₪ Académie Keimoo ₪

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 C'est une question. Ou une demande ? [PV]

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MessageSujet: C'est une question. Ou une demande ? [PV]   C'est une question. Ou une demande ? [PV] EmptyDim 27 Déc 2009 - 17:37

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.•°♥●♥°•.
    Ce que l’on ne saura jamais assez, c’était que Tenma appréciait tout particulièrement se déguiser. Alors aujourd’hui, en quoi était-elle ? Et bien, pour une fois, elle avait décidé de se déguiser en elle-même. Le problème était que elle-même, ce n’était pas elle. Ainsi, dans son petit crâne, et pour la première fois de sa vie, elle se posa une importante question : c’était quoi, elle-même ? Elle aimait se déguiser, et avait donc pensé qu’elle était un peu de tout. Mais en approfondissant, elle préférait de loin tout ce qui touchait aux fantasmes : les nekomimis, les costumes d’infirmières, et surtout, les costumes d’écolière. Ah ça, elle regrettait bien que Keimoo soit si européanisé et est fait l’impasse sur la jupe obligatoire. Parfois, elle avait l’impression d’être restée aux US. Après tout, l’uniforme était la base même de la discipline japonaise. Alors voilà, elle était en écolière. On ne va pas s’embêter, hein. Disons qu’elle porte la même chose que sur l’avatar. En plus, ça tombe merveilleusement bien, puisque les couleurs de l’Académie sont le rouge et le blanc. Bref.
    Et voilà. Les deux couettes au vent, elle affirmait ses origines japonaises, en se pavanant fièrement avec son uniforme, et accessoirement, un appareil photo autour du cou.

    Tenma Aoki n’errait jamais sans raisons. Pour ainsi dire, elle avait toujours un endroit où aller. Ou quelqu’un à embêter. Et elle cherchait une certaine personne. Il était de notoriété publique que cette demoiselle-là adorait coller ces chers populaires. Sûr, qu’il y’en avait, à Keimoo. Elles les connaissaient plus ou moins tous, et se mêlait à la masse de fans aisément. Le plus dur, c’était avec les garçons. Il fallait sans cesse se battre avec toutes les petites japonaises qui kyataient sans en finir. Tenma ne se comportait pas comme ça. Elle se contentait d’atteindre le premier rang, et de… profiter de la vue. On dénigre souvent les groupies, mais parce qu’il faut quelqu’un pour être de leur côté, être fan d’un populaire était un sport plus qu’extrême : c’était une guerre sans fin. Mais tout cela n’était pas bien important : notre étudiante recherchait une fille. C’était pour elle, que Aoki arpentait les couloirs depuis bientôt dix minutes. Setsumi Hiujirô. Elle s’était renseignée, et la belle populaire ne devrait pas avoir cours, à cette heure-là.

    Les fans étaient plus… discrets, pour les demoiselles. Les garçons étaient plus secrets. Tenma, non. Il lui arrivait, parfois, de voir la mannequin traînasser dans les couloirs, pour son plus grand bonheur. Ah ça, notre Pompom ne ratait pas une occasion de, disons, « stalker » la sublime Hiujirô. Il était clair que, si un jour, elle réussissait à ramener une fille comme ça dans son lit, elle pourrait mourir heureuse. Setsumi était l’idéal féminin de Tenma. A bien y penser, elle devait être l’idéal de pas mal de monde. Malheureusement pour notre petite perverse, la populaire était, aux dernières nouvelles, hétéro affirmée. Mais, qui sait, elle n’avait pas encore essayé de la faire changer d’avis. Comme cela tombait bien ! La petite Aoki n’avait rien de mieux à faire.

