Taberu Chï Eat Essen Manger Mangiare Comer [Shin]

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La journée moyenne d'une folle comme Blondinette est assez simple à résumer : Dormir (20h minimum), Manger (5 portions de plus que la moyenne), Se trainer en cours (1h30 maxi le matin), Manger (8 portions de plus que la moyenne), Skate (2h dans les couloirs), Se trainer en cours (2h30 l'aprèm), Manger (7 portions de plus que la moyenne), Conneries (Tous les petits moments de temps libre).
Rikku était pour le moment au stade "manger (8 portions de plus que la moyenne)" c'est à dire à la cafète à midi cinq.
Aujourd'hui elle était en retard. Le SACRILEGE SÛPREME !
Pourtant elle ne courait pas, normal, il y avait un monde pas possible ! Normalement elle était toujours en avance d'une demi-heure mais là le proviseur l'avait convoqué parce qu'un mec coincé du cul l'avait vu en tenue non règlementaire dans l'Académie et l'avait balancé. Le ptit salopar !
Lulu avait évidemment pété un câble et Rikku l'avait écouté. Le salopar avait un coquard purple à mort, un poignet cassé et la lèvre explosée.
Rikku ne fait jamais attention quand on l'insultait, qu'on la critiquait ou que se foutait de sa gueule. Mais la dénoncer.... RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! è____è
Bref, revenons en notre Blondasse, qui avait enfin atteint la file (il fallait l'avouer elle avait joué des coudes, des genoux et même de la tête pour y arriver, mais la bouffe passe avant tout !). La grosse femme qui était là tous les midis avec son même filet pour les cheveux et son même tablier vert posa son regard sur Rikku une dixième de seconde avant de les lever au ciel et de marmonner :

- Comme d'habitude je présume. Huit portions.

Blondinette hocha vigoureusement la tête, le sourire aux lèvres. Certes Madame Bouboule ne l’aimait pas, mais qu’est ce qu’on s’en fout quand de la nourriture est juste à côté !
Rikku se tourna vers la salle le plateau à la main, toujours souriante et… Ne sourit plus.
IL N’Y AVAIT PLUS DE PLACE !!!!
Lulu sentit que son autre moitié allait péter un câble, elle intervint :

*Ow ow ow ! Calmos ! Primo, c’est juste de la bouffe ! Deusio tu manges toujours toute seule et pourtant tu prends une table à toi toute seule donc c’est logique qu’il y a plus de place ! Troisio t’as qu’à bouffer dehors Morfale !*

Rikku haussa un sourcil et jeta un œil dehors. Effectivement il n’y avait personne, c’était dans l’herbe et il faisait beau. Avec plein de dodos dans le ciel !

- Okay. GO OUT !!! Banzaï !!

Blondasse se dirigea vers la sortie, un bras levé pour faire Super Blonde. Ca marche comme dans les films, les gens se poussent et te fixent les yeux écarquillés. Bon là ils se poussaient au cas où la folie de Rikku serait contagieuse et les yeux écarquillés bah… l’adoration ?
Bref, elle déposa le plateau dans l’étagère prévu à cet effet à la sortie de la cafète, les poches remplis à ras bord et trois onigiri dans la bouche.
Une fois installée dans l’herbe, l’adolescente observa le ciel à la recherche de dodos. Sauf que ni elle ni Lulu ne savaient à quoi ressemblait un dodo, ce qui rendait le jeu de celle qui trouve le plus vite un dodo plus épicé.

- Dis moi Lulu, ce n’est pas un peu illogique le truc de trouver un dodo le plus vite ? Je te rappelle qu’on voit par les mêmes yeux et donc la même chose. On verrait un dodo forcément en même temps non ?

*Siffle. Et beh ! Depuis quand tu réfléchis autant Blondasse ? Normalement ton cerveau se met en surchauffe à la première idée intelligente qui le frôle.*

-Réponds à ma question Lulu !

