₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Quinn Blackwood, à votre service ! [done]

Aller en bas 
AuteurMessage
Quinn Blackwood
● Université - 3ème Année - Comité des Elèves
● Université - 3ème Année - Comité des Elèves
Quinn Blackwood


Genre : Masculin Bélier Chèvre Age : 33
Adresse : Appt. 34, (05) rue de la Chance, quartier HIRYUU
Compteur 99
Multicompte(s) : Jin Ikeda • Racaille.

KMO
                                   :

Quinn Blackwood, à votre service ! [done] Empty
MessageSujet: Quinn Blackwood, à votre service ! [done]   Quinn Blackwood, à votre service ! [done] EmptyMar 13 Avr 2010 - 15:29

CARTE D'IDÉNTITÉ
"Maintenant qu'on a l'âge de tout comprendre..."
    Quinn Blackwood, à votre service ! [done] Zld34
      Blackwood Tarquin

        ♠ Surnom : Quinn. En fait, dans son entourage, personne ne l'appelle Tarquin, il n'aime pas ça.
        ♠ Sexe:
        ♠ Âge & Date de naissance : 19 ans, né le 23 Mars 1991. Imaginez le tout début du printemps. Imaginez le froid qui subsiste malgré les journées qui s'allongent. Imaginez une soirée, après la pluie, où ces odeurs de nature humide viennent vous chatouiller agréablement les narines. Vous y êtes ? Nous y sommes.
        ♠ Origine(s) : Américaines. Il vient de la Nouvelle Orléans.
        ♠ Orientation sexuelle : Il a toujours été bi, et le sera toujours ; du moins, tant qu'il ne sera pas casé avec quelqu'un définitivement.
        ♠ Langue(s) : Anglais (des États Unis) et Japonais (avec un accent)
        ♠ Études : 1ère année de licence en Philosophie.
        ♠ Spécialité(s) : [ facultatif]
        ♠ Groupe : Creepies ♥ J'ai toujours trouvé qu'il n'avait pas vraiment sa place chez les artistes, le Quinny ;)
        ♠ Club(s) : Couture ♥ (il en est le vice-président)
ASPECT PHYSIQUE
"Je vis au milieu des nuages, J’attends mon atterissage..."
♠ Physionomie : Un souffle. Il passe. Assis au bar, vous l’observez. Un serveurs parmi tant d’autres. Pourtant votre regard, irrésistiblement, est attiré par lui. Pourquoi ? Allez savoir.
Sa silhouette longiligne se glisse avec une aisance toute particulière entre les tables de l’établissement tandis qu’il slalome entre ces dernières afin de porter sa commande à l’un des clients. Il semble si fragile, et pourtant… cette absence de difficulté à porter le lourd plateau témoigne d’une musculature présente, quoique discrète. C’est sûr, il n’a jamais mis les pieds dans une salle de musculation. Mais il ne se néglige pas pour autant. Mais vous ne pouvez vous empêcher de vous demander s’il ne risque pas de s’envoler au moindre courant d’air. Il faut dire que ce que l’on peut voir de son corps ne donne pas l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui se nourrit convenablement. Le genre de personne incapable de prendre un gramme, on dirait. A voir ce que dévoile sa chemise de serveur entrouverte, le terme qui conviendrait à le décrire serait « osseux ». Oui, c’est exactement cela. Des mains effilées, des clavicules marquées, des jambes qui semblent ne jamais vouloir se finir… Il paraît grand à cause de cela, mais vous devinez qu’il ne dépasse en fait pas le mètre 75.
Tandis que son corps semble crier « attention, fragile », ses pas, en revanche, sont guidés par l’assurance et la détermination. Et cette assurance le rend beau. Il s’en dégage comme un charisme, une impression de magnétisme, une impression… Sans doute ce qui a guidé vos yeux jusqu’à lui.
Il est beau, peut-être. Pas moyen d’en être sûr. Il est d’une beauté relative. Subjective. A côté de gens banals, il semblera beau. A côté de gens beaux, il semblera banal. Oui, peut-être qu’il est beau. Aérien, en tous cas. Il se mettrait à flotter que cela ne vous étonnerait guère. Presque sans vous en rendre compte, vous l’imaginez soudain ouvrir la porte et prendre son envol. Pour un peu, vous en oublieriez de finir votre verre, dans lequel les glaçons achèvent de fondre lentement, rendant son contenu imbuvable. Mais qu’importe. Ce n’est que distraitement que vous remarquez cela, avant de vous replonger dans les divagations que génèrent en vous l’observation de ce jeune homme. C’est étrange comme il semble…briller. Se détacher du décor comme si lui seul était éclairé. Peut-être est-ce dû à son sourire rêveur. Ou à la couleur de sa peau. Si pâle qu’elle apparaît presque translucide. Ça ferait presque peur. N’est-il pas malade, pour être aussi pâle ? Mais non. C’est comme ça, c’est tout. Il n’est pas asiatique, ceci explique cela. Et puis, ça lui va bien. Tout comme ses cheveux. Tignasse hasardeuse d’une teinte chocolat au lait. Il est évident qu’il ne va pas souvent chez le coiffeur, préférant sans doute se débrouiller par ses propres moyens. Vous riez l’espace d’un instant, alors que vous l’imaginez devant son miroir, armé d’une paire de ciseaux et tentant de discipliner sa chevelure. Ils vous semblent si fins… et vous n’avez qu’une envie : les toucher pour voir s’ils sont au moins aussi doux qu’ils n’y paraissent. Probablement.
