₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 Back in Black!

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MessageSujet: Back in Black!   Back in Black! EmptyVen 20 Nov 2009 - 10:55

Ça faisait un petit moment que je me tâtais pour les mettre. Ce sont des poèmes, principalement, ou des écrits plus ou moins longs. Je les poste ici parce que je voudrais savoir ce que vous en pensez. J’accepte toute critique qu'elle soit bonne ou mauvaise^^ Après tout c’est comme ça qu’on évolue.

La mort de Shin

Ce jour là, Shin ne s’était pas réveillé et il ne se réveillerait plus désormais. Plus jamais, on ne verrait son ombre dans le dédale de couloirs de l’académie Keimoo. Plus jamais, on entendrait sa voix résonner.
Non ! le gothique était parti pour un long voyage sans retour en ce début de matinée d’avril.


Un chemin caché

Le vent hurlait en cette sombre nuit d’avril, aucune étoile dans le ciel ne venait éclairer le chemin que foulaient les pieds des voyageurs.
Pourtant, une ombre glissait sur cette route. Elle était seule et s’en allait vers d’autres lieux qui ne sont connus que des âmes égarées.


Une rencontre imprévue

Une mélodie se faisait entendre dans ce décor où le bleu était prédominant. Une forêt cristallisée parcourue par des petits cours d’eau se rejoignant au milieu des ces arbres en un lac.
Au centre de celui-ci se trouvait Ondine et sa harpe… Elle en jouait pour le seul spectateur présent devant elle.


Question en suspend

« Pourquoi es-tu là ?
_ Pourquoi n’y serais-je pas ?
_ Pourquoi me réponds-tu par des questions ?
_ Pourquoi en poses-tu ? »


Un soupir se fit entendre qui annonçait que la conversation serait longue… très longue.


Une disparition inexpliquée et inexplicable

Un petit garçon et sa mère, les doigts entrelacés ensemble, se promenaient dans un parc. Tout à coup, le regard de l’enfant fut attiré par une étrange plume noir. Il lâcha la main de sa maman puis il s’élança pour aller la prendre.
Sur place, cependant, il approcha tout doucement sa propre main. Petit à petit, il gagnait du terrain. Enfin, il atteignit son but et s’en saisit. Alors il n’y eut plus de plume, encore moins de petit garçon.
Le temps reprit, ainsi, son cours et sa mère continua son chemin, un sourire flottant sur ses lèvres.


Le secret de la Mort

La mort comme à son habitude était ponctuelle. Toute drapée de noire, elle s’avançait élégamment avec sa faux parmi les anges rebelles. Cependant, elle était inquiète.
Elle devait vite retrouver le coupable de cet abominable crime sinon à chaque fois que la mort avancerait d’un pas, elle se faucherait elle-même car celui qui connaitra son secret aura tout pouvoir sur elle.


La véritable Faux

Un socle en pierre où reposait la véritable faux de la mort se situait dans un jardin rempli de roses. Un mur véritablement infranchissable d’épines, endormant et transformant tout ce qui le touche en roses bleues.
De nombreux siècles passeront avant que quelqu’un d’assez pur puisse franchir ce mur végétal et puisse prendre la faux reposant sur le socle à part la mort, elle-même.


L’inquiétude d’un immortel

Ses pages tournaient d’elles-mêmes, ne s’arrêtant que lorsque j’avais besoin de savoir telle ou telle chose. De plus, il me les disait car mon livre était doué de raison et de parole. Cependant, un jour, mon livre disparut. Que faire ? J’en avais absolument besoin.
Une arme avait attiré mon attention et je cherchai désespérément à découvrir son emplacement bien que son porteur soit à ma poursuite.
Je comprends, enfin, le mot « peur ». Oui, moi, le grand ange rebelle Lucifer, j’ai peur de la mort!


Un Choix ou Le Destin

L’ombre continuait de glisser sur la longue route sombre toujours accompagné par la mélodie harmonieuse de la harpe d’Ondine. Elle finit par s’arrêter à un croisement. Celui-ci donnait sur deux voies très différentes. L’une baignait dans la lumière et l’autre dans la pénombre.
Un choix s’imposait. L’ombre préféra s’engouffrer dans l’obscurité omniprésente de la seconde voie.





