Chocolat Viennois et rencontre [Conor]

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On n'oublie jamais, ou rarement, les saveurs de notre enfance. Ils sont comme de petits diamants précieux qu'il nous faut conserver à tout prix. Pour certain, comme Marcel Proust, ces saveurs seront celles de délicieuses madeleine quand pour d'autres ce sera de succulentes langues de bœuf, cuisiné par la grand mère, d'après sa recette secrète, transmises de générations en générations.

Pour Irydessa, la saveur qu'elle retrouvait en cet instant était la douceur d'un chocolat liégeois. Avant, au goûter, sa mère lui en préparait. Quand Iris était petite et que sa génitrice ne lui avait pas été enlevé, d'un coup de ~~baguette~~ revolver ~~magique~~. Pas magique, non. L'arme à feu n'avait rien de fantastique lorsqu'elle prenait une vie, avec cruauté et délectation.

Bref. La demoiselle était donc au réfectoire, profitant d'un trou dans son emploie du temps plus que charger afin de succomber au plaisir d'un bon chocolat bien de chez elle. Vienne. Que la ville était belle et ciel, combien elle lui manquait aussi... Ce n'est évidemment pas ses cousins Alexandre, Ida et Violetta qui lui manquaient, étant donné l'amour "fou" qu'ils lui vouaient tous... Mais oui, ses tantes Elizabeth et Bianca, ainsi que ses grands-mères, manquaient un peu à la jeune mannequin. Mais c'est bien la terre de ses racines, de ses ancêtres, celle qui l'avait vu naître, qui trouvait le plus d'affection aux yeux de la douce blonde et c'est donc sa terre, sa patrie, qui lui manquait plus que tout. Ce Pays, cette ville ou, dans un splendide tombeau, le corps de sa tendre mère reposait depuis près de treize années.

Le réfectoire était désert et la demoiselle profita du calme pour ouvrir un livre quelque peu ancien, qu'elle dévora ensuite tout en se délectant de son chocolat. Pour une fois que la "nourriture" était bonne ici... Bien qu'évidemment, ce chocolat aurait été bien meilleur s'il avait été confectionné dans un salon de Thé. Mais visiblement, ce genre d'endroit n'existait pas dans cette ville. Du moins, pas à la connaissance de la douce Irydessa.

La belle demoiselle du Plessis Bellière lisait donc tranquillement lorsque entra un jeune homme dans le réfectoire, troublant ainsi la presque désertion des lieux. Tout le monde devait être en ville ou à la piscine. Ainsi donc, que venait faire ici ce jeune homme, vêtu de vêtements on ne peux plus sombres ?

Il n'était pas très grand. Il devait même être plus petit qu'Irydessa, de quelques centimètres. Ou il faisait la taille de la demoiselle. Il est vrai que bien qu'étant grande pour une fille, la moyenne chez les hommes était supérieure à la hauteur de la demoiselle. Frêle, son visage semblait fermé, comme s'il était impossible, ou très dur, d'y lire les émotions de l'étudiant. La peau de ce garçon paraissait être tout aussi pâle, sinon plus, que celle de la douce Irydessa. Les yeux ciels du jeune homme étaient plus clair que ceux de la demoiselle, qui les avait plus azur foncé. Des cheveux bruns, presque noirs, encadraient le visage de porcelaine, donnant un petit air mystérieux du fait qu'ils tombaient dans les yeux du garçon.

"- Bonjour" murmura poliment la jolie Austro-Hongro-Russe.

(Bon oui, j'ai du mal avec les posts de lancements, je sais :( )

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Le musicien profitait comme plusieurs de ce petit moment de pause loin de la foule par contre. Conor n’était pas encore prêt psychologiquement pour affronter les foules d’étudiants qui se retrouvaient à Keimoo. Du coup, il optait toujours par l’option d’aller là où la population serait moins nombreuse. Le garçon fut comme dans sa normal en habits propre sombre avec une petite touche ancien. Du moins de ce qu’il pouvait porter compte tenu des règles qui avaient dans l’académie. Conor du également laisser de côté encore une fois son haut de forme à contre cœur. Son chapeau fétiche était bien sous clef dans son armoire afin que personne ne puisse le lui prendre. Il en était de même avec ses instruments. L’Anglais avait de la difficulté à se faire à cette habitude de ne plus trimbaler son violon partout, sauf dans les cours.