Ayant fini ce qu’il avait à faire au fond de la salle, il fait demi tour et revient en direction du bar… votre direction, en fait. Et cela vous arrange, puisqu’il se rapproche et vous fait face… Vous permettant – enfin – de voir son visage. A l’observer ainsi, vous vous étiez mis à vous l’imaginer, et il vous tardait de le découvrir pour de bon, ce visage.
Son visage… Parlons en, de son visage. Légèrement féminin, très fin au traits délicats… Un nez fin et droit, un menton effilé… Des lèvres pleines, d’une teinte rosée... Ce serait mentir que de dire que cela ne vous attire pas. Mais de toutes façons, le nier ne vous viendrait même pas à l'esprit.
Sur cet endroit précis qu’est le faciès, sa peau se colore, différemment selon la zone : d’un rose pâle au niveau des pommettes, et se teintant du bleu de ses légères cernes sous ses yeux, elle n’en paraît que plus claire, accentuant cet aspect de fragilité et de légèreté que génère son apparence. Dors-t-il assez ? Tss… Voilà que vous vous inquiétez pour un parfait inconnu.
Mais revenons en à notre observation. Votre regard le suit alors qu’il contourne le bar, probablement pour prendre une autre commande. Vous observez ses mouvements. Fluides, félins, nonchalants. Vous ne pouvez empêcher vos yeux de bloquer un quart de seconde sur ses fesses, outrageusement moulées dans ses jeans aux couleurs passées, tandis qu’il passe devant vous afin d’atteindre des bouteilles rangées sur une étagère. Le voilà d’ailleurs qui se perche sur la pointe des pieds, levant les bras pour attraper certaines d’entre elles située un peu trop haut. Ce faisant, sa chemise se soulève, dévoilant un ventre plat et glabre. Ses hanches, aussi, très nettement marquées, comme le reste de son ossature. Vous frissonnez.
Et soudain, vous sentez un regard posé sur vous. C’est lui. Il a remarqué que vous le reluquiez, et, en bon serveur, s’approche pour voir si vous avez besoin de quelque chose. « Désirez-vous que je vous resserve ? »
Il a une voix douce, chaude, et teintée d’innocence, de rêverie et d’assurance entremêlées. Un étrange mélange, certes, mais dont le résultat n’est pas pour vous déplaire. Vous aimez sa voix, comme vous aimez le reste de sa personne. Tandis que les mots sortent de sa bouche, vous fixez bien malgré vous ses lèvres qui s’ouvrent et se referment, dévoilant par intermittence une rangée de dents blanches et bien alignées et l’éclat – discret mais bien présent – du piercing qui lui orne la langue. Qu’est-ce que ça fait, d’embrasser quelqu’un qui a un piercing à cet endroit ?
Vous secouez discrètement la tête, chassant cette idée déplacée de votre esprit, puis reportez votre attention sur ses yeux – c’est plus poli. Mais ce n’est pas forcément la meilleure solution. Voilà que vous vous laissez à nouveau hypnotiser, cette fois par ces deux orbes couleur de ciel sans nuage – un bleu presque électrique - qui vous dévisagent, perplexes. Vous devriez détourner les vôtres, mais rien n’y fait. Lentement, la barrière sombre de ces longs cils s’abaisse tandis qu’il cligne des yeux, et il penche légèrement la tête de côté. « Monsieur ? ».
Merde. Il doit vous prendre pour un dingue, maintenant. Tant pis.
Oui, merci, un autre verre serait le bienvenu.
Il vous sert, ses yeux bleus ne quittant pas votre visage, et un léger sourire ne quittant pas ses lèvres, puis se détourne, retournant à son travail.
Puis, peu à peu, l’heure tourne. Vient le moment où les clients s’en vont, et où le personnel commence à ranger et rentrer chez lui, un par un. Son tour arrive, et vous le voyez disparaître dans l’arrière boutique. Le patron s’approche de votre table : « On va fermer, Monsieur. » Vous acquiescez distraitement d’un hochement de tête, mais ne bougez pas pour autant. Tous les autres serveurs sont sortis par la porte de devant, il est logique qu’il fasse de même. Et donc vous attendrez, encore une instant…Cinq longues minutes, dans l’espoir de le contempler encore une poignée de misérables secondes. Puis le voilà qui arrive, salue le patron, et prend la direction de la sortie… Avant de se retourner. Ses yeux se fixent dans les vôtres et, l’espace d’un instant, vous le voyez qui vous sourit, plus étrange et séduisant que jamais dans le décor de ce bar miteux, avant de se détourner et de disparaître à l’extérieur, laissant dans son sillage une odeur sucrée.
Un souffle, un soupir. Il est temps de rentrer chez vous. Il est temps de rentrer chez moi


