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 De l'orage dans l'air [PV: Mary]

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Shiro Kuchiki
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MessageSujet: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyLun 26 Oct 2009 - 13:00

La météo annonçait un orage des plus impressionnants pour la fin de la journée et surtout pour toutes les personnes qui auraient pris soin de regarder la météo avant de sortir de leurs lits bien douillets. Mais il fallait avouer que se renseigner sur la météo avant de sortir n'était pas vraiment le truc du Capitaine du club de boxe, après tout, il avait pour habitude de sortir quelque soit le temps annoncé à la météo, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, s'il décidait de sortir faire un tour rien ne pourrait l'en empêcher, sauf cas particulier. Exemple de cas particulier: si on le supplie de ne pas sortir pour une raison qu'il jugera plausible, ou alors si il se met à pleuvoir des petits cochons bleus, dans un de ces cas-là, il restera chez lui bien au chaud. Quoiqu'il en soit, Shiro était debout depuis plusieurs heures maintenant, c'était l'automne et donc il avait décidé de terminer sa journée dans le parc. Mais pour l'instant, il faisait ses devoirs après être sorti de cours ce jour-là, un mercredi, par chance , il avait finit à 14 heures, il aurait donc la fin d'après-midi et la soirée de libre vu qu'il faisait déjà ses devoirs.

Lorsqu'il eut fini ses devoirs, il rangea ses affaires dans son sac et fila vers son placard, il retira son jean pour enfiler un pantalon de jogging noir à la place. Puis, il retira son T-shirt et en enfila un autre, de couleur blanche cette fois-ci, de son porte-monnaie, il sortit un peu d'argent au cas où il voudrait s'acheter une bouteille d'eau ou un autre truc dans le genre. Il était fin prêt pour partir maintenant, il sortit de sa chambre, descendit les escaliers tranquillement et se dirigea vers le portail. Il sortit librement et commença alors son jogging quotidien, il courra à la même allure depuis près de 10 minutes maintenant quand il arriva finalement dans l'un des nombreux parcs de cette ville. Il entra sans se poser de questions, car il savait que tous les parcs avaient des bancs au cas où il voudrait se reposer un moment. De nombreux arbres remplissaient ce magnifique parc, au milieu , il y avait un grand lac où l'on pouvait apercevoir de nombreux canards discutant entre eux. Un peu plus loin derrière le lac, il y avait un petit stand où l'on vendait des boissons, des viennoiseries et toutes sortes d'autres choses comme des crêpes ou des glaces.

Après ce rapide coup d'oeil autour de lui, il entreprit d'enchainer avec plusieurs tours du lac histoire de se mettre bien en jambe. Une heure plus tard, il était toujours là en train de courir, sauf que cette fois, il avait une bouteille d'eau à la main de 50cL , la troisième qu'il avait acheté depuis qu'il avait commencé à courir. Entre temps, il put voir en fonction du soleil qu'il devait être à peu près 18heures, son T-shirt était complètement trempé, un mélange de transpiration et d'eau minérale provenant de ses nombreuses bouteilles. Il commençait à fatiguer et se demandait combien de temps encore il tiendrait à cette allure, le point positif, c'était qu'il courrait bien plus longtemps que d'habitude. A force de repasser toujours aux mêmes endroits vu qu'il tournait en rond, il finit par se rendre compte qu'il revoyait sans cesse les mêmes personnes. Il commençait à croire qu'il devenait fou, vu qu'au départ il n'y avait pas fait attention, il devait vraiment être épuisé, il conclut donc qu'il était temps de faire une pause.

Il partit s'acheter une glace à la vanille et à la framboise, et remplit ses poches de barres de chocolat énergisantes, il en avait seulement 2, car il ne lui restait plus autant de monnaie qu'au début. Il se remit alors à trottiner tout en tenant sa glace dans la main droite, il entendit alors du bruit derrière lui et tourna la tête derrière lui tout en continuant de courir. Ce n'était qu'un bébé qui pleurait, mais alors qu'il retournait son visage droit devant lui, il n'eût pas le temps de l'éviter et percuta une personne de plein fouet. Il ne tomba pas, mais par contre, il regarda sa main droite et se rendit compte que la moitié de sa glace vanille-framboise avait disparu, où avait-elle bien pu aller ??? C'est en se posant cette question qu'il finit par voir qui il avait percuté comme ceci.


Dernière édition par Shiro Kuchiki le Jeu 29 Oct 2009 - 11:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyMer 28 Oct 2009 - 16:00

De l’air. Il lui fallait de l’air et pas qu’un peu. Un peu plus et elle allait étouffer la pauvre enfant. Pas qu’elle se faisait chier, oh ça non, les gens de sa classe étaient pour la plupart super sympas mais voilà, elle ne les voyait pas dans un cadre extérieur et là, elle avait besoin de s’aérer la tête autre part que dans les jardins de l’établissement. Oui parce que c’était bien mignon mais on était mercredi et voilà, ça faisait genre trois jours qu’elle n’avait pas vu les couleurs de la ville et stop à la fin. La seule chose qui pouvait la ralentir dans ses élans pour voir les ruelles de la ville, c’était qu’elle avait un sens de l’orientation déplorable. Et c’était pas rien de le dire. Alors oui, elle arrivait à s’orienter dans les couloirs pour arriver d’une salle A à une salle B. Elle arrivait également à sortir d’une salle de cours pour aller au refectoire… Mais ça, c’était déjà un peu plus aléatoire comme données parce qu’elle n’allait jamais au refectoire seule.

Il lui fallait donc de l’air en ce mercredi d’automne qui semblait dire aux gens de profiter du beau temps tant qu’il y en avait encore. Traduction : sortez avant de vous plaindre qu’il fait gris, et moche, et froid, et patati patata.

Mary ne se fit donc pas prier et sans se poser de question, elle enfila un slim bleu clair qu’elle associa à une marinière large qui lui laissait une épaule découverte quand elle la portait bien. Dans son sac, elle réussit à caser un pull noir qu’elle sortirait quand elle aurait trop fois, à savoir une fois sortie dehors.

Chaussée de ses bottines noires à talon, elle aimait savoir qu’elle pouvait prouver son existence par le seul bruit de ces chassures tapant en un rythme régulier sur le sol. Et elle continuait. Puis elle eut forcément froid et enfila son pull, lui aussi large sans pour autant donner l’impression aux autres qu’elle n’était pas formée. Elle aimait bien ces formes là, ça lui laissait de l’aisance pour faire à peu près n’importe quoi. Elle n’avait besoin de se soucier de rien et c’était un vrai bonheur. Elle n’était pas obligée de se surveiller sans cesse, du genre « si je me baisse, peut-être qu’on va voir quelque chose qu’on ne devrait pas voir et blablabla ». Non.

Tout en marchant vers elle ne savait trop où, elle se disait que le premier endroit qui attirerait son attention était le bon. Pourtant, elle ignora le café surpeuplé dans lequel elle avait pourtant l’habitude de se poser de temps en temps et tourna le nez aux boutiques qu’elle appréciait. Elle hésitait. Puis elle eut envie de verdure et se dirigea vers un jardin public, se disant que de toute façon, elle était armée de tabac. Ah ça, elle avait changé depuis qu’elle était là. Ses moments de solitude, elle les passait maintenant à fumer et écrire tandis qu’avant, seul son stylo réussissait à l’occuper. Mais bon, les gens changent, que ce soit en bien ou pas. Et puis il fallait quand même bien l’avouer mais précautionneuse comme elle était, rouler lui prennait quand même pas mal de temps.