Lentement ses pas stoppèrent au réfectoire pendant que ses yeux ciel contemplaient les alentours avec soin. Presque personne ! Il avait décidément choisi la meilleure place pour lire et se détendre. Conor avait en effet trouvé un livre sur son pays d’origine histoire de pouvoir un jour connaître d’avantage ses origines anglaises. Admirer tout ce qu’il n’avait pas eu le droit de voir durant son enfance. Le jeune homme alla se prendre un petit gâteau au choco/framboise avec un verre de lait pour ensuite se diriger vers une des nombreuses tables vide. Une après-midi sans que personne se moque de lui ? Conor se demandait si cela était réellement possible quand soudain une vois féminine le fit stopper d’un seul coup. Pourquoi cette étudiante disait-elle un petit bonjour à un parfait inconnu ? Pourquoi à un des rejets de l’académie ? Riait-elle de lui ? Lentement les yeux ciel de Conor se posèrent dans le regard d’azure de l’inconnue tenant le cabaret où se retrouvait son livre et sa collation fermement.

«Bon… jour…»

Murmura à son tour Conor qui sans réalise semblait prendre une légère teinte rosée sur les joues. Il n’était pas habituer qu’on lui dise bonjour et surtout de façon amicale. Du moins le magicien n’avait pas l’impression que la demoiselle voulait lui faire du mal. Mais il opta pour rester sur ses gardes au cas où il aurait une mauvaise surprise qui pourrait se produire. Comme ce fameux groupe de populaire qui aimait bien rigoler à ses dépends.

«Je… je… peux ?»

Demanda la voix hésitante du garçon en fixant une des chaises vides. Normalement il aurait fuit à toutes jambes, mais quelque chose intriguait Conor chez cette étudiante. C’était rare car normalement la gente féminine n’avait pas de succès sur l’approche avec Conor qui les évitaient le plus possible.

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Irydessa du Plessis Bellière avait parlé avec douceur à l'attention de l'homme qui venait d'entrer, bizarrement vêtue mais bon, les goûts et les couleurs hein... Ce dernier sembla fort surpris que la demoiselle lui adressa la parole et intimidé aussi. La belle faisait elle si peur que cela ? Sa prestance était elle de taille à créer autant de confusion chez un tiers ? Bizarre, bizarre...

«- Bon… jour…»

Ses joues rosirent sans qu'il sembla s'en apercevoir, ce qui eu pour effet de gêner grandement la jolie mannequin blonde, complétement surprise de pouvoir provoquer un tel effet chez un jeune homme. Que lui arrivait il donc ? Avait il si peu l'habitude d'être salué ? Bizarre. Vraiment très bizarre.

«- Je… je… peux ?»

Il avait la voix hésitante, comme s'il s'attendait à un refus ou un coup bas de la demoiselle. Était-ce donc un de ces élèves ayant pour habitude d'être rabaissé, humilié, mis à l'écart par certaines têtes du groupe des populaires, n'hésitant pas à écraser toute personne vivant avec une autre idée que la leur ? C'était probable tant il semblait craintif vis-à-vis de Mademoiselle du Plessis Bellière.

"- Oui, bien sûr ! Assied toi je t'en pris." s'empressa de répondre la jeune femme.

La demoiselle tira la chaise de sorte à ce que le jeune homme puisse s'asseoir, lui adressant un petit sourire alors que sonnait son téléphone. Certainement son père qui voulait lui rappeler quelque chose... Ou un photographe désireux de changer une horaire. Si c'était le cas, la jeune femme ne répondrai pas. Il fallait toujours tant de temps pour retrouver une horaire convenant à tous que la mannequin populaire ne désirait vraiment pas s'engager là-dedans pour l'instant. Surtout que cela aurait été impoli vis-à-vis du jeune homme qui s'installait à ses côtés.