♠ Vêtements : D’un mouvement las, vous vous levez puis, ayant laissé sur le comptoir de quoi régler votre note, vous prenez à sa suite la direction de la sortie, adressant d’un signe de tête un au revoir distrait au patron qui termine le rangement de la salle.
Dehors, la nuit est tombée depuis quelques temps, et son odeur fraîche vous revigore tandis que vous marchez en direction de l’arrêt de bus, laissant votre obsession se dissiper lentement à la faveur de l’obscurité. Mais c’est sans compter sur le caractère joueur du destin.
Adossé à la paroi de verre de l’abri, il est là, votre petit serveur, avec le même air rêveur et sur ses lèvres un petit sourire absent. Vous prenez place sur le banc et, comme aimanté, votre regard se pose sur lui et semble reprendre de lui-même son observation. De quoi maudire votre propre faiblesse. Incapable de regarder ailleurs, vous choisissez de vous concentrer sur autre chose que son corps : ses fringues. La chemise réglementaire du bar ne permettait pas de s’en rendre compte, mais il semble avoir un avis très personnel en ce qui concerne la mode. Tellement personnel que vous êtes quasiment certain que cette veste est faite maison. Une redingote. Ce truc sorti d’une autre époque. Ecarlate, posée sur ce qui semble être un t-shirt à larges rayures noires et blanches. Le col de la veste ? C’est ce qui est le plus étrange. De la fourrure. D’un blanc de neige, elle remplace le revers habituel de ce genre de vêtement. Si on vous l’avait décrit sans que vous ne l’ayez sous les yeux, vous auriez certainement rit, et imaginé que cela n’irait certainement pas ensemble. Mais à bien y regarder, ce n’est pas si mal. Pas d’excentricité au niveau du pantalon, simple slim noir qui vient s’enfoncer dans une paire de bottes lacées.
Tout cela est étrange, mais ça lui va bien. S’habille-t-il ainsi tous les jours ? Vous l’espérez. Costume d’époque, fourrure et rayures. Quel charmant mélange. La vie doit sembler bien triste, les jours où il ne porte pas de tels autours. Oui. Pour le bien de l’image que vous en avez, il doit s’habiller d’une telle façon au quotidien. A plus forte raison s’il est lui même le créateur de ce qu’il porte. Pour un peu, vous iriez presque lui demander. Mais vous n’osez pas, tant il semble d’un autre monde. Vous rêvez.
Et puis, la réalité fait son apparition dans un crissement de pneu, tandis qu’un bus s’arrête devant l’arrêt, déversant un flot de badauds et en avalant d’autres. Ce n’est pas le bus que vous prenez. Lui, si. Et alors qu’il monte dans le véhicule, vous notez brièvement quelques boucles à ses oreilles, comme un dernier détail pour compléter son image avant qu’il ne disparaisse.
Et le voilà parti.

