Suite terrible entre Sirilia et Koji [Pv]

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Sirilia faisait abstraction de ce qui venait de se passer il y a plusieurs minutes, voir une heure ! Que le temps passait vite !
Mais en vain. Koji lui fit son discours, des plus convaincants [...] lui démontrant qu’il n’avait pas voulu la blesser ou vexer mais qu’il faisait ça pour son bien et pour le sien également. Ah aussi, qu’il la prenait pour une folle à l’avoir giflé alors qu’à l’origine tout était sa faute.
Sirilia savait une chose, ces deux personnes auraient du mal à s’entendre, même si chacune s’excusait un jour ou l’autre.Pourquoi ? Bien trop différent ! Et puis, ils voulaient avoir tous les deux raisons et défendre leur avis sur la chose, - et pour Siria c’était logique d’après elle qu’elle ait dit juste -, donc il n’y aura jamais d’acceptation d’idée de l’autre.
Siria n’était pas difficile, si les gens étaient heureux en pensant qu’ils ont bon, elle les laissait penser ça. Mais là, c’était bien différent puisque Koji avait fait des choses ignobles sur cette pauvre jeune fille.
L’élève essaya de répliquer aux remarques de Koji, le mieux possible, d’un air agacé, ce qui était assez surprenant quand on connaissait la vraie Sirilia toute timide.

Je ne t’ai pas giflé parce que tu es tombé sur moi ! Ce sont tes actes qui m’ont choqué ! Et même si cela vient de ta maladresse, tu es censé pouvoir commander tes mains et tes doigts.
Et arrête de te plaindre, tous les gars ont reçu une fois dans leur vie un coup à cet endroit parce que comme TOI ils l’avaient bien cherché, et ils sont vivants aujourd’hui et père. Et ne m’aides plus !

Koji ne voulait pas lui pardonner de lui avoir donné un coup dans sa partie la plus sensible du corps. Mais Siria ne s’en voulait pas, elle n’avait pas honte, elle n’était pas gênée de son acte, elle l’assumait entièrement.
Il l’avait cherché ! Il avait profité plusieurs fois de la ploter, et même si ce n’était pas à caractère sexuel, c’était quand même du « plotage » gratuit, et la jeune fille détestait ça. Siria fit le même geste que Koji, elle croisa les bras et tourna la tête de l’autre côté qui les opposait.
La scène de loin paraissait drôle, on aurait dit deux gamins qui se chamaillaient pour des sottises, ce qui était vrai (…) Avec le mal de crâne qu’elle avait, après tous ces cris stridents, elle décida d’aller à l’infirmerie et proposa à Koji de venir pour son… problème de mâle.
Il accepta bien sûr, avec sa tête toujours autant déconfite, il avait en effet besoin d’un bon médecin. Le garçon lui demanda s’il y avait des glaçons à l’infirmerie d’une voix agaçante. Ce gars avait un truc en moins dans la tête c'était pas possible !!!! Le regard plein de haine, elle lui répondit les sourcils froncés.

Bien sûr qu’il y a des glaçons. D’après toi pourquoi on emmène les sportifs avec une entorse ici lorsqu’ils se sont fait mal !

C’était si évident à comprendre, Siria se donna une légère tape sur le front pour montrer sa lassitude. Koji accepta de venir, mais voulait passer par la cuisine pour les glaçons interdits.
Siria ne comprenait pas pourquoi il voulait ça, mais maintenant, elle n’avait plus le choix, elle devait le suivre jusqu’à là-bas. En plus, elle se voyait mal l’abandonner alors qu’il commençait à se ronger les ongles comme un enfant très stressé.
Les deux partirent en route vers les cuisines, ils ne devaient pas se faire remarquer, et de toute façon Sirilia s’était promis de rester à l’extérieur.
Elle, elle n’avait rien à faire là-dedans, ce n'était pas son problème, c'était LUI qui avait mal, même si c'était ELLE qui lui avait fait mal !!! Arrivés à bonne destination, la jeune fille s’arrêta nette en se tournant vers le jeune homme.

Je t’attends ici. Dépêches toi, l’heure de cours est bientôt fini. Il faut aller signaler pourquoi on est absent.

