Un nouveau départ ? Naïf ! [Pv]

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Aaah. Encore une merveilleuse journée pour le commun des mortels qui s’annoncaient. Mary n’était pas encore réveillée et pourtant déjà elle savait que tout allait mal se passer. C’était écrit et inscrit même pour encore plus de garantie sur sa mauvaise humeur évidente. Et la question que tout lecteur assidu pourrait se poser serait la suivante > quelle est cette fois la raison de tant de mauvaise humeur ? Oui parce qu’à force, on pourrait se dire que Mary pourrait en avoir marre de tant de colère et pourtant, il fallait bien l’avouer mais elle s’arrangeait toujours pour trouver un quelconque pretexte pour en vouloir à la terre entière.

Et donc, quelle était son origine aujourd’hui ? Oui parce que dit plus haut, Mary n’était pas encore reveillée dans le sens où elle n’était pas encore levée de son lit. Parce que arrachée des bras de Morphée, ça pour l’être, elle l’était. Et contre son gré ! D’où l’origine de cette bouderie permanente. Résumé. On était samedi, et en toute logique, les filles de sa chambre n’avaient pas dormi à l’académie cette nuit. Mary si. Elle avait donc eu la chambre pour elle toute seule alors pourquoi tout ce mal ? Pour une raison obscure et sournoise qui ne sera plus obscure quand vous saurez l’origine. Oui donc ne faisons pas durer le suspens trop longtemps ! En fait, c’est tellement honteux comme sujet que je retarde le moment où je devrais vous l’annoncer. Secretement, j’espère que vous aurez rapidement fermés la page pour arrêter de lire une introduction trop longue…

Mary avait donc oublié de fermer les volets et le soleil matinal l’avait donc agressé de ses rayons qui n’étaient pas les bienvenus. Voilà donc la source du mal qui n’était pas digne d’être annoncée. Mais pourtant elle était là, réelle. Et Mary aussi était là, allongée sur son lit, fixant avec consternation le plafond. Elle maudit pour la forme les volets, le soleil, les oiseaux qui n’étaient même pas là à cause du froid, le plafond, la couette et même ses colocataires de chambre. Après tout, c’était aussi un peu de leur faute non ?

Une fois sa malédiction finie et ses mauvais sorts lancés au hasard, elle se fourra sous ses couettes pour espérer gratter quelques instants de répit. En vain. Sous ses couvertures, elle étouffait. Sur, elle ne pouvait même pas dormir. Alors pour la forme, sa situation les lui rappelant, elle maudit les moustiques. Oui parce qu’il faut bien le dire mais l’enchainement des actions précédentes vous a fait penser à vous-même quand vous vous cachez sous votre couette juste après un signe d’une présence nuisible.

Et ce fut donc de mauvaise grâce qu’elle enfila ses chaussons à la sortie du lit. Tout cela ne présageait rien de bon. Dans un effort suprème, elle se mit en position debout et passa en vitesse dans les douches afin de se rendre présentable. L’inconvénient avec les internats, c’était qu’il fallait se préparer avant n’importe quoi, ce qui était assez frustrant en soit quand la grande ambition dans la vie de Mary était de prendre son petit déjeuner en pyjama ! Tiens, raison de plus pour être enervée !

Je vous épargne les détails, douche, coiffage et habillage (oui parce qu’elle n’oublia pas cette étape =P). Elle se vêtit pour la journée –sauf si elle changeait d’avis entre ses tartines et son jus d’orange- et enfila ainsi une robe noire assez fluide ainsi que des bottines bleues marines, toujours dans cet optique de vouloir se grandir. Par-dessus, elle rajouta une grosse veste grise à gros boutons genre imitation en laine. Pas de collant pour le moment, elle n’avait pas prévu de sortir aujourd’hui. Un coup d’œil à sa montre l’informa qu’il était dix heures. Sachant qu’il se passait maximum trois quarts d’heure entre le moment ou elle se levait de son lit et celui où elle passait la porte prête, elle s’était levée vers 9h15. Une heure qui restait raisonnable mais pour la forme, Mary garda sa mauvaise humeur ambulante.

Elle passa ainsi le pas de sa porte, s’étirant dans les couloirs à la vue de tous mais mieux vaut tard que jamais.

Direction le refectoire parce que mine de rien, son estomac criait famine à la pauvre petite. Et alors qu’en prennait le chemin, elle se demanda avec qui elle pourrait partager son nutella ce matin. Les seules personnes avec qui elle s’était montré à peu près agréable depuis sa récente arrivée n’était pas interne et prendre un petit déjeuner seule, elle ne le répeterait jamais assez mais c’était déprimant ! Encore plus quand la salle était grande.

Bah, elle improviserait bien sur place la petite. Elle poussa ainsi les portes du self et se dirigea immédiatement sur les mini baguettes de pain avant que quelqu’un ose prendre la sienne.Elle s’en servit deux pour faire honneur à son estomac qui réclamait son du et elle embarqua également un pot de nutella pour satisfaire sa gourmandise. Et ses bien sur son plateau, elle prit la direction des tables pour pouvoir se régaler de ce qu’elle avait devant les yeux quand soudain, elle fit demi tour parce qu’elle avait oublié son jus de fruit. Et là c’est le drame, elle fonca bien évidement dans la personne qui se trouvait un peu sur sa droite. Un peu parce qu’elle n’était pas dans sa droite horizontale mais plutôt dans une diagonale droite arrière. Oui donc un peu en retrait si vous préférez.

Et alors qu’elle allait s’excuser, trop heureuse de pouvoir bientôt déguster son repas, elle leva le visage de ses précieux avant de regretter son geste. Non vraiment ? Elle avait détourné son regard de son magnifique plateau pour CA ?

« Ah non ! Tu vas pas recommencer toi ! »

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Gueule de bois = Mauvaise nuit. Gueule de bois pour un insomniaque née = Très trèès mauvaise nuit. Un nouveau départ ? Naïf ! [Pv] 887863

En fait, juste inexistante. Pourquoi avait-Zéro bu alors, en sachant ce que ça allait donner ? Bah c'était un concours de circonstance, en se promenant, admettons-le assez tard, il était tombé sur un bar super accueillant. On l'avait quasi poussé à l'intérieur, c'est vrai =) Tout le monde y avait été sympa, pas la peine de parler avec eux, un entrechoquement de verre voulait tout dire... Puis c'était un samedi quand même (minuit passé). Quoiqu'il en soit, cela avait été une nuit désagréable. Il était d'humeur massacrante. Les yeux décidément fermement ouvert, il alla se douchait (activité plutôt répandue) entraînant des pieds. Il y resta un bon moment espérant recouvrir un semblant de sobriété. Zéro n'aurait pas juré s'appeler Zéro, mais il avait maintenant conscience qu'il se trouvait bel et bien à l'internat de Keimoo.