Elle entra donc dans le jardin, jetant des regards noirs et outrés aux mères qui ne savaient pas retenir leusr gosses et les faisaient pleurer, nuisant à la paisibilité naturelle de Mary. Avouez, vous y avez cru quand je parle de paisibilité naturelle ? Que ça sonne faux. Mais je dis pas, Mary pouvait aimer le bruit comme elle pouvait aimer le calme, tout dépendait du moment. Là elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait et pour trancher, elle se décida à brancher son mp3. Comme ça, elle provoquait d’un même coup ce qu’elle entendait ou pas. Oui, elle pouvait l’affirmer sans aucune honte mais c’était un bon plan. Un peu égoïste parce qu’elle se coupait ainsi du monde mais qui donc pouvait s’en soucier ?

Ainsi, elle marcha dans les allées du parc, zappant de temps à autre les chansons qui ne l’inspiraient pas. Elle était en train d’hésiter sur le choix de l’artiste qui allait l’accompagner pendant sa marche lorsqu’elle sentit un choc et pas des moindres, du genre secousse brutale comme si quelqu’un avait rencontré son chemin. Jakpot. Elle leva lentement le visage pour voir quel était l’inconnu qui osait venir interrompre ses méditations. Il avait l’air d’être étudiant lui aussi, en tout cas il avait l’âge. Après, va savoir à quoi il occupait ses journées.

Déjà agacée par le fait d’avoir été bousculée ainsi sans aucune cérémonie, elle le fut davantage (et c’est peu dire) lorsqu’elle vit le désastre qui dégoulinait sur ses mailles noires. Une espèce de mélange rose et jaune niais, genre candide et gnangnan. Ces couleurs étaient criardes et lui rappelaient par exemple les couleurs qu’ont les objets dont les gamines se servent pour jouer à la dinette. Stupeur.

« C’est une blague ? »

D’un geste enervé et brusque, elle rangea son mp3 dans son sac pour pouvoir apprécier comme il se devait les dégats causés. De sa main droite, elle releva sa manche gauche et c’est ainsi qu’avec sa main opposée (gauche donc), elle retira un échantillon de ce truc pour pouvoir affirmer ce qu’elle pensait être depuis le début.

« De la glace hein ? Non seulement t’as aucun goût pour allier deux parfums mais en plus, une fois que tu t’en rends compte, tu décides d’aller jeter ton ô combien fameux truc immonde sur la première personne innocente que t’as décidé de venir faire chier ? »

Elle y croyait pas.

« Et puis en plus, on n’a pas idée de prendre de la glace en octobre. Pourquoi tu t’es pas contentée d’une gauffre hein ? C’est bien une gauffre pourtant »
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyJeu 29 Oct 2009 - 12:23

Revenons quelques instants auparavant. Shiro avait décidé de faire son jogging quotidien et sa course l'avait mené dans un jardin pour le moins calme et tranquille, si on ne comptait pas les bébés qui pleuraient et tout ce qui allait avec. Il était assez fatigué quand il jugea, que son entrainement était terminé et qu'il pouvait à présent se détendre et rentrer à l'Académie pour se reposer un peu. Il s'acheta donc une glace vanille-framboise au passage ainsi que quelques barres de chocolat énergisantes pour le moment où sa glace serait terminée. Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'il finirait sa glace bien plus tôt que prévu avec l'évènement qui suivit, soit un choc entre cette personne qui n'avait absolument rien demandé et le Kuchiki qui n'avait pas fait attention. Il ne savait pas du tout sur qui il s'était cogné, la seule chose qui lui importait pour le moment, c'était que sa glace était devenue plus légère tout à coup, il se demandait bien pourquoi. Son regard de posa alors sur sa main droite et il put voir avec horreur que la moitié de sa glace avait disparu. Il se demandait bien qui était le coupable: Un pigeon ? Non le morceau était bien trop gros, il ne restait plus qu'un seul suspect et c'était le véritable coupable.

Il laissa sa glace de côté pour le moment et se concentra sur le coupable, il se rendit alors compte que le coupable était en fait "la" coupable, et elle allait payer pour son crime abominable. Enfin c'était ce qu'il se disait avant de voir l'expression sur le visage de cette étudiante, qui avait certainement son âge, elle avait l'air bien plus qu'en colère, comme si l'univers tout entier s'acharnait sur elle et que la glace sur son pull avait été la goutte de trop. Elle qui écoutait tranquillement sa musique demanda alors si c'était une blague, bien entendu, Shiro comprit tout de suite que c'était de l'ironie et d'ordinaire il se serait excusé tout de suite, mais son instinct lui disait que ça ne servirait franchement à rien vu sa réaction. Elle rangea son mp3 d'un geste vif et assez brusque dans son sac, un étudiant autre que le Kuchiki se serait peut-être déjà enfui rien qu'en voyant sa réaction, car le fait qu'elle retrousse ses manches juste après pouvait laisser penser qu'elle comptait frapper celui qui lui faisait face. Sauf qu'en tant que Capitaine du club de Boxe de l'Académie Keimoo, il avait l'habitude de faire face à toutes sortes de poings et donc, ce n'était pas ces petits poings sur les bras de la fille qui lui feraient peur.

De sa jolie main gauche, il fallait l'avouer, Shiro était en train de regarder sa victime de bas en haut et il se demandait comment une si charmante jeune fille pouvait être aussi nerveuse, ce n'était franchement pas normal. Tout à l'extérieur laisserait penser qu'elle était gentille, douce, attentionnée et surtout tolérante, mais là, il se rendait compte qu'il ne fallait vraiment pas se fier aux apparences. Donc, de sa jolie main gauche, elle récolta un morceau de sa glace et avec une perspicacité digne d'Einstein, elle comprit aussitôt que c'était de la glace. Elle commença ensuite à attaquer ses goûts culinaires en lui disant qu'il ne savait pas allier 2 parfums, et qu'au moment où il s'en rendait compte, il décidait de s'en débarrasser sur "la première personne innocente qu'il avait décidé de venir faire [censured]. Elle était complètement timbrée et il venait alors de se rendre compte que même s'il n'avait rien renversé sur elle, elle serait quand même partie au quart de tour.

Il préférait donc la laisser là et s'en aller tranquillement, mais l'odeur de la framboise sur le pull de la jeune fille l'attira subitement, il ne pouvait quand même pas laisser sa pauvre glace sur cette méchante fille qui s'en débarrasserait injustement sans même y goûter. Elle conclut son monologue en parlant du fait que ce n'était pas normal de prendre une glace en octobre et qu'il aurait du choisir une gaufre, car une gaufre c'était bien. Pauvre Shiro, il sentait qu'il n'était pas prêt de pouvoir rentrer dans sa chambre bien au chaud, il allait devoir lui répondre et surtout récupérer la moitié de sa glace. Il expira un bon coup, il était exaspéré, surtout qu'à la base, il était déjà fatigué d'avoir couru pendant autant de temps et maintenant il y avait cette fille qu'il n'avait pas vraiment l'air de connaître qui ne le lâcherait sans doute pas tant qu'elle n'aurait pas réussi à lui faire admettre qu'il avait tort.

"Oh la la, tu vas pas en faire tout un plat, c'est que de la framboise !!! Et puis le fait que je mange une glace en octobre et les parfums que je choisis ne regardent que moi, ça ne te concerne absolument pas !!! Maintenant rend moi ma glace !"