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Décidément Koji était incorrigible, il persistait et clamait haut et fort qu'il n'avait absolument rien fait de compromettant à l'égard de Sirilia. Les deux jeunes se disputaient et réagissaient comme de vrais enfants, des personne avec une certaine maturité auraient tout simplement continuer leur route sans se retourner. Mais au fond d'eux ils n'étaient pas très matures malgré leur âge, Sirilia avait une petite migraine et avait besoin de se rendre à l'infirmerie; quant au jeune Koji, lui il voulait à tout pris se procurer des glaçons pour apaiser la souffrance. En commençant leur trajet ils discutaient toujours avec le même ton agacé dans leur voix, les deux partis étaient décidé à obtenir gain de cause et faire avouer son tort à l'autre. Mais il ne le voyait pas de cet, œil là, tout ce qu'il retenait de l'histoire c'est qu'il avait reçu un coup dans les noisettes. Sirilia lui faisait comprendre, que en toute logique ses mains devaient se balader ailleurs que sur sa poitrine. Et d'après elle tous les mecs sur Terre avaient déjà reçu au moins un coup dans cette zone bien précise. Il la regardait avec de gros yeux, les sourcils rabaissé et montraient les dents dehors comme un animal prêt à mordre. Ce qui énervait plus particulièrement Koji c'était sa façon de causer, miss je sais tout; tout le temps. Koji ne parlait et continuait de l'observer avec un air menaçant, presque agressif, cette fille là le mettait complètement hors de lui, il pouvait plus la supporter même en peinture. Tant qu'elle n'aurait pas daigné lui présenter au moins des excuses, il ne lâcherait pas le morceau et fera tout pour lui rendre la vie complètement infernale. Le jeune homme d'habitude connu et reconnu pour se laisser vivre et ne pas se prendre la tête était méconnaissable, on aurait dit une tout autre personne, il n'est pas habitué et n'aime pas agresser les gens mais il y avait quelque chose qui le faisait entrer dans cet espèce d'état second. Un simple quiproquo qui s'est transformé en véritable tornade. Comment faire comprendre à une fille ayant de forts attributs que ceux là sont carrément hors normes sans se faire frapper et insulter. L'équation semblait impossible à résoudre mais pour Koji ça semblait évident et il n'aurait jamais imaginé que ça se solderait par la violence physique et verbale. Sirilia se montrait de nouveau ironique à l'égard du latino en lui disant que évidemment il y avait de la glace pour soigner les bobos à l'infirmerie. Encore une fois elle savait tout sur tout et juste pour l'embêter il avait décider qu'il irait prendre sa glace dans le congélateur de la cafeteria du lycée. Lorsqu'elle lui faisait dos, il fit la mitraillette avec ses mains et visait la désagréable demoiselle avec quelques bruitages de la bouche pour rendre crédible la scène. Quelques minutes plus tard ils arrivèrent non loin des cuisines, Sirilia s'était posté à quelques mètres et lui disait de faire vite. En plus elle semblait anxieuse du fait qu'elle avait manquer les cours, et avant de partir il lui dit avec agacement :

"C'est bon tu vas pas chialer pour une heure de cours. Moi je dirais que je suis souffrant et voilà, en plus c'est la vérité donc, j'ai la conscience tranquile. Je compte sécher aujourd'hui. Tu devrais faire pareil, qui sais, peut être bien que demain tu auras perdu ton côté névrosée et complètement parano..."

Koji poussa la porte des cuisines, il regardait tout autour et demandait si il y avait quelqu'un, visiblement personne. Il entra sans gêne, et cherchait le congélateur; il avançait et ouvrit le conteneur, à l'intérieur il y avait un petit bac à glaçons, avant de se servir il cherchait autour un sachet pour les mettre dedans. Le jeune homme se mit à fouiner un peu dans tous les coins et finit par trouver dans un placard ces fameux sachets de conservation alimentaires. Il en prit un et repartit devant le congélateur; il plongea sa main dedans et attrapait plusieurs poignée de glaçon qu'il jeta dans le petit sachet. En voulant replonger sa main, tout au fond il sentait au toucher comme du verre, il se saisit de l'objet qui était un peu lourd et en le remontant il l'observa d'un peu plus près. Il s'agissait d'une bouteille en verre quasiment pleine et sans étiquette, il regardait s'il n'y avait toujours personne et embarqua la bouteille. C'était sans doute du Whisky à la vue de cette belle couleur orange. Koji se disait qu'il rendait service privant les occupants de la cuisine de cette fameuse boisson qui devait sans doute leur être destiné. Boire au boulot, c'était mal d'après lui. Sa main était encore rouge et un peu engourdie avec le froid, il revint aux côtés de Sirilia en débouchant la bouteille de liquide et en goutant le contenu puis il dit :

"Alors j'ai mes glaçons... Et j'ai trouvé cette bouteille!" disait-il en sirotant la bouteille. Lorsqu'il retira la bouteille de sa bouche il aspirait un peu d'air avec sa bouche et secouait la tête. Il alla s'adosser contre un mur et s'asseye par terre en rajoutant :

"C'est bien du Whisky! Je me sens déjà, mieux... T'en veux un peu? Allez Sirilia, cessons de nous engueuler." Il lui tendit la bouteille.

A vrai dire ce n'était pas conseillé de boire autant en une seule gorgée, d'ici quelques minutes les effets allaient se ressentir. Sur l'instant Koji était complètement détendu et souriait presque bêtement.