ASPECT PSYCHOLOGIQUE
"Les yeux tournés vers les nuages..."
♠ Psychologie : Vous êtes toujours là.
« Vous êtes toujours là. »
Vous voyez, même lui le dit. C’est une affirmation. Un fait. Même pas une question.
Il constate. Du coup, vous constatez aussi : depuis une semaine, vous vous accoudez à ce bar, vous prenez un verre que vous ne buvez pas et vous l’observez. Vous vous dégoûtez vous même, mais vous revenez à chaque fois. Bref.
« Vous êtes toujours là et vous ne buvez toujours pas pour de vrai. » fait-il.
Vous hochez la tête, faute de mieux, et lui lancez un regard d’excuse.
« Pas que ça me gêne, il rajoute, Mais le patron, ça lui plaît pas trop. »
« Pourtant, je paye » vous lâchez du bout des lèvres. Vous avez peur, en prenant la parole, de faire fuir ce doux rêve aux yeux bleus. Mais non. Il est toujours là, à vous observer. C’est son tour.
Il ouvre à nouveau la bouche : « Je finis plus tôt, aujourd’hui. On ira au parc. On parlera. D’accord ? »
Vous restez un instant silencieux. Vient-il réellement de vous inviter à passer un moment avec lui ? Vous n’êtes pourtant à ses yeux qu’un inconnu… N’est-ce pas ?
Pourtant vous ne lui faites pas remarquer. De peur qu’il ne change d’avis. Lâche.
Mais passons.
Une heure plus tard, vous êtes dehors. Lui et vous. Assis sur un banc à la peinture écaillée, silencieux pour le moment.
Il vous regarde de nouveau.
« Vous voulez savoir quoi ? »
Dans un souffle, comme on fait lorsqu’on avoue une faute que l’on a commise, vous dites : « Tout. »
« Tout ? »
Oui.
Vous reprenez la parole : « Je serais capable de te décrire dans les moindres détails à quiconque voudrait savoir à quoi tu ressembles. Mais pour le reste, je ne sais rien de toi. Une chose, juste : tu es trop confiant. »
« Pourquoi ? »
« Tu es venu me voir. Tu me demandes ce que je veux savoir. Je pourrais être un dangereux maniaque. »
« Non. Je ne pense pas. Depuis tout ce temps que vous m’observez, vous n’avez rien fait. C’est moi qui suis venu à vous. C’est moi qui ai engagé la conversation. J’ai raison ? »
Vous laissez échapper un rire. Il n’a pas tort. S’il n’avait rien fait, vous vous seriez contenté de regarder. Mais il est venu. Quelqu’un d’ouvert. Quelqu’un qui va vers les gens. Il vous plaît de plus en plus. « Oui. »
« Alors, vous voulez tout savoir. C’est vaste. »
Il fait une pause. Puis reprend : « J’ai 19 ans, et je suis à l’université Keimoo… Mais ça, tout le monde s’en fout, non ? »
Non. Pas vous, mais vous ne le faites pas remarquer, de peur qu’il s’interrompe.
« Je viens de la Nouvelle Orléans »
Vous lui lancez un regard perplexe.
« Aux États Unis. »
Vous acquiescez.
Et il continue.
« J’étudie la philo. Parce que c’est marrant de réfléchir. » Une pause. « Je dois bien être le seul à penser ça. Mais tant pis. C’est plus drôle d’être unique, non ? »
Vous aimez cette façon qu’il a de vous prendre à témoin, sans réellement attendre de réponse.
« On dit de moi que je suis lunatique. Ça veut dire que je change souvent d’humeur. Mais en fait, ça dépend de la situation, comme tout le monde. Je vais pas les contredire, j’aime bien ce mot. » Un sourire.
« On dit aussi que je suis bizarre. Loufoque. Marginal. Là encore, je ne dirais pas le contraire. Je n’aime pas faire comme tout le monde. C’est tout. Du coup, souvent, on m’évite. Ça m’embête, j’aime bien la compagnie des gens, moi. Vous, vous n’avez pas fuit. Mais vous ne me connaissez pas encore bien, aussi. »
Il fixe son regard dans le vôtre : « Vous ne fuirez pas, hein ? »
Un regard désarmant. Innocent. Impossible de fuir, face à cela.
« Non, » vous répondez.
Il vous sourit. Un sourire franc qui illumine – si c’est possible – encore plus son visage.
« Sinon, il paraît que je suis souvent dans la lune. » continue-t-il en souriant.
« Là, je suis d’accord » vous répondez.
« Un lunatique dans la lune… » Vous levez les yeux vers l’astre nocturne levé depuis peu.
« Tu es sûr que tu n’es pas un extra-terrestre ? »
Il prend un air vaguement sérieux. « Peut-être. Pas à ma connaissance ; mais, pour tout vous dire, j’aimerais bien ! »
A votre tour de sourire. Lui éclate carrément d’un rire espiègle.
Et il continue sa présentation, pour votre plus grand plaisir. Plus vous en apprenez, plus vous l’aimez.
« Un jour, quelqu’un m’a dit que je changeais trop souvent d’avis, aussi. Que j’avais tendance à aimer trop, trop de gens, trop différents… »
Il vous fixe une fois de plus. « Est-ce si mal ? »
« Peut-être. Je ne sais pas. Certains le pensent… Beaucoup le pensent. Mais je préfère ta vision des choses. » Vous lui souriez avec indulgence. « Tu ne vis pas dans le même monde que ces gens… » Vous lui désignez des passants sans réel intérêt. « Eux ne valent rien. »