Shiro fit un pas en avant et se rapprocha de la fille, il regarda attentivement la quantité de glace qu'il avait perdu et se rendit compte que finalement, il n'en avait pas tant perdu que cela. Il mangea alors un morceau de sa propre glace sous les yeux de celle qui lui faisait face et avec sa main gauche, il posa sa main sur le pull de la demoiselle sans vraiment faire attention au positionnement de sa main, il ne savait pas si sa main était au niveau du nombril ou alors plus haut. Il récupéra alors le plus de glace possible et fit un pas en arrière pour s'éloigner un petit peu d'une personne susceptible alors de le tuer pour ce qu'il venait de faire. Il lécha alors les doigts de sa main gauche dégoulinant de glace vanille-framboise avant de reprendre tranquillement la dégustation de sa vraie glace.

"Miam, c'est délicieux !!! Au fait, je me serais bien excusé de t'avoir percuté sans le faire exprès, mais tu n'avais pas à te trouver là juste devant moi, tu aurais largement pu m'éviter alors que moi, je regardais derrière moi, donc c'est pour ça que je pouvais pas t'éviter !!!"


Continuant de lécher sa glace à intervalle régulier, il se demandait comment allait réagir cette fille à présent, surtout qu'il ne s'était même pas excusé, il avait d'ailleurs dit que c'était de sa faute à elle s'il l'avait percutée. Ce n'était pas dans ses habitudes pourtant de s'énerver comme cela à son tour, même si pour lui, il était tout à fait calme, car il pouvait faire bien mieux que cela quand il s'agissait de s'énerver, mais sa nature calme et froide habituelle semblait avoir subitement disparue face à elle. Il se pourrait même qu'elle réussisse à le faire sortir de ses gonds, et les gros nuages noirs qui semblaient se rapprocher du jardin ne feraient qu'empirer cet état pour sa part en tout cas. Néanmoins, il aurait bien voulu qu'elle se calme un peu et c'est pourquoi, il prononça ces mots lentement pour qu'elle comprenne bien ce qu'il disait, en fait, il lui parlait comme si elle avait 6ans ou qu'elle avait un retard mental:

"Tu ... devrais ... peut-être ... te calmer ... un peu ..., tu crois pas ? Ce serait bête que tu attrapes des rides à ton âge."


Il conclut ainsi et se demandant comment elle allait bien pouvoir réagir, il jeta un oeil autour de lui et se rendit compte que la plupart des mères avec leurs enfants et leurs poussettes étaient en train de rentrer chez eux précipitamment, eux au moins, ils avaient vu ce qu'annonçait la météo.


Dernière édition par Shiro Kuchiki le Mer 2 Déc 2009 - 21:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyVen 30 Oct 2009 - 12:09

« Et en plus de ça t’es pas content ? »

Pourquoi tant d’agression dès le début n’est ce pas ? Question posée, réponse apportée. C’est le service minimum pour satisfaire le client. Quoi qu’il en soit, Mary écoutait certainement sa musique à un son trop élevé mais ce n’était pas une raison pour penser qu’elle était sourde. Oui parce que son soufflement là, signe monstrueux de son exaspération profonde à l’autre dégéneré qui lui faisait face, elle l’avait entendu. Or, ce détail que vous qualifierez peut-être d’insignifiant était tout sauf ça pour la jeune demoiselle. Non mais c’est vrai quoi. Elle était venue dans ce parc en toute innocence et subitement, sans qu’elle n’ait eut le temps de le voir venir, elle se retrouvait avec de la glace dégueue sur son pull. Faut arrêter au bout d’un moment quoi, ça devenait insultant.

Ah oui, ça concernait que lui ce qu’il mangeait ? Dans la limite ou il arrivait à tout mettre dans son ventre oui. Sauf que là, ce n’était pas le cas et c’était ça qui était dérangeant. Aussi elle prit une voix faussement désolée pour le lui rappeler.

« Hum, excuse moi mais dans le cas ou ta glace atterit sur moi, si, on peut dire que je suis concernée. Et pas qu’un peu même. D’accord t’as peut-être le droit d’aimer ta glace à la framboise mais ça, tu le gardes pour toi tu vois… »

Euh attendez, il venait vraiment de lui demander de lui rendre sa glace là ? Mais elle demandait que ça.

« J’vais même te la faire bouffer ta glace. Tu pourrais t’étouffer avec même ! »

Violence violence. Que c’était bon de pouvoir se défouler ainsi. Finalement, c’était mieux qu’une thérapie de groupe surement. Quoi que, en thérapie, elle ne serait surement pas prise au dépourvu comme ce fut le cas à l’instant présent, lorsqu’elle vit l’autre espèce de fana de glace reprendre tranquillement sa dégustation comme si de rien n’était. –Oui pardon, désolée de vous déranger mais moi je fais comme si de rien n’était-. Voilà ce qu’il voulait dire par là et ça s’apparentait à de la provocation. Ils étaient tous tarés ici décidemment. Oui parce que Mary se souvenait très bien de l’autre zigoto de son jour d’arrivée qui avait battu tous les records lui aussi… Mais le summum fut atteint lorsque sa main inconnue se faufila vers sa zone personnelle. Vous savez, le cercle que personne n’a le droit de franchir ? Oui bah là il venait carrément de la violer en posant cette main agressive sur son pull pour quoi au final ? Encore et toujours cette glace…

« C’est fou .. »

Parole spontanée émise plus pour elle que pour lui, prononcée cependant en un murmure audible. Non, là, elle n’en revenait pas et elle était stupéfiée devant autant d’audace ou de sans gêne. Heureusement pour lui, la tache n’était pas à hauteur de sa poitrine parce que sinon, il y aurait eu meurtre. Ou tout du moins tentative.

Et parce qu’elle n’était pas contente, elle l’imita dans une voix puérile et gamine.

« Miam, c’est délicieux… On a pas idée d’être aussi tordu quand même… Ca frise l’indécence non ? »

Oui vous l’aurez compris, elle s’adressait à lui mais peut-être que lui comprendrez qu’elle parlait pour elle-même. Ce qui se révelerait être une très grande erreur.

« J’te signale que t’avais qu’à avoir des yeux derrière la tête. Moi je regardais mon mp3 et désolée de te l’apprendre mais je ne fais pas mes actions en fonction des tiennes. C’est bête hein ? »

Et lui, il continuait à bouffer joyeusement sa glace en toute innocence… Ca ne passerait pas et pour satisfaire ses désirs, elle enleva son pull d’un geste assez brusque. Et là attention, demandez à vos enfants de ne pas lire ce passage qui sera empleint d’une grande violence à ne surtout pas faire chez vous. Oui parce qu’en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la tache rose se trouva à moitié étalée sur son pull mais également sur le visage de l’inconnu. En même temps, il avait eu un instant les yeux fermés pour savourer son instant et n’avait rien pu voir venir (si tu veux que je change cette partie, tu me fais signe et je la change pck je t’ai un tout petit peu décidé tes actions. Désolée mais c’est venu comme ça ^^).

« Comme ça on est quitte non ? Ainsi, je n’ai plus besoin de m’enerver parce que j’ai le sentiment d’être vengé et tout est bien qui finit bien »

Sauf qu’il venait de parler de ses rides et ça, c’était assez contrariant. Aussi, alors que personne ne pouvait s’y attendre, elle laissa subitement tomber sa mauvaise humeur afin de pouvoir se concentrer sur un signe éventuel de vieillesse apparent.