*Ok ok t’emballe pas ! Et puis toute façon t’as tort.*

-Pourquoi ?

*Parce que je le dis c’est tout. Et ne réplique pas !*

Rikku se renfrogna mais ne répondit pas. Toute façon elle commençait à avoir mal à la tête. C’est ça réfléchir trop vite. Nan, en fait juste réfléchir c’est douloureux. Effets secondaires oblige.
Le meilleur remède au mal de crâne ? Bouffer !!

- Itadakimasu !

*Itadakimasu !*

La jeune fille attaqua à pleine dent le quatrième onigiri qui n’était pas rentré dans sa bouche.

*Attends ! Récites moi tes verbes.*

La bouche pleine et un grain de riz sur le bord de la lèvre Rikku se mit à réciter tout en mangeant (pas facile vous l’aurez deviné) :

- Taberu, chï, eat, essen, manger, mangiare, comer.

*Bravo Blondasse. Ce soir on ajoute le russe.*

-Oh non ! J’aime pas le chinois et tu me l’as fait apprendre et maintenant le russe ?! T’es sadique TxT

*Je sais, niehehehe.*

Blondinette arrangea sa jupe et sa pseudo cape en priant pour que personne ne la balance au dirlo cette fois-ci. Elle ne voulait absolument pas être encore une fois en retard à la cafète. C’était son cauchemar personnalisé. Elle ne mettait son uniforme que pour aller en cours, c'est-à-dire trois heures et demi par jour. Le reste elle s’habillait comme d’habitude. Comme ça par exemple :

Spoiler:

L’onigiri rescapé finit sa course dans le trou noir qui servait de ventre à Blondasse et les autres aliments se demander pourquoi ils étaient tombés sur une morfale comme celle là.
Bonne question… Malchance gastronomique ?
Bref, revenons-en à notre dilemme alimentaire, et oui, Rikku ne savait pas par quoi commencer. Une seule solution, dans ce genre de crise il n’y a qu’une seule chose qui peut sauver le monde… Chuppa Chup’s !!!
Une Chuppa Chup’s à la pastèque sortit comme par magie d’une des multiples poches de l’adolescente.
Miam miam ! *w*

*Un dodo !!!*

-Où où ?!!!! Je l’ai pas vu ! C’est pas juste !!!! Ouiiiiiin !!!!!! Je veux voir mon dodo !!!

*Niark niark niark. Cherche pas Blondasse, tu me surpasseras jamais.*

-Salope !

Un mouvement, infime, attira le regard aux iris en spirales de la jeune fille. Quelqu’un approchait mais ça n’arrêta pas les larmes de frustration et de déception de la Blonde.
Elle voulait le voir son dodo T.T

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Depuis qu’on l’avait changé de chambre, Shin avait sombré en pleine déprime. Pas que ces nouveaux colocataires ne soient pas sympathiques mais comment dire… Eux, ce n’était pas Myle. Là résidait la différence donc plus personne vérifiait quoi que soit. S’il allait bien en cours, s’il dormait suffisamment et, surtout, s’il se nourrissait régulièrement. A ce niveau là, il n’allait pas tarder à devenir une partie du mobilier. Peu importe. Sa vie se résumait donc à sa chambre… correction : à sa nouvelle chambre. L’administration était sur son dos. Son taux d’absences faisait tâche dans cette prestigieuse Académie. Le gothique s’en foutait royalement. Il les emmerdait même très profondément. Mais bon, vivre dans un environnement complètement clos pendant trop longtemps était mauvais. Tout doucement, le jeune homme commençait à s’en rendre compte. Son caractère avait changé… ce phénomène était imperceptible pour les autres. Une haine sourde coulait dans son sang. C’était menaçant ! Ça grondait ! Mais qui avait l’oreille assez fine pour l’entendre ?