Spectatrice

Face à la pluie, je suis spectatrice.
Pourtant quand elle est la, mon cœur saute de joie
Car c'est elle qui sait
Ce qui se cache au fond de mon cœur.
Elle devine ma détresse et ma tristesse
Quand je sombre dans la noirceur de la nuit.
Elle m'éclaire de cette lumière grise
Reflétant la profondeur de mon malheur
Et l'orage qui gronde avec elle
C'est le cri de souffrance de mon âme
qui veut hurler sans fin .
Et là, c'est toi qui devient spectatrice,
C'est à ce moment là que ton eau se teinte de rouge,
Tu ne sais plus quoi faire alors,
Tu t'arrête de pleurer, l'orage cesse de tonner
Jusqu'à ce que de nouveau quelqu'un vous appelle...


La Fin

Un espoir envolé,
Une réalité rêvée,
Des voeux non exaucés...
La disparition des amitiés,
Des personnes aimées,
Des rêves envolés,
Des sentiments contrecarrés,
L'espoir d'un amour désormais effacé.

Rain

Est-ce toi, la lapine qui chante seule sous la pluie?
Peut être te faut-il un rayon de soleil,
Pour éclairer ton coeur meurtrit
Et cultiver de nouvelles graines, emplies de bonheur.

Ne penses tu pas, Rain,
Que chanter te liberera de tes chaines
Et te permettera d'avancer sur le chemin...
Que les sentiments comme l'amour et l'amitié
Qui te font subir 1000 tourments,
T'ouvriront enfin leurs portes,
Pour t'avancer sur la route de l'espoir
Et de nouveau, Respirer.


Dernière édition par Shin Masara le Mar 10 Juil 2012 - 17:30, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Back in Black!   Back in Black! EmptyVen 20 Nov 2009 - 11:00

Bon en fait je crois que tu sais ce que j'en pense.
Je les trouve bien tes écrits, fluides. Dommage que ce soit court car ainsi, on ne peut pas forcément se faire une bonne idée de ton style.

J'ai relevé quelques fautes mais rien de bien méchant :
"Une forêt cristallisée parcourut par" --> "Une forêt cristallisée parcourue par..." ici ce n'est pas du passé simple mais un adjectif.

" Pourquoi est-tu là", ici le verbe être est au présent et à la seconde personne du singulier, on dira donc "Pourquoi es-tu là ?".

Y'en a d'autres mais ça sonne là, comme tu le sais xD
Youhou allons en cours d'anglais *s'enterre*
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MessageSujet: Re: Back in Black!   Back in Black! EmptyDim 22 Nov 2009 - 9:25

Ajout de cinq textes^^
Peut être trouverez-vous une suite logique ou pas dans ces fragments^^

*trop influencée par les pensées de Pascal*
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MessageSujet: Re: Back in Black!   Back in Black! EmptyMar 10 Juil 2012 - 16:56

    MARATHON D’ÉCRITURE DE 48 H du 26/05/2012

    Prompt : Je ne te demande pas de changer ta nature profonde, juste tes sous-vêtements. By Ashkaa

    Question de Pratique


    Shae se posait une question primordiale : Quel était le message qu'Hadrian voulait lui faire passer ? De magnifiques sous-vêtements étaient étalés sur son lit... tous différents. Dentelles, cuire, moulants... frivole ou original. Il y en avait pour tous et pour tous les goûts. Cependant, ce n'était pas les siens. Elle les aimait à sa taille, de préférence de couleur uni proche de son teint, blanc ou noir. Le truc le plus banal qu'on puisse trouver sur le marché... Mais bien sûr, ça ne convenait jamais à monsieur.

    De toute façon, Hadrian adorait faire chier son monde. Aujourd'hui, c'était Shae et Ses vêtements. Demain, ce serait peut-être le rat de bibliothèque et ses bouquins. Chaque jour, il y avait une nouvelle victime ! Personne dans le manoir n'était à l’abri. Tous se cachaient au péril de leur vie. Cependant, on avait beau essayer d'endiguer le fléau, la pile de cadavres continuait de s’amonceler.
    Même dans son sous-sol, Shae n'était plus protégée alors qu'elle avait installé les meilleures défenses connues à ce jour. Ce goujat avait pénétré dans son antre et ça allait se payer ! Avec un sourire de psychopathe, elle s'installe sur son ordinateur et contacta Mizuki, située au troisième étage. L'écran grésilla un peu d'afficher l'image. Une jeune femme brune dans la vingtaine apparut.