« Attends rassure moi là, j’ai pas de ride quand même ? »

Tragédie.
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptySam 31 Oct 2009 - 21:28

Comment une chose pareille s'était-elle produite avec Shiro Kuchiki, faisant partie des acteurs principales de cette scène qui serait sans doute inoubliable pour lui, après il ne pourrait pas en dire autant de la personne qui lui faisait face. C'était vrai que lui non plus n'était pas content, la raison n'était pas très compliqué à comprendre, il était sur le point de s'excuse de l'avoir bousculé quand il l'avait entendu péter son câble et donc, ça lui avait coupé toute idée d'excuse envers une personne si spéciale et capable de s'énerver tout d'un coup pour un tout petit rien du tout. Prenons la situation inverse et disons que ce soit elle qui bouscule Shiro et lui renverse de la glace sur son pull, il serait resté calme et aurait attendu les excuses de cette dernière avant de retirer son pull et de se dépêcher d'aller le faire laver. Mais il fallait avouer qu'entre lui et elle, on comprenait tout de suite qui était le plus calme et surtout le plus abordable, bien qu'en apparence ce soit peut-être l'inverse.

Elle déclara alors que si la glace du boxeur atterrissait sur elle, cela devenait ses affaires, mais aussi que s'il aimait sa glace vanille-framboise, il pouvait largement le garder pour lui et donc éviter de la faire partager au pull de celle-ci. Mais le pire était encore à venir, car il précisa qu'il voulait récupérer sa glace, et elle l'invita à le faire, mais méchamment, elle lui dit qu'elle allait lui "faire bouffer" et qu'il pourrait "s'étouffer" avec. Elle était vraiment complètement maboule, si il ne faisait pas de la boxe depuis tout petit, cela faisait longtemps qu'il serait parti en courant en pleurant pour aller chercher sa maman. Mais malheureusement pour lui, ce n'était pas le cas et d'ailleurs, cela ne ferait certainement qu'empirer les choses, vu qu'à cause de son statut et de sa confiance en lui, il se permit de faire une chose qu'il n'aurait sûrement pas faite en tant normal. Il posa directement sa main sur le pull de la malade mentale, sans penser une seule seconde qu'elle pourrait en profiter pour le frapper, de plus, il avait posé sa main sous sa poitrine, heureusement d'ailleurs, car sinon, le jolie jardin serait devenu le lendemain une scène de crime.

Il avait finalement récupéré la glace renversée sur elle, mais il restait toujours une énorme tâche, et donc, le problème n'était toujours pas résolue. Mais pourquoi Shiro restait-il toujours en face d'elle ? Après tout, il avait d'autres chats à fouetter, mais en même temps, il s'amusait beaucoup pour le moment et il ne regrettait absolument pas d'être venu. Peu après, elle imita sa phrase lorsqu'il déclara que sa glace était délicieuse, le pire c'était qu'elle osait dire que lui était tordu: c'était le comble !!!

"Attends, moi je suis tordu ! Si moi je suis tordu, toi tu es bonne à enfermer !!!"


Eh bien oui, il commençait à s'énerve lui aussi, cela faisait bien longtemps, qu'il n'avait pas haussé le ton. Et bizarrement, ça lui faisait beaucoup de bien, car il se demandait jusqu'à quel point, elle pourrait l'énerver, il pourrait devenir fou de colère et commencer à frapper partout autour de lui, ou même pire. Mais il savait que rien, aucune parole ni aucun geste de sa part, ne pourrait le rendre capable de poser la main sur elle, c'était une chose dont il était physiquement et mentalement impossible: frapper une fille. Cela pouvait avoir un côté noble et assez gentleman pour certain, mais ce ne le serait certainement pas pour elle, qui en profiterait sûrement un maximum. Elle continua sur sa lancée, lui disant qu'il devrait avoir des yeux derrière la tête, Shiro pencha alors sa tête sur le côté pour la voir sous un autre angle: elle était franchement pas comme les autres. Elle devrait pourtant savoir que ce n'était pas possible d'avoir des yeux derrière la tête, il n'était qu'un être humain tout comme elle, normalement, il l'espérait en tout cas.

La suite de cette phrase, il la zappa complètement, elle parlait beaucoup trop et ça le dérangeait un peu, il ne pouvait même pas manger sa glace tranquillement. Pourtant, pendant l'espace d'une seconde durant laquelle, il lécha sa glace, il avait fermé les yeux pour percevoir le goût bien plus intensément. Cette seconde avait suffi à l'autre écervelée pour retirer son pull tâché en vitesse et le balancer sur le visage du Kuchiki. Une veine fit subitement son apparition sur son front, mais elle resta cachée par l'une de ses mèches rebelles, elle avait franchi une petite limite. Elle avait osé lui balancer un truc à la figure, alors qu'aucun de ses adversaires jusqu'à présent n'avait réussi à toucher cette partie de son corps.

"Dites-moi que je rêve ! Elle n'est pas sérieuse là !!!"

Il avait simplement murmuré ses mots, bien entendu, elle avait dû l'entendre, vu que sous le coup de la colère, son chuchotement était devenu parfaitement audible. En plus, elle disait qu'ils étaient quittes maintenant, il ne le pensait absolument pas, elle venait de prendre l'avantage et il ne lui laisserait pas. La jeune fille précisa qu'elle n'avait plus de raison de s'énerver et que tout était bien qui finissait bien, et tandis que sa mauvaise humeur tombait, Shiro déclara:

"Je ne crois pas non..."


Il retira alors le pull de son visage de sa main gauche et le garda quelques instants, puis d'un geste vif et rapide, il balança le reste de sa glace sur le visage de la jolie fille alors qu'elle était en pleine phrase concernant ses rides. Deux choix s'étaient offerts à lui: viser la tête ou le dernier vêtement qu'il lui restait sur les épaules; en choisissant la seconde solution, cela signifierait qu'il avait une idée derrière la tête, car en voyant sa réaction face à son pull tâché, s'il visait sa marinière, on pourrait croire qu'il s'attendait à ce qu'elle lui jette également à la figure et ainsi elle n'aurait plus de haut !!! Ou alors viser le visage et ranimer sa colère. Sa glace atterrit directement sur son front, et le reste de vanille et de framboise commençait à dégouliner sur ses cheveux et sur son visage.

"Maintenant on est quitte. Concernant tes rides, elles se trouvent au même endroit que ma glace en ce moment même."


Il termina sa phrase avec un petit sourire triomphant, il ne faisait plus attention au fait qu'il tenait toujours le pull de cette dernière dans sa main gauche, mais si elle le voulait, elle devrait venir le chercher. En attendant, comme il ne savait pas trop comment elle allait réagir suite à son geste, il sortit ses 2 barres de chocolat énergisantes, il en ouvrit une pour lui et la fourra dans sa bouche, la maintenant pour avoir ainsi sa main droite de libre. Puis, son calme retrouvé, il lui proposa gentiment:

"T'en veux ? Il me reste une deuxième barre de chocolat. Je suis sûr que tu dois avoir un peu faim, non ?"


Il n'y avait absolument aucun sous-entendu, et il espérait qu'elle comprendrait sa phrase normalement, car il ne lui disait pas qu'elle devait avoir faim parce qu'il la trouvait un peu enrobée ou quoi que ce soit. C'était juste une façon de lui proposer à manger, histoire d'enterrer leur hache de guerre autour d'un petit goûter. Les nuages noirs étaient à présent juste au-dessus de ces deux personnes, qui étaient d'ailleurs les dernières personnes restantes dans ce jardin. Tous les autres étaient rentrés chez eux, car il allait bientôt pleuvoir et pas qu'un peu. Cette pluie qui s'annonçait aurait-elle un effet positif ou négatif sur les 2 protagonistes. La suite à venir bientôt...