Les personnes qui le connaissait un tant soi peu avait remarqué le changement. Ses traits étaient plus durs, ses sourires de moins en moins présents et ce silence omniprésent était oppressant. Ce changement était du à de nombreuses choses… pas seulement à cause des machins et des trucs dans l’établissement qui le foutait hors de lui. En fait, il y a quelques jours, Shin s’était rendu à l’hôpital pour la troisième fois et toujours de mauvais gré d’ailleurs. Ses mains étaient guéries… enfin ! Ça, c’était la bonne nouvelle mais il y en avait une mauvaise. L’auriculaire et l’annulaire de sa main gauche s’était mal ressoudée. Ah, le jeune homme pouvait s’en servir mais, en échange, il pouvait avoir mal. Les instruments de musique était pour l’instant prohibé sauf si le gothique voulait que les choses empirent. Une nouvelle rencontre était prévue pour la semaine d’après. En gros, il ne devait quasiment pas se servir de sa main gauche ou seulement à bon escient. Qu’est-ce que bon escient voulait-il dire ?

Alors, oui. Le temps dans ses pensées n’était pas au beau fixe, à contrario, de celui qu’il y avait dehors. Un sourire germa avant de se faner en tombant sur le panneau d’affichage. Cela le démangeait d’arracher cette affiche, de trouver ces fameuses lettres et de les cramer en un fabuleux feu de joie. Voyons, il y avait d’autres moyens d’arriver à ses fins. Shin préféra continuer son chemin. Il rencontra ainsi Mitsu qui s’était inquiétait pour lui. Pour se faire pardonner, il lui fit un câlin. Qu’importe si on les voyait, il fracasserait celui qui les aurait dénoncés. Pas de quartier. Elle trouva qu’il était maigre… elle lui dit qu’il devrait aller manger. Ce serait bon pour lui. Le jeune homme obéit pour lui faire plaisir. Mi-chan se dépêcha car elle avait cours maintenant. Le gothique se dirigea vers la cafétéria bondée…

Lui qui était un véritable morfale puis gourmand par-dessus le marché fut révulsé par tous les plats qu’il avait devant lui. Shin voulut partir mais c’était son tour. Cette dame le connaissait pour son appétit débordant mais c’était vrai qu’elle ne l’avait pas vu depuis quelques temps. Pourtant, la femme se souvenait parfaitement du menu qu’il prenait.

« La même chose que d’habitude ? Je suppose…
_ Juste une boule d’onigiri, s’il vous plait. »

La femme tomba des nus. Elle la lui servit et Shin alla dehors. Il n’y avait plus de place assisse. Dehors, il n’y avait qu’une personne. Juste derrière elle, oui c’était une fille, un arbre faisait beaucoup d’ombre. Il se mettrait dessous pour éviter de prendre le soleil.

…

A la revoyure, Shin la connaissait cette fille. C’était l’une des adjointes du comité des élèves. Ces fringues, il les reconnaissait aussi. C’était ceux de Lightening dans Final Fantasy XIII, après, le cosplay de Paine de Final Fantasy X ². A chacun ses goûts. Le gothique était vêtu de noir de pied en cap… maquillé aussi. Il s’installa donc en dessous de l’arbre en écoutant sans le vouloir la jeune fille et ses divagations. Le jeune homme avait l’habitude de la voir parler toute seule à voix haute.

« Rikku… je vous ai déjà dit que les dodos ne volaient pas. »

Shin soupira et sortit sa boule d’onigiri pour la manger tout en regardant Rikku et ses yeux où on pouvait lire une lueur de stupéfaction. Peut-être ne s’attendait-elle à ce qu’il se souvienne d’elle ? Un petit sourire naquit à la commissure de ses lèvres avant de disparaitre aussi soudainement.

« Itadakimasu ! »

Spoiler:

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Une garçon aux cheveux noirs, yeux noirs, habillé en noir et maquillé de noir se laissa tomber à côté de Rikku. Il s'appellerait désormais Mr. Black... Han !
Amiiiiiiiiiii !!! ^o^
Enfin, connaissance... Plus ou moins... C'était qui déjà ? Elle l'avait déjà vu. Où ?! Comment ?! Quand ?!