    « Qu'est-ce que tu m'veux... ?
    _ Une vengeance, t'es partante ?
    _ Cible ?
    _ Hadrian.
    _ Quand ?
    _ Je consulte mon planning sur ses allés et venus... Dans une heure, il sera dans le hall.
    _ OK ! Je me prépare, fit Mizuki avec un sourire carnassier.
    _ Seulement les fléchettes tranquillisantes, Mi-chan. Ce n'est pas un exercice à balles réelles. Il ne faut pas qu'il meure trop vite, hein?
    _ Oui, il doit agoniser d'abord.
    _ A toute à l'heure. »

    Shae chercha désespérément ses anciens sous-vêtements pour s'habiller. Elle en trouva une paire rescapée au fond de son sac de voyage mais le reste avait disparu. Une lumière dangereuse fit son apparition dans son regard. Elle rampa sous son bureau, décala un carton et s'engouffra dans le passage secret. Shae sortit de la cheminée du salon puis elle grimpa sur la bibliothèque et ouvrit la trappe. Elle se faufila dans l'ouverture, grimpa à l'échelle puis sortit du tiroir de la commode d'Eléna qui n'était heureusement pas présente. Ensuite, la jeune femme alla dans le couloir et se mit dans le monte-linge qu'elle actionna de ses bras pour aller jusqu'au troisième étage.

    Enfin, Shae arriva dans la chambre de Mizuki. Celle-ci était habillée de son uniforme scolaire noir et de son sniper modifié. Elle étudiait les plans du château. L'informatrice se mit à côté d'elle puis lui montra les différents points d'accès. Mi-chan se décida pour le monte-linge. Les filles se mirent en marche. Aujourd'hui, le tyran allait tomber. Tandis que Mizuchi descendait par le mini-ascenceur, Shae sauta de palier en palier... ses gênes de félins l'aidant beaucoup dans cette tâche. Tapis dans l'ombre d'un pilier, elle attendait patiemment sa proie lorsqu'il arriva. Mi-chan se mit en position puis tira mais Hadrian fit un pas sur le côté et l'esquiva un sourire horripilant sur les lèvres.

    « Eh beh, c'est pas passé loin. » fit-il en ramassant la fléchette sur le sol. Il la porta à son nez et la sentit. « Un tranquillisant ? » Étant sur le qui-vive, il réussit à éviter une nouvelle volée de fléchette de peu en faisant une roulade et en se mettant à couvert.

    « Les filles... ça suffit... si on arrêtait de jouer ? Nous savons très bien qui gagnera ce jeu si nous continuons, fit le jeune homme avec ce ton si condescendant. Puis, franchement, Shae t'as beau être tapis dans l'ombre... ton odeur de chat ne me trompe, ma belle. Qu'est-ce qu'il y a ? Mon cadeau ne t'a pas plu peut-être ? Je pensais avoir mis assez de rouge pourtant... »

    La veine sur la tempe de l'informatrice était devenue proéminente comme prête à exploser. Ses pupilles s'étaient étrécis jusqu'à en devenir des fentes. Ses yeux étaient devenues verts fluorescents annonçant la proche tempête. Tant bien que mal, elle essayait de se maîtriser. Mi-chan, quand elle ne faisait qu'observer le spectacle, maintenant. Elle n'aurait plus rien à faire. Ce con venait de creuser sa tombe tout seul. La maisonnée dans son entier avait une règle très simple : Ne jamais enrager la bête du sous-sol, Shae.

    Celle-ci, d'ailleurs, sortit de sa planque. Hadrian, content de l'avoir fait émerger, finit de s'enterrer avec ces quelques mots.

    « La vengeance ne rime à rien, chaton, surtout quand on se frotte à plus fort que ce soit. Tu sais, je ne t'ai demandé pas de changer ta nature profonde, juste tes sous-vêtements. »

    Avec son sourire enjôleur, ses yeux promettant milles morts et ses ongles s'allongeant pour devenir des griffes, Shae se jeta sur lui.

    « Je vais te pourrir la gueule, CONNARD ! »


    Prompt : You have a sick, twisted mind. Do you want to be my friend? (Tu as un esprit malade, détraqué. Est-ce que tu veux être mon ami?) by Calliope
    Question de Sainteté

    « Tu as un esprit malade, détraqué. Veux-tu être mon ami ? » s'exclama Hiroki en s'arrêtant devant la loque humaine en face de lui. Ce n'était pas la première fois que le jeune guerrier voyait celui qu'on surnommait le « déchet de l'humanité ». Seulement, Hiro-kun n'aimait pas faire comme tous les autres, ces gens qui ne regardaient pas plus loin que le bout de leur nez. Non, il faisait constamment l'inverse par pur esprit de contradiction. Depuis qu'il était enfant, ses parents avaient décidé de sa vie. Quand le jeune homme s'était rendu compte de son futur rôle, il s'était rebellé et enfuit de chez lui. Hiroki s'était juré que jamais il ne deviendrait une marionnette au service d'un pouvoir corrompu. Sur son chemin, il avait rencontré un membre de la famille Lebreau, la guerrière Rozenn, qui avait fait de lui son apprenti.

    Cela faisait un an qu'Hiro-kun travaillait en autonome. Trois mois qu'il avait changé d'univers et qu'il se trouvait dans cette ville. Peu importe à quel moment de la journée le guerrier passait, ce gars était toujours là. Présent sans vraiment l'être. Au début, la foule jetait des regards dégoutés à cet homme. Elle l'insultait, le brimait, lui balançait des choses puis le temps passa et il finit par faire parti du décor. Pourtant, le jeune homme, même après ces persécutions, gardait un sourire chaleureux et serein comme si plus rien n'avait d'importance. Au début, Hiroki s'était demandé si c'était bien la bonne personne. Il l'avait observé sous tous les angles et de toutes les manières inimaginables. Le jeune guerrier ne voyait pas en quoi cet individu était une divinité. Certes, il se dégageait quelque chose de cette personne mais c'était bien loin de l'aura phénoménale qu'aurait une déité. Cet homme possédait une beauté androgyne. De longs cheveux argentés attachés en queue de cheval de basse, des yeux en amande bleu glacé, un visage fin accompagné d'un teint de porcelaine, une taille fine et de longues jambes. Ce qui venait gâcher ce tableau, les balises de signalisation de trois kilomètres de long sous ses yeux et ses vêtements élimés. Avec son sourire, ce gars ressemblait à un échappé d'asile. Aucun élément cité ne pouvait se côtoyer dans ce tableau. Un esprit malade, fou mais tellement familier dans ce nouveau monde.

    D'un côté avec la famille de barge qu'Hiroki avait, on pouvait largement le comprendre. Dans tous les cas même si ce n'était pas la personne qu'on l'avait envoyé chercher, il le ramènerait. Quelque chose l'y poussait. C'est pour ça que le guerrier était allé le voir et lui avait dit ces quelques mots d'une manière abrupte. Il ne connaissait pas le tact. N'obtenant aucune réaction, il s'approcha plus près et tendit sa main.

    « Je me présente. Je m'appelle Hiroki. Et toi, c'est quoi ton nom ? »
    L'autre hésita mais finit par serrer la main.
    « Izumi... mon nom, c'est Izumi. 
    _ Eh, c'est beau comme nom. Tu veux venir avec moi ?
    _ Où ?
    _ A la maison. On t'attendait. » répondit Hiro avec un sourire.

    La divinité le regarda avec de grands yeux. Tous l'avait oublié... Plus personne le vénérait. Pourtant après tous ces siècles, jamais il n'avait faillit à son poste protégeant fidèlement l'astre lunaire. Seul. En regardant Hiroki, il se disait qu'il y avait encore de l'espoir. Il se laissa faire quand le jeune homme le releva et le guida vers autre part.

    Je ne suis plus seul.


    Prompt : C'est écrit dans les livres : Quelque soit l'incarnation, l'un n'existe pas sans l'autre. By Tip

    Un éclat dans le noir


    Ses cours lui prenaient beaucoup de temps et d'énergie... ses nuits ne le laissaient guère se reposer. Ce rêve revenait chaque nuit depuis la dernière bataille. Son inconscient repassait sans cesse comme un film la fin d'Hadès, Dieu du Royaume des Morts. Cependant, par rapport à certains autres chevaliers d'Athéna, lui avait compris son rôle : la mort faisait parti du cycle de la vie. C'était peut-être un mal... mais un mal nécessaire, seulement Hadès avait sombré dans l’extrême à cause de la mort de Perséphone. Lui qui avait partagé son âme, il avait senti sa peine et sa souffrance de l'avoir perdu par la faute des hommes.