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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyDim 1 Nov 2009 - 14:50

« Et tu ne me donnes pas d’ordre ! »

Véridict, elle l’avait bel et bien dit. Mais pourquoi donc tant de haine ? Ou avait-elle vu un ordre dans les paroles du jeune homme suite à l’aberration profonde que Mary montrait de sa personne ? Simple comme bonjour. Cette remarque venait tout simplement du « attends » prononcé précedemment par le jeune sportif. Oui oui, elle l’avait vraiment pris pour une remarque personnelle alors que pour tout humain constitué normalement, ce verbe employé dans ce contexte n’est absolument pas à prendre pour soit… Je peux donc affirmer sans craintes que Mary avait un égo d’une taille plus que suffisante. Elle eut ensuite un rictus devant son insulte même pas cachée. Il n’avait pas honte d’émettre ainsi des jugements sans prendre le temps de connaître la personne qu’il avait devant lui ? Oui parce que annoncons le clairement mais quand Mary parlait d’esprit plus tout à fait droit, c’était vis-à-vis de ce gars qui alors qu’il avait provoqué un incident d’état ne se concentrait que sur les délicieuses saveurs de sa glace. Elle prit alors une voix de gollum pour annoncer cette petite phrase.

« Mon précieux... »

Oui, en fait, peut-être que d’un point de vue extérieur, elle était tordue… Mais ça, c’était parce que les autres ne pouvaient pas comprendre les reflexions profondes dont elle était actrice et victime. Et à l’image du jeu du miroir, elle tourna également la tête sur le côté, histoire de faire comme si elle était l’image de l’autre. Non en fait, c’était pour voir ce qu’il faisait et donc du coup, elle regarda derrière elle en vitesse pour voir s’il y avait quelque chose de particulier. Eh bien non, il n’y avait rien. Ni personne d’ailleurs. C’était étonnement vide tout ça.

Ah oui ? Il croyait rêver ? Peut-être qu’une légère gifle pour lui montrer sa douleur se révelerait efficace pour lui montrer que oui, il était en pleine réalité.

« Je crois même que je n’ai jamais été aussi sérieuse ! »

Difficile à croire pour quelqu’un qui venait de se la jouer petit individu schizophrène non ? Et pourtant tellement vrai et c’est justement ça qui était bon.

Et là, Mary aurait du se méfier. Une personne méfiante et saine d’esprit se serait enfui sans demander son reste quand l’autre annonca que non, il n’était pas quitte. Mais pas Mary. Surement parce que de toute façon, elle aurait été incapable de s’enfuir, d’autant plus que l’autre était surement plus fort en endurance qu’elle étant donné qu’il était là pour ça lui (la tenue de sport, ça aide à tirer des conclusions). Bref, elle était donc restée devant lui, surtout qu’il avait son pull maintenant dans la main et jamais ô grand jamais elle ne partirait sans, peu importe le moyen employé pour le récupérer.

Puis, ce fut la douche froide.

« Oh mon Dieu. Oh mon Dieu. Je.. Pourquoi… ?! Comment ? »

Incompréhension totale.

« Mais pourquoi tant de haine ? Non là attends mais j’peux pas, c’est au dessus de mes forces. »

Elle leva les yeux au ciel afin de constater les dégats pour mieux contempler l’ampleur de la catastrophe. Et pour confirmer ses hypothèses, elle se passa également la main dans les cheveux dans l’intention de mieux se rendre compte des évènements.

« Mes cheveux ! Putain mais non, pas ça ! »

Douleur. Ses cheveux quoi, merde ! Elle était double victime maintenant. Et aussi soudainement qu’elle avait peté un plomb, sa poussé d’adrénaline retomba. Non, elle ne voulait pas y croire, c’était pas possible. Et histoire de marquer le coup, elle fit les trois pas qui la séparait du banc le plus proche. Voilà, là. Il fallait qu’elle se calme. Respire Mary, respire. Elle calma le mouvement convulsif de sa main en s’agrippant la jambe. Stop les tremblements.

Et alors qu’elle était en train de se sortir son tabac, l’autre abruti lui proposa du chocolat.

« Non mais tu sais ce que j’en fais de ton chocolat de merde ? J’ai pas besoin d’energie. Et en plus, le chocolat, il se mange pur, pas transformé comme ça pour t’apporter de l’energie en plus. »

Eh oui, Mary aimait le chocolat mais pas comme ça. Elle, il lui fallait du chocolat au lait (premièrement) et elle savait très bien que la plupart de ces barres contenait du chocolat NOIR. Et deuxièmement, bah elle n’allait pas accepter le chocolat de quelqu’un qui venait de lui bousiller les cheveux. Question de principe.

Nous disions donc : garde ton calme Mary.

« Pffff »

Oui, donc elle reprit l’activité intense du roulage de sa clope. Vite fait bien fait n’est ce pas ? Mary alla trop vite et destabilisé par son état d’enervement, elle roula un truc ma foi pas très très beau à voir… Et alors qu’elle apportait son cadavre à la bouche avant de chercher du feu, il se mit à pleuvoir. Une personne autre que Mary aurait crié à la malediction sauf que là, ça devenait carrément un soulagement. Enfin, c’était comme ça qu’elle l’avait ressenti avant qu’elle ne se rende compte que la glace mélangée à la pluie ne faisait vraiment pas bon ménage. Au contraire même et ce fut impuissante qu’elle assista à la répartition glacée sur l’ensemble de sa chevelure. Mais elle avait atteint un stade de non retour là et alluma quand même sa clope avant de se parler toute seule.

« Voyons voir et essayons quand même de chercher le point positif de tout ça… »

Moment de silence, elle n’en trouva pas.

« Ah oui, je sais. Grace à toi, et là, elle fixa avec un regard vraiment mauvais, j’ai pu me rendre compte que je roule super mal en étant enervée. Merci »
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyMar 3 Nov 2009 - 1:10

Nerveuse, impatiente et carrément folle, c'était les 3 mots principaux pour la définir. Nerveuse car elle n'arrêtait pas de s'énerver pour rien, alors qu'il n'avait franchement rien fait le pauvre Shiro. Impatiente, car avant même qu'il ne termine sa phrase, elle lui avait crié de ne pas lui donner d'ordre, alors que si elle lui avait laissé le temps de finir elle n'aurait pas eu à faire cette remarque. Le dernier adjectif n'était pas compliqué à comprendre, après tout depuis le tout début de cette aventure, elle n'avait cessé de prouver qu'elle n'était pas bien mentalement parlant. Sa crise pour une minuscule tâche de rien du tout, sa crise pour le fait qu'il prenait une glace en octobre et enfin le fait qu'elle soit subitement devenue inquiète pour cette histoire de ride qui n'existait même pas. Il avait juste dit ça comme ça, c'était une façon de parler pour qu'elle se calme un peu et arrête de s'énerver, mais bon, il fallait avouer qu'au final, elle était super intéressante. Il espérait franchement qu'elle réussirait à se calmer au bout d'un moment, histoire qu'ils puissent discuter tranquillement.

Malgré ses bonnes intentions, la suite de ses actions eurent un effet inverse, quoi de plus étonnant après tout, puisqu'elle avait réussi à le pousser à bout en lui lançant son pull à la figure et en le comparant à Gollum. Le pire était qu'elle était fière d'elle, surtout quand elle déclara qu'elle n'avait jamais été aussi sérieuse qu'en lui balançant son pull tâché, ce qu'il fit ensuite était donc légitime. On dit qu'il ne faut pas réveiller le chat qui dort, eh bien là, il ne fallait pas chercher Kuchiki Shiro, sauf si on tenait vraiment à avoir des ennuis. Elle récoltait ce qu'elle avait semé, il lui avait envoyé ce qu'il lui restait de glace à la figure, elle la reçut en plein sur le front, et donc, la glace dégoulina sur ses cheveux longs et magnifiques. L'effet qu'il avait alors désiré était total, elle ne s'en était pas remise, Shiro avait été méchant sur ce coup-là, il aurait au moins pu éviter de s'attaquer à ses cheveux, car pour une fille, les cheveux étaient comme un deuxième coeur si on puis dire. Elle était en train de réaliser l'ampleur des dégâts tout en passant sa main dans ses cheveux.

