soucis d'études - (PV alvin)

Conor avait manqué beaucoup de cours depuis les derniers jours, se retrouvant plus souvent à l’infirmerie ou à dormir dans son lit cherchant à récupérer des nuits mouvementés qu’il pouvait avoir. Le jeune musicien avait même eu besoin de rencontrer un psychologue afin de l’aider à gérer ses problèmes personnel avant que l’établissement opte pour contacter officiellement son tuteur ou voir pire l’expulser quelques jours de l’académie. Les notes du jeune étudiant étaient presque catastrophiques et on lui avait permis un petit délai pour pouvoir rendre à temps ses travaux. Conor avait donc prit tous ses travaux et c’était diriger à la bibliothèque dans l’espoir de trouver la motivation nécessaire pour pouvoir faire ses travaux et étudier pour les examens qu’il avait manqué. Par chance le psychologue lui avait prescrit des médicaments qui l’aidaient à dormir et tranquillement Conor reprenait un peu de sa forme. Seulement, il avait encore beaucoup de travail à faire chez ce jeune garçon et par chance ce dernier le savait grandement. Conor arriva à la bibliothèque et s’installa à une table afin de tenter de faire ses travaux mais ayant manqué plusieurs cours il était complètement perdu et ne comprenait absolument rien à ce qu’il devait faire. De temps en temps Conor regardait les autres étudiants qui semblait tous si heureux et qui ne semblait pas posséder les mêmes problèmes que le jeune musiciens. Ils les enviaient vraiment mais cela ne l’aiderait en rien malheureusement. Conor commençait à paniquer et les larmes se mirent soudainement à couler sur ses joues. Comment allait-il faire pour réussir alors que tout ce qui était écrit lui était étranger ? Conor fixait tous ses travaux complètement paniqué ne réalisant pas que certains étudiants le regardaient étrangement. Devait-il choisir de partir de l’académie ? Peut-être n’était-il pas si prêt pour ce genre d’école comme le croyait son père adoptif. Conor était totalement démoraliser ne sachant pas comment s’en sortir qu’il poussa ses cahiers sur le sol dans un élan de frustration et de découragement.

« J’en … ai marre… »

Puis il posa sa tête contre ses bras pleurant doucement ne se souciant pas de ces personnes qui riaient de lui ou étaient visiblement surpris de la réaction de l’un des garçons les plus timide de tous l’académie. Plusieurs ne savaient même pas son nom juste qu’il ne passait pas inaperçu avec son chapeau haut de forme non plus. Conor maudissait son passé et le résultat que cela avait sur sa vie présente. Il ne remarqua pas non plus que l’un des étudiants c’était approcher et venait de ramasser ses livres sur le sol.

Conor avait beaucoup de difficulté à rattraper ce nouveau retard. Il avait ainsi manqué plusieurs cours et devait récupérer son retard maintenant qu’il arrivait à dormir. Mais demander de l’aide aux étudiants se trouvant dans la bibliothèque était hors de question. Tout simplement parce que la majorité d’entre eux rigolaient à le voir si désespérer. Sur le coup des émotions et de la colère Conor poussa ses livres sur le sol totalement dégoûté de cet endroit qui semblait tellement vouloir le faire partir et ainsi il décevrait son père adoptif. Conor pleurait doucement le visage enfoui dans ses bras sans remarquer qu’une personne avait ainsi ramassé ses livres sur le sol. Alors qu’il ne remarquait même plus les moqueries des autres étudiants autour il sursauta quand il sentit une main chaleureuse se poser sur son épaule. Lentement son visage se retourna vers l’étudiant tout prêt de lui le regardant un moment. Analysant la situation afin de savoir si ce dernier se moquait de lui ou pas. Mais étrangement les rires avaient cessé et Conor fut surpris de voir que les étudiants étaient mêmes retourner à leur occupations d’origine.

« Mer…ci… »

Murmura doucement Conor en agrippant fermement ses livres contre lui continuant de regarder un moment l’étudiant tout en écoutant ses paroles. C’était plutôt très visible que Conor avait des soucis avec ses travaux. Il n’y comprenait absolument rien et le fait qu’il ne soit pas dans son pays d’origine n’aidait pas à sa cause. Pour un jeune anglais qui avait découvert la liberté depuis à peine deux ans tout était trop à vivre en même temps. Écoutant les conseils de l’autre étudiant Conor prit une bonne inspiration pour ensuite soupirer calmement. Il avait besoin de se calmer afin de pouvoir répondre de manière cohérant à cette personne qui venait doucement de lui proposer son aide. Pourquoi voulait-il lui venir en aide alors qu’il ne savait aucunement qui il était ? Conor le regardait intrigué puis posa un moment son regard sur ses livres et essuya ses larmes lentement avec sa manche de veston.