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Pourquoi s’était-elle réveillée en retard ? C’était la question que Sirilia se posait à chaque seconde qui passait d’une lenteur incroyable.
La scène de maintenant était ridicule comme celles d’avant d’ailleurs. Deux gamins de 17 ans s’enguirlandaient pour des broutilles. Mais qui voulait avoir toujours raison, avait souvent tort.
C’était rare, mais c’était vrai, Siria n’aimait pas Koji à première vue. Il avait pourtant fait tout ça pour le « bien » de la fille, mais elle ne pouvait pardonnée ses actes déplacés. Toute personne dotée d’une intelligence minimale aurait trouvé un autre moyen de parvenir à son secours.
Mais non, lui, il avait fait dans la franchise, comme s’il se trouvait devant ses camarades pendant des travaux pratiques basés sur la sexualité avec une élève !
Et pourtant, qu’est ce que c’était rare de se faire détester par cette jeune fille pas difficile pour un sous ! Elle, qui est gentille, tolérante, ouverte d’habitude… Il a fallu que Koji tombe sur le seul aspect d’elle qu’elle ne supporte pas et qu’elle ne tolère pas vis-à-vis des autres. Et bien tant pis on va dire… On ne peut être aimé par tout le monde, et d’ailleurs tant mieux !

Ils étaient arrivés à la cuisine, et Siria regrettait déjà de l’avoir suivi. Il était beaucoup plus bizarre qu’auparavant comme si elle lui avait touché les nerfs en lui fichant des baffes un peu partout sur lui.
Ou alors le coup au niveau de ses noisettes avait été si fort que le cerveau qui s’y trouvait été remonté à sa place d’origine. *Les hommes ne sont pas habitués à ce genre de changement soudain*…
Elle aurait voulu se moquer à ce moment là de Koji, mais elle n’eut le temps de rien dire et faire que ce monsieur lui ferma le bec en étant franchement grossier. Il disait qu’il sécherait la journée et que de toute façon une heure en moins c’était pas la mort. Tout ça signifiait une fois de plus qu’il s’agissait d’un élève pas très très sérieux et ponctuel, et qu’il était sans doute habitué à être en retard. Siria poussa un profond soupir, se redemandant si elle n’était pas tombée sur un crétin confirmé…. Il était fou, et il l’a trouvé folle. Vive le couple qu’ils formaient comme ça !
Avant qu’il disparaisse dans l’immense cuisine, d’un air moqueur Siria lui tira la langue brutalement, en plissant les yeux, telle une gamine de collège qui voulait agacée encore plus l’autre face à elle :]. Ca marcherait, sans aucun doute.

L’extraterrestre disparut, et revint assez tardivement. Pendant ce temps là, Sirilia avait patienté impatiemment son camarade, se posant la question si elle devait le laisser tout seule et s’enfuir.
Finalement elle était restée, et elle n’aurait pas du. Koji revenait, il affirmait qu’il avait les glaçons dans un sachet, mais de l’autre main il avait une bouteille. Qu’est ce que ça fichait ici ? En plus d’être pervers, il était alcoolo ! Mais c’était QUOI ce mec ! Les yeux ronds plein de surprise, Sirilia fixait le jeune étudiant qui buvait la bouteille de whisky. Siria n’était pas une professionnelle de l’alcool mais ce n’était pas difficile de lire ce qu’il y avait de marquer sur la bouteille.
Koji lui proposa de boire, elle refusa évidemment, elle était excédée.

Arrêtes de boire !!! On va à l’infirmerie j’te rappelle ! Tu crois sérieusement y aller en sentant l’alcool comme ça !

Ca la dégoutait, il était vraiment impardonnable. Elle n’en pouvait plus, elle aurait voulu l’assommer, le tuer une bonne fois pour toute, et être enfin tranquille.
Mais l’élève ne s’arrêtait pas de boire, si ça se trouvait il allait carrément finir la bouteille et vomir sur le sol du lycée. Plein de questions sans réponses commencèrent à venir squatter la tête de Sirilia. Légèrement étourdie, elle se pencha sur lui pour essayer de récupérer la bouteille, mais il ne la lâchait pas et évitait ses attaques. Elle lui fichut alors une autre baffe.

Si c’est comme ça reste tout seul ! Moi je pars, je n’ai rien à faire avoir toi, et je ne veux pas de problèmes à cause d’un gars aussi puéril que toi !!!!!