♠ Particularités : Un silence s’installe. Pas un de ces silences gênés que l’on s’empresse de dissiper. Un de ces silences méditatifs qui s’installent quand le besoin de réfléchir se fait sentir.
Puis, la conversation reprend, comme si elle n’avait jamais été interrompue.
« Et maintenant, que veux-tu savoir ? »
« Qu’est-ce que tu aimes ? »
« Et toi ? »
« Ne réponds pas à mes questions par d’autres questions… »
Une pause.
« Hum. C’est une des mes mauvaises habitudes. »
« Tu en as d’autres ? »
« Pas trop. Je crois. »
Un ange passe.
Il reprend : « J’aime rencontrer des gens. J’aime lire. J’aime mes études. La musique. Je fais de la flûte traversière, tu sais ? J’aime parler à des inconnus… »
« Ah, ça, je le savais. »
Un sourire.
« J’aime manger. Dormir. Courir, sauter. Rire. Vivre ! »
« C’est bien, vivre. »
« Les gens s’en souviennent rarement. »
Il triture une mèche de ses cheveux tandis qu’il parle, vous remarquez. Et il vous fixe, aussi, ce qui vous met plutôt mal à l’aise. Sa jambe droite se met à s’agiter alors qu’il se tait, comme ne sachant plus quoi dire. Alors lui aussi, il lui arrive d’être mal à l’aise ? On dirait.
Il secoue la tête et reporte ses yeux sur vous.
« D’autre mystères à élucider à mon sujet ? »
« Ta vie. »

BIOGRAPHIE
"J'aurais dû sauver la Terre mais je ne vais pas le faire..."
♠ Histoire :
« Ça aussi, c’est vaste. »
« Tu n’as que 19 ans, il ne doit pas y avoir grand chose à dire. »