Sous la douche, ses cheveux se plaquant, pour l'instant, généreusement sur son visage, des images saccadées se pressaient dans son cerveau. A vrai dire, il n'avait pas grand souvenir de cette soirée, il avait bu, oui et après ?
Une tournée des bars. Pas très grave ça... Par contre, plus dérangeant, l'image d'un vieux monsieur lui souriant de toutes ses dents perdues, présent dans tout les bars à ses côtés. Un peu trop proche de lui d'ailleurs. Pire. Ses lèvres luisantes le hantaient. Luisantes ? Ou maquillés ? oO Il tourna vivement le robinet pour changer la température de l'eau et ainsi ne plus avoir ses images si étranges dans la tête. J'espère fortement, que vous ne les interprèterez pas mal u_u Zéro ne s'était pas douché pour se réveillé, pour désaoûler oui, mais il avait la ferme intention de dormir.

Vêtu de vêtement léger, tel qu'une chemise fermé de simplement de trois
bouton et un boxer. C'était pour dormir donc bon. La chemise n'était
pas si nécessaire que ça non plus, en fait, mais il était si pudique. Enfin =)
En marchant jusqu'à son lit, il se sécha rapidement et grossièrement les cheveux à l'aide d'une serviette puis la jeta rejoindre " Les Choses " qui avait élu pour domicile fixe le sol de sa chambre. Bordélique il était, bordélique il mourrait. N'empêche, Qu'il était bon d'avoir l'intimité de sa chambre. Avantage qui permettait de faire toutes sortes de choses, allant du plus stupide au plus téméraire je veux dire par là par exemple essayer de se couper les veines pour voir ce que ça faisait...

Bref, il en était pas là lui, et il se contentait des choses stupides. Il le fit pas en se disant tiens, je vais faire un truc stupide mais juste, machinalement. Oui, Zéro se crut dans un film, oui il crut que même en étant encore légèrement bourré nous possédions encore tout nos sens, notamment la vue, oui il crut que ça le ferait vraiment grave, oui il se prit en pleine face son pied de lit supérieur, côté taie d'oreiller, en sautant gracieusement tel une oie (les oies sautent, hein ? =). Ah. Dur moment dans la vie d'un homme (= l'homme la race humaine). Mais comme personne n'a vu =) Pour finir bien, il poussa un cri tant de rage en fait que de douleur.

- P*taiiin !!!

Vie cruelle ! On peut dire qu'avec ça, de un il avait récupéré s'est esprit
et de deux... Il avait plus sommeil en tout cas, plus aucune envie de
dormir sur ce lit traître, qui se riait de lui. Peut-être s'était-il volontaire déplacé pour lui faire du mal. S'il avait récupéré ses d'un point de vue, je sais qui je suis et où je suis, il avait par contre la tête qui résonnait à chacun de ses moindres mouvement. Après s'être pris son pied de lit dans sa tête, celle ci était retombé mollement sur son taie d'oreiller décidément plus confortable. Il y resta donc un moment, allongé sur le ventre. Zéro s'assoupit même un moment, laissant ainsi la rage, la honte et la frustration quitter son corps. Un moment =) Las, il se leva, se dirigea dans sa salle de bain et observa les dégâts. Rien, à première vue... Ah ! De profil, une toute petite bosse pointait son nez sur son front, à droite. Heureusement qu'il était pas très à cheval sur son esthétique, sinon il aurait été encore plus énervé.

Il était si tôt ! Que faire maintenant qu'il n'avait plus envie de dormir ? Aller dans le réfectoire, se prendre un jus d'orange, seul chose qui passerait aussi tôt. Fatigué de tout les problèmes qu'il l'avait accablé en ce laps de temps, il décida d'éviter à partir de là tout problème. En commençant par les yeux ! Il ne supporterait pas des remarques à son passage sur ses yeux, alors il prit la première pair de lentille sur laquelle et la mit, sans les regarder, ni se regarder lui-même, il s'était assez vu =) Sauf que... Il s'était trompé. D'habitude il met des lentilles verts mais là il avait pris les rouges, celle réservé aux fêtes, en particulier celle
d'halloween. Trop tard...

À présent, comme s'il était vital qu'il sorte de sa chambre, il s'empressa et enfila simplement un pantalon sobre. Léger et noir. Cela pouvait paraître pour une tenue décontractée, très décontractée, mais c'était pour lui une sorte de pyjama. Il comptait bel et bien aller au réfectoire de cette manière. Comment ça on est pas à l'hôtel ? Il n'avait simplement pas l'énergie de réfléchir à une tenue plus élaborée. Il sortit donc, en claquant vivement la porte, se promettant de remettre les pieds dans cette chambre de malheur que la nuit tombé. À moins qu'il ne tombe à nouveau sur son Sempai sans dent... La nuit serait alors loongue (puisqu'il irait boire un verre, bande de tordu). Il marcha d'un pas vif et sauvage, quiconque retrouverait je ne sais comment sous pied, se ferait littéralement écrasé.

Zéro n'était pas du matin et il ne prenait jamais de petit déjeuné, voilà pourquoi il se dirigea immédiatement rayon boisson. Puis il restait plus de nutella alors... Il prit un verre de jus d'orange, sans un regard autour de lui. C'est peut-être pour ça qu'il se retrouva vigoureusement bousculé par, ce qui ressemblait à une fille affamée (deux baguettes de pains quand même xD). Pourquoi quand il vit son pot de nutella, le narguant sur le plateau il eut envie de déjeuné pour la première fois depuis 10 ans ? Allez savoir. Et c'est qu'il n'avait pas encore vu le visage de la jeune fille... Maiis ? C'était quoi ce liquide qui se répandait sur lui, à travers sa chemise, dont il prit conscience sur le moment qu'elle était encore plus qu'à moitié ouverte ?!

- Ahhhh !

Traduction : C'était froid.
Il allait gentiment spécifié à la personne se trouvant en face, qu'un "
bonjour " aurait été amplement suffisant lorsqu'il découvrit le visage
d'une personne qu'il n'aurait pu revoir qu'en cauchemar ou en mourant,
tué par elle donc. Il allait crier quelque chose, mais bien évidemment,
elle fut plus rapide. Normal, elle s'était pas pris un verre entier de
jus d'orange froid sur elle, elle.

« Ah non ! Tu vas pas recommencer toi ! »

En une phrase, incompréhension était déjà présente. Lui ? S'était quand
même elle qu'il l'avait fait se renverser son jus d'orange sur lui !
D'un ton qui se voulait aussi froid que la mort il dit :

- Nan mais t'es malade! C'est du harcèlement là !

Plus pour lui même il marmonna des trucs incompréhensibles, seuls quelques mots étaient assez explicite.

- Chemise... Foutue... Déjantée... Elle... Pot de Nutella en entier... Journée de m*rde ! Rrr !

Deuxième grossièreté, je m'arrête là. Mais tout le monde sait ce que s'est de passé une journée particulièrement déplaisante. Tellement frustré, il avait voulu poussé un cri dément, tel le rugissement du tigre, qui avait plus fait penser à un miaulement de chat en fait... Zéro avait tellement pas pris garde à sa tenue en sortant, qu'il n'avait pas pensé à boutonné sa chemise mais là n'était pas le problème... Maintenant, trempé comme il l'était devait t-il s'en aller ? Se redoucher, puis finalement ne plus bouger de sa chambre, vu comme la poisse le poursuivait... Mais, cette jeune fille, nul autre que Mary, l'Hystérique dont il avait gardé un souvenir pas très agréable, avait
certainement fait exprès pour qu'il réagisse de cette manière... Ça non ! =) La douche attendrait.