    _

    Cinq minutes de recherches plus tard, elle put apercevoir le visage de la tant adorée mannequin. Elle aurait pu aller vers elle de cette façon, mais cela ne faisait pas partie du plan. Et bien, l’appareil photo de plus tôt n’était pas là pour faire joli, que croyiez-vous ? Nope. Pour l’accomplissement du bon vouloir de notre petite demoiselle, elle devait surgir spontanément, afin de conserver l’effet de surprise. Aussi, elle utilisa un détour. C’était tout un art, que d’attirer l’attention d’une personne. A toute vitesse, elle traversa deux couloir, et enfin arriver à un tournant, qu’elle prit, et, aussi cliché cela puisse être, elle fonça droit dans la fameuse personne recherchée.
    Pas un bête petit impact. Tenma avait enfoncé sa tête dans le buste de la populaire, leurs pieds s’étaient entravés entre eux, et les demoiselles chutèrent généreusement, dans la joie et la bonne humeur. Et bien, l’effet de surprise était là. Et le plan pouvait toujours être exécuté. Il n’y avait plus tant besoin, mais tout de même. Retenue par ses coudes, évitant ainsi d’écrabouiller la mannequin sous son poids, Aoki prit l’appareil entre ses mains, et clic. Elle n’avait pas de photo de Setsumi. Nan, ce n’était pas vrai. Elle en avait bien déjà pris une ou deux à son insu, en plus de celles que l’on pouvait trouver dans les magazines.

    Elle aurait pu se bouger, agir en bonne camarade, et au moins lui demander si elle lui avait fait mal. Mais non. Elle préféra rester bien en place, et regarder sa camarade, avec un large sourire, laissant retomber l’appareil désormais inutile. Elle regarderait la photographie plus tard. Décidément, cette fille était très belle.

    - Setsumi Hiujirô. As-tu déjà fais l'amour avec une fille ?



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MessageSujet: Re: C'est une question. Ou une demande ? [PV]   C'est une question. Ou une demande ? [PV] EmptyLun 28 Déc 2009 - 19:01

    « Vous avez un nouveau message. Message reçu aujourd’hui à dix heures vingt-trois : »

    « Salut Beauté, mon avion aura du retard, le temps est merdique aux Etats-Unis et la neige créée pas mal de problème. Si j’atterris à une heure raisonnable, on se rejoint au club. Take care ma belle !
    »

    Ne pas s’énerver. Ne pas s’énerver… Trop tard. Set’ bouillait déjà de l’intérieur. Son cœur avait fait des ratés en reconnaissant la voix de son cousin mais avait vite déchanté en entendant la suite du message vocal. Cela faisait plusieurs jours qu’elle attendait le retour de Takashi. Les Etats-Unis… Elle était convaincue qu’il était encore allé retrouver une de ses multiples conquêtes. Et masculine de surcroit. Takashi craquait facilement pour les occidentaux. Ce qui avait le don de mettre en pelote les nerfs de Setsumi. Elle était certes, impatiente d’être à nouveau à ses côtés, mais elle comptait bien lui rappeler ce qu’était une vraie fille et les biens faits qu’elle pouvait lui apporter. Dans la limite du possible, évidemment. Bien qu’il était difficile de savoir justement où les limites s’arrêtaient avec les deux cousins.
    Mais une chose était certaine, c’est que Set’ avait prévu des retrouvailles mémorables et s’était arrangée pour que le vol de Takashi arrive pendant une heure où elle n’avait pas cours. Et voilà qu’à cause d’un étalon américain, elle n’aurait pas la possibilité de jouir elle aussi de la présence de son cousin. Ce n’était pas tant les nombreuses relations de Takashi qui l’irritait, mais l’impulsivité qu’il mettait dedans. Entendons-nous bien, Set’ était impulsive. Si l’envie de se faire culbuter dans un parking ou sur le bureau d’un officier de police lui venait subitement, elle ne se retenait pas. Mais jamais au grand jamais, elle ne suivrait un coup d’un jour ou d’un soir à l’autre bout de la terre et ne dépenserait pas des sommes astronomiques dans les magasins étrangers pour lui.