« C’est vrai. »
Il reprend son souffle et semble un instant chercher ses mots.
« Aaah, par quoi commencer ?… »
« Par le début, peut-être ? Il était une fois, dans la belle ville de Nouvelle Orléans, un roi et une reine qui se marièrent et eurent pour fils un petit prince aux yeux rêveurs… »
Il rit. Mais d’un rire qui ne semble pas convaincu. Auriez vous commis un impair ? Vous espérez que non.
« Malheureusement, dans ce conte, le roi et la reine ne se sont pas mariés. Et la reine n’était en fait encore qu’une princesse de 16 ans, et le roi n’était qu’un vagabond de passage dont on ignore l’identité à ce jour. »
« Je commence à m’y perdre, là. »
Il rit.
« Je n’ai pas connu mon père. Et ma mère avait 16 ans quand elle est tombée enceinte. »
« Une situation qui a dû être difficile à gérer pour elle… »
« Pas pour elle en fait. Liz…Ma mère aurait voulu ne pas me garder, en fait. C’est sa propre mère – ma grand-mère, donc – qui l’a convaincu. Parce qu’elle même voulait me voir naître et être grand-mère. C’est de ce fait elle qui s’est chargée de mon éducation, et je l’ai d’ailleurs pendant longtemps considérée comme ma génitrice… Je me souviens qu’il a fallu qu’on m’explique, alors que je ne voulais rien entendre, que ma vrai mère, c’était Liz, la jeune femme qui faisait parfois des passages rapides à la maison sans jamais s’arrêter plus de deux jours. Je ne voulais pas y croire. Et puis je me suis dit que ça ne changeait rien à ma vie, au final, alors je n’y ai plus prêté attention. »
Il fait une pause et son regard se fait lointain, tandis qu’un léger sourire se dessine sur ses lèvres.
« J’ai ainsi grandi sous la tutelle de ce personnage étonnant qu’est ma grand-mère. C’est elle qui, vers l’âge de 6 ans, a commencé à m’apprendre les rudiments de la flûte traversière. Elle encore qui décida que des professeurs particuliers suffiraient pour mes années de… scolarité »
« Tu n’as donc pas été au collège ou au lycée ? »
Un sourire.
« Pas au collège, non. Au lycée, c’est une autre histoire… Qui viendra en temps et en heure. Reprenons. »
Vous hochez la tête.
« Donc, j’ai grandi en suivant une voie différente de celles des autres enfants, et sans vraiment les côtoyer, d’ailleurs… Mais quoi qu’on en dise, je pense que je n’aurais jamais été aussi heureux dans un autre contexte. Il est à noter que ma famille est plutôt riche, et que j’ai passé mon enfance dans un véritable manoir, et sans jamais manquer de rien. C’est un véritable monument historique, il sert de maison d’hôte depuis des siècles…. J’ai ainsi très tôt appris à côtoyer des cultures des quatre coins du pays et même de l’étranger… Nous n’étions évidemment pas seuls à gérer le gîte. Comme je l’ai dit, les Blackwood sont une famille riche, et depuis toujours engage des domestiques… Ils se contentaient autrefois de ce rôle, mais font maintenant partie de la famille. Et sans eux, le manoir serait depuis longtemps redevenu une simple habitation… Et c’est grâce à leur présence que je suis ici aujourd’hui : sans la certitude de leur bienveillante surveillance du domaine, jamais nous n’aurions quitté la Nouvelle Orléans pour le Japon. »
« Alors, je les remercie pour leur existence même. » vous lâchez dans un sourire.