    Dans son sommeil, ces sentiments douloureux étaient multipliés de manière exponentielle. Généralement, il se réveillait à ce stade... des sueurs froides parcourant son corps et des larmes coulant sur ses joues mais pas cette fois-ci. Alors que le Dieu disparaissait, ses yeux s'étaient dans les siens. Ses lèvres avaient émis un appel silencieux pendant un cours instant. Seul lui l'avait perçu et, depuis cette voix hantait ses nuits. Pourtant, cela ne suffisait plus. Son rêve continuait encore mais bien après la mort du Dieu. Tout était sombre, des débris jonchaient le sol... l'insalubrité régnait. Il marchait parmi les décombres jusqu'à qu'un éclat attire son regard. Ses pas le dirigèrent vers lui automatiquement puis il se baissa pour ramasser la lumière. C'était son médaillon... son inscription le paralysa. « Yours ever »

    Il se réveilla en sursaut. Le jeune homme savait ce qu'il avait à faire. Certes, il avait peur... que tout recommence mais l'équilibre du monde devait être préservé. Peu importait sa crainte et l'incompréhension de ses compagnons par rapport au geste qu'il allait faire, sa résolution était prise. Les Enfers devaient être reconstruits afin que, de nouveau, les morts puissent être guidés, jugés et punis ou graciés. Les spectres devaient les guider vers les Champs Élysée ou Élision, le purgatoire ou la réincarnation.

    Shun, chevalier d'Andromède, était descendu en Enfers par le biais de l'ancien château d'Hadès en Allemagne. L'état était bien plus alarmant que ce que ses rêves lui montraient. L'atmosphère était complétement viciée. Tout était détruit, dévasté. Les âmes erraient... certaines essayaient de l'attaquer... emplies de mauvaises intentions. Cependant, ce genre de possession ne lui faisait aucun effet après s'être débarrassé de l'esprit d'un Dieu. Tant bien que mal, il continua sa progression vers Élision, lieu de la dernière bataille. La boîte sur son dos contenant son armure pesait de plus en plus lord mais il réussit à atteindre sa destination.

    L'aridité et la désertification avait fait place aux magnifiques jardins. La musique des muses avait été remplacé par le murmure du vent, le soleil s'était éclipsé faisant régner l'obscurité, et le froid. Un désolation que Shun trouvait injuste. Ses yeux se mirent à fouiller le néant à la recherche du médaillon. C'était la clé de la réussite de son entreprise. Il retourna les débris sur son chemin quand un éclat attira son attention. Le jeune homme continua sa route puis il se baissa vers la luminescence. Il touchait au but.

    Tout doucement presque religieusement, il se saisit du médaillon... celui qui marquait le vaisseau humain d'Hadès. L'être le plus pur sur cette terre. Cette fois-ci, il avait été choisit par le dieu... il y a 250, ce fut Alone. La chance leur avait manqué mais Andromède n'aurait pas voulu que ce fardeau tombe sur les épaules d'une autre personne. Il avait trop le sens du sacrifice pour cela. D'ailleurs, personne d'autre ne ferait ce qu'il était en train de faire. Craintivement, il passa la chaine autour de son cou. La médaille était chaude contre son buste... elle pulsait son énergie comme un cœur qui bat. Shun s'apaisa à son contact jusqu'à ce qu'il entende une voix dans son esprit. Il la redoutait autant qu'elle le rassurait. Allait-il, de nouveau, perdre son libre arbitre ou même sa vie ? Un rire lui répondit.

    « Tu n'as plus rien à craindre de moi, jeune Andromède. Je ne te ferais aucun mal ! »

    Difficilement, le jeune homme essaya de se remettre en tête tout ce qu'il l'avait conduit ici ainsi que tout ce qu'il avait perçu dans les souvenirs du dieu de la mort et de se propres déductions par rapport à ceux-ci. Hadès suivait, intrigué, le raisonnement intérieur de Shun. Il trouvait sa démarche étonnante mais, non dénue de sens.

    « Les Enfers doivent être reconstruits afin de rétablir l'équilibre entre la vie et la mort. »

    En son fort intérieur, le chevalier acquiesça et, ensemble, ils se mirent au travail. Tout cela était écrit dans les livres : quelque soit son incarnation, l'un ne pouvait exister pas sans l'autre. Hadès était revenu.