    Exaspérée, les muscles de la mâchoire serrés et la lèvre inférieure légèrement tremblante, elle appuya rageusement sur la touche 3 de son téléphone pour supprimer le message de Takashi. Se hâtant pour s’éloigner des salles de cours, elle maudissait son cousin et l’état dans lequel il l’a mettait. A par Lun, personne ne pouvait déclencher des réactions aussi violentes chez la jeune populaire. Bien sûr, il était de réputation que Set’ réagissait toujours au quart de tour, mais avec ces deux garçons, chaque émotion, sensation, étaient poussées à l’extrême. Elle voulait regagner sa chambre au plus vite et se changer pour le reste de la journée. Pour le retour de son cousin, elle avait sorti une des ses dernières et plus belles créations, et sûrement aussi l’une des plus affriolantes. Déçue et énervée par le désistement de Takashi, elle ne se sentait pas d’humeur à supporter encore plus longtemps les regards de la gente masculine de l’académie, qui en temps normal auraient fait naître un sourire en coin sur la bouche de la populaire. Car serait mentir de dire que Set’ n’aimait pas être adulée et admirée. On avait beau l’entendre répéter à longueur de temps que tout ce chahut autour d’elle lui tapait sur le système, c’était faux, elle avait juste un caractère de merde et il était rare de la choper dans un bon jour. Ce qui commençait légèrement à l’horripiler, c’était la grossièreté avec laquelle certaines personnes l’a traitait. Mais en règle générale, elle appréciait énormément entendre les chuchotements sur son passage et sentir les yeux des élèves sur elle. Ce qu’elle préférait par-dessus tout, c’était de voir ses professeurs masculins déglutir devant ses décolletés. Elle aimait le pouvoir qu’elle exerçait, en particulier sur ceux qui étaient mariés, et beaux garçons, ça allait de soit. Mais elle n’avait jamais encore poussé l’un de ses enseignants à l’adultère contrairement à son ancien lycée.

    Répondant à Takashi avec tout le détachement et l’indifférence que lui permettait un message écrit, Set’ marchait les yeux rivés sur son téléphone. En moins de deux secondes, elle sentit ses jambes décoller et son dos atterrir brusquement contre le sol du couloir. Elle regarda avec des yeux ronds l’appareil qui se braquait devant elle et vit découvrit le visage radieux de sa propriétaire. Comment un être aussi petit avait réussi à la propulser à terre ? Soufflant pour reprendre sa respiration, Set’ reposa sa terre sur le sol et la tourna vers la droite. Son portable était éparpillé en mille morceaux.
    Ne pas s’énerver. Ne pas s’énerver… Trop tard. Des larmes de rage fusèrent et elle partit dans un rire hystérique. « Que quelqu’un m’a-chè-ve », pensa-t-elle. Elle se foutait royalement que le peu de tissu qui recouvrait ses gambettes soit maintenant presque inutile et que ses bretelles lui tombaient sur les épaules. Elle n’essaya même pas de repousser Tenma. Faisant une drôle de mimique avec ses lèvres montrant qu’elle essayait de maîtriser sa crise larmoyante-fou rire, elle lutta pour répondre à la question de sa camarade.

      - Aoki, étant donné que je suis jusqu’à preuve du contraire hétéro, et que j’ai toujours vu les filles comme des adversaires, la réponse est non. De plus, comment pourrais-je être objective et trouver quelqu’un dans la gente féminine qui soit à mon goût, me considérant comme une beauté à part entière. Sincèrement qui parmi ce lot de nanas peut m’arriver à la cheville.