« C’est gentil. »
Vous restez silencieux un moment, avant qu’il ne rompe à nouveau le silence pour reprendre le fil de son histoire.
« Ensuite… Le Japon… »
Vous l’interrompez : « Attend. Avant le Japon… Parle moi du manoir. Des gens que tu y as rencontré. Tu as dû croiser des personnages surprenants, non ? »
« C’est vrai. Il m’est arrivé de questionner des heures durant des gens de New York ou de Paris… » Il rit. « J’étais un gamin insupportable. Je voulais tout savoir sur tout, alors je harcelais les clients pour qu’ils répondent à mes questions… Heureusement, en général, satisfaire ma curiosité les amusait, et ils le faisaient sans trop rechigner. Je me suis même fait un ami… »
« Quelqu’un de ton âge ? Le fils d’un client. »
Il secoue la tête de gauche à droite.
« Non, non. Un client même. Il était étudiant. Anglais. Avec des manières de gentleman et un sourire à faire se pâmer toute la gente féminine. D’ailleurs, nombreuses étaient les clientes qui lui faisaient la cour. Manque de chance pour elles, c’était plutôt la gente masculine qui l’intéressait, lui. Mais bref. Il faisait régulièrement le voyage entre Londres et la Nouvelle Orléans, et au fil de ses séjours, nous sommes devenus amis. » Il soupire. « Je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis mon départ pour le Japon, malheureusement… »
« Il te manque ? »
« Sans doutes.
« Tu l’aimes ? »
Un regard perplexe.
« Je ne sais pas. Je ne me suis jamais posé la question. Peut-être que oui, peut-être que non. »
Nouveau silence. Vous choisissez de relancer le récit.
« Et donc, ton départ pour le Japon ?… »
« Oui. Le Japon… C’est un pays qui a toujours fasciné ma grand mère. Elle en parlait couramment la langue et m’avait fait donner des cours depuis un certain temps. Elle parlait souvent d’un voyage au pays du Soleil levant mais ne s’était jamais décidée, jusqu’au jour où un client nippon vint au manoir. Il n’était qu’un client parmi tant d’autre, mais ce fut le déclic. Quelques temps plus tard, nos valises étaient prêtes, et nous décollâmes pour le Japon. Changement radical de décor pour nous deux… Et surtout pour moi ! »
« Pourquoi ? »
« Elle m’a fait inscrire dans un lycée. » fait-il avec un sourire. « Moi, ça m’a tout de suite plu, mais les profs s’arrachaient les cheveux. Je ne faisais rien comme tout le monde, ne pensais rien comme tout le monde… Un vrai cauchemar pour l’éducation ! Mais bref. Le dernier épisode, c’est l’épisode Académie Keimoo !… Vous connaissez ? »
« Oui…Qui ne connaît pas ! »
« Bah, à l’époque, ma grand-mère ne connaissait pas. Et quand elle à découvert l’existence de cet établissement, son prestige… Elle m’y a immédiatement inscrit ! Au début elle voulait s’installer en ville, ainsi j’aurais pu habiter avec elle… Mais comme il y avait un internat, je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, de m’y laisser, et de faire son tour du pays en paix ! Ce qu’elle fait, depuis. Je crois qu’elle habite à Hokkaido, en ce moment. »
Nouveau sourire. « Elle m’envoie régulièrement une carte postale. »
« Et maintenant, tu es à l’université… C’est ça ? »
« L’université Keimoo, oui. Je débute tout juste. Et j’ai bien l’intention d’aller jusqu’au bout ! »
Vous lui souriez à votre tour.