*Hinhin, comme t'es trop nule Blondasse. C'est Shin Masara, réprésentant des Gothiques au Comité des Elèves.
-Oui bon ça va, je le savais de toute façon, et puis c'est facile de dire que c'est le représentant des Gothiques vu que c'en est un !*

Oui, maintenant qu'elle y repensait, sa peau diaphane et son allure fragile lui rappelait quelque chose. La première fois qu'elle l'avait vu elle avait voulu lui faire un câlin, un gros câlin pour le protéger ou juste le réconforter. Parce que sincèrement, il avait l'air si sombre, si torturé. Une fille -même aussi conne- qui aime la vie et s'amuser est obligée de répérer les gens tristes et renfermés.
Sauf que Shin répéta l'atrocité qu'il avait déjà dit à la réunion du comité :

« Rikku… je vous ai déjà dit que les dodos ne volaient pas. »

Elle écarquilla les yeux. Horreur et damnation ! Il avait osé contre dire Lulu ! Cele-ci se manifesta illico :

*Argh ! Comment ose-t-il dire une horreur pareil ?! Il est en train d'insulter les dodos ma parole !*

-Calme toi Lulu, il n'aime pas les dodos c'est tout.

Elle repporta son attention sur le Gothique et saisit une esquisse de sourire... Ou peut-être une allucination, ce serait pas la première fois. Il attaqua son Onigiri et dit :

« Itadakimasu ! »

Rikku écarquilla encore plus les yeux (ressemblence frappante avec une truite). Il n'avait qu'un Onigiri ou elle allucinait encore ?! Nan parce que franchement, c'était vraiment pas lui qui avait besoin de faire un régime.
Le pauvre enfant unique finit sa course dans le ventre de Shin et la Creepie eut de la peine pour lui. Qui allait lui tenir compagnie pendant la digestion s'il était fils unique ?

*Tu m'inquiètes sérieusement Blondasse. Et lui aussi d'ailleurs. Il va crever de faim !*

Rikku sourit et s'adressa à Shin, maintenant qu'il avait finit de manger elle pouvait lui parler tranquilement (le repas c'est sacré, pas de bavardages).

- Lulu et moi on pense que les Dodos ça volent, sinon on ferait pas le concour de celle qui en voit un en premier. Elle fronça les sourcils et ajouta séverement. Lulu dis que tu vas crever de faim et pour une fois je suis tout à fait d'acc avec elle.

*No comment Blondasse.*

La jeune fille sortit une chuppa chup's de sa poche et la tendit à Shin, un grand sourire aux lèvres :

- Tiens, c'est à la pastèque. Et tu n'as pas intérêt à refuser ! Je veux pas te voir mourir devant moi. C'est pas joli et ça salirait la pelouse.

Attention ! Ce cadeau était l'offrande suprême pour Blondasse. Une Chuppa Chup's ça se donne pas comme ça >.<
Se rappelant d'un détail facheux elle ajouta :

- Au fait, jte tutoie donc fais pareil.

*Il m'a l'air bien fragile quand même. Un coup de tête de dodo et je parie qu'il se relève pas.*

- Moi non plus je me relèverai pas, mais tu as raison.

Les lèvres de Blondinette s'étirèrent en un large sourire franc et elle prit Shin dans ses bras., aussi spotannement qu'un être humain peut être spontané. Quand quelqu'un va pas bien, y a rien de miens qu'un câlin !

*- Jpensais pas spécialement à ça. Vu sa tête il va mal le prendre.
- Espérons que non, j'aime pas me prendre des rateaux.*

Qui n'aime pas les Free Hugs ? (//SBAFF//)

Spoiler:

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Manger ou ne pas manger. Grand dilemme ou pas d’ailleurs. L’appétit n’étant pas là. Contre nature. Un fin gourmet comme lui. Enfin, comme il était… avant. Maintenant, c’était différent. Beaucoup de choses changent ainsi a-t-il finit lui aussi par changer ou peut-être est-il revenu à son état normal ? Qui sait ?