"Oh c'est bon, tu pourras toujours les laver tes cheveux, ou alors tu les coupes, ça devrait pas être un problème pour toi."


Il s'attendait alors à ce qu'elle trouve le moyen de se venger à nouveau tout en récupérant son pull, mais elle n'en fit rien, au contraire, elle redevint parfaitement calme aussi soudainement qu'elle s'était énervée. Elle se dirigea vers le banc le plus proche et s'installe dessus, elle posa sa main sur sa jambe pour s'empêcher de trembler. Instable ? Il l'admit alors, son caractère avait des hauts et des bas, elle pouvait s'énerver pendant un moment et redevenir calme tout d'un coup sans que l'on sache vraiment pourquoi. Maintenant qu'elle était calme, il lui proposa du chocolat, après tout, il avait 2 barres de chocolat et quoi de mieux que du chocolat pour enterrer la hache de guerre. Cela faisait à peine 5 minutes qu'ils s'étaient percutés et ils n'avaient rien fait d'autre que de se crier dessus et de se balancer des trucs à la figure. Shiro se rendait compte qu'il ne connaissait même pas son prénom, même s'il s'en foutait un peu pour le moment, mais une personne pareille: c'était unique ! Jamais il ne rencontrerait une autre personne aussi spéciale que celle-là, c'était un jour absolument pas comme les autres.

Il remarqua alors qu'elle était en train de sortir du tabac, il comprit tout de suite ce qu'elle comptait faire et en tant que sportif, il ne pouvait la laisser faire sans rien dire. En attendant, elle répondit à sa proposition concernant le chocolat, elle s'en foutait totalement et elle lui expliqua qu'elle n'aimait pas les trucs énergisants et qu'elle préférait le chocolat à l'état pur. Quoi de plus normal, lui non plus n'aimait pas tellement, mais avec tous les efforts qu'il faisait chaque jour, il n'avait pas trop le choix s'il ne voulait pas s'écrouler de fatigue après chaque séance d'entrainement. Elle commença à rouler son truc assez maladroitement lorsqu'il se mit à pleuvoir: c'était la catastrophe ! Shiro ne portait qu'un simple T-shirt sur lui, déjà qu'il commençait à avoir froid, car le Soleil était couché à présent, et oui, c'était l'inconvénient quand l'on sortait en octobre, il faisait nuit assez tôt et seuls les lampadaires autour d'eux leur permettaient de voir malgré la pluie. Par chance, ce n'était pas une averse pour le moment en tout cas, mais il avait compris en regardant les nuages qu'un orage n'allait pas tarder à éclater.

Elle alluma quand même son truc, tandis que Shiro faisait un pas dans sa direction, elle parlait toute seule, se demandant qu'elle était le point positif dans toute cette histoire. Lui il ne lui en trouvait pas, à part peut-être le fait que ... non en fait, il n'y avait absolument aucun point positif pour elle dans tout ça, elle était énervée, elle avait de la glace dans les cheveux, elle fumait un truc complètement raté, il pleuvait et elle devait avoir froid sans son pull à présent. Pourtant, avec un regard mauvais, elle conclut que le point positif était qu'elle savait maintenant, qu'elle roulait super mal en étant énervée. Puis elle le remercia, il lui répondit alors tout en se mettant juste devant elle:

"De rien, mais ce serait plus simple de ne pas rouler et de ne pas fumer."


Il prit alors sa clope, avec son index et son pouce, il l'éteignit se brûlant un petit par la même occasion, et il la jeta dans la poubelle qui se trouvait juste à côté de lui. Il se tourna à nouveau vers elle et:

"Fumer, ça coupe la respiration et je peux pas te laisser faire si je peux t'en empêcher."


Il continua alors à manger son premier chocolat et le termina rapidement, il voulait laisser le temps à cette jeune fille de s'en rendre compte de l'acte qu'il venait d'accomplir. Surtout que certaines personnes seraient prêtes à tuer pour une clope, et vue le caractère de celle-ci, il pouvait déjà préparer son testament, surtout que tout d'un coup, il se retourna et aperçut un flash dans le ciel, il comprit tout de suite, d'ici quelques secondes, ils entendraient tous deux le grondement du tonnerre. Il était parfaitement calme, il frissonnait un peu à cause de la pluie qui tombait sur lui, il était complètement trempé. Chaque petit centimètre carré de sa peau était mouillé, si ça continuait comme ça, il allait choper la crève, sauf qu'il oubliait une chose très importante, il avait un pull à portée de main, le pull qu'elle lui avait lancé quelques minutes plus tôt. Si ça se trouvait, elle lui avait lancé non pas pour se venger, mais plutôt parce qu'elle avait vu qu'il ne portait qu'un T-shirt et qu'il aurait sûrement froid lorsque la pluie tomberait. Enfin, il réfléchit un petit moment, avant de se rappeler que c'était complètement impossible, ça n'était certainement pas son genre.

Tout en restant juste en face d'elle, l'orage éclata, il pleuvait averse et les éclairs grondaient à intervalle régulier, il se demandait bien ce qu'il faisait encore ici, sa colère était retombé et tous les deux étaient seuls dans ce jardin sans personne d'autre. Ils étaient libres en quelque sorte, il posa alors la question qui le taraudait depuis quelques secondes maintenant:

"Au fait, t'as un nom ou tu préfères que je t'en donne un ?"


Il ne se présenta pas avant, car il se doutait qu'elle trouverait le moyen de s'énerver en lui disant qu'elle s'en foutait complètement de son nom et qu'elle ne lui avait jamais demandé de ce présenter. Ce qui serait parfaitement vrai, en plus, il lui avait retiré de la bouche, sa dernière source de réconfort après la pluie: sa clope. Elle avait donc une toute nouvelle raison de s'énerver contre lui, de plus, il tenait toujours son pull dans sa main et il faisait de plus en plus noir. Actuellement, le ciel était un mélange de bleu-noir et de gris, on pouvait apercevoir les tous derniers rayons du soleil à l'horizon, bien qu'on le verrait sans doute mieux du banc où était tranquillement installé la fille sans nom. Il s'y installa à son tour, mais à l'extrémité gauche pour éviter d'être trop prêt de celle-ci, il observa alors le Soleil terminer son chemin tandis que la Lune ferait bientôt son apparition.

"Encore une journée qui s'achève, alors, si je me souviens bien l'académie ferme dans la semaine à une certaine heure, le problème, c'est que ce parc doit sûrement fermé assez tôt vu qu'il fait nuit tôt en automne. Tu sais à quelle heure ferme ce jardin ?"


Autant lui poser la question directement, car il se souvenait que ce jardin avait de très grandes portes, qui ressemblaient plutôt à des barreaux d'ailleurs, ce qui était sûr, c'était que si ce jardin était déjà fermé, les deux tourtereaux devraient passer la nuit dans ce jardin avant de pouvoir en ressortir, par contre, s'il fermait plus tard, il aurait largement le temps de retourner à l'Académie Keimoo. Il espérait sincèrement qu'on répondrait à au moins une de ses questions et calmement en plus.


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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptySam 14 Nov 2009 - 18:31

Les laver ? C'était quoi cette solution au rabais ? Non pas que Mary considérait que le geste de se laver les cheveux était indigne mais il fallait bien avouer que devant l'ampleur de la catastrophe qu'elle avait sur la tête, le shampoing ne semblait pas être la meilleure des solutions. Comment on pourrait résoudre le problème de la glace toute dégoulinante avec juste un extrait de menthe concentré éliminant pellicules ou cheveux gras ? Je vous le demande !