La jolie blonde regarda son téléphone et pu voir que l'appel était de son père. Souriant au jeune homme qui était à ses côtés en s'excusant, la demoiselle se leva et alla un peu plus loin pour répondre au coup de fil. Rien de grave, juste son géniteur qui demandait à l'avoir au repas de dimanche ce week end. Après deux ou trois phrases et bisous, Irydessa raccrocha avant de revenir s'asseoir.

"-Excuse moi, c'était mon père... Pourquoi cherchais tu le calme du réfectoire ? " demanda t elle non sans une certaine douceur.

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Le jeune Alexander avait opté pour la cafétéria afin d’y retrouver le plus de calme possible. Disons que malgré tous les progrès qu’avait faits le garçon il restait très solitaire. Seules quelques personnes pouvaient vraiment apprendre à le connaitre réellement. Mais encore il restait très secret quand c’était de parler de lui-même. Conor répondit au bonjour de l’étudiante et demanda la permission pour joindre la table visiblement nerveux et hésitant. Cette personne semblait tellement douce et gentille que le musicien fini par se laisser aller et prendre place à la table en sa compagnie fixant son gâteau qui se trouvait devant lui sans prendre de bouchée. Quand le téléphone sonna le garçon laissa l’inconnue aller répondre pendant qu’il fini par prendre une bouchée de son gâteau. C’était si bon, pour Conor c’était exquis en fait tout ce qui était fait de chocolat. Il avait commencé à en manger il y avait à peine 2 ans quand son père adoptif lui en avait donné pour le réconforter. Conor adorait cette saveur, si réconfortante pour un garçon comme lui à l’âme tourmenté. Puis la jeune femme revint s’assoir à ses côtés en expliquant que c’était son père au téléphone et ajoutant la question fatidique. Pourquoi vouloir passer son temps au calme comme le réfectoire ?

«Je… j’aime bien être là où les autres étudiants n’y sont pas … Je… je n’aime pas trop la foule… j’ai… je ne me sens pas très à l’aise quand… il y a trop de gens… Je… je me nomme Conor… et … vous ?»

Oui il avait vouvoyé malgré l’âge de l’étudiante, habitué au maximum de respect qu’il pouvait donner à autrui. Conor baissa son regard fixant le dessert tout en jouant avec l’ustensile un peu perdu dans ses sombres pensées. Puis tranquillement il regarda autour de lui afin de pouvoir s’assurer que personne avec de mauvaises intentions ne pourraient lui faire du mal. Mais la douceur de la voix de cette inconnue était si douce qu’elle parvenait à rassurer légèrement Conor qui gardait espoir de ne pas se faire brutaliser.

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«- Je… j’aime bien être là où les autres étudiants n’y sont pas … Je… je n’aime pas trop la foule… j’ai… je ne me sens pas très à l’aise quand… il y a trop de gens… Je… je me nomme Conor… et … vous ?»

Tiens, le jeune étudiant vouvoyait Irydessa ? C'est assez... disons, gênons pour la demoiselle, peut habitué à ce que des jeunes de son âges la traite de la sorte. Même les adultes, pour la plupart, ne vouvoient pas la belle étudiante. Imaginez donc la tête que la jeune femme fit lorsqu'elle l'entendit lui dire "vous".

La demoiselle était du genre à vouvoyer les adultes et professionnels puisqu'elle leur devait le respect. Cependant, en général, elle tutoyait rapidement les élèves ou personne de son âge, bien que parfois, elle les vouvoyait. Des personnes d'une certaine prestance avaient cet effet là sur la demoiselle, sans que la belle ne puisse vraiment savoir comment.

"- Je m'appelle Irydessa. Irydessa du Plessis Bellière. Enchanté de te connaitre Conor. " dit elle sans se démonter, présentant sa main à serrer au jeune homme.