    Prompt : Le café est la pire chose que tu peux boire le matin. Surtout en grande quantité! By Typ

    Question de Survie

    « Izu ! Izu ! T'es où, bon sang ?! »

    Un grognement digne d'un homme de la pré-histoire retentit dans la pièce. Izumi était bien là mais la question, c'était dans quel état. Hiroki était venu le chercher pour lui faire voir un peu la lumière du soleil. Le guerrier ne voyait plus son ami et ça lui foutait le bourdon. Le jeune homme observa le chantier qui l'entourait. Des piles de bouquins s'empilaient dans toute la pièce. Les volets étaient grands ouverts mais où était passé les fenêtres ? La réponse se trouvait éparpillée sur le sol en morceaux de verre. Qu'est-ce qu'il s'était encore arrivé ?

    D'un seul coup, Hiroki se retourna vivement sentant une présence « noire » derrière lui. Sadako se trouvait là, en chair et en os. Izu n'avait pas de télévision, pourtant... et puis, c'était seulement du cinéma... hein ? Hein ? HEIN ? Il détestait les films d'horreur. L'apparition se mit en mouvement. Elle marchait comme les zombis dans Resident Evil. Hiro commençait sérieusement à flipper. Il fit quelque pas en arrière. Cependant, tout comme ces êtres dénués d'intelligence, à partir du moment où la chose l'avait senti... sa vitesse avait accéléré. Le machin se jeta sur lui. Ça y est... Aujourd'hui, il allait mourir sans avoir vu son ami. Quelle tristesse ! Il reviendrait le hanter, ça lui ferait les pieds.

    Ses yeux croisèrent un regard bleu glacé... les vaisseaux sanguins ressortaient atrocement comme si Izumi s'était shooté. Le teint blafard, des cernes énormes... D'une voix caverneuse qui lui fit dresser les cheveux sur sa tête, le dieu demanda :

    « Café... Café... Café... J'ai... Café... Besoin... Café... Café... »

    Hiro fouilla activement son sac à la recherche du remède qu'il prenait toujours sur lui dans ce genre de situation. Sa main se referma sur le thermos de la mort. Le liquide de la vie. Puis, il le tendit à Izu. L'androgyne s'en saisit, l'ouvrit immédiatement et engloutit tout le café. Il venait de retrouver son humanité. Tous les deux poussèrent un profond soupire de soulagement bien que ce ne soit pas pour les mêmes raisons.

    « Merci, Hiro-chan. Ça va beaucoup mieux. Je n'avais plus de café. Tu te rends compte plus de café ! Je ne peux survivre sans café. Tu sais, hein ? Tu sais ? Fit l'homme en mode pile électrique.
    _ Et toi, tu te rappelles que le café est la pire chose que tu peux boire le matin. Surtout en grande quantité! Lui reprocha Hiro.
    _ On a déjà eu cette discussion. Ne recommence pas. Le café, c'est moi qui l'ai inventé. Je ne pouvais continuer mon rythme de croisière sans cette boisson.
    _ Enfin, peut-être que tu pourrais demander des vacances ? Comme ça, on pourrait partir rien que tous les deux. Ça fait longtemps, non ? »

    Sa voix tenait toujours cette note d'espérance. Interpellé, Izumi se retourna vers lui. Il inclina sa tête sur le côté tel était le cas à chaque fois qu'il réfléchissait intensément. La divinité se mit derrière le guerrier et lui ébouriffa tendrement les cheveux.

    « Qu'est-ce qu'il t'arrive, Hiro-chan ? Tu n'as pas l'air dans ton état normal...
    _ Je... C'est rien... je t'assure... ne me regarde pas avec ses yeux là... » fit-il d'une voix chevrotante.

    Tout doucement, Hiroki sentit deux bras l'enserrait gentiment et le pressait contre le torse d'Izumi. Tout ce qu'il avait envie de faire, c'était de se réfugier dans cette chaleur, de se laisser envahir et recouvrir par elle. Simplement de se faire subjuguer par l'aura d'Izu. Cependant, cela serrait une faiblesse de sa part et il ne pouvait pas se permettre d'être faible. La prise de Dieu se raffermit sur son corps car ce que le guerrier ne savait pas, c'était que ses pensées ne lui était en rien caché.