« Je… j’ai beaucoup de retard… j’ai eu des problèmes de santé… alors je dois reprendre ce retard… mais… je… je ne comprend rien… Je suis originaire d’Angleterre et non d’ici… je… j’ai un peu de mal avec certains cours et tout... Je… Je me nomme Conor… pourquoi vouloir m’aider ? Je… je veux dire pourquoi ne pas rigoler… avec eux ? »

Conor le regarda timidement n’osant plus rien dire. Le jeune musicien était totalement renfermer et malgré les conseils de certaines personnes il avait ce problème d’oser être en confiance avec lui-même. Il avait en effet beaucoup de travail avec ce jeune garçon. Conor attendait de savoir ce qu’allait lui répondre l’étudiant puis fixa ses livres en les repoussant lentement. Il avait vraiment de la difficulté dans ses cours et l’idée qu’il devrait partir commençait à lui effleurer l’esprit. Son père adoptif serait par contre triste de voir ce jeune garçon abandonner aussi facilement et Conor le savait très bien. Puis il releva son regard vers l’étudiant avant d’enfin reprendre la parole.

« Vous… voulez… vraiment… m’aider avec tout ça ? »

Conor était toujours à la petite table dans un coin plutôt perdu de la bibliothèque. Il ne comprenait pas pourquoi cette personne semblait vraiment vouloir lui porter secours au lieu de rigoler de lui. Conor releva son regard vers l’autre étudiant afin de lui expliquer la situation du mieux qu’il le pouvait. Il fallait dire que Conor avait un petit problème de bégayement quand il était trop nerveux. Mais il espérait que l’autre garçon avait pu tout comprendre ce qu’il était en train de dire. Conor semblait visiblement surprise du geste du garçon prêt de lui. Jamais ou presque on ne lui jouait dans les cheveux, c’était plutôt agréable et Conor avait l’impression déjà d’être beaucoup plus calme et disposer d’écouter ce que cette personne voulait lui dire. Il voulait vraiment lui venir en aide et Conor avait du mal à comprendre pourquoi. Mais curieux il regarda l’œil gauche de cette personne cherchant à voir la différence entre les deux yeux en fait. Mais le rire d’Alvin fit sourire Conor qui se sentait déjà un peu mieux. Il y avait des gens sympa dans cet endroit finalement. Mais le problème c’était que Conor était trop nerveux pour retourner les voir une fois rencontrer. Il avait peur qu’on le repousse ou un truc du genre. Conor voulait être certain qu’Alvin voulait vraiment l’aider et non juste rigoler de lui. Par conséquent il osa poser la question doucement. Le signe positif de la tête de l’autre étudiant rassura rapidement Conor qui sourit timidement de nouveau. Ainsi il se nommait Alvin Almond et surtout il était anglais comme lui. Conor sortit son livre de littérature ou il devait parler des différents genres de poèmes et de leur structure et regarda Alvin timidement.

« Me … Conor Alexander … Je suis aussi Anglais … C’est la première fois… que je suis dans une école en fait… J’avais un professeur privé avant … Mais papa disait que j’avais besoin de rencontrer des personnes de … mon âge et il devait venir ici pour un contrat alors j’ai… atterrit ici … Je… j’ai pleins de retard et la littérature n’est pas … un point fort en fait… tout comme le reste sauf la musique… Je suis dans le club de musique… Je joue du violon, piano et violoncelle… Je tentais de comprendre ça, car je dois composer un poème et je n’y parvient pas … »

Conor avait enlevé son chapeau par principe qu’il était dans une bibliothèque et regarda Alvin timidement tout en jouant avec ses manches de façon machinale. Il espérait vraiment que cette personne soit en mesure de lui venir en aide.

Conor avait sortit un des nombreux livres qu’il avait avec lui pour faire ses travaux. Conor en profita également pour se présenter et expliquer très brièvement la situation. Il n’était jamais aller à l’école proprement parlé, en fait il avait eu un tuteur spéciale pour pouvoir l’aider à rattraper tout cet énorme retard qu’il avait accumuler durant cette vie de prisonnier et d’esclave que lui avait fait vivre son père biologique. Conor lui expliqua aussi qu’il aimait vraiment la musique, c’était en fait son point fort à lui contrairement au reste qu’il n’arrivait pas à s’en sortir. Surtout pas composé des poèmes. En aucun cas Conor n’avait l’âme poétique et l’idée de composer un poème français n’était pas dans ses cordes de compétences. Alvin était une personne sympathique remarqua Conor rassurer de savoir que cette personne n’allait pas lui faire de mal. Conor fit un signe positif quand Alvin lui demanda s’il devait composer un poème alors que le reste de son visage laissait transparaître le découragement.

« Oui je… mon professeur m’expliquait bien … disons qu’il a eu beaucoup de travail avec moi… J’ai du tout apprendre en seulement deux ans… Je… je n’avais jamais été école avant … Quand papa m’a trouver et adopté il a payé le professeur pour que je rattrape … mon retard… Merci… pour l’aide… »

Conor regarda attentivement Alvin qui venait de dire qu’il avait une petite idée. Le jeune anglais se demandait vraiment ce que pouvait être cette fameuse idée. Conor regardait donc Alvin de façon plutôt intrigué et le vit en sortir un petit calepin noir.

« Non je… je ne sais pas sur quel sujet … Comme je ne m’y connais pas j’ai du mal à trouver en fait… Recopier ? Je… je peux vraiment ? Mais … le professeur ne va… pas le remarquer ? »

Conor rougit rapidement à ce commentaire. Une partie de lui voulait recopier le poème histoire de pouvoir avancer plus vite ses travaux mais d’un autre côté si le professeur le réalisait allait-il être dans le trouble ? Conor regardait les poèmes et rougit fortement.

« Ils sont très beaux tes poèmes… »