Le jeune étudiant avait baissé le regard sur son dessert, fixant la cuillère qui se trouvait dedans. Puis, il regarda aux alentours, pour s'assurer que personne ne venait. Avait il tellement peur des autres ? C'était étrange. Mais il est vrai que certains étaient agoraphobes, c'était rare à ce qu'il parait, mais sa existait, la preuve.

"- Et euh... Je peux te demander pourquoi... tu n'aime pas trop la foule et craint la présence d'un trop grand nombre de personnes ? Serais-tu agoraphobe par hasard ?" demanda gentiment la belle Irydessa, avec beaucoup de politesse qui plus est.

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Conor avait été à la cafétéria afin de rester le plus discret possible, loin des autres populaires qui prenaient souvent un malin plaisir à lui faire du mal. Il voulait tant être normal comme tous les jeunes de son âge. Mais visiblement il lui manquait quelque chose pour bien réussir et le ramenait dans son statut d’isolement. Par politesse le musicien se présenta en demandant au passage le nom de la jeune fille à la table. Toujours avec des tournures de phrase trop poli et plutôt ancienne. Mais Conor était toujours nerveux en compagnie des autres filles ainsi que des gens en particulier. L’étudiante se présenta également sous le nom d’Irydessa, son nom complet faisait aristocratie. Elle devait être d’une famille importante songea le garçon qui par la suite en vint à la conclusion que cette personne devait être dans les populaires et qu’encore une fois il s’exposait à une multitude de ricanement sur son compte.

Elle avait un petit quelque chose de différent. Elle lui montra la main afin de lui faire comprendre qu’elle était ravie de le rencontrer. Après une profonde hésitation les doigts délicats de Conor serrèrent la main d’Irydessa pour faire comprendre qu’il était ravit lui aussi de la rencontrer. Le musicien avait tout de même rapidement choisi de fixer son gâteau sans y toucher songeur. Puis, la voix de l’étudiante le tira de ses pensées et lentement il releva son visage de porcelaine. Pourquoi il n’aimait pas la foule ? Agoraphobe ? Il haussa lentement les épaules pour ensuite fixer de nouveau son gâteau jouant avec la cuillère songeur à ce qu’il devrait répondre.

«Je… je… suis ici ce que certains aiment dire… un rejet… l’étrange où il fait plaisir… de rigoler et … de … mal traité car je… ne vais pas dans le moule… des gens… normaux… je… j’ai jamais vraiment eu … l’habitude des foules… je recevais une… éducation privé avant… c’est ma… première école… Je… je ne sais pas si je… suis ou pas agoraphobe… seulement… je préfère me tenir loin des gens… Mauvaise expérience…»

Murmura Conor fixant son gâteau songeur, se demandant si un jour il pourrait apprendre à surpasser cette crainte et être «normal». Cette fille semblait vraiment gentille et douce, mais pouvait-il espérer qu’elle ne se moquerait pas de lui comme les autres ? Il n’avait pas la réponse à cette simple question.

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La belle comprenait maintenant ce qui motivait le jeune homme à venir ici pour fuir la foule des élèves de l'établissement. Il était de ces gens que les étudiants, sans de réels motifs, aimaient à ne justement pas aimer. Ce n'était pas drôle d'avoir ce mauvais rôle. Irydessa n'aimait pas cela. Elle savait ce que c'était que le rejet, étant elle même rejeté par son cousin et ses cousines, simplement parce qu'elle avait perdu sa mère et en gardait des séquelles morales et au fond de ses yeux.

"- Je vois. Alors nous sommes deux dans ce cas, si je comprend bien. Enfin, plus où moins. Je suis mise à l'écart par ma propre famille. Pas par mon père ou mes grands parents, non, ni même par mes tantes ou mes oncles d'ailleurs. C'est mes cousins qui me fuient et évitent de m'adresser la parole. Cela dit, il est vrai qu'ils ne se permettent pas de rigoler sur mon compte ni même de me maltraiter. Et il est certain que j'ai la chance, si l'on puis dire, de ne pas être rejeter ici par les élèves de l'école mais... Je ne suis pas certaine que ma place soit meilleure que la tienne, dans le sens où je n'ai aucune vie privée ici et que tout le monde invente des racontars sur mon compte."