    Elle n’était même pas méchante. Elle était à bout de nerfs. Sérieusement à bout de nerfs pour accepter sans broncher d’avoir été plaquée au sol, sans excuses, avec une question indiscrète, un téléphone en moins et dans une position sans équivoque.
    En y réfléchissant plus attentivement, Set’ se sentait parfois légèrement homophobe. Elle supportait très mal les conquêtes de Takashi et de Lun mais elle les méprisait encore plus quand il s’agissait d’hommes. Elle était tout bonnement jalouse. Et le fait qu’il choisisse un garçon, lui déplaisait car c’était loin de ce qu’elle était. Elle ne pouvait pas se comparer à eux comme elle le faisait avec leurs maîtresses. Mais à une époque, elle avait songé à passer aux filles, pour faire enrager Takashi, mais elle avait vite compris que cela le ferait plus fantasmer qu’autre chose. Et il était clair qu’elle aimait beaucoup trop certains abords sexuels avec les hommes qu’elle ne trouverait pas dans une relation homosexuelle.
    Se frottant doucement les yeux, elle souffla pour reprendre ses esprits, le bas de son dos devenant doucement douloureux. Tenma était une fan peu ordinaire, il fallait le reconnaître. Même si elle était bien trop gaie aux yeux de Set’, elle faisait partie de ces gens fidèles, respectueux (jusqu’à maintenant) et qui, malgré leur joie de vie trop apparente, faisaient sourire la populaire.

      - Si tu m’embrasses et prends un cliché, il est hors de question que cette photo sorte de ta collection privée !

    Voilà qu’elle faisait même de l’humour. Un début de commotion cérébrale sans doute.


Dernière édition par Setsumi Hiujirô le Dim 31 Jan 2010 - 14:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: C'est une question. Ou une demande ? [PV]   C'est une question. Ou une demande ? [PV] EmptyMar 29 Déc 2009 - 22:40

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.•°♠▲♠°•.
    Hiujirô-san.

    Hiujirô-chan. Setsumi-chan… Setsumi-san, peut-être. Elle aimait bien Setsumi-chan, mais ce n’était peut-être pas assez formel. Hiujirô-chan était bien. Quoi ? Pour une fois que mon personnage se prête au jeu des formalités japonaises, j’en profite. Ce n’était pas tous les jours que Tenma pouvait attirer l’attention de cette lady-là, alors elle n’avait pas encore décidé. D’autant que, elle collait les populaires, mais n’en faisait pas toute sa vie. Il y a tant et tant de personnes à enquiquiner, dans ce bas monde. Elle n’allait pas se restreindre à un groupe de personnes. Quoiqu’il en soit, Aoki se plaisait, étalée sur la mannequin, son large sourire de peste affiché, comme les trois quarts du temps. Elle serait volontiers restée encore un bout, mais la soudaine hystérique de sa camarade l’incita à se redresser un brin.
    Hiujirô-chan, tu fais peur.
    Mais non, Tenma gardait ses choses-là pour elle. Il n’y avait pas besoin de le dire, elle le démontrait assez bien de son regard perplexe. Tout reposait sur l’expression faciale. Et celle de la si belle Setsumi était devenue… inquiétante ? Entre les larmes et le rire, il faut choisir : les deux ensembles font trop effrayant. Un soupçon de dégoût, du mépris qu’elle vouait aux pleurs, bien vite échangé contre un certain amusement. Une crise de nerfs ? C’était de loin la plus drôle des réactions. Pour en avoir énervé plus d’un, elle connaissait plutôt bien les différentes réponses. On l’avait détestée, persécutée, frappée. Et d’autres fois, on préférait se lamenter, criser : Tenma pouvait aller bien loin, dans ce petit jeu-là. Tout ça pour du « juste pour voir ». Et bien quoi, c’était amusant, de connaître les conséquences de ses actes, non ? Constater l’impact qu’avaient vos décisions sur la vie des autres, ou sur votre propre vie, c’était excitant, pas vrai ? Mais.

    Tenma ne pensait pas être l’origine de craquage de nerfs. C’était moins drôle, tout de suite. Elle aimait être l’élément provocateur. A contrario, elle n’aimait pas ne pas l’être. Elle se redressa, et profita de sa supériorité du moment pour s’asseoir sur le ventre de la populaire. Ce devait être plus confortable. Du moins, pour elle. Aidée en partie de ses genoux, elle ne devait pas trop appuyer, et donc enlever un poids à Mademoiselle Hiujirô. Elle écouta attentivement, et réussit à s’étonner de la longueur qu’avait prit le mot « non ». Et bien, quel changement, depuis sa dernière utilisation. Il avait prit de l’embonpoint, le chenapan. Tss tss, ce n’est pas bien. Mais que voulez-vous, il y avait des gens, comme ça, bavards comme pas deux. Après tout, qu’avait-elle à contester ? Ce n’était pas sa salive qui était gaspillée.

    Force était de souligner que la populaire était égocentrique, en plus d’avoir tort. Sur plusieurs points, soit dit en passant. Premièrement, certes, elle était hétéro, mais ce n’était pas une raison valable. Tenma aussi était exclusivement hétéro, avant. Elle prêtait attention aux filles dans un but principalement comparatif, pour voir si elle était plus jolie ou pas. Et puis le fameux « juste pour voir » vint se mêler de ce qui ne le regardait pas, et, aidé par une superbe rouquine, les yeux verts, le visage doux, il l’avait rendue bisexuelle. Elle se souvenait bien de cette rouquine et de ses jolies gambettes. Amber, elle s’appelait. Le bon vieux temps. H-hum. Enfin bref. Tout ça pour dire : on ne peut pas savoir avant d’essayer. En plus, coucher avec ses adversaires devait être fun. Humm… A noter.
    Pour en revenir à Setsumi, ce n’était pas vrai, que personne ne lui arrivait à la cheville. Et pour tout dire, ses chevilles n’étaient pas franchement son point fort. Il était sûr qu’elle était l’une des plus belles dans son genre, mais quoique l’on puisse dire, il y avait toujours mieux. Un beau jour, une fille arrivera, et elle sera plus belle qu’elle. Alors, que fera Setsumi Hiujirô ? Elle lui donnera une pomme empoisonnée, comme dans Blanche Neige ? Notre petite Aoki imaginait volontiers Sa Majesté derrière son reflet. Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle ? Ce sera bien drôle, lorsque ses premières rides apparaitront.

    Ah, cette demoiselle-là, qui ne savait pas combien c’était agréable de le faire avec une fille. Tenma aimait les deux. On pouvait trouver des défauts avec chacun des sexes, comme des avantages. Il était sûr que ce n’était pas la même chose, mais l’un n’était pas moins agréable que l’autre. Et pourtant, elle avait beau avoir de quoi argumenter, elle fermerait bien sa petite bouche, parce qu’elle n’avait pas besoin d’étaler autant de mots.

    - Sornettes. Il faut essayer, pour savoir.

    Affirma-t-elle, le plus amicalement qui soit. Et bien, l’objectif principal de la manœuvre étant de convaincre la populaire de coucher avec elle, autant être agréable, n’est-ce pas ? Ah, Tenma et ses défis, Tenma et ses idées. Une fois qu’elle avait quelque chose en tête… Mais elle ne pensait pas réussir du premier coup. Aussi resta-t-elle étonnée de l’avertissement, ou de l’ordre, ou quoi qu’il en soit, de ce qui apparut comme une supplication dans les yeux de notre petite perverse. Bon, c’était un peu déformer la réalité. Voire beaucoup. Mais chez Tenma, on ne lâchait pas ce genre de chose impunément.

    - Je pourrais aussi accrocher la photo sur le panneau d’affichage.

    Elle l’aurait sûrement fait. Ce n’était pas du jeu. Elle criait à la triche, car décidément, elle ne pouvait pas le faire. Elle l’avait là, soumise. Si la Pompom avait voulu, il n’y aurait eu aucun problème, mais voilà : l’avoir mentionné gâchait tout le plaisir. C’était comme si… ça rendait la chose trop prévisible, et avec cela, elle ne trouvait pas sa fausse vraie raison habituelle. Fausse vraie raison, fausse vraie raison… Tenma avait toujours une fausse vraie raison ! Tiraillée de tous les côtés, elle finit par se contenter d’un « et puis flûte », avant de se pencher vers les lèvres de la populaire. L’occasion ne se présenterait sûrement plus de si tôt, alors tant qu’à faire.
    C’est ainsi que Aoki profita de sa position pour embrasser Hiujirô. Tout ce qu’il y avait de plus commun. Juste le temps de prendre une photo. Et d’en profiter un peu. Encore un peu. Encore un tout petit peu. Non ? Bon, ok. Non sans quelques regrets, Tenma se leva même, dans la lancée, pour proposer son aide à la populaire. Ce n’était certainement pas étalées sur le sol froid d’un couloir qu’elles allaient avancer. De toute manière, elles n’allaient pas rester là jusqu’au prochain cours. Quoique, elle était déjà en train de sécher. Bah, il fallait bien se lever.

    Ou pas. Que se passerait-il, si elle restait en place ? Elle avait bien envie de le savoir. C’est pourquoi, aussi rapidement qu’elle s’était levée, elle se laissait retombée, et reprenait sa place initiale, avec un large sourire malicieux.

    - Hiujirô-chan est confortable.


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MessageSujet: Re: C'est une question. Ou une demande ? [PV]   C'est une question. Ou une demande ? [PV] EmptyDim 10 Jan 2010 - 17:10

    - Sornettes. Il faut essayer, pour savoir.

    Sur ce point, Aoki n’avait pas tort. C’était d’ailleurs, en parti, une des devises de la populaire. Mais mettez de tels mots dans la tête d’une jeune fille pareille et bonjour les dégâts. C’est avec des phrases toutes faites comme celle-ci qu’elle connaissait les effets de plusieurs substances, qu’elle avait testé pratiquement tout ce qui était sexuellement possible (même avouons-le, des choses vraiment peu reluisantes). Les photos dans les magasines à scandales venaient aussi de cette particularité à vouloir tout vivre, tout goûter même si cela signifiait se brûler les ailes à de multiples reprises. Puis Set’ avait connu Lun. Et certaines de ses frasques ne lui étaient plus parues aussi amusantes et excitantes. Dire qu’elle s’était assagie, aurait été employé un mot beaucoup trop fort. Mais désormais, elle se contentait de quelques unes de ces addictions uniquement quand elle passait trop de temps seule ou qu’elle était vraiment frustrée.
    Mais les filles… Et pourtant, sa réaction face à un couple de minettes n’était pas déplacée contrairement aux hommes. Mais cela, elle l’avait compris depuis longtemps, ça tenait du fait que les deux garçons qu’elle convoitait le plus aimaient tout autant la compagnie masculine que féminine.

    - Je pourrais aussi accrocher la photo sur le panneau d’affichage.

    Cette déclaration fit naître un sourire provocateur sur les lèvres de Setsumi. Elle entendait déjà les ragots et tout le bruit que cela déclencherait. Pour sûr, ce coup là, personne ne l’aurait vu venir. De la pub gratuite doublée d’une dose de scandale et de révélation explosive. Voilà le genre de mélange qu’appréciait la populaire. Lun injoignable, Takashi parti aux Etats-Unis, elle s’ennuyait ferme et elle trouvait qu’il y avait un petit bout de temps qu’elle n’avait pas fait d’esclandre. Dans son esprit se dessinait déjà la prochaine couverture de Keimood, l’accroche et un bout de l’article qui l’accompagnerait :

    « Tragédie pour la gente masculine de notre académie !
    Notre Setsumi nationale vient de réduire les chances de certains étudiants. Bien que croqueuse d’hommes avertie, la belle donne aux mâles de notre école du fil à retordre pour entrer dans ses faveurs et même dans son lit. C’est donc avec un dépit total qu’ils ont appris qu’ils allaient devoir se battre non seulement contre leurs congénères mais aussi contre les demoiselles de l’université !
    En effet, la belle populaire semble avoir passé du bon temps avec Tenma Aoki. On peut dire qu’il s’agit là d’un cocktail explosif ! Nous ne sommes pas sans ignorer le côté félin de Setsumi mais sa partenaire n’en est pas moins en reste. Il est de réputation que la Pom-pom Girl n’est pas en reste question libido. […] (Suite page 3) »


    Elle se pinça l’arrête du nez en fermant les yeux pour refouler cette idée plus que douteuse et se concentrer sur la situation actuelle, qui lui semblait déjà suffisamment compliquée. Elle connaissait très bien les rumeurs –fondées- sur la sexualité d’Aoki. Aoki, qui revendiquait sans problème son goût pour les femmes. Aoki, qui ne cachait pas le plaisir qu’elle y prenait. Aoki, que rien ne paraissait gêner. Aoki, qui l’embrassait.
    What ?!
    Le plafond du couloir revint subitement devant ses yeux. Elle n’avait pas rêvé ? Elle avait bien entendu le déclic de l’appareil ? Elle regardait sidérée le sourire que lui lançait Tenma. Les gens étaient-ils assez cons pour ne pas connaître l’humour noir et l’ironie dont faisait preuve Setsumi ? Tenma était-elle assez conne pour croire que Set’ avait été sérieuse, ne serait-ce qu’une seconde en prononçant cette phrase.

    - Hiujirô-chan est confortable.

    - Bordel ! Aoki !

    Elle cherchait le meilleur moyen de dégager la Pom-pom Girl sans douceur et s’arrêta sur l’expression qu’elle affichait. Elle fixait ce sourire malicieux sur les lèvres qui l’avaient embrassée quelques secondes plus tôt. Un baiser étonnant. C’était chaud et doux. Pas à vous donner des papillons dans le ventre mais pas désagréable. Houlà, je vous arrête. Ne criez pas au loup ! Cette sensation et le comique de la situation, faisaient juste germer dans la tête de la populaire un plan plutôt grisant. Elle se redressa sur ses coudes, colla pratiquement son front contre celui de Tenma et afficha le rictus le plus séducteur qu’elle pouvait.

    - Et si tu l’accrochais, cette photo. Finalement.

    Elle l’embrassa furtivement sur le coin de la bouche.

    Une commotion cérébrale, je vous dis.
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MessageSujet: Re: C'est une question. Ou une demande ? [PV]   C'est une question. Ou une demande ? [PV] EmptyMar 16 Fév 2010 - 20:56

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    Et si elle l’accrochait, cette photo ? Tenma apprécia le p’tit bisou, et se contenta d’un sourire. Finalement, elle avait bien eu raison, de rester assise. L’hypothèse de la commotion cérébrale ne lui avait pas effleuré l’esprit, elle se contenta donc de prendre cela comme une provocation. Oh non, Hiujirô-chan. Tu ne sais pas ce que tu fais. Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu connais la demoiselle Aoki comme elle te connaît : par réputation. Et si cela ne suffisait pas pour comprendre les réactions d’une personne, ou bien pour en savoir jusqu’à la longueur des ongles de ses pieds, pour la petite Pompom, ça l’était. C’est bien connu. Elle n’était rien de plus que ce qu’on disait d’elle. Juste un peu. Par exemple, vous ne connaissez quand même pas la longueur de ses ongles de pieds. C’est comme ça.
    Les choses cachées, pour le cas, par des chaussettes, restaient cachées du grand public. Même si une fille qui se moquait de sa réputation et s’en amusait quelle qu’elle soit, n’était pas le plus pertinent des exemples. Cela se savait : Tenma avait du cran. Tenma était joueuse. Enfin de compte, elle prenait les choses comme elle avait envie de les voir, et pas comme il faudrait les prendre. Et forcément, si c’était juste par humour, il ne fallait pas s’attendre à la voir rire. Elle seule décidait du degré de comique que possédait une blague. C’était son pouvoir. Et du pouvoir, à cet instant précis, elle n’en manquait pas. Après tout, avec cette groupie-là, ce n’était jamais qu’une question de gagner, ou de perdre. Malheureusement pour la belle Setsumi, la petite cosplayeuse gagnait même dans la défaite. Question de point de vue.

    Hiujirô-chan, surveille tes mots.
    Et pour concrétiser cette pensée, elle ramena son index sur les lèvres de sa camarade, avec la douceur d’un « chut ». Ne t’inquiètes pas, petite populaire, surveiller son langage, arrêter de parler pour ne rien dire, ça s’apprend. Et Tenma est bon professeur. Elle proposait innocemment d’accrocher cette photo, elle en verrait les conséquences. Qui s’y frotte s’y pique, comme on dit, n’est-ce pas ?

    - Satisfait, ou remboursé.

    Annonça-t-elle avec un grand sourire. Des petites histoires de commerce. Il était évident que, remboursé ou pas, le résultat serait le même. Hiujirô-chan, veux-tu bien retirer tes paroles insouciantes ? Cela ne changerait pas grand-chose à la décision de la Pompom, mais ne serait-ce pas amusant ? Oui, elle pouvait accrocher cette photo. Et au bout du compte, elle n’allait pas se gêner pour cela. Si la mannequin voulait si opposer, qu’à cela ne tienne. Elle pouvait essayer. Elle avait même le droit de réussir, ce n’était ni plus ni moins que les règles du jeu. La petite étudiante s’y pliait comme chacun devait s’y plier. Des règles universelles : même si vous ne voulez pas jouer, elles sont construites pour être respecté par tous inconsciemment.
    Vous jouez sans vous en rendre compte très chère.
    La demoiselle replaça ses couettes, avant de saisir à pleines mains l’arme du crime, l’appareil photo. Une petite dernière pour la route ? Et… clic. Une dernière photo prise, et elle libérait enfin sa captive, ne prenant pas la peine de l’aider

    Sans un mot de plus, une main posée sur hanche, tenant l’appareil de l’autre, elle chercha un instant la direction vers les salles informatiques, où elle pourrait extirper le cliché de la petite carte mémoire. Par où était-ce donc ? Elle pointa finalement sa gauche, décidant que oui, c’était la bonne direction. Ca ne l’était pas, elle avait un trou. Ah ! Tant de péripéties l’avaient déstabilisée. N’était-elle pas adorable, sous ses airs candides ? N’était-elle pas absolument à croquer, avec sa jupette démise, et ses petits nœuds rouges dans les cheveux ? Imaginez une seconde que son regard n’ait pas cette lueur maligne. Elle le serait, n’est-ce pas ?
    Elle en avait même presque oublié son but premier. Mais pas de panique, ce n’était pas dans ses habitudes. Coucher avec un adversaire devait être intéressant, non ? Et si Hiujirô-chan la détestait, ne serait-ce pas encore plus amusant de l’attirer entre ses draps ? Encore plus difficile ? Encore plus excitant ? Un travail de longue haleine, et la récompense n’en serait que meilleure.
    Rendre la tâche encore plus ardue qu’elle ne l’était déjà. Le jeu devenait plus intéressant encore. Oui, ainsi, elle pourrait faire d’une pierre deux coups. Ah, elle allait s’amuser.

    Alors, Hiujirô-chan, qu’en dis-tu ? Tu veux toujours accrocher cette photo ?

    Avec un sourire non dissimulé, la Pompom entama de chercher sa salle, tout en tirant un tantinet sur sa jupe remontée. Elle ignora la populaire, se demandant tout de même si elle laisserait faire. Sans doute. Peut-être. Peut-être pas. Après tout, n’était-elle pas celle qui avait donné son accord ?



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