    « Tu n'es pas faible, mon ami. Jamais, tu ne dois penser ceci car c'est un mensonge. »

    En ce moment, Hiroki en essuyait des vertes et des pas mûrs. Des tentatives d'assassinat, ses parents qui essayait de le trouver, ses autres amis qui l'évitaient, quelques missions échouées à cause des facteurs précédents... le jeune homme avait atteint le fond. La jalousie pouvait corrompre bien des cœurs. Être ami avec un dieu même si c'était une divinité oublié (surtout à cause de ça, en fait), ça faisait du bien dans son C.V. Il voulait juste se reposer, se cacher quelque part jusqu'à ce que la tempête soit fini. Il était acculé par ses émotions. Ses yeux étaient embués, ses larmes menaçait de tomber. Izu le prit dans ses bras puis il alla sur le canapé et s'installa avec Hiro dans son giron. Il caressait ses cheveux d'une main tandis que l'autre remonta le visage du jeune homme vers le sien.

    « A moi aussi... tu m'as manqué Hiroki. »

    Une larme coula le long de sa joue, vite rejointe par d'autres. Ses sanglots étaient silencieux... atrocement silencieux alors que son cœur criait « A L'AIDE ! » de toutes ses forces. Timide, ses prunelles se fixèrent dans les siennes. Le violet avait remplacé le bleu glacé. Seulement Hiro avait le droit de le voir, c' était une chose que lui seul connaissait. Cette couleur signifiait qu'Izumi laissait sortir ces émotions. Colère, tristesse, haine, jalousie, possessivité... bien d'autres encore et ça lui faisait se remémorer un souvenir. L'un des seuls qu'il appréciait sincèrement et qu'il serait prêt à tout sacrifier pour qu'il se réalise.

    « Tu te rappel de notre promesse ? Fit le dieu dans un murmure.
    _ Jamais, je ne l'oublierai.
    _ Tu as lié ton destin au mien comme j'ai lié le mien au tien.
    _ Nous, c'est par delà la vie... commença Hiro
    _ Et par delà la mort .» finit Izu.

    Leurs lèvres se scellèrent sur le renouveau de cette promesse qui fut la toute première base de leur relation.
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MessageSujet: Re: Back in Black!   Back in Black! EmptyMar 7 Aoû 2012 - 5:42

    MARATHON D’ÉCRITURE DE 48 H du 06/08/2012


    Défi de Mushu: écrire du fluff! RELEVÉ

    Prompt : 'Tain, j'en ai marre... Et ça se sourit, et ça se papouille, et ça se bizouille... Mais qu'ils s'enculent, bordel ! (Hélène)

    Une goutte de bonheur

    « Izumiiiiiiiiiiiii! » fit Hiroki en geignant. Le Dieu se tourna vers lui avec un sourire mi-sympathique mi-moqueur. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas entendu geindre ainsi. Le guerrier devait avoir quelque chose derrière la tête.

    « Je veux un câlinnnnnn ! » fit Hiro en s'avançant les bras grands ouverts, un gigantesque sourire aux lèvres. Il rayonnait comme un gamin devant sa première glace et Izu ne put que s'attendrir en le voyant ainsi. C'était rare, ces derniers temps. Tellement rare que le dieu en venait à choyer ces moments d'insouciances, de caprices et d'envies à la fois si futiles mais agréables au possible.

    « Viens, mon Hiro ! » lui fit Izumi en le prenant dans ses bras. Si le guerrier était un chat, il se serait mis à ronronner de bonheur. Son contentement pour une si petite chose était tel qu'Izu se sentit fondre dans ce bien être ambiant. Ils savouraient toujours autant l'un que l'autre ces instants volés au temps qui leur manquait tant. Ils étaient seuls et ils en profitaient. Tout avait commencé par une rencontre sous un temple dédié à la Lune. Coïncidence ou non, ce jour avait été le plus beau de leur vie. Oh oui, Izumi s'en souvenait comme si c'était hier. Hiroki était venu pour le ramener à la maison. Leur maison maintenant... avec une famille nombreuse. Peut-être trop par moment. Le Dieu se souvenait aussi bien des crises de fou rire comme des prises de tête... mais cela le rendait heureux. Hiroki interrompit alors le flot de ses pensées.