La belle se rendit tout à coup compte que le jeune homme avait dit avoir reçut une éducation par le biais de précepteurs, tout comme elle jusqu'ici. Pour elle aussi, c'était la première fois qu'elle allait à l'école. Enfin, en excluant la classe de maternelle qu'elle avait coutoyé depuis ses trois ans jusqu'au décès de sa mère, en Autriche.

"- Moi aussi, c'est la première fois que j'étudie ainsi. Avant, j'étais éduqué par des précepteurs qu'employait mon père. Il est vrai que c'est plus rapide de travailler ainsi. Comme le professeur ne s'occupe que de nous, j'ai remarqué que nous étions plus en avance que bien d'autres élèves de notre âge. Études plus efficaces donc. Mais il est vrai que ce n'est pas le meilleur pour se sociabiliser. C'est pour cela que je suis ici d'ailleurs."

[Désolé que ce soit si court :s Je manque un peu d'imagination en ce moment. J'espère que cela va bientôt revenir xD.]

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Conor avait expliqué à la jeune fille pourquoi il préférait rester loin des autres plutôt que de se mêler à la foule. Le musicien avait surtout envi d’être calme et ne pas se faire remarquer par les quelques populaires qui prenaient plaisir à lui faire du mal. L’étudiant regarda un moment Irydessa intrigué par ses propos, mais sourit timidement pour signaler qu’il comprenait. Mais il eu du mal avec les derniers propos, c’était si dur d’être populaire ? Conor ne pouvait pas vraiment le savoir vu qu’il était un des rejets de l’établissement. Lui tout ce qu’il voulait c’était avoir sa place et des amis(es). Comme lui elle avait reçu une éducation privée ? Mais surement pas pour les mêmes raisons songea le musicien dans son fort intérieur tout en continuant de fixer son assiette.

«Moi papa m’a recueillit après m’avoir retrouvé presque mort et quand j’ai été en mesure d’apprendre il m’a fait rencontrer un professeur spécialisé qui m’a tout appris. Ensuite pour m’aider à me faufiler dans la société papa m’a inscrit ici. Il m’a dit que c’était pour mon bien. Mais je n’aime pas ça ici… je… j’aurais préférer rester à la maison pour jouer de la musique. Je trouve les cours dur et les gens sont méchant dans cet endroit.»

Dit faiblement Conor baissant son regard pour ne pas plonger ce dernier dans celui de la jeune fille. Il ne parlait pas pour elle en particulier, mais de l’ambiance générale de l’académie. Il ne voulait pas dire à son père adoptif qu’il n’aimait pas ça, qu’il voulait repartir et tout. Il ne voulait pas le décevoir, mais Conor avait de la difficulté à s’intégrer. Par sa timidité maladive il évitait tout contacte, faisant presque office de fantôme autour de lui.

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Irydessa du Plessis Bellière était donc attablé aux côté de Conor depuis maintenant un moment et il allait falloir songer à partir, la demoiselle ayant un rendez-vous important dans quelques minutes, en ce qui concernait le travail. Cependant la jolie étudiante était décidée à revoir cette mystérieuse personne.

"- Puis je te demander de me donner ton numéro de téléphone ? Ainsi, on pourra se revoir, ou discuter via SMS. J'aurai aimé que nous puissions discuter plus longtemps aujourd'hui mais j'ai un important rendez-vous dans une petite demie heure, pour mon travail de Mannequin. Bref, j'espère qu'on pourra se revoir et avoir le numéro de l'autre éviterait que l'on soit obligé de se chercher dans tout l'établissement. Moi, c'est le 06.32.24.36.62. Si tu as une adresse MSN, le mienne est PrincessModa@hotmail.fr"

Poliement, la belle Irydessa attendit que Conor lui accorde une réponse avant de rapidement pianoter sur son téléphone pour inscrire les informations dans son répertoire.

"- Au revoir" dit elle en descendant l'escalier quatre à quatre.

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RP clos ....