Présent. Pas présent. Là. Pas là. Un peu out le Shin. Dans son monde… à l’abris peut-être. Pas vraiment. Il est fatigué, crevé, lessivé de cette existence merdique qu’est la vie. Le monde lui semble bien fade… un peu comme la nourriture qu’il avale. Du sable… des grains de sables qui s’écoulent tout comme le temps… qui continue de lui échapper. Peu importe ce qu’il fait.
Son écriture ne fige plus rien. Les souvenirs redeviennent éphémères et le présent, lui, n’est guère plaisant.

Pourtant, en ce beau jour, cette jeune fille qu’est Rikku Hilert, était plaisante. Un peu paradoxal tout ça. Et encore ces dodos qui reviennent sur le tapis. Le jeune homme n’arriverait probablement jamais à lui faire comprendre que ces oiseaux ne volaient pas. Tant pis. Pas mal de gens devaient la prendre pour une folle alors un peu plus ou un peu moins… Où est la différence ? Et puis, de toute façon, le plus fous de deux n’est pas forcément celui qu’on pense. Le gothique émit un soupir avant de lui répondre d’une voix lasse :

« Les dodos ne volent pas… Je n’ai pas faim. Je ne me nourris que parce qu’il le faut, pas parce que j’en ai envie. (Petit moment de réflexion) Qui est Lulu ? »

Sa conscience peut-être ou une double personnalité. Qu’importe… Shin n’était pas dans sa tête et heureusement pour lui. La réciprocité étant vraie aussi. Par contre, la joie, la bonne humeur et la spontanéité de la creepie lui pinçaient le cœur car ses sentiments, il commençait doucement mais sûrement à les enfouir au fond de son âme pour les oublier même s’il les aimait bien. Le gothique ne les a jamais véritablement connu. Le principale, c’était qu’elles soient toujours présentes sur les traits des autres.

Une chuppa chup’s fit irruption devant ses yeux. Shin la regarda, étonné, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire là. Hummm… taquin, il lui répondit :

« Et si je refuse ? Que ferez-vous ?

Même s’il avait minci, le jeune homme n’avait pas perdu de sa force alors, concrètement, que pourrait-elle faire ? Pas grande chose…

Mourir ? La mort… Il n’y a rien après. Juste le vide et le néant qui vous accueille en son sein. Sur la pelouse, il ne resterait qu’un corps allongé. Celui de Shin Masara. Cela ferait tâche mais ne salirait pas. Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète de ça. Quelqu’un nettoierait. Il était fait pour ça le personnel, non ?

« Je suis déjà mort… et je me meurs un peu plus chaque jour que Dieu fait. »

Poète à ses heures perdues. En ce moment, il donne dans le spleen. L’ideal n’étant pas son fort ces jours-ci. Rikku lui demande de la tutoyer… Pourquoi le ferait-il ? Cela marquait une proximité et, pour l’instant, il ne voulait être proche de personne. Laisser le broyer du noir… il continuerait à la vouvoyer. Les vieilles habitudes nous mènent la vie dure ainsi que les mauvaises.

Cependant, à force d'être dans ses pensées, on finit par oublier son entourage c'est-à-dire une demoiselle qui se pose quand même pas mal de questions sur son état de santé et c'est ainsi que Shin se retrouva dans ses bras, complétement éberlué. Qu'est-ce qui c'était passé? Eh, il resta là... les bras ballots... paumé. Soit il attirait les cas sociaux, soit il attirait la sympathie des gens. Humm...

Il ne savait pas et ne voulait pas le savoir. Shin était bien pour l'instant... dans ses bras. Tranquille et paisible. Moment d'insouciance, de plénitude d'esprit. Un ailleurs où... il était partit. Le jeune homme venait de tombé inconscient. Il avait vu des papillons volaient devant ses paupières avant de sombrer. Sous-alimentation et insomnies ne font pas bon ménage.