    « Izu, je t'aime. » dit-il en relevant ses yeux et en les fixant dans les siens. On pouvait y voir une spirale d'émotions. De la tendresse, de l'amour, de l'affection et de la sincérité. A chaque fois qu'il plongeait ses yeux dans les prunelles de son amant, des papillons naissaient dans son ventre. Cela le mettait automatiquement de bonne humeur... quand il était en colère, ça l'adoucissait et quand Hiro le regardait pendant qu'il faisait l'amour, ça l'embrasait d'une passion flamboyante.

    « Tu es ma vie, Hiro. Ma lumière dans le noir, murmura le dieu.
    _ Toi, tu es ma Lune. La lumière de mon existence. » dit-il tout aussi doucement pour ne pas rompre l'énergie mystique qui les entourait d'une bulle qui les séparaient du monde extérieur. Izumi était son monde, son univers, sa moitié, son tout. L'amour de sa vie. Il n'y en avait eu aucun avant et il n'y aurait aucun après. Jamais.

    Le guerrier resserra sa prise autour de la taille d'Izu tout en mettant sa tête dans le creux de sa nuque. Du bout de ses doigts, il cajola le bas des reins de son amant. Hiro savait qu'il était sensible à cet endroit là... d'ailleurs, il sentait la gorge qui vibrait doucement contre son oreille. Le dieu contenait son feulement-ronronnement de plaisir. Ses mains glissèrent sous sa chemise et effleurèrent comme une plume les flancs découverts. Un tressaillement parcourut le corps contre lui avant de sentir des mains saisir les siennes.

    « Hiro, tu me chatouilles .  fit le Dieu avec un gloussement de rire contenu.
    _ Je saissssssss ! » fit-il joueur.
    _ Tu es incorrigible...
    _ Mais c'est pour ça que tu m'aiiiiiimes !!!
    _ Mon sale gosse, rien qu'à moi ! » s'exclama t-il avec gentillesse. Izu cala le jeune homme contre son torse. Il embrassa du bout de ses lèvres la mâchoire d'Hiro. Des ses ongles, il se mit à faire des papouilles sur les avant-bras du guerrier. Sa tête partit contre l'épaule qui le soutenait. Izumi en profita pour déposer une longue traîné des baisers papillons sur tout le cou à disposition. Hiro nageait en pleine euphorie, un sourire béat sur ses lèvres.

    « J'ai une surprise pour toi.
    _ Hummmmm...
    _ Je nous ai pris des vacances. »

    Le jeune homme se redressa quelque peu, un peu plus attentif. Avec affection, Izumi passa une main dans les cheveux d'Hiro pour les caresser.

    « Où ?
    _ Dans un lieu, que moi seul connaît. À moitié dans le monde spirituel, à moitié ici. Mon temple, fit-il peu sûr de lui, veux-tu venir avec moi ? » La pointe d'espoir dans sa voix ne passa pas inaperçu chez son amant.

    « Oui, je veux y aller avec toi. »

    La joie se reflétait dans le regard du Dieu. Il avait tout prévu depuis deux semaines mais il avait toujours cette crainte qu'Hiro le quitte bien que cela soit une peur sans fondement. La joie se transforma en pure extase quand il lui dit en fixant ses yeux dans les siens :

    « Le plutôt possible ! »

    Tout une période où il n'y aurait que deux, seuls et sans personnes pour les déranger. Le guerrier étaient aux anges. Il prit la main d'Izu et le tira vers leur chambre.

    « Viens, faisons nos bagages et allons-y ! Nos premières vacances ! C'est superrrrr ! »

    La voix retentissait bien au-delà de la chambre. Deux voyeuses, fidèles à leur postes, sortirent de leur cachette. Azumi, la sœur d'Izumi, ainsi que Rozenn, mentor d'Hiroki, veillait au grain.

    « J'ai bien fait de leur accorder quelques jours de repos ! Fit-elle avec tendresse.
    _ M'en parle pas ! J'en avais marre de toute cette guimauve. Ça souriait, ça bisouillait, ça papouillait dans tout les sens. Ch'ai pas... faut qu'ils s'enculent ! S'exclama Azu vaillamment avec une grimace exagérée.
    _ Ou qu'Hiroki fasse, enfin, sa proposition... fit Rozenn sous un ton de confidence.
    _ Quelle proposition ?
    _ Parfois, t'es une lumière mais, là, t'es pas un foudre de guerre ! dit la guerrière, ironiquement, en s'éloignant.
    _ Quoi ! Comment ça ! » puis « Oh my god ! Hiroki va devenir mon beau-frère ! NooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooN ! »
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