“Excuse moi de te déranger dans tes délires mais j'aimerais bien savoir pourquoi ça ne me dérangerait pas de me couper les cheveux ? Tu te bases sur quoi pour affirmer une telle connerie ?”

C'était incensé. Comment on pouvait oser prononcer une absurdité pareille ? Se couper les cheveux ? Et puis quoi encore ? Elle n'était pas comme cette fille qui s'était rasé la tête en ayant le sang un peu trop rempli d'alcool. Oui bon d'accord, cette fille faisait ce qu'elle voulait mais Mary aussi. Et jamais elle ne se couperait les cheveux atteint par le désastre étant donné que justement, elle devrait se raser la tête si elle voulait n'avoir plus aucune trace de ce méchant accident. Mais quel salaud celui là. Quel salaud. Et encore, elle n'était surement pas au bout de ses surprises si elle restait dans son périmètre proche au cours des prochains instants. Qui peut prédir ce qu'il va se passer ?

Et là, je passe sur toutes les analyses que tu as faites dans ton message et j'arrive tout de suite au moment où le jeune homme s'approcha d'elle, lui prodiguant au passage une vieille leçon de morale toute faite dont elle n'avait absolument pas besoin. Là elle aurait genre préféré qu'il lui propose un bon petit remontant, genre elle en savait encore rien mais autre chose. Mais non, juste cette morale à deux balles. Comme si elle en avait quelque chose à cirer. Et en réponse à cette affirmation, elle haussa les épaules histoire de bien montrer son m'en foutisme avant de rajouter un truc dans le style :

“Mêle toi de ce qui te regarde !”

Si elle voulait niquer sa vie, elle le faisait. De toute façon, on dit que fumer diminue la vie mais rire compense ce fait largement étant donné qu'elle n'allumait pas tant de clopes que ça dans la journée. Mais voilà, apparemment l'autre n'en avait pas décidé ainsi et subitement, il vint éteindre et même écraser sa roulée. Alors là. Elle en était sur le cul. Et elle éclata.

“Non mais c'est pas possible ? C'est quoi ton problème là ? T'as décidé de pourrir quelqu'un aujourd'hui et c'est tombé sur moi ou quoi ?”

Ok. Elle n'avait pas que des amis dans l'académie mais quand même, on ne lui en voulait tout de même pas à ce point là ?

“Putain mais c'est quoi le délire ?”

Elle n'allait pas lui demander de lui en rouler une autre, il était fort probable qu'il ne sache pas comment faire étant donné ce gamin immature qu'elle avait devant les yeux. Nan sérieusement, ça existait encore des gens autant anti tabac à ce point là ? Il appartenait à une secte ou quoi ?

Gnagnagna. A nouveau, elle reprit sa phrase en imitation dans le comportement des plus infantils mais fallait quand même qu'il prenne conscience du ridicule de ses paroles. Youhou, on était au 21ème siècle là. Alors certe, elle n'était pas obligée de fumer comme tout le monde mais quand même. Si elle voulait fumer, elle le faisait, point barre.

“Mais t'es taré ?”

Non en fait c'était plus une affirmation qu'une question.

“Non parce que tu vois certainement pas mais là, fumer était une des choses principales qui auraient pu m'empecher d'emettre une quelconque violence envers ta personne !”

Owi, il était certain qu'il ne tarderait pas à lui faire atteindre et même dépasser ses limites. Et là, ça virerait plus au malheur et au comique qu'autre chose. Mais Mary devait se controler ! Elle ne savait pas se battre et n'avait aucune envie de se tourner en ridicule... Enfin disons qu'elle voulait garder le peu de dignité qu'il lui restait avec cette espèce de truc rose lui dégoulinant dessus de partout. Oui vous l'aurez compris, elle n'arrivait pas à s'en remettre.

Et alors elle prit pleinement conscience du fait qu'il pleuvait. Ah bah merde alors. Elle aurait eu son pull intact, elle aurait adoré. Mais là, elle ne voulait pas le mettre, elle ressemblait déjà trop à un bonbon ambulant. Et une question existencielle lui vint à l'esprit. Est ce que la pluie pourrait faire office de douche à l'instant présent, gommant comme si de rien n'était ce qui la gênait depuis tout à l'heure. Ouais enfin remarque, ça entrainerait le sucré sur ses épaules et ses fringues et ce n'était pas non plus ce qu'elle voulait. Alors quoi ? S'attacher les cheveux ? Il n'en était pas question, le résultat serait désastreux...

“Bordel !”

Non, ce n'était pas son nom, ses parens étaient fous mais pas à ce point là. Alors certes, il y avait beaucoup de bordel dans sa vie mais ses géniteurs n'étaient pas assez voyants pour determiner dès la naissance l'ingratitude de leur fille.

“T'as qu'à m'en trouver un de nom !”

Pas qu'elle n'aimait pas le sien, juste elle avait envie de voir ce qu'elle lui inspirerait. Bizarre bizarre comme envie, je vous l'accorde mais c'était ainsi. Comme ça de toute façon, elle ne lui était pas redevable et elle pourrait vivre l'esprit tranquille sans connaître le sien de prénom.

Et alors il s'assit à l'extrémité du banc, genre elle était une lionne et il faisait ce qu'il pouvait pour éviter de se faire mordre. Elle le regarda d'un air quelque peu indifférent avant de sortir à nouveau son tabac de son sac.

“Et cette fois, tu ne fais rien d'emmerdant parce que sinon, je te jure que je m'enerve !”

Elle le regarda l'espace de quelques secondes dans les yeux pour lui faire comprendre correctement qu'elle ne plaisantait pas. Et d'un air dépité, elle ajouta, tout en roulant déjà plus correctement que précedement sa clope

“J'en sais rien à quelle heure il ferme non. Mais de toute façon, on sera au courant quand ça sera le cas. Je suppose que les gens nous le font savoir par n'importe quel moyen."

Elle supposait comme ça. Aussi loin qu'elle s'en souvenait, les gardiens de la paix d'un quelconque jardin vous mitraillait de leur klaxon de scooters afin de vous prévenir de la fermeture proche. Enfin en Angleterre c'était comme ça (j'ai fait comme si c'était comme en france hein ^^).

“Enfin après, si c'est pas pareil qu'en Angleterre, j'en sais rien mais bon, on va faire comme si.”


(Avec retard mais bon --').
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MessageSujet: Re: De l'orage dans l'air [PV: Mary]   De l'orage dans l'air [PV: Mary] EmptyMer 2 Déc 2009 - 21:23

Il était toujours dans le parc en compagnie d'une personne qui "le" détestait au plus haut point, alors qu'il ne lui avait pratiquement rien fait, et puis, elle s'était vengée depuis le temps. En ce moment, il se disait qu'il aurait mieux fait de rentrer tranquillement chez lui après qu'elle lui ait balancé son pull à la figure, pull qu'il tenait toujours à la main d'ailleurs, se doutant qu'elle ne le laisserait pas partir avec et rentrer chez lui sans l'attaquer une nouvelle fois. Enfin bon, il savait se défendre, pour ce qui était de contre-attaquer, il n'y penserait même pas, même si elle sortait une arme de son sac, il ne pourrait se résoudre à porter la main sur elle, même en cas de très forte envie de l'assommer pour qu'elle arrête de lui crier dessus et de s'énerver contre lui pour un rien. Elle se plaignait d'avoir à présent de la glace sur les cheveux, mais elle l'avait cherché, et il n'en pouvait plus de la voir s'énerver pour un rien. Il lui avait donc fait remarquer qu'elle pourrait toujours les laver ses cheveux, ou même les couper, elle en avait beaucoup après tout, et quelques cheveux de plus ou de moins, qu'est-ce que ça pouvait changer.