Elle s’apprêtait à lui foutre un autre coup n'importe où, que des pas vers eux arrivèrent précipitamment…

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En allant fouiner dans les cuisines pour se procurer quelques glaçons, Koji était tombé tout à fait par hasard sur une bouteille. Cette belle bouteille en verre était pleine et semblait contenir de la boisson alcoolisée, c'était du Whisky. Bien sûr au lieu de laisser tranquillement la bouteille là où elle se trouvait, le jeune homme était plus que tenter de la prendre avec lui et de la vider un peu. Sa matinée avait si mal commencée qu'il se disait qu'un petit remontant l'aiderait surement, il était visiblement complètement fou; il était là dans l'enceinte de l'académie en train de boire un coup. S'il se faisait remarquer par un membre du personnel ou autre élève qui irait dénoncer cet acte complètement dingue, il aurait du soucis à se faire. Mais visiblement, il n'en avait rien à faire; il venait de boire une belle gorgée de cette boisson qui venait de lui chauffer la gorge et qui piquait la bouche. On aurait presque dit qu'il était habitué, en face de lui la jeune Sirilia qui devait surement être totalement dépassé par l'attitude du jeune homme. En réalité Koji faisait tout ça dans le simple but de l'embêter et de continuer à faire pression, jusqu'à ce qu'elle finisse par admettre qu'elle avait tort. Un peu bête tout de même, plus les secondes, plus il avait du mal à se rendre qu'il perdait peu à peu la lucidité et qu'il commençait à voir un peu flou. Toutefois il tenait encore sur ses jambes, et avait un grand sourire. Car il se sentait beaucoup plus léger dans son corps et dans sa tête. Il avait fait preuve de générosité en proposant gracieusement si elle en voulait un peu elle aussi. Mais il s'y attendait et au lieu de dire un simple "non merci, c'est gentil" elle venait encore de lui faire la morale, la réponse de Koji tarda un peu, sa voix commençait à dérailler un peu mais tout en restant compréhensible. Il avait encore ce sourire idiot dessiné sur le visage, apparemment l'alcool ne le rendait pas méchant, insultant et agressif. Là il était comme d'habitude mais en beaucoup plus qu'en temps normal. C'est alors qu'il répliqua toujours la bouteille à la en prononçant des paroles assez inattendues à un débit assez lent :

"Ça va Sirilia, ne cries pas s'il te plaît..."

Koji avait envie de boire encore un tout petit peu, et essayait de se raisonner en se disant à lui même qu'après il lâcherait la bouteille. Mais lorsqu'on commence c'est assez dur de s'arrêter, d'autant plus qu'il se sentait parfaitement bien ou plus moins. Alors qu'il commençait à téter de nouveau la bouteille, la jeune fille avançait et voulait lui retirer la bouteille, un jeu qui amusait l'adolescent qui en riait. Sirilia tentait même de le déstabiliser pour qu'il finisse par lâcher la bouteille mais rien à faire, il était plus fort qu'elle ne l'était. A bout, Sirilia finit par céder et lui administre une nouvelle gifle assez puissante qui avait de nouveau marqué son visage. Un petit silence puis il se remit à rire de plus bel en lui faisant des coucous de la main et en lui tendant la bouteille. Il n'avait pas mal, il était si défoncé qu'il sentait que ça chatouillait, le latino était sans doute bien atteint par le Whisky qui avait bien joué sur ses sensations. Alors qu'elle partait il lui dit en continuant de rire sans bonnes raisons valables :

"Tiens prend la bouteille. Me laisse pas s'il te plaît... Je me tiendrais tranquille."

Il riait toujours aux éclats, puis finit par se calmer et continuait d'avoir ce sourire détendu pour Sirilia. Même si ces yeux étaient un peu fatigués, il se sentait parfaitement bien si bien que son discours à son égard se faisait sans la moindres agressivité, ni même grossièreté. Il déposa sagement la bouteille d'alcool dans ses mains et regardait son amie en se disant "Vous allez bien toutes les deux...". Alors qu'il voulait encore la suivre et qu'elle voulait définitivement se débarrasser de lui, la sonnerie de la fin des cours venaient de retentir dans les secondes qui suivaient les élèves quittant les salles de cours pour aller au prochain cours. Koji avait toujours ce sourire débile qui semblait ne pas vouloir s'effacer de son visage. Le jeune homme complètement saoul ne s'en rendait pas vraiment compte mais les regards des passants étaient rivés sur eux. Des regards quelques peu gênants, comme si ils se disaient "Eh! T'as vu elle a une bouteille à la main? C'est honteux de voir ça dans notre établissement... Ils me font pitié". Il ne put s'empêcher de dire à son amie en parlant d'une voix portante. Tout autour d'eux une bonne dizaines d'élèves qui passaient et regardaient.

"Tu devrais laisser la bouteille..."

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Rien à faire. Sirilia avait beau lui dire d’arrêter, il continuait. Il allait finir la bouteille de Whisky si ça continuait et il tomberait bien malade.
En plus, les deux devaient se rendre à l’infirmerie, histoire d’avoir une excuse pour leur absence du matin même. Alors si Koji se ramenait totalement bourré, il risquait de passer un sale quart d’heure. Voilà pourquoi Siria ne voulait pas rester à ses côtés et souhaitait partir le plus vite possible. La fin des cours arrivait et dans quelques minutes de nombreux élèves se ramènerait par ici.
A un certain moment, Koji qui rigolait comme rien, demanda à Siria de ne pas crier et également qu'elle accepte de prendre la bouteille. La jeune fille fut surprise, mais elle accepta. Au moins, il aurait eu un brin d'intelligence pendant une fraction de seconde...
Elle lui prit des mains l'alcool et s'apprêta à la jeter quelque part quand la sonnerie retentit. A ce moment là, de nombreuses élèves passèrent à l'endroit où se trouvaient les deux jeunes adolescents, les observant intrigués en passant.
Sirilia était devenue toute rouge parce qu'autour d'elle les élèves discutaient entre eux, en expliquant que c'était dégradant de voir une fille avec une bouteille à la main de si bonne heure, et dans un établissement scolaire qui plus est. Une fois de plus, elle aurait voulu disparaître ou devenir toute toute petite... Mais elle ne pouvait pas, elle devait faire face. Elle avait envie de tous les massacrer, surtout Koji, ou alors d'avoir la possibilité d'appuyer sur "pause".
Mais encore une fois elle ne pouvait pas. Le pire fut la remarque du jeune homme qui lui disait de poser la bouteille, comme s'il parlait à une alcoolo. Elle voulait l'étrangler, mais avait une peur bleue de faire passer pour ce qu'elle n'était pas devant les gens...
Finalement, la sonnerie retentit une nouvelle fois, marquant le début des cours. Sirilia aurait du y aller comme tout le monde, mais elle ne pouvait pas rentrer si elle n'avait pas de mot expliquant son retard.
Elle devait donc aller à l'infirmerie. Sirilia reprit le pas, et déposa la bouteille dans une poubelle pas loin de là où elle se trouvait. Elle se retourna, Koji la suivait, toujours le sourire aux lèvres comme le goss de 5 ans de la rue plus bas.

Qu'est ce que t'as ? En tout cas, n'y retouches plus à cette bouteille, sinon je t'étrangle. Et je suis sérieuse.

Elle fronça des sourcils, toujours aussi agacée, faisant également une grimace ridicule au passage;

Et ne me fais plus jamais ce coup devant les autres ! Tout ça c'est de ta faute, si tu n'étais pas allé fouiné dans le bac à glaçons des cuisines du lycée.

Ils se dirigèrent enfin vers l'infirmerie et y entrèrent. Il n'y avait personne dedans, donc il fallait bien attendre quelque temps. L'infirmier ou infirmière était rarement disponibles car toujours surchargé par le boulot monstre qu'il avait. Siria les respectait totalement, d'ailleurs ce métier lui plaisait beaucoup... Après le métier de nageuse professionnelle en natation, infirmière venait en deuxième position. Le problème est qu'elle était maladroite, mis à part ça, elle ferait une bonne soignante car elle avait une très bonne mémoire. A voir pour le futur...
Sirilia se posa sur une des chaises disponibles, observant Koji se ramener dans la salle comme un être très étrange.

T'es sur de pas te faire remarquer dans ton état ? Parce que c'est pas compliqué de te déchiffrer.

Pas qu'elle se préoccupait de lui, bien au contraire. Mais voilà, l'infirmier allait certainement demander pourquoi les deux personnes étaient ensemble dans une infirmerie au même moment.
Sirilia n'était presque jamais allée à l'infirmerie depuis qu'elle était dans l'établissement Keimoo, peut être parce qu'elle était rarement malade aussi... Elle y était venue une fois lorsqu'elle avait eu un rhume, et une fois pour son poignet foulé après un entraînement intensif de natation...
Elle repensait à tout ça parce qu'elle se trouvait à cet endroit quand elle avait eu ses "bobos". Les infirmiers ici étaient sympathiques et très ouverts si les élèves avaient des problèmes personnels... Pour ça Keimoo était une école ouverte et agréable.

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Les deux jeunes gens se trouvaient au milieu de toute cette belle foule d'élèves radieux sortant de la première heure de cours de ce lundi matin. Il y avait Koji le poivrot, et Sirilia la dépressive; ils auraient fait un beau couple si elle n'était pas complètement tarée et que lui ne sois pas un pseudo pervers alcoolique. Les passants avaient différentes réactions en les voyant, certains en rigolaient, d'autres étaient choqués, ou encore il y avaient ceux qui commençaient à faire circuler les ragots les plus fous à leur égard. Le jeune homme lui ne s'en rendait pas compte qu'il était observé comme une bête de foire, il les saluait de la main et délirait tout seul avec un grand sourire. Il laissait échapper de sa bouche quelques paroles insensé, quelques divagation sans grandes importances ou presque. Sirilia n'était pas maline sur ce coup là, elle avait dans la main la fameuse bouteille que le jeune homme avait rapporter des cuisine. La jeune fille était totalement honteuse et gênée de se retrouver dans cette situation plus qu'embarrassante. Elle subissait, jusqu'à ce que la sonnerie retentisse de nouveau pour annoncer la reprise des cours. La jeune Sirilia s'était empressée de jeter à la poubelle ce fardeau de la honte qui était cette simple bouteille d'alcool. Du gaspillage, franchement; mais bon même après elle continuait de l'engueuler, Koji ne captait que la moitié de ses mots et du coup répondait un peu, beaucoup à côté du sujet même.

"Okay, je demande le divorce on va tout de suite voir mon avocat."

Après cela ils se dirigèrent tous deux vers l'infirmerie, lui croyait dur comme fer qu'ils se rendaient chez un avocat. Il était bel et bien dans un autre monde à présent, mais bon ça ne le rendait pas malheureux pour autant, juste un peu fou. Durant le trajet il ne cessait de rabâcher les même choses, des histoires farfelues, des sujets qu'on traite en instance de divorce comme les enfants, la pension et tout le reste. Ils entrèrent alors dans l'infirmerie; à peine arrivé il continuait de se faire remarqué en faisant des "Oh!" des "Wow!" pour montrer qu'il aimait bien cet endroit qui n'avait vraiment de bien particulier si ce n'est que ça sentait comme l'hôpital. Sirilia ne cessait de s'acharner sur ce pauvre Koji qui était déconnecté, au lieu de parler le même langage que lui elle persistait en essayant de le faire culpabiliser. C'est alors que l'infirmier scolaire, le latino se leva de la chaise, il était à deux doigts de perdre l'équilibre et de se vautrer mais il tenait encore sur ces jambes. Puis il commença son speech à un débit assez lent toujours avec sa voix déraillé.

"Monsieur, alors je demande le divorce avec elle... Elle m'engueule tout le temps et vous savez comme elle veut plus avoir d'autres enfants, vous savez ce qu'elle a fait? Non? Elle me donne des coups, y'a qu'à voir les marques sur ma tronche, et mes noisettes qui me font un mal de chien... Voilà, donc monsieur l'avocat; faites en sorte qu'elle coule cette chieuse!"

Le médecin était à le regarder de façon sévère, avec les sourcils froncés pour exprimer son incompréhension. En s'approchant un peu de lui, il avait senti qu'il sentait un peu l'alcool fort, et voyait ses yeux qui étaient tout rouge, et qu'il ne tenait plus trop sur ses jambes. Remarquant que celui-ci était dépourvu de toute lucidité, il s'adressa à Sirilia en baissant la tête et en prenant aux mots ce qu'il venait d'arriver.

Infirmier "Il délire complètement. Pourrais-je savoir si vous sortez ensemble? En ce moment je reçoit pas mal de couples, du coup je fais plus le psychologue que le médecin .Parce que à le voir dans cet état on dirait que tout s'est écroulé pour ce jeune homme même s'il a l'air joyeux. Une dispute ou autre? Pourquoi ne pas l'avoir dissuader de boire, de plus dans l'enceinte de l'établissement... Cette histoire peut aller très loin, autant pour vous que pour lui; mais je garderais ça pour moi. Je pense qu'il faut le laisser dé-saouler, vu la petite quantité qu'il a surement ingéré, ça passera d'ici une heure. Sinon y'a t-il une bonne raison de cette visite, mademoiselle?"

L'infirmier montrait à Koji l'une des chaises, de la salle d'attente, il fit un signe de la main en disant qu'il irait sans discuter. Avant de ne la laisser avec le médecin, il lui dit en chuchotant :

"Monsieur l'avocat va te mettre dans la merde, la justice est de mon côté..."

Puis il alla s'asseoir paisiblement, en s'affalant dans son fauteuil, et finit par s'assoupir. Les minutes passaient, passaient, il était profondément endormi; après autant d'agitation un peu de calme ne pouvait être que bénéfique pour lui. Soudain la sonnerie retentit, faisant sursauter Koji qui se retrouvait dispersé sur le sol avec dans la main ce sachet de glaçon qui s'était complètement transformé en eau liquide. Il ouvrit les yeux tout doucement et voyait toujours des éléphants roses volant au plafond. Sur l'un des bureaux de l'accueil se trouvait une bouteille de sirop pour la toux, il avait très soif et n'importe quoi aurait servi. Mais dans sa tête c'était marqué Bière sur cette bouteille, il déboucha la bouteille et sirota vite fait la moitié du contenu de la bouteille. Ça avait un gout sucré, il secoua la tête puis dit bouteille à la main :

"Ils sont longs quand même, je devrais peut-être aller voir..."

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Koji pétait complètement les plombs, c’était même devenue une autre personne. Il avait complètement dijoncté d'la tête.
En rentrant dans l’infirmerie, il croyait se trouver dans un cabinet d’avocat, c'est pour vous dire le cas.... Il avait limite l’âge d’un gamin de trois ans lorsqu’il poussa ses cris comme « ahh » dès qu’il voyait un objet qui sortait du commun. Sirilia qui venait de s’asseoir sur la chaise à côté du bureau de l’infirmier se donne une tape sur le front pour montrer son mécontentement et sa lassitude vis-à-vis du jeune lycéen.
Finalement, l’infirmier arriva et les deux jeunes se levèrent pour le saluer d’une façon polie en se présentant. Au moins Koji connaissait un minimum les bonnes manières, bien qu’il ne tienne pas très bien debout sur ses deux pieds. L’infirmier se posa derrière son bureau et leur demanda de raconter ce qu’il se passait. C’est donc comme ça que Koji commença à faire son monologue étrange. Sirilia ne comprenait rien de ce qu’il disait, elle réussit à retenir quelques mots comme divorce, enfant, noisettes, chieuse.
Mais de quoi parlait-il ? Ca n’avait rien avoir avec ce qu’il devait dire, du moins, pas de cette façon… Sirilia était toute rouge, elle avait le souffle coupé, le cœur qui battait la chamade. Comme un garçon mignon comme Koji pouvait être un débile mentale au fond de lui ? Et comment pouvait-on devenir encore plus ridicule en buvant ? – Siria n’avait jamais bu de sa vie, et cela lui donnait encore moins envie du coup-.
L’infirmier faisait une drôle de tête, on aurait dit un des soignants de ces hôpitaux psychiatriques, blasé par ce qu’il rencontre comme patients… Du moins c’est l’idée que dégageait Siria de ce genre d’endroit. Bref. L’infirmier prit la parole en posant des questions plus à Sirilia que Koji. Il voyait bien qu’elle était claire et qu’elle devait être au courant de l’état de son camarade. Qu’il parle de couple la choqua, comme ci les deux pouvaient être ensemble un jour, c’était IMPOSSIBLE !
Et puis, qui aurait l’idée d’aller voir un infirmier plutôt qu’un psychologue pour ce genre de problèmes nianian de couples. Sirilia posa ses mains ses mains sur ses genoux, regarda avec insistance l’infirmier et lui répondit.

Non nous ne sommes pas un couple. Donc ses problèmes mentaux n’ont rien à voir avec moi. Si vous voulez, il a cherché les noises (lol) ce matin donc je lui ai juste rendu la pareille. Rien de grave. Pour son coup dans le nez, il a trouvé une bouteille et il a bu comme ça… Enfin je ne le connais que depuis ce matin, et je peux vous jurer qu’il allait bien quand je l’ai croisé… Sinon, je suis venue pour que vous me donniez quelque chose contre le mal de tête. Je n’ai pas été en cours ce matin, je ne me sentais pas bien. Et je crois que c’est pareil pour Koji avec ses douleurs d’homme.

D’accord, je préférai quand même demander votre lien avec le jeune homme au cas où. Et je comprends la situation. En tout cas, jeune homme faites attention à votre appareil génital. C’est très fragile et capricieux, vous risquez de dérégler quelque chose. Et puis, ce serait quand même dommage de ne pas pouvoir reproduire un deuxième vous avec la demoiselle. Et puis, je rappelle que l'alcool est strictement interdit à l'intérieur de l'établissement, je ne dis rien pour cette fois ci mais la prochaine fois...

Choquée. Sirilia était choquée. C’était quoi cet infirmier ? Après la rencontre de l’étudiant taré, c’était maintenant l’infirmier. Elle fut choquée des termes qu’il employa surtout quand il fit allusion à elle pour la « reproduction ». Non mais oh, on est pas des macaques !!!!! >< Pour le coup de l'alcool bien sûr elle comprenait et elle acquiéça d'un signe de tête, jetant un regard haineux à Koji juste après.
Sirilia avait envie de péter un cable, mais elle ne le fit pas, elle resta zeeeennnn. L’infirmier quand à lui se leva, donna un sac de glaçons pour Koji et un médicament pour la jeune fille. Il fit bien sûr deux mots pour leur absence matinale, puis voilà, tout était en ordre.

Et bien au revoir et merci… Viens Koji-san.

Pas qu’elle s’intéressait à son camarade, au contraire sa seule envie était de partir à l’autre bout de monde à ce moment là mais elle ne pouvait pas le laisser seul avec l’infirmier. L’alcool peu à peu sera moins intense dans le corps du jeune homme et il serait un peu plus calmé.
Pour sortir de l’infirmerie, Sirilia l’avait pris par le poignet. Cette rencontre avec l’un des salariés de l’établissement Keimoo avait duré plus de 40 minutes, c’était impossible comme le temps passait vite ! La deuxième heure allait sonnée d’une minute à l’autre, Sirilia voulait aller se cacher quelque part pour que les rumeurs ne recommencent pas. Malheureusement une des femmes de ménage était passée par là et le sol était mouillé. La jeune fille l’avait remarqué donc pas de problèmes. Par contre ce ne fut pas le cas pour Koji.
Il glissa et bien évidemment partit la tête la première sur Sirilia qui fut projetée contre le mur des couloirs… Tout se passa très vite, la cloche sonna, et quand elle ouvrit les yeux se fut l’horreur… Il avait ses bras pliés contre le mur et TOUT son corps était collé à celui de Sirilia... Quant à la tête de la fille elle se trouvait entre le cou et l'épaule du jeune homme. Enfin, là, les doutes sur un potentiel couple étaient nombreuses.

Invité

Alors que Koji était parti dans un délire carrément énorme digne des plus grands fous de l'asile, mais visiblement le médecin scolaire avait quand même défendu la cause du jeune homme et avait prouvé les torts de Sirilia. Et Toc! Celle-là, elle ne s'y attendait vraiment pas, même si le médecin scolaire leur avait fait la morale concernant l'alcool dans l'enceinte du lycée. Lui, était complètement sur une autre planète, du coup c'était à Sirilia de se taper tout le blabla et toutes les morales que le doc' avait à donner. En tant que médecin scolaire, il était habitué à voir des jeunes pour discuter des choses de la vie, et sans doutes qu'en les voyant tous les deux avec leurs histoires il en avait déduit qu'ils étaient vraisemblablement ensemble. C'était une insulte, même si elle était jolie; elle restait après tout une folle furieuse et une brute sans mercis. Koji lui se tenait tranquille sans être très bavard, en réalité il dormait sur place; la pauvre en avait vu de toutes les couleurs en si peu de temps, et le jour même de sa rencontre avec lui. Mais il faut tout de même accepter le fait qu'elle était spéciale et que du coup elle rendait complètement les gens qu'elle croisait. Koji en est l'exemple vivant, jamais il n'aurait bu en ce lundi matin sans raison valable. Entre les deux lycéens c'était en quelque sorte le début d'une longue guerre qui avait été déclarée. Malgré qu'il soit complètement saoul à ce moment, les images sont bien restées dans un coin de sa mémoire. Bref, après que le sympathique infirmier scolaire ait finit son speech, ils pouvaient partir; chacun avait obtenu ce qu'il voulait chercher à infirmerie, un sac de glace pour lui et un cachet pour elle. Le temps que le doc' signe et tamponne les billets d'absence, Koji se réveilla regardant tout autour de lui comme quelqu'un dérangé pendant son sommeil puis repartit dans les bras de Morphée. Sirilia remercia le médecin, et appelait le jeune homme pour qu'il vienne mais rien à faire il dormait à point fermé. C'est alors qu'elle le tira brusquement par le poignet, il n'était pas très réveillé et se plaignait auprès de sa chère amie qui le trainait un peu de force. Puis lui dit très faiblement :

"Tu me ramènes dans ma chambre? Je suis crevé..."

Le sol des couloirs était tout beau, tout brillant, tout propre et surtout tout glissant après le passage des agents d'entretiens de l'académie. Koji allait un peu à droite et à gauche, d'avant en arrière, il trouvait qu'elle allait vraiment trop vite il l'avait essayer de lui faire comprendre d'aller moins vite. Mais têtu comme elle était, elle ne voulait rien savoir et c'est alors que ce qui devait arrivé arriva. Il faisait de la patinoire sur le sol encore mouillé, ses pas s'étaient entremêlés; il fonça droit emporta Sirilia avec lui jusqu'à être arrêté par un des murs du couloirs. Tout allait si vite, il ne comprenait toujours rien et commençait à peine à se rendre compte de ce qui se passait; ils se retrouvaient collé l'un contre l'autre d'un peu trop près. Le jeune homme ouvrit complètement les yeux lorsque la sonnerie retentit; il essayait de se reprendre et de comprendre ce qui se passait. Il baissa la tête et voyait cette folle furieuse face à lui, il restait sans bouger d'un poil. Koji était en fait pas encore très conscient de la situation; puis il se reprit brusquement contre toute attente pour mettre de nouveau celle-ci dans l'embarras :

"On se voit ce soir..."

Koji se retira lentement sous le regard des autres élèves qui passaient et qui s'étaient arrêtés pour regarder la scène. Il se retirait tel un voleur, et laissait Sirilia au milieu du cercle que formaient les élèves autour. De loin il lui tirait la langue en criant victoire et en s'esquivant rapidement loin, très loin d'elle par peur de se faire massacrer...