Il lui jeta un regard froid et peu invitant, puis alla se mettre sur une table reculé du réfectoire. Il comptait bien lui envoyait la facture pour sa chemise. Et puis pourquoi les gens le regardait ? Il fixait certes pas sa chemise... Mais bien ses yeux ? Ses lentilles vertes lui donnaient des yeux tout à fait normal, qu'est-ce qu'il fallait encore ? =) Combien de temps allait-il rester là, sans plateau ? Jusqu'à ce qu'elle-même ait fini, ce qui allait prendre du temps vu tout ce qu'elle avait pris =) Il patienterait... Mais il était certes pas d'humeur à se disputer en ce jour funeste...

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«Ahhhh !»

Oh oui c'est bon, pas la peine de faire tout un cirque pour un peu de jus renversé. Pas la peine de faire autant de bruit pour une affaire personnelle. C'était le matin et les gens avaient besoin de calme et de repos alors un peu de respect pour les gens dont la tenue était encore intacte s'il vous plait ! Non mais c'est vrai quoi, ça va pas de crier ainsi dès le matin ? On avait tout vu. Ca, c'est forcément ce qu'elle pensa quand elle vit que le trouble paix (je viens de regarder le seigneur des anneaux *zbaf *) n'était autre que lui. Oui parce qu'il fallait l'avouer mais ça aurait n'importe quelle autre personne, elle aurait d'autre pensée en tête... Logique, on était quand même dans un refectoire et il faudrait être sourd pour ne pas entendre le brouhaha incessant. Mais voilà, c'était lui et pas un autre d'où la raison d'autant de mauvaise volonté ! Aussi, elle pensa très très fort un gentil « gnagnagna » qu'elle ne se permit tout de même pas d'énoncer à haute voix. Ca paraitrait hors contexte.

-Nan mais t'es malade! C'est du harcèlement là !
Du harcèlement ? A ce point là ?

« Hum, tu seras gentil de ne pas te prendre plus haut que tu ne l'es. Pour que ça soit du harcèlement, il faudrait que je sois attiré par toi ! »

Ca se passait de conclusion. Un esprit normalement constitué savait ce qu'il fallait en tirer. Remarque, lui n'était pas normal donc on ne savait pas trop ce qui pouvait se passer dans sa tête...

Chemise... Foutue... Déjantée... Elle... Pot de Nutella en entier... Journée de m*rde ! Rrr !

« Eh oh ça va. Tu vas pas en faire toute une histoire. De toute façon, genre ta chemise elle est foutue. T'es à moitié à poil, qu'est ce que tu veux qu'elle soit abimée ? »

Un peu de bon sens. Le jus avait atteint son torse et c'était peut-être pire en fait. La jeune fille s'imagina en ce moment même comment elle réagirait si les situations avaient été inversé et probablement qu'elle ne s'en serait pas remie. En même temps, le jus serait forcément allé se loger dans les fibres de ses habits étant donné qu'étant une fille, elle ne pouvait décemment pas se promener à poil, pour reprendre son expression...

Et là elle le regarda stupéfaite en pleine imitation de miaulement... Euh, il voulait quoi ? Est ce qu'il était quand même au courant qu'il perdait toute trace de crédibilité là, déjà que sa réputation n'était pas très haute... ? Effarement. Dès le matin il s'y mettait lui. Il ne se reposait donc jamais ? Ou alors, le matin ne lui réussissait pas, c'était aussi une possibilité. Oui parce qu'il fallait se souvenir que sa première rencontre résultait aussi d'une matinée. Mary tirait donc les conclusions avec le peu d'élément qu'elle avait...

« T'es pas du matin toi hein ? »

Oui, elle s'était décidée à lui poser la question finalement parce qu'après tout, autant la poser. Puis Zéro était un être relativement courtois et bien sur qu'il s'empresserait de lui donner les informations qu'elle réclamait non ? Logique logique !

Et alors qu'il était en train de se retourner, elle calcula qu'il avait aujourd'hui les yeux rouges. Alors ça, c'était quelque chose ! Et comme la fois précédente, elle s'adressa encore quelque instant à une ombre. Quoi que là, l'ombre était son dos, c'était déjà mieux que le vide !

Et elle resta ainsi avec son plateau de Nutella quelques instants, restant un peu conne dans le self avant de se rendre compte qu'une fois de plus il l'avait planté là !

« Eh mais attends un peu toi ! T'es pas gené comme garçon dis donc ! »

Elle le suivit d'un pas décidé, posant son plateau avec brusquerie devant lui, s'asseayant ensuite face à lui. Voilà, là ils pourraient parler ! Pour donner plus de profondeur à son rôle, elle cala ses deux bras sur la table, genre grande maffieuse avant de se rendre compte qu'elle avait des tartines à ensevelir sous le Nutella sacré. Non mais blague, elle voulait bien être crédible mais ça passait tout de même après le remplissage de ventre !

« Et c'est pas la peine de croire que parce que tu me lances des éclairs avec tes yeux que je vais partir ! »

Oui, il en fallait plus que ça pour l'impressionner. C'était dingue quand même mais le fait de ne pas vouloir prendre son petit déjeuner seule l'obligeait à ne pas être trop chiante ce matin. Etrange étrange et pourtant, Mary était sure qu'il suffisait d'une seule remarque, mais juste une seule, pour qu'elle reprenne son rôle de folle. Oui parce que là, elle était presque normale non ?

« Et puis en plus, c'est quoi ces espèces de yeux rouges que t'as là ? Genre tu te la joues over grand méchant de jeu vidéo ou quoi ? »

Et elle rajouta, plus pour elle même qu'autre chose un truc du genre

« Ils sont bizarres les gens de nos jours »

(J'suis gavé complexée par la longueur de ma réponse là x). Si j'fais trop avancer les choses, dis le moi et hop, modifications ^^)

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On se calme. Ou pas =) Il ne pouvait pas ! Tant qu'elle se trouvait là, en face de lui, lui rappelant qu'elle le poursuivait jusqu'au fin fond de la planète, il ne pourrait être calme...

« Hum, tu seras gentil de ne pas te prendre plus haut que tu ne l'es. Pour que ça soit du harcèlement, il faudrait que je sois attiré par toi ! »

Et encore moins si elle lui mettait tout sur le dos ! Comme la dernière fois en fait, lors de cette rencontre matinale. D'ailleurs, il était maintenant sûr qu'il n'apprécierait jamais ce moment de la journée. Pourquoi elle parlait d'attirance ? C'était vraiment hors propos, les mots Mary, Zéro et attirance ne résonnait décidément pas ensemble.

- Je préfère mieux pas imaginé ce que ça serait si t'étais attiré par moi ! Je pense que ça serait une malédiction !
Comment ça Zéro s'était barré ? Oui, mais quand il entendit sa phrase, il ne put s'empêcher de faire marche arrière. Ou alors est-ce moi qui perd le fil et il n'a pas encore bougé ? Bref... Comme à chaque fois avec elle, il fallait qu'il réponde à sa provocation. Ça, s'était pas fait exprès. Mais comment faire autrement face à une manipulatrice aussi experte qu'elle ?

« Eh oh ça va. Tu vas pas en faire toute une histoire. De toute façon, genre ta chemise elle est foutue. T'es à moitié à poil, qu'est ce que tu veux qu'elle soit abimée ? »

Toujours ce cruel manque d'élégance. N'empêche, il ne put retenir ses mains de reboutonner sa chemise. Nan mais il allait pas la laisser le reluquer comme ça. Que ce soit d'un œil ironique, rabaissant ou même appréciateur. une chemise blanche étant même capable de se salir avec un vent légèrement porteur de poussière, se prendre un verre de jus d'orange ne manquerait pas de la salir. Est-ce qu'elle se rendait compte de se qu'elle disait ou était-ce un de ses moments de folie ? Il ne lui demanderait certainement pas, d'ailleurs, il ne répondit rien à son interlocutrice. C'était le matin et il était encore en mode " dodo ".

« T'es pas du matin toi hein ? »

C'était quoi cette tentative de discussion civilisé ? Elle se moquait certainement de lui. C'était un signe, la discussion devait prendre fin là, il lui répondit d'abord :

- Pas vraiment non.

Avant de ( là, il s'en va vraiment) s'en aller vers une table reculée du réfectoire. Mais bien sûr, ça ne pouvait pas s'en arrêter là ! Il entendit le cri de l'Hystérique dans son dos :

« Eh mais attends un peu toi ! T'es pas gêné comme garçon dis donc ! »

Évidemment, c'était lui le sans gêne. Il s'installa tranquillement, pas si tranquillement que ça en fait, mais le tambourinement qui fonçait dans sa direction ne pouvait s'agir que de ses pas à elle. Un plateau s'aplatissant avec brusquerie face à lui confirma ses pensées. Alors, c'était qui était le sans gêne, hein ? Il ne serait jamais mis à sa table, lui. En tout cas, il le supposait.

« Et c'est pas la peine de croire que parce que tu me lances des éclairs avec tes yeux que je vais partir ! »

Hélas ! Sa froideur n'avait jamais marché avec elle. Tant pis. Il la ferait partir de tout façon, comme à chaque fois, cela allait se terminer en confrontation et elle serait tellement exacerbée qu'elle s'en irait volontaire. Il y avait tellement de place dans le réfectoire en plus... Zéro n'arrivait pas y croire. Elle aimait tellement pas la solitude qu'elle était capable de rester avec une personne qu'elle détestait. Wouah. Il pousserait pas la méchanceté à carrément s'en aller du réfectoire, puisqu'il n'avait rien à y faire, son verre de jus d'orange étant à présent sur lui. Pensif, il se rappela qu'elle se trouvait en face de lui lorsqu'elle parla.

« Et puis en plus, c'est quoi ces espèces de yeux rouges que t'as là ? Genre tu te la joues over grand méchant de jeu vidéo ou quoi ? »

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle racontait... Sachant qu'il avait plusieurs pairs de lentilles, il en enleva une pour vérifier, pas qu'il lui fasse confiance, mais sais t-on jamais... En effet, elle était bien rouge. @_@ Damnation. Pourquoi il était sortit de sa chambre ce matin ? Tu m'étonnes que les gens le regardaient. Ils les enleva, ses yeux naturels n'étaient pas tellement plus normal mais bon. Par colère, par frustration, ou encore par gêne, il rougit un peu. Vraiment très peu. C'était sa tension artérielle qui augmentait, assurément ! Zéro ressentait sa chemise se plaquait contre son corps, le jus collant n'étant plus aussi froid mais tout de même... Elle s'était même pas excusé d'avoir renversé sur Zéro un verre de jus d'orange !

« Ils sont bizarres les gens de nos jours »

La goutte de trop... Elle disait ouvertement qu'il était bizarre. Non mais c'était elle, qui était bizarre oui. De la provocation pure. À laquelle il n'avait même pas le courage de répondre. Quand on mettait un pied dans ses histoires là, on en sortait pas. Mais il ne pouvait pas laisser faire. C'était trop. Il murmura :

- T'as pas besoin de yeux rouges pour faire penser à un grand méchant de jeu vidéo, toi.

Zéro ne s'arrêta certainement pas là. Elle lui devait une chemise, et elle ne semblait pas s'en être rendu compte. Pour lui rafraîchir la mémoire, il l'enleva complètement, sans prendre le temps de la déboutonner, donc la passa par dessus sa tête et la jeta sur le plateau qui lui faisait face. Celui de Mary.

- Je veux que tu me la rembourse, nettoie ou simplement que tu t'excuses.

Sérieux, où allait le monde ! Évidemment, il avait surtout apposer cet ultimatum de façon très calme, enfin il l'espérait, et surtout pour qu'elle s'excuse, simplement, il savait que ça allait lui coûtait. Peut-être donc aurait-il une chemise neuve. Et si elle refusait, tout simplement ? Elle en était capable... Il prit son pot de nutella en otage, c'était le dernier en plus. De manière très expressif, il plaça le pot au dessus du vide, elle refusait, il se fracasserait la tête par terre. C'était assez compréhensible et il n'y avait certainement que cette méthode pour qu'elle l'écoute... Qu'elle satisfaction si elle choisissait les excuses. Peut être même allait-il les enregistrer ?

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Genre une malédiction. Il en était vraiment à ce point là ? Mary n'était pas forcément une grande gentille dans l'âme mais quand même, un peu d'indulgence avec elle. Zéro aurait pu en vexer plus d'une (bah ouais, cf. le célibataire le presque plus en vogue =P) mais Mary resta insensible à ce qu'elle pouvait définitivement considérer comme une insulte à peine dissimulée.

« Et ma sensibilité alors ? »

Imaginez si toute cette agressivité n'était en fait qu'une feinte. Imaginez si son seul but dans la vie, c'était de croiser ce célibataire à la réputation d'être renfermée sur lui même. Alors oui, il ne lui resterait plus qu'à aller se pendre. Quoi que c'était peut-être un peu trop exagéré comme réaction. Il ne méritait surement pas qu'elle prenne une décision aussi grande. Surtout que bon, je dis ça mais elle n'était absolument mais alors absolument pas attirée par lui. Et puis quoi encore ?

Un sourire triomphant s'installa sur son visage lorsqu'elle se rendit compte qu'il cachait à la vue de tous son magnifique attirail. Quoi que non, ça c'était déjà un peu plus bas. Mais elle salua quand même le geste qui était beau.

« Ah bah voilà. Merci pour ma sensibilité là ! »

Normal. Mais pas forcément justifié. N'allez pas vous imaginer par là qu'elle avait apprécié le spectable mais c'était juste qu'avec la fatigue qu'elle ressentait -ouais, quand on se réveille à cause d'un facteur extérieur, qu'on ait dormi cinq ou dix heures ne change malheureusement pas grand chose....-, elle n'avait pas eu le temps et/ou le reflexe de se rincer l'oeil.

Pas vraiment non.
La preuve, juste après cette mini phrase indigne de la réputation qu'il avait de pouvoir amuser un tant soit peu Mary -en plus de celle d'être un insociable pur et dur-, il tourna les talons. Oui bon je sais, je l'ai déjà dit mais faut reprendre à chaque fois parce que sinon, on s'y perd.

Rapide coup en accéléré. Et puis lecture lorsque Zéro enleva une première lentille comme pour vérifier si elle ne disait pas de connerie. Sur un ton d'indifférence totale, tout en commençant à ouvrir un des pains pour le noyer de Nutella, elle lui lança un simple

« Eh oui, c'est dingue mais ça m'arrive de dire la vérité des fois ! »

N'empêche, c'était quoi son délire de porter des lentilles avec les yeux qu'il avait ? Genre il s'assumait pas ou quoi ? Oui parce que forcément, s'il venait d'enlever les espèces de truc qui lui cachait ses couleurs naturelles, c'était obligatoirement parce qu'il venait de se rendre compte d'une gaffe non ? Il était impensable de se dire qu'ils les avaient simplement enlevées parce qu'elle avait fait un tout petit commentaire de rien du tout.

« Ah ouais ? Une méchante de jeu vidéo hein ? Pas d'chance mais ça me plait bien comme image ! »

Et là, elle prit une toute petite voix genre innocente.

« Oh mais nan Zéro, faut pas le prendre comme ça. Faut le dire si je te fais si peur que ça. »

Puis sur un ton un peu plus sérieux, elle ajouta :

« Les méchants, t'as qu'à les tuer ! »

Et là, elle éclata de rire. Elle donnait surement l'impression d'être quelque peu dérangée mais c'était trop bon. Il était attachant. Et une fois qu'elle eut finit de rire, elle se rendit compte qu'une chemise tronait sur son plateau.

« Qui fait des avances à qui maintenant ? »

Oui je sais. Personne n'avait parlé d'avance mais il en faut bien un pour faire le premier pas (ok ma gueule). Non en fait je dis juste ça en rapport avec l'attirance dont on a parlé un peu plus haut mais il faut bien avouer que ça n'a encore rien à voir.
Et puis sans rechigner elle écouta sans rien dire ses exigences, se contentant de mimer un blablabla. En gros, ses lèvres avaient bougé sans emettre le moindre son et elle avait en même temps bougé la tête tout en levant les yeux au ciel. Un peu comme un adolescent face à ses parents quand personne ne le voit. L'image de la scène vous paraît floue ? Passez votre chemin.

« Et avec ça, je te sers un café aussi ? »

Mais là, elle arreta de sourire lorsqu'il sut faire exactement la dernière chose qu'il fallait. Mais alors là, elle ne le trouvait plus mignon du tout. Il était même hideux en cet instant présent. Comment pouvait-il ? Et histoire de gagner du temps vis à vis du sauvetage des noisettes et du lait transformés, elle meubla la conversation.

« Tu déconnes hein ? »

Pleine de detresse, elle jetait successivement des coups d'oeil anxieux au pot de Nutella, à Zéro mais surtout à ces pains vides qui ne pourraient pas maintenant mourir noyés sous la graisse calorique.

Quelques secondes passèrent.

« Enfoiré ! »

Elle le murmura entre ses deux, le crachant surement plus qu'elle ne le dit. Mais fallait qu'avouer là, il faisait tout pour se la mettre sur le dos, ce qu'elle n'hésita pas à lui reprocher !

« C'est vachement petit ce que tu fais ! Tu crois que c'est avec cet imonde chantage que tu vas être satisfait si je m'excuse ? »

Là, elle s'arrêta dans ce vain essai de fausse morale à deux balles. Oui parce que Mary pensait pour elle, autrement dit, elle était actuellement en train de se faire la reflexion que si les rôles étaient inversés, elle prendrait un malin plaisir à voir l'autre s'excuser misérablement pour obtenir un malheureux pot de Nutella. Elle ne pensait même pas aux autres solutions, trop rabaissantes. Par contre, elle tenta de faire changer d'avis Zéro en mettant en jeu ses capacités.

« Eh bien, t'es pas capable de lancer toi même une machine ? »

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Pourquoi parlait-elle de sa sensibilité ? Pour la deuxième depuis qu'ils se connaissaient, c'est-à-dire, pas longtemps. C'était à croire que Zéro avait tendance à froisser souvent sa sensibilité... Il était pas aussi indélicat quand même ? Commençant un peu, mais vraiment un peu à regretter ce qu'il venait de dire, il se rappela que c'était elle qui avait commencé... Elle avait bien spécifié qu'elle n'était pas du tout attiré par lui, information qu'il ne lui avait pas demandé d'ailleurs et non pas que ça ait froissé son égo inexistant, mais cela lui avait juste fait penser que ce qu'il venait de dire ne lui dirait rien à elle ou à sa sensibilité... Peut-être exagérait-elle la chose aussi, et qu'au fond, cela l'importait peur. Hésitant à lui demander si elle avait une sensibilité ou pas, avant de se prendre de façon très pathétique un couteau entre les deux yeux, il s'abstint.

- Et si j'avais dis le contraire, ta sensibilité s'en serai mieux senti ? Je crois plutôt que tu penses la même chose que moi...

Bah oui, c'était logique. Pour elle aussi, ça serait équivalent à une malédiction si Zéro était intéressé par elle. D'ailleurs, il ne comprenait même pas comment il avait en arriver à ce sujet là... C'était certainement de sa faute à elle, même s'il n'avait pas aidé, mais ce sujet semblait en être arrivé à son bout. Tant mieux, parce que ce n'était pas un des sujets les plus simples. Mais rien n'était simple avec la jeune fille qui lui faisait face, Zéro ne l'était pas lui-même mais bon... Deux personnes compliqués et quasi constamment en conflit n'étaient pas très compréhensible... Mais là n'est pas le sujet oO

Avant de partir, Zéro avait reboutonné sa chemise après sa remarque et il ne s'était pas trompé ! Elle l'avait reluqué, il s'en douté... Vu qu'elle le remerciait de l'avoir boutonné...

- T'avais qu'à regarder ailleurs...

Oui oui, il est parti >.< mais il avait dit ça sur le chemin, le marmonnant pour lui-même. Quand même, il ne pouvait pas ne pas réagir à cela. Bref, nous en étions a là.

« Eh oui, c'est dingue mais ça m'arrive de dire la vérité des fois ! »

Que répondre ? Elle avait effectivement dit la vérité, pour cette fois, et ça le peiné plus qu'autre chose d'ailleurs. Mais bon, le mal était fait et maintenant il lui était même un peu redevable. Ou pas. À peine étonné par ce qu'il venait d'entendre, il répondit, neutre, avec une question qui n'en n'était pas nul.

- Pourquoi ça m'étonne pas ?

Méchante de jeu vidéo ? L'image collait parfaitement. Bon, de jeu vidéo peut-être pas... M'enfin, elle l'admettait en quelque sorte, vu qu'elle appréciait cette image. Mais lui pensait que les méchants au fond ne l'était jamais vraiment ou pas sans aucune raison, mais il se garderait bien de lui dire ça. Avec une voix innocente, elle ajouta.

« Oh mais nan Zéro, faut pas le prendre comme ça. Faut le dire si je te fais si peur que ça. »

... C'était vrai, elle le pensait vraiment ? Elle ajouta plus sérieusement.

« Les méchants, t'as qu'à les tuer ! »

Effrayant. C'était quoi ce changement constant d'humeur ? En plus, il l'avait cru un instant... Il en eut un frisson, finalement, c'était peut-être une vrai méchante de jeu vidéo, condamnait à rester méchante !
Mais les méchants rigolaient pas vraiment, et encore moins de la manière dont elle rit. Pendant un instant, il la trouva très humaine, plus que lui même, mais se rappelant la phrase d'avant, il revint sur ses premières hypothèses : N'était-elle pas un peu dérangée ?
Le plus choquant n'était pas encore arrivé. Non, bien que c'était déjà peu croyable, il y avait pire. Bien pire. Ça réaction, lorsqu'il lui avait balancé avec virulence sa chemise sur son plateau.

« Qui fait des avances à qui maintenant ? »

Elle ne l'aidait vraiment pas à oublier le fait qu'il la pensait folle. Pas du tout même. Ou alors, elle était juste plus maline qu'il ne le croyait. En effet, il était bien possible qu'elle lui renvoie la balle par rapport à leur première rencontre, où c'était bien elle qui lui avait fait des propositions douteuses, bien qu'ironique...

Lorsque Zéro lui énonça les manières qu'elle avait de se racheter pour sa chemise, elle avait mimé un blabla, et on voyait bien sa colère augmentait au fur et à mesure qu'il parlait. Cela l'emmena à penser "Bin voilà, tant pis pour elle, son pot de nutella, elle ne le récupéra pas eheh". Rien qu'à cette idée, il s'était apaisé... Mais avant qu'il n'est put mettre en action son plan, elle le provoqua à nouveau... Si il voulait un café aussi ? Il allait se montrer aussi malin qu'elle l'était, en tout cas, essayer...

- Non merci... Répond à mes avances, ça me suffira.

Après tout, c'était elle qui avait insinué qu'il lui faisait des avances, pendant son moment d' hébétude/choque/répulsion/blanc/ ou autre il en profita pour lui chiper son pot de nutella. Ainsi, avec un peu de chance, elle oublierai même ce qu'il venait de dire, obnubilé par son nutella en otage. Ne souriant plus, elle semblait chercher un moyen de le récupérer, de gagner du temps...

« Tu déconnes hein ? »

Elle paniquait. Jamais il n'avait eu autant l'avantage et il appréciait plutôt cette situation.

- J'ai l'air de déconné ?

Il appuya cette argument en agitant un peu le pot dans le vide. Cette situation l'aurait presque donné envie de sourire. Presque. pendant quelques secondes, ses yeux passèrent du pot de nutella, à ses petit pain, ainsi qu'à lui, puis elle lâcha un sanglant.

« Enfoiré ! »

Comment résisté à cette occasion qui lui était donné ?
- Les méchants, t'as qu'à les tuer.

Retour à l'envoyeur. Zéro ne se savait pas comme ça, mais rappelons quand même qu'elle lui avait balancé un verre de jus d'orange, froid, en pleine face. Bon, pas exactement, mais en tout les cas, elle ne s'était nullement excusait... Il avait donc dû lui donner une motivation pour le faire, c'était bien la dernière fois qu'il utiliserait ce genre de technique... Il l'espérait.

« C'est vachement petit ce que tu fais ! Tu crois que c'est avec cet immonde chantage que tu vas être satisfait si je m'excuse ? »

Immonde ? À ce point ? Peut-être, mais cela n'empêcherait effectivement pas qu'il soit satisfait, et elle le savait. Encore une façon de gagner du temps sûrement...

- Pleinement satisfait.

Son pot de nutella semblait vraiment beaucoup lui tenir... Tant mieux, elle serait plus enclin à accepter ainsi. =) À vrai dire, il comptait pas vraiment le casser, enfin, si elle s'excusait ou accepter de faire l'une de ses proposition.
Faisant mine d'avoir mal à la main qui tenait le pot, il changea de main de façon bancale... Trop bancale. Le pot chute, les éclats de verre virevoltent de manière exagéré, notamment un qui s'échappe pour lui entailler la joue au passage, marée marron au sol. Plus de nutella... Plus de chantage, la fin de tout...

Eeh ben non, bancale certes, mais il arrive s'en saisir de son autre main, c'était au fond pas bien lourd, juste incommode à porter comme ça, dans le vide.

« Eh bien, t'es pas capable de lancer toi même une machine ? »

Dernière tentative, la provocation. Intelligent, mais pas suffisant. Trop heureux de l'effet du pot nutella otage, il ne permettrait pas la moindre erreur, même si cette remarque méritait une réaction.

- Peut-être bien, mais je voudrais que tu me montres, on sait jamais.

Et que par la même occasion ma chemise se retrouve propre. finalement, la matinée prenait une jolie tournure...

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(Bonne lecture xD)

« Et bien tu crois mal ! »

Oh Mon Dieu. Ou comment prêter à confusion quand la conversation n'est pas déjà provocante. Sauf que Mary n'avait vraiment pas fait attention au sous entendu direct qu'elle avait placé. Non vraiment, elle n'était pas au courant de tout ceci, on lui avait caché et c'était un scandale... Mais alors pourquoi donc une telle phrase qui la plaçait forcément dans une situation quelque peu embarassante ? Les raisons sont nombreuses mais la seule qui est à l'origine d'une telle bêtise est l'arrogance ou cette envie de faire chier Zéro. Et oui, mais encore aujourd'hui, elle se souvenait que lors de leur première rencontre, il avait osé insinué très indirectement qu'elle n'était pas capable de se débrouiller toute seule pour trouver son chemin dans cette académie et ça l'avait vexé ! Alors Mary voulait se venger, de n'importe quelle manière. En l'occurence, là, elle avait voulu avoir l'avantage en prouvant à Zéro son infériorité à lui, autrement dit en lui prouvant qu'il avait tord, sur n'importe quel sujet. Voilà pourquoi elle avait pris un plaisir malsain à lui balancer cette simple et malheureuse phrase l'informant qu'il croyait mal, et donc qu'il se trompait.

Sauf que voilà, elle n'avait pas super beaucoup réfléchi sur le coup et elle allait surement passer pour une grosse cruche. Du coup, elle fit comme si de rien n'était, tout simplement. La meilleure manière de montrer qu'on a dit une bêtise, c'est de le faire remarquer. Donc si Mary ne disait rien, peut-être que sa dernière parole passerait inapercue.. Qui sait ? Hop, ni vu ni connu, on garde son teint, on ne rougit pas, on ne s'enerve pas. Ou du moins, pas plus qu'on ne l'est déjà. Mais rebondissement incroyable, grande feinte. Lorsque Mary avait pronconcé cette phrase lourde de sous entendu, Zéro était déjà en train de partir. La jeune anglaise pouvait donc espérer que plusieurs facteurs en sa faveur interviendraient pour qu'il ne fasse aucun commentaire sur cette regrettable erreur de parcours.

Sauf que si la jeune fille avait entendu son gromellement sur le « t'avais qu'à regarder ailleurs », il était fort probable que lui ait pleinement conscience de sa phrase précédente. Bah. Elle ne s'en faisait plus trop, après tout il y avait de fortes chances pour que Zéro ait compris autre chose.

« Ce n'est pas à moi de regarder ailleurs mais à toi de t'adapter à ton environnement ! »

Genre elle lui faisait une pseudo morale. N'empêche, c'était encore à se demander comment faisait Zéro pour la supporter. Oui parce qu'elle eut un bref instant de lucidité où elle prit pleinement conscience qu'elle était vraiment insupportable avec lui... Heureusement que cette légère culpabilité s'envolerait un peu plus tard lorsqu'il prendrait un bien précieux en otage. Et là promis j'arrête de la faire parler parce que sinon, on en a pas fini et quand on parlera du fait qu'ils s'en vont du refectoire, en début de réponse, on parlera encore du trajet de Zéro pour aller s'asseoir !

Retour à la case 'sincérité de Mary', surtout que pour une fois, je peux vanter ses mérites alors profitons en deux fois plutôt qu'une ! Mary avait donc révélé un incroyable secret à Zéro, lui faisant la confidence de ses lentilles ridicules en pleine journée... Et même ridicule en soirée parce que c'était aberrant de vouloir cacher les yeux qu'il avait.

Pourquoi ça m'étonne pas ?

Première étape, l'analyse. C'était ironique cette question ou pas du tout ? Suspicieuse, elle l'observa quelques instants avant de décider qu'elle n'arrivait pas à savoir s'il était sérieux ou pas. Deuxième étape ? L'improvisation. Bah oui, elle ne savait pas comment prendre cette attaque alors il fallait improviser, genre dire un truc qui ferait bien d'en n'importe quelle situation et qui la ferait pas passer pour une abrutie finie si elle se plantait complètement.

« J'en sais rien ! C'est à toi de savoir, pas à moi. »

Et voilà qu'en plus de ça, il refusait son café. Quel affront ! Mary était choquée par tant de désinvolture et elle placa une main à sa bouche -qui était ouverte-. En fait, ça donnait un résultat comme si elle mimait à la caricature une personne outrée. Aussi, elle rajouta une légère exclamation de surprise pour bien appuyer sur son jeu théatral.

« Tu ne peux pas me faire ça ! »

Non, c'était impensable.

« C'est impossible. »

Mais qu'est ce qu'elle disait encore de tordu celle là hein ? C'est la question que vous vous posez surement.

« Faut que tu choississes Zéro. C'est un lot. C'est soit le café et les avances, soit rien du tout ! »

C'était illogique et pourtant, l'emploi du prénom de son interlocuteur pouvait montrer qu'elle était on ne peut plus sérieuse. Et pourtant, ça ne l'était pas du tout. Mais fallait croire qu'elle s'amusait bien avec lui même si c'était peu probable pour que ça soit réciproque. Mais elle n'allait pas se plaindre, elle s'occupait sans s'ennuyer et il n'était pas vilain garçon.

J'ai l'air de déconner ?

C'était dingue comment elle pouvait changer d'opinion sur Zéro. Un coup elle le trouvait sympathique et l'autre coup, elle le trouvait carrément insupportable. Feintée, elle ne dit pas grand chose à part un « Ahaha » moqueur où elle se moquait plus d'elle même que de lui, étant donné que c'était elle qui était prise au piège et non l'inverse.

« Je veux même pas répondre à cette question... »

Les méchants, t'as qu'à les tuer.

Ah, si seulement elle pouvait...

« Ca dépend pas de moi ça... »

Malheureusement, il y avait cette loi en vigueur qui promettait barreaux et petites cellules aux assassins. Or, Mary aimait le confort donc non, elle ne pouvait pas faire ça. Et pour le coup, elle eut vraiment une voix affligée et dépitée lorsqu'elle prononca cette phrase... De quoi la faire passer pour une psychopate en somme.

Et en plus de ça, il l'informa non sans aucune compassion qu'il était ravi de la voir mourir de faim. C'était qui l'horrible méchant maintenant ? Et alors qu'elle était en train de se dire qu'elle devait à tout prix changer de tactique, essayer de lui faire croire qu'elle se désinteressait, elle vit avec effroi le pot qui eut un semblant d'affinité avec l'attraction terrestre avant de se faire chopper au dernier moment par la main adroite de Zéro. Mais heureusement qu'il était adroit et qu'il n'avait pas loupé son coup parce que Mary n'aurait pas manqué de se moquer joyeusement.

Sauf que cet incident donna la preuve à Mary qu'elle ne pourrait pas donner l'impression à son bourreau que le sort du pot de Nutella lui était égal. Mais peut-être qu'elle tenterait un peu plus tard, quand quelques minutes se seraient passées et qu'elle pourrait à nouveau tenter des manipulations tordues, la dernière ayant manifestement échouée.

« Que je te montre comment lancer une machine ? T'as des fant... idées bizarres toi... »

Au début, elle allait dire fantasme, inspirée par on ne sait quoi mais elle se retint au dernier moment. Dire à Zéro qu'elle pensait qu'il avait des fantasmes ridicules lui enleveraient toute chance de prendre un petit déjeuner digne de ce nom. Alors oui, elle avait changé son vocabulaire au dernier moment.

N'empêche qu'elle n'avait toujours pas son pot et ses tartines criaient au supplice.

« Non sérieux, tu voudrais pas me le rendre s'il te plait ? »

Horreur et malheur, elle avait dit s'il te plait. Si avec ça il ne craquait pas, elle ne savait pas ce qu'il lui fallait.

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(Merci toi aussi =D )

Pour suivre, oui parce que on ne sait plus trop si Zéro était debout ou assis, il suffit de se dire qu'au moment d'un certain " Et bien tu crois mal ! ", il était déjà loin. Pas tellement en fait. mais la phrase lui était parvenu comme un murmure en tout les cas. Tant mieux, car il n'aurait sur quoi en redire. En effet, s'il s'était arrêté plus avant sur cette phrase, il aurait pu trouver que quelque chose clochait. S'il se trompait cela voulait tout simplement dire qu'elle pensait l'inverse de lui et que donc, ça ne serait pas une malédiction d'être attiré ou l'un ou l'autre par l'autre. Bah oui, Zéro avait insinué le fait que ça serait une malédiction d'être attiré par elle, pour ensuite lui dire qu'elle pensait forcément la même chose que lui en ce qui le concernait, et elle, elle venait de démentir. Heureusement, Zéro était déjà obnubilé par autre chose, notamment l'énorme tâche sur sa chemise, puis à vrai dire, même s'il s'était penché sur la question, il en aurait conclu qu'elle avait parlé sans réfléchir. Une fois de plus. À nouveau, il se serait dit qu'elle devait avoir quelques troubles psychiques etc. Mais là, il n'avait pas chercher plus profond, et n'avait pas émit le moindre commentaire.

Pour bien situer la chose, Zéro était maintenant assis, Mary l'avait rejoint et plus aucun retour en arrière n'était possible pour lui. Non car sinon, il s'abstiendrait simplement de se réveiller et de sortir de sa chambre...

« Ce n'est pas à moi de regarder ailleurs mais à toi de t'adapter à ton environnement ! »

C'était bien étrange ce qu'elle disait là parce que c'était justement le genre d'attitude qu'il n'avait pas. S'adapter à son environnement était bien le dernier de ses soucis. En fait, il n'y pouvait rien, il n'arrivait pas à s'adapter à son environnement. Ce qui devait être en partit la cause de son asociabilité...

- Ça fait très vieux jeu comme idée quand même...

Réponse qui pourrait paraître peu adéquate... Aussi pouvait-on penser que c'était un commentaire personnel, répondant à une de ses pensées secrètes. Zéro se doutait qu'elle ne l'avait pas vraiment dit dans son sens morale... Quoique. Mais le fait d'avoir à s'adapter à son environnement lui faisait réellement penser aux leçons de ses grands-parents, qu'il n'avait qui plus est pas tout à fait suivi. Bref, on pouvait aussi prendre ses paroles pour une sorte de remarque définissant son avis : Mary était vieux jeu ? Allez savoir. C'était à prendre dans tout sens voulut.

Le fait que sa remarque soit à prendre dans tout sens voulut n'était pas vraiment une bonne chose, quand on se rappelle que depuis le début de leur rencontre, Mary et Zéro avait été plus d'une fois dans l'incompréhension à cause d'une mauvaise interprétation de tel mot ou tel phrase. Apparemment, c'était une fois de plus le cas car Mary n'avait pas semblait percevoir l'ironie de la phrase de Zéro. Le "Pourquoi ça m'étonne pas ?" semblable à une évidence, spécifié qu'il doutait largement de sa sois disant bonne foi passagère. Pour cette fois, il ne fut pas dupe à l'esquive, sans pour autant la relever. Bizarre. Que lui arrivait-il donc ? Il trouvait simplement inutile d'ajouter quelque chose à cela. De plus, il n'en avait pas le temps... Sincèrement, il avait quelques regrets. Il se sentait mal d'agir comme elle. oui parce que c'était plutôt son genre à elle de faire ce genre de chose, de ce qu'il avait pu voir d'elle. Aussi, il s'en voulait de répondre toujours à ses provocations bien qu'il savait qu'il ne pouvait en faire autrement avec elle... Il ne pouvait pas se laisser faire non plus, si ? Déjà, il pouvait voir une réaction de la part de la jeune fille face au refus de Zéro pour le café. Outrée et choquée. En apparence seulement. Souligné par une petite exclamation. Ça en fit presque sourire Zéro mentalement.

« Faut que tu choisisses Zéro. C'est un lot. C'est soit le café et les avances, soit rien du tout ! »

Comment ça ? Il en voulait pas du café ! Et pour les avances, il rigolait... Mais ce qui l'interpella réellement était l'emploie de son prénom... Cela devait bien être la première fois qu'elle l'appelait par son prénom tiens. Il n'y avait pas vraiment de quoi en faire toute une histoire, mais n'empêche, il ne pouvait s'en empêcher. Oui car même lui avait déjà dit son prénom, la première fois qu'ils s'étaient vus. Quelques secondes étaient passées, que de l'extérieur on aurait pu attribué à sa réflexion intense pour un choix qui n'en était pas vraiment un.

- Rien du tout alors.

À son tour peut-être avait-il répondu sans réfléchir car on pourrait penser comme ça qu'il voulait absolument des avances et pas du café. Alors il tint à apporter des précisions. Mais une fois de plus il fut pris de court. un rire complètement désabusé et qui s'il se voulait hautain n'était pas très convaincant. Il s'en voulut un peu plus, elle n'arrivait même plus à être un temps soit peu désagréable. En plus, elle se contredisait. Je veux dire par là que il y a plusieurs minutes avant cela, elle disait que l'image du méchant lui plaisait bien. Et à présent, elle était prête à les éliminer... Si ça dépendait d'elle du moins. Ou alors simplement s'il s'agissait de l'éliminer lui ? Et vu l'intonation de sa voix, c'était un plan qu'elle aurait vraiment apprécié avoir les moyens de réaliser...

- T'as qu'à essayer de faire passer ça pour un accident...

Ou comment organiser sa propre mort. À la vue de son regard dépitée lors de son médiocre lancement de pot de nutella, il sut qu'il avait eut l'effet attendu. Zéro savait qu'au bout d'un moment elle finirait par s'excuser indubitablement. Car il avait toutes les pièces en main pour réussir. Mais obtenir des excuses par la pression ne lui ressemblait pas vraiment... la faute à qui aussi ? À elle. Sa proposition d'ailleurs n'était pas irréalisable et très désobligeante. Il était normal qu'elle l'aide à avoir de nouveau une chemise propre... Non ?

« Que je te montre comment lancer une machine ? T'as des fant... idées bizarres toi... »

Elle avait voulu dire fantasme ? Ou alors il avait mal entendu ? Ce qui était clair en tout cas était qu'elle avait modifié sa phrase. Pour ne pas le froisser ? Ses remords s'en allèrent presque du même coup. Avoir un moyen de pression n'était pas si mal au final. Il répondit d'une voix très sérieuse.

- Bah oui, tu le savais pas ? Les machines à laver et toi faîtes parti intégrale de tout mes fantasmes.

Ça allait pas lui décidément. Devenir un kidnappeur de pot de nutella devait comporter des effets secondaires...

« Non sérieux, tu voudrais pas me le rendre s'il te plait ? »

Dur question. Il n'avait pas arrêter de se la poser lui-même. Il savait bien qu'elle n'aurait certainement pas cédé elle, mais pour lui c'était dur. Il avait vraiment l'impression d'être méchant puis il le voyait bien qu'au fond, elle le voulait vraiment ce pot. Son vol de pot résultait tout simplement d'une de ses provocations à elle. Une de plus. Il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait pas à rester lui-même avec elle. Tout les piques qu'elle lui lançait, il y répondait largement. Elle arrivait tellement facilement à l'énerver aussi... Le pot se trouvait déjà devant lui, sur la table, il s'amusait à le faire tournait pensivement. Finalement, il le poussa jusqu'à elle, sans un mot. Certes, avec un petit air coupable mais aussi un regard accusateur. Tout ça, c'était de sa faute à elle. Ne s'étant même pas arrêté au s'il te plaît qu'elle avait dit, dont il aurait pourtant pu être fier, il chercha sa chemise des yeux. À présent, il redeviendrait erméthique à toutes provocations. Du moins, il essayerait...

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