♠ Famille :
Il reprend : « De toutes façons, ma grand-mère veille ! »
Il sort de sa poche ce qui semble être une carte postale.
Une photo, en fait, sur laquelle on peut voir une vieille dame souriante, éclairée à outrance par la neige immaculée qui l’entoure. Il la tourne pour vous montrer le dos du document, et vous y lisez, écrit à la va-vite : Grosses bises de Hokkaido – Tu as intérêt à la valider, cette première année !
Vous laissez échapper un rire.
« Elle m’a l’air d’être un sacré numéro ! »
« Ah, ça oui. Elle sait tout faire, en plus. Elle a tout vu. Et c’est une magicienne hors paire ! »
« Une magicienne ? »
Petit moment d’incrédulité.
« Des tours de cartes. Quand j’étais petit, je m’y laissais prendre, ça la faisait bien rire. Elle m’en a appris quelques uns, plus tard. C’est aussi elle qui m’a enseigné la flûte. Et la couture. »
Petit moment victorieux pour vous.
« Aha ! Alors, tu fabriques bien toi même tes vêtements, j’avais vu juste ! »
Il rit. « Exact. »

UN PETIT PLUS?
"On fera tout ce qu’on voudra, Le doigt sur ton étoile..."
Soudain, le voilà qui se lève.
« Je vais devoir y aller. » fait-il.
« Déjà ? »
« J’ai un bus à prendre, vous vous souvenez ? »
Vous lui souriez. « C’est vrai. J'ai droit à une dernière question ? »
« Laquelle ? »
« Comment tu es devenu serveur ? »
« Comme ça. Pendant le lycée, j'étais vendeur à la confiserie. Ils ont changé de propriétaire, alors je suis parti. Le bar, c'est pour tester autre chose. Du neuf. » Il se lève et fait dans un sourire : « J'y vais. »
Un silence. Une question vous brûle les lèvres.
« Ai-je une chance de te revoir ? »
Il vous regarde en souriant d’un air espiègle.
« Tu sais où me trouver. »
Vous notez distraitement qu’il est passé au tutoiement. Un bon signe ? Peut-être.
D’un geste de la main, il vous salue puis se détourne.
De son sac en bandoulière, il a tiré une flûte traversière.
Portant l’instrument à ses lèvres, il vous jette un dernier regard avant de s’éloigner, la musique accompagnant ses pas.
Les notes s’envolent, légères, comme une promesse.
Il est parti.

Vous, il y a bien quelqu'un derrière l'écran.
    Quinn Blackwood, à votre service ! [done] 152j3vt
      ♠ Pseudo: Euh... KGB ? Mais si, regardez mieux, sous ce truc bizarre, c'est bien moi, Jin o/
      ♠ Age : Comme mon perso n_n
      ♠ Activité? : Erf. Euh... 4/10 >_<
      ♠ Comment avez-vous connu le forum? : Huh, c.f. la première fiche de Quinn =) Celle là n'est que la V.2 : Version université !
      ♠ Personnage sur l'avatar : Bonne question. Celui là vient de la galerie de Len Yan n_n
      ♠ Commentaires, remarques, critiques? :
      Keimoo For Ever ♥
      La nouvelle fiche, elle est carrément belle !
      *lance des fleurs sur le staff*


      ♠ Avez-vous quelque chose à ajouter? : Codigo correcto



Dernière édition par Quinn Blackwood le Lun 20 Déc 2010 - 14:19, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://tokyo109.forum-actif.net/ http://keimoo.forum-actif.net/fiches-validees-f234/quinn-blackwood-a-votre-service-done-t6097.htm http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/sweet-insanity-quinn-s-chronology-t6287.htm#180670
Quinn Blackwood
● Université - 3ème Année - Comité des Elèves
● Université - 3ème Année - Comité des Elèves
Quinn Blackwood


Genre : Masculin Bélier Chèvre Age : 33
Adresse : Appt. 34, (05) rue de la Chance, quartier HIRYUU
Compteur 99
Multicompte(s) : Jin Ikeda • Racaille.

KMO
                                   :

Quinn Blackwood, à votre service ! [done] Empty
MessageSujet: Re: Quinn Blackwood, à votre service ! [done]   Quinn Blackwood, à votre service ! [done] EmptyMar 13 Avr 2010 - 15:54

Fiche terminée =)
(Pfiou...ça fait du bien de donner un coup de neuf à son perso ! n_n)
Revenir en haut Aller en bas
http://tokyo109.forum-actif.net/ http://keimoo.forum-actif.net/fiches-validees-f234/quinn-blackwood-a-votre-service-done-t6097.htm http://keimoo.forum-actif.net/chronologies-f123/sweet-insanity-quinn-s-chronology-t6287.htm#180670
 
Quinn Blackwood, à votre service ! [done]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
₪ Académie Keimoo ₪ :: ₪ Administration ₪ :: ► Les personnages :: Fiches validées :: Université :: Garçons :: Fiches validées :: Fiches 2015 et antérieur-
Sauter vers: