Un dessin pour se distraire |PV|

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La neige tombait du ciel, formant sur terre un tapis immaculé, donnant l’impression d’absoudre tous les pêchés que la terre avait subit de la part des hommes. Yume détestait la neige, une fausse pureté, elle n’avait rien d’amusant de son point de vue. Au contraire, combien de personnes étaient mortes à cause de ce duvet froid. Néanmoins, la demoiselle préférait tout de même sortir, malgré qu’elle détestait ce temps qu’elle trouvait trompeur, il offrait aussi un magnifique paysage pour dessiner. Certes, cela ne valait pas les parcs d’Angleterre à son goût mais au moins elle n’entendrait pas ce bruit constant si caractéristique d’une forte densité. Asociale, Yume n’avait aucune envie de créer des liens superficielles. Cette dernière n’aimait pas maquiller la réalité, le naturel était bien plus beau. Les plus infimes détails pouvait redonner un sourire alors que lorsqu’on arrangeait les choses, on se focalisait seulement sur les défauts pour que tout soit parfait. La perfection n’existait pas… Mais tout le monde essayait de l’atteindre rendant souvent la fin bien plus laid à force de vouloir faire trop bien.

Quoiqu’il en soit, l’étudiante avait décidé de sortir faire quelques croquis d‘un parc en ville. Qui sait ? Peut être que cela inspirerait ses écrits par la suite. S’habillant chaudement, Yume avait l’impression de partir au ski avec ce que sa mère lui avait acheté. Elle craignait plus de tomber à cause du poids des fringues et de sa maladresse plutôt que des microbes. Songeant que cela ne lui allait vraiment pas, la demoiselle opta pour une simple veste avec des gants et une écharpe. Elle voulait dessiner, et pour cela un manteau épais l’empêcherait d’avoir des mouvement plus fluides et elle se contenterait de dessiner seulement avec le poignet et non le bras. Prenant un sac pour y mettre son carnet, la demoiselle songea qu’elle devrait bientôt acheter un autre. Elle qui n’aimait pas aller en ville. Une vraie misanthrope, même pour faire les magasins, elle détestait, particulièrement lorsqu’elle était toute seule. Une crise de tachycardie lui arrivait souvent lorsqu’elle était toute seule à cause de la foule. Yume n’a jamais compris pourquoi étant donné qu’elle avait passé pratiquement toute son adolescence dans des pubs au lieu d’aller en cours. Comme quoi, l’alcool pouvait faire bien des miracles. Cela avait sans doute renforcer son caractère sociale pratiquement inexistant lorsqu’elle était sobre, ou alors elle s’en fichait complètement. Sûrement les deux. Le souvenir d’une petite fille souriante supportant mal la solitude se matérialisa dans son esprit. L’étudiante avait bien changé depuis ce temps là. Si elle n’avait pas dérivé, elle aurait sans doute fait parti des populaires aujourd’hui. Ou peut être pas. De toute façon on pouvait refaire le monde avec de simple « si » alors il ne servait à rien de tergiverser sur quelque chose qi n‘arrivera jamais.

Mettant ses écouteurs dans ses oreilles, Yume tomba sur une chanson qui la faisait toujours rire « This Halloween » reprise par Marilyn Manson. En soit, ce n’était pas vraiment drôle, mais lorsqu’on connaissait l’original qui était une chanson pour enfant, cela était risible à son goût. Se frayant un chemin dans les couloirs, la demoiselle se retrouva bien vite dehors à son plus grand bonheur, malgré le froid mordant qui la prit à cause d’un coup de vent. Au moins ce n’était pas pire qu’en Angleterre. Marchant d’un pas décidé l’étudiante n’avait pas vu le verglas qui se trouvait sur les marches. Glissant, elle atterrit les fesses par terre en râlant devant tout le monde. Hermétique devant les rires de quelques uns Yume se fichait pas mal des autres. Sa bulle était bien plus confortable. Se relevant tant bien que mal, cette dernière pesta mentalement une énième fois contre sa maladresse. Décidemment, elle détestait cette saison. La nature était parfois mal foutue pour inventer cet époque de l’année. Elle aurait pu espérer que le réchauffement climatique aurait fait disparaître cette masse opaque qui pointait le bout de son nez dès que le ciel était d’un gris perle. Mais apparemment, même la nature voulait garder un esprit Noël.

Reprenant sa route plus lentement, en évitant les chemins de glace, Yume décida de sortir une cigarette de son sac qui l’accompagnerait durant une petite partie du chemin. Si on lui demandait ce que ce cylindre lui apportait dans la vie à part liquider une partie de son argent de poche, la demoiselle n’avait aucune réponse. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle en était dépendante. Ayant besoin de ses clopes pour se sentir bien et ne pas devenir irascible. Expirant cette fumée si bienfaitrice pour son mental, la lycéenne se mit à réfléchir se demandant principalement ce qu’elle ferait aujourd’hui. C’était Samedi et sa mère n’était pas là à cause d’une urgence dans son travail. La demoiselle avait donc décidé de rester au pensionnat pour le week-end. Mais bon, elle se voyait mal dessiné et écrire toute une journée. Peut être de la photographie ? Regardant dans son sac, cette dernière se demanda si son appareil y était toujours. Miracle ! Même pas besoin de faire demi-tour et d’augmenter les chances qu’elle dise de nouveau bonjour au sol.

Alors que la majorité de la population s’amusait à balancer des boules de neiges, Yume les regardait d’un œil critique. Si elle s’en prenait une, cette dernière se ferait un plaisir de passer un savon à l’auteur, nicotine au cerveau ou non, particulièrement si sa cigarette était touchée. Pauvre victime des humains puérils, la jeune femme se faisait un devoir de la protéger. Qui d’autre le ferait sinon ? Certainement pas un non fumeur. Passant la guerre des boules de neige, Yume arriva au parc sans encombre où elle vit… des couples. Y avait la saint valentin pour ça ! Ah non, c’est vrai au Japon, c’était aussi à noël. Roulant des yeux, l’étudiante s’installa sur un banc au hasard, son envie de dessiner le paysage envolé. Prenant une autre clope dans son sac, la japonaise réfléchissait à ce qu’elle pourrait esquisser. N’ayant pas envie de se prendre la tête avec de la perspective et des points de fuites. Bah, elle pourra toujours dessiner un de ses personnages qu’elle inventait. Mais en attendant, c’était pause clope. Comme souvent d’ailleurs. Elle aurait du prendre une thermale avec du chocolat chaud dedans, parce que le contact du banc sur ses fesses ne semblait pas plaire à la température ambiante de son corps. Mais Yume n’était pas plus décider à bouger non plus…

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L’hiver était enfin arrivé et on peut dire que cette saison, Yukina l'aimais beaucoup d'un côté et de l'autre elle la détestais. Pourquoi ? Tout simplement parce que voir la ville se recouvrir de neiges est quelque chose de magnifique mais, le froid qui règne gâche cet instant de plaisir. S’il neige cela ne l'empêchera pas de sortir et peut-être même de dessiner le paysage, un beau paysage sous la neige. Yukina regarda l'heure qu'indiquait sa montre et décida de se préparer afin d'aller se promener quelque part. Où ? La jeune demoiselle ne le savait pas encore mais, elle verrait bien une fois prête. Elle sortie un pantalon, un pull ainsi que des gants, une écharpe et pour finir une veste. Elle était fin prête pour aller dehors, habillée comme cela elle aurait au moins l'avantage de ne pas avoir froid. Yukina sortie du dortoir en traversant les longs couloirs qui semblaient sans fin, descendit les escaliers puis sortie du hall d'entrée et dépassa le portail. Elle se trouvait maintenant à l'extérieur de l'académie, observant le "spectacle" qui s'offrait à ses yeux. Tout était recouvert de blanc, d'un blanc pur. Peu de personnes sortaient dehors en cette saison sauf pour peut-être faire deux, trois courses et rentrer immédiatement ensuite. D'ailleurs, les quelques personnes que Yukina croisaient, elle pouvait entendre en passant à côté d'eux qu'ils râlaient. Décidément, les personnes avaient mauvaise foie ! Beaucoup n'aiment que le printemps ou l'été parce qu'il faut chaud mais, un paysage sous la neige est tout aussi plaisant. Enfin, Yukina n'allait pas discuter des goûts et des couleurs de chacun et elle n'était sûrement pas la seule sur Terre à apprécier la neige. Yukina n'avait pas encore décidé de l'endroit où elle irait, étant nouvelle à Keimoo et ne connaissant pas vraiment la ville, le premier endroit qu'elle trouverait sympathique elle s'y arrêterait sûrement.

Après plusieurs minutes de réflexion intense, elle décida qu'elle pourrait se rendre à un parc. Là-bas, elle verrait peut-être une ou deux personnes seules ou tout du moins il y aurait sûrement du monde même si la plupart serait des enfants en train de faire une bataille de boule de neige. Tant qu'elle ne s'en recevait pas, qu'ils jouent cela lui importait peu après tout c'était une chose normale pour des enfants normaux... Continuant de marcher, regardant au passage quelques arbres recouvert de blanc et d'autres choses par-ci, par-là mais, rien de bien intéressant en soi, Yukina sortie son mp4 de la poche de sa veste et mit ses écouteurs. Non seulement le dessin, mais la musique était aussi une véritable passion chez la jeune fille et ceux, depuis sa plus tendre enfance. C'était peut-être pour elle un moyen comme un autre de briser la solitude qu'elle avait connu étant donné que sa mère était souvent absente et qu'elle ne voyait que rarement son père qui passait le trois quart de son temps à voyager de pays en pays étant un peintre. Dans ces moments-là, alors qu'il n'y avait que la personne engagée pour la garder, Yukina se plongeait soit dans un bon livre ou tout simplement chanté, dessiner ou encore jouait du piano bien qu'elle n'était pas aussi douée qu'en chant ou encore en dessin. Eh oui ! Au piano, la jeune fille faisait souvent des fausses notes et elle avait encore énormément de progrès à faire. Enfin, de toute façon celle-ci préférait de loin écouter sa mère en jouer c'était beaucoup plus harmonieux.

Alors qu'elle marchait, toujours en direction du parc elle remarqua une petite fille qui...pleurait ? Que faisait -t-elle toute seule dans un endroit pareil ? Yukina s'approcha d'elle mais, se résigna lorsqu'elle entendit au loin quelqu'un l'appeler d'une voix inquiète. C'était sûrement sa mère, la petite fille avait tout simplement dû lâcher la main de celle-ci lors d'un moment d'inattention de sa mère. Yukina poussa un soupir de soulagement, elle était rassurée de ne pas avoir à rester avec une petite fille pour lui aider à chercher sa mère...Elle n'était pas vraiment douée avec les enfants ou tout simplement elle hésitait peut-être par peur ? Enfin, elle avait encore le temps d'être maman et heureusement, c'est ce qu'elle pensait. Tant qu'elle le pouvait, Yukina préférait profiter de la vie. Quoi de plus normal ? Personne ne sait quand sa vie va finir, tout peut-être joyeux et d'un seul coup basculer et tout devient malheur. C'est pourquoi d'après elle, tant qu'on n'est encore envie il fallait en profiter au maximum ! Yukina continua de marcher, son mp4 toujours dans les oreilles et arriva une dizaine de minutes plus tard au parc. Enfin, ce n'était pas trop tôt pensa la jeune demoiselle.

Elle put voir que la plupart faisait une bataille de boules de neige, qu'il y avait aussi des couples qui étaient main dans la main et se souriait....Elle poussa un soupir et son attention fut attirée par une jeune fille se trouvant seule sur un banc, elle était d'ailleurs en train de dessiner ou en tout cas avait l'air de chercher ce qu'elle pourrait bien dessiner. Prenant son courage à deux mains, Yukina s'avança vers la jeune fille. Une fois arrivée non loin d'elle, Yukina prit la parole la première. Ce qui était tout à fait normal étant donnée que c'était elle qui était venue la voir.

" Salut ! A ce que je vois tu aimes dessiner...Moi aussi j'aime beaucoup..."

Yukina esquissa un léger sourire, c'était une bonne manière de faire connaissance avec la jeune fille qui avait peut-être dans ses âges ou seulement un an ou deux de plus qu'elle enfin en tout cas pas beaucoup plus. Yukina avait engagé la conversation mais, elle ne s'était même pas présentée, ce qu'elle décida de faire immédiatement après.

" Au fait, je ne me suis pas présentée ! Je m'appelle Yukina Hayashi et toi ? "

Sur cette phrase, Yukina n'ajouta rien de plus attendant la réponse de la jeune fille qui était assise sur le banc. En l'observant, Yukina pouvait constater qu'elle avait l'air de préférer la solitude...Enfin cela ne l'avait quand même pas empêcher de venir l'aborder pour faire connaissance. Tout ce qu'elle espérait c'est qu'elle n'ait pas dérangée celle-ci. De toute évidence, elle le saurait lorsque celle-ci lui répondrait et puis, qui ne tente rien à rien... Une phrase plutôt vraie mais, parfois c'est à nos risques et périls. Pour le moment, cela lui importait peu et il était trop tard pour faire marche arrière et elle n'avait pas envie de faire demi-tour non plus.

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|Petit dsl T_T|

Yume avait sortit son carnet à dessin et un crayon mais n’avait pas fait mine de dessiner. Non décidemment, elle était bien paresseuse. Elle n’avait pas envie de se prendre la tête, ayant des problèmes autrement plus important qu’un coup de crayon a améliorer. Oui, parce qu’elle avait beau dessiner, la rebelle ne faisait pas partie de ces génies du dessin comme elle en avait connu. Vous savez le genre de dessin qui ressemble plus à une photo qu’à un croquis ? Bah Yume s’efforçait d’imiter ceux là, mais rien à faire, ça ressemblait toujours à une ébauche. Cependant, c’était loin de la désespérer, puisque la fumeuse préférait tout de même écrire pendant des heures, à condition de faire des pauses pour en griller une. Soit on est dépendant, soit on l’est pas. En attendant, elle avait jeté celle du moment dans la neige, laissant le bruit si caractéristique que seul fait une cigarette qui s’éteint avec de l’eau que Yume appréciait tant. Perdue dans ses pensées, l’étudiante réfléchissait pendant que sa musique tournait inlassablement à ses oreilles. Comment ferait elle sans musique ? Indéniablement, c’était ça qui la faisait tenir, dans sa nouvelle entrée à Keimoo. Pas qu’elle n’aimait pas cette école, mais c’était surtout que reprendre un nouveau départ et en étant renfermée sur soi même, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus évident. Particulièrement lorsqu’on avait l’habitude des soirées sulfureuses dont elle ne se souvenait jamais de la fin. Des soirées où l’alcool, la clope, le sexe et la drogue régnait en maître. On ne l’aurait jamais dit comme ça que la demoiselle avait passé toute son adolescence dans la débauche, grâce à son visage d’ange. Tout le monde la croyait sage dès qu’on la rencontrait. Merci Seigneur de lui avait accordé un visage innocent d’ailleurs, même si elle n’y croyait pas, fallait bien remercier quelqu’un. La lycéenne aimait surprendre les gens de part son caractère. Riche, mignonne, souriante, qui aurait cru que cette dernière avait déjà touché à un rail de coke ?
Souriant à cette pensée, la rebelle songea que désormais c’était du passé, puisqu’elle devait honorer une promesse. Et pas à n’importe qui à ses yeux. De plus, Yume n’était pas du genre à faire un serment en l’air, puisqu’elle détestait tromper les gens. Malgré que cela lui était arrivé, mais c’était seulement pour sauver sa peau de situations délicates. Et qui ne mentait pas dans ce monde pour essayer de s’en sortir un temps soit peu ? Ne serait ce que pour préserver sa dignité ou par peur de se dévoiler.

Interrompue dans ses pensées, la 4ème année sursauta légèrement. Heureusement qu’elle n’avait pas mit le volume au maximum, sinon elle n’aurait pas entendu la demoiselle à côté d’elle. Retirant ses écouteurs, Yume lui adressa un léger sourire. Ce n’était pas parce qu’elle préférait la solitude qu’elle tirait une sale tronche dès qu’on l’abordait, sinon autant se pendre, ça serait plus facile pour elle de se faire des amis. En tout cas, sa nouvelle interlocutrice semblait un peu plus jeune qu’elle. Et pas complètement japonaise au vu des yeux bleus qu’elle avait. Après tout on avait jamais vu de nippone avec cette couleur. A part dans le livre « mémoire d’une geisha » mais ça, c’était une autre histoire. La jeune fille qui venait de l’aborder devait sûrement avoir des origines occidentales. Cela lui faisait étrangement bizarre étant donné qu’elle n’avait pas vu d’occidentaux depuis plusieurs mois. En effet, dès son arrivée, voir de minois comme le sien avait parut étrange à ces yeux, désormais c’était l’inverse.
M’enfin, Yume évita de rester tergiverser, même s’il n’y avait eu qu’un demi seconde pour se faire cette remarque, pour répondre à sa nouvelle interlocutrice.

-Oui, j’aime bien, même si ce n’est pas ce que je préfère. Je n’en fait que depuis l’année dernière.

Deux phrases, exploit dont l’étudiante n’en revenait pas. Et oui, en tant normale cette dernière se serait contentée de sourire sans rien ajouter, mais fallait bien faire des efforts pour faire de nouvelles connaissances, non ? Parce que bon, là elle pourrait peut être faire quelque chose de potables. Ou peut être pas. Tout dépendra de la personne en face d’elle. Enlevant son sac pour signifier qu’elle pouvait s’installer à côté d’elle. Qu’elle gentillesse cette petite rebelle. Mais, elle n’était pas méchante non plus. Malgré un caractère plutôt difficile à cerner et à comprendre dans toute sa splendeur, Yume restait très facilement abordable. Cependant, à approcher et à connaître, c’était une autre histoire puisque la lycéenne était une personne type renfermée.

-Yume Namida, enchantée.

Pitié, faites qu’elle ne s’arrête pas sur la signification de son prénom. Ouais parce que « rêve de larme » ou « larme de rêve » tout dépendait comment on prenait son nom, ça faisait limite poète et un peu kitch à son goût, le pire étant que aucun de ses géniteurs n’écrivaient. Avec un ambassadeur et une femme d’affaire allez trouver la fibre lyrique. Ils avaient sûrement un peu abusé sur le saké lorsqu’ils avaient trouvé son prénom.

-Tu n’es pas entièrement japonaise à ce que je vois avec ton visage.

Bah oui, fallait bien engager la conversation. Comment ça, c’était pas top ? On ne refait pas une taciturne en deux secondes, ni même après 4 ans. Ses parents avaient essayé sans aucun résultat. Yume était bien plus douée pour lever la main d’une table à sa bouche. Non pas plus haut, ça reviendrait à dire qu’elle participait activement dans une classe. Et pour ça, fallait déjà aller en cours. Oui, elle avait promis de pas faire de vague, donc cette année elle y allait plus souvent… pour finir ses heures de sommeil. Mais au moins, elle y allait. Gentille fifille.