Elle lui demandait qu'est-ce qui pouvait lui prouver que ça ne la dérangerait pas de se couper les cheveux, il soupira de nouveau et lui répondit simplement:

"Pfff, avec tous les cheveux que t'as, que t'en coupes 1 ou 2, ça changera pas beaucoup. Et puis, tu peux toujours les laver, je te vois très mal continuer à te promener avec de la framboise sur la tête, surtout en automne, c'est pas vraiment la saison pour les glaces, comme tu l'as dit tout à l'heure."


Elle se mit alors à rouler sa clope, et par pure réflexe, il lui fit remarquer qu'elle devrait éviter de fumer ce qu'elle roulait actuellement, ce n'était pas bon pour la santé, et puis, ça ne lui apportait franchement rien de bon. Elle haussa les épaules et lui dit de se mêler de ce qui le regardait, sauf qu'il n'avait rien d'autre à faire, donc autant l'embêter un petit peu. Bien qu'il pleuvait, il ne sentait pas vraiment le fait qu'il faisait froid, les gouttes d'eau tombaient sur son corps fatigué, quant à la jeune fille, elle semblait avoir abandonné l'idée de s'occuper de ses cheveux pour le moment, elle ne s'occupait plus que du fait que le Kuchiki venait de lui subtiliser sa dernière source de calme et qu'il la détruisait sous ses yeux. Elle n'en pouvait plus et il se doutait que les chances qu'elle lui pardonne un jour étaient proches du zéro, mais toujours existante. Elle râla une nouvelle fois et se demandait s'il n'était pas venu dans ce parc pour lui pourrir sa journée, il répondit avec un petit sourire:

"Peut-être bien, après tout, tu me fais bien rigoler à t'énerver tout le temps pour pas grand chose en plus."


Elle pouvait crier autant qu'elle le voulait, à présent, il s'en fichait complètement, il se demandait simplement si toute cette pluie le rendrait malade ou non, c'était peu probable, après tout il ne pleuvait pas encore vraiment. Mais ça ne saurait tarder, il pouvait apercevoir du coin de l'oeil les flash qui apparaissaient derrière les nuages, les grondements du tonnerre retentirent alors quelques minutes plus tard. Alors comme ça, elle ne voulait pas le frapper, c'était la raison pour laquelle elle fumait, c'était un argument de plus pour l'empêcher de le faire, enfin, après tout, c'était ses poumons à elle, elle faisait ce qu'elle veut, si elle se roulait un autre moyen d'abréger sa vie, il la laisserait faire, sinon cela voudrait dire qu'il la cherchait vraiment et qu'il l'incitait à le frapper. Il avait beau savoir se défendre, énerver les autres n'était pas vraiment intéressant, si on en venait aux mains après, ça il ne le souhaitait surtout pas, même pas si c'était elle la victime de ses taquineries. Puis vint le moment où il lui demanda son nom, depuis le temps qu'il s'attaquait l'un et l'autre, il allait peut-être découvrir d'ici quelques temps qu'il connaissait déjà cette personne.

Il l'entendit alors dire "bordel", d'accord, elle ne parlait pas à lui, mais se parlait à elle-même, il comprit donc que ce n'était pas son prénom, au moins, ça faisait déjà un nom à éliminer de la liste des prénoms qui pouvaient exister sur cette planète. Elle lui proposa alors, agressivement quand même, de lui trouver lui-même un nom, hou la, elle ne savait pas du tout à quoi elle s'attendait celle-là, si c'était lui qui devait lui trouver un nom, le résultat ne serait pas forcément une bonne chose pour elle. Il réfléchit alors quelques secondes, enfin après tout, ce n'était pas à lui de lui choisir son prénom,ses parents l'avaient déjà fait pour elle, ce n'était pas ses affaires. Et il se doutait que son idée serait sans doute à des années lumières de la vérité, surtout qu'il ne connaissait pas vraiment de prénoms étranges, soit de prénoms autres que japonais. Il n'était pas resté suffisamment longtemps aux USA pour apprendre beaucoup de prénoms, il n'avait que le nom de la fille avec qui il était sorti durant son séjour là-bas, mais ce serait une insulte pour celle-ci de baptisé cette boule de couleur comme elle. Il ne lui répondit pas tout de suite et s'installa sur la chaise, au côté opposé à celle-ci, non pas parce qu'il avait peur d'elle, mais mieux valait prévenir que guérir.

Elle ressortit alors de nouveau son tabac de son sac, elle était vraiment têtue, il n'était pas son père, mais elle pourrait au moins écouter la, sans doute, 100ème personne qui lui répétait que fumer était dangereux et qu'elle attraperait sans doute un cancer ou quelque chose du genre à cause de la nicotine. Elle le menaça alors de s'énerver si jamais il détruisait une nouvelle fois sa source de calme et de réconfort:

"Comme si tu n'étais pas déjà énervée, je vois franchement pas comment tu pourrais t'énerver encore plus que tu ne l'as déjà fait."


Finalement, elle répondit à l'une de ses questions calmement, c'était un grand pas vers le pardon, pour elle, on les préviendrait que le parc fermait, sûrement, c'était sans doute le cas pour la plupart des parcs, mais lui c'était la première fois qu'il venait dans ce parc-ci, les règles étaient sans doute différentes. Quoiqu'il en soit, l'orage se mit à éclater réellement cette fois-ci et Shiro par réflexe se couvrit la tête en plaçant le pull de la jeune fille au-dessus de sa tête sans pour autant le poser directement. Il se demandait comment l'autre allait réagir à présent, mais bon, il n'avait pas vraiment le choix, il n'avait pas de parapluie pour lui, il devait donc faire avec ce qu'il avait et il n'avait que ce pull. Il lui annonça alors:

"Je vois, avec ça, je suis bien renseigné. En attendant, je préfère éviter de te donner un prénom moi-même, t'aimerais pas forcément et puis, tu as déjà un prénom."


Eh oui, Shiro s'était complètement calmé, avec cet orage dans l'air, il valait mieux éviter de crier, sinon il perdrait sa voix en plus d'attraper la crève, néanmoins, il ne s'inquiétait absolument pas pour elle, avec son caractère et la colère qui émanait constamment d'elle, elle devait faire fuir chaque microbes et chaque virus qui tentaient de la contaminer pour la rendre malade. Autant dire que pour Shiro, elle était immunisée contre toutes les maladies les plus courantes qui régissaient sur cette planète. Ce n'était pas une chance donnée à tout le monde, et il se demandait si elle s'en rendait compte, même si ce n'était que des suppositions, après tout, il ne connaissait pas son dossier médical. Patientant tranquillement, il se posa une toute autre question, elle n'avait plus vraiment l'air d'avoir son âge avec son attitude un peu enfantine, et ses crises lorsqu'elle se mettait en colère chaque fois qu'il faisait quelque chose qui ne lui plaisait pas forcément. Il demanda alors:

"Dis-moi, t'es lycéenne, non ? T'étudies dans un lycée du coin ou autre part ?"


Shiro lui étudiait à l'université keimoo, il ne connaissait pas tout le monde, mais il se demandait si il ne l'avait pas déjà vu là-bas, il n'en était pas vraiment sûr et c'était la raison pour laquelle il lui posait cette question. Qu'allait-elle lui répondre à présent ? Allait-elle de nouveau l'envoyer balader, il espérait que non en tout cas, après tout, à force, elle finirait bien par s'en lasser et lui parlait vraiment, calmement et sans crier ne serait-ce qu'une seule fois.
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