₪ Académie Keimoo ₪

In a decade, will you be there ?
 
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 Inspecteur ? [reservé]

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MessageSujet: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] EmptyMar 4 Aoû 2009 - 23:23

---' Je me mets à la mode : "RP-court et concis"

Suite du Toit avec Lun


Prendre ses responsabilités.
Maeki n'aimait pas ce terme. Prendre ses responsabilités = devoir assumer les conneries qu'il a faite. Des conneries, Maeki s'en souvient en avoir fait beaucoup. Sa soeur est morte à cause d'un de ses caprices. Il a fait du mal à ses parents avec un comportement egoïste et il a fait une nouvelle poupée vaudou à l'éfigie d'Elyott Llyoden. Il était possible que ce ne soit pas vu comme un geste plein d'amour de sa part.
Jusqu'ici ses conneries avaient été canalisables. Sa double personnalité avait peut-être frappé deux à trois Lun Marv. L'anglais savait se défendre et pouvait donc assurement avoir le dessus sur elle. Maeki ne s'en était jamais inquiété, plus que ça.
Plus que ça. Sauf qu'elle l'avait violé. Et lui avec. Tout mettre les torts sur sa soeur seraient faux.
Maeki le savait. Il le sentait au fond de lui : il voulait que Lun ne lui appartienne qu'à lui.
Il en avait marre de le partager avec tout le monde. Avec des filles qui ne pouvaient pas rivaliser, des populaires aux sourires golgates et aux joyeux lurons dont le positif était une qualité que Maeki ne possédait pas.
Tout d'abord, il en avait voulu à Lun. Persuadé que tout était de sa faute. Après le coup de la colère, Maeki s'était glaçé d'effroi. Il avait fait du mal à quelqu'un. Il l'avait violé.
Il avait violé.


Il était fou.
Il fallait prendre ses responsabilité.
Maeki fort de cette idée décida d'aller à la police pour se faire mettre en prison. Il est comme-ça le Maeki : quand il décide quelque chose, il ne le décide pas à moitié. Il aurait pu en parler à Lun sauf que son ami était introuvable. Maeki avait frappé deux ou trois fois dans sa chambre sans jamais le trouver.
Un mois était passé. Il se sentait le courage de le faire. Il fallait donc le faire avant que le courage disparaisse. Maeki avait bien conscience qu'il n'en aurait pas pour longtemps.

18h00.

Les vacances n'empêchaient pas Maeki de travailler dans son projet de littérature. Il était resté à la bibliothèque jusqu'à la fermeture. Fermeture faîtes un peu en avance par un agent voulant profiter des vacances.
Il entra à 18h00 pile dans le commisariat et se glaça. Maeki n'aimait pas ce qu'il voyait : des fonctionnaires en uniforme. Effrayant, puisqu'en uniforme, qui ne le voyaient pas. Tremblant, il salua de manière japonaise comme le voulait la coutume.
Maeki n'aimait pas la police - et pire, il aimait pas les uniformes, parce qu'elle faisait peur. Il était terrfié à l'idée qu'elle puisse tout savoir, tout connaître, tout comprendre. Lorsqu'il se promenait avec Lun et que Lun se confrontait avec un agent de l'ordre, Maeki était persuadé que le flic enregistrait leur visage et grâce à des engins TRES perfectionnés, il prenait leurs visages, leurs empreintes, et même leurs voix.

Paranoïaque ? Un peu. Le gothique cinglé.

18h15.

La femme qui était devant Maeki alla s'asseoir dans la salle d'attente. Maeki en profita pour s'approcher de l'acceuil. Un homme aimable mais pas très souriant lui demanda : "Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?"
"Je ... Je ..." Maeki déglutit. Il avait de bonnes intentions en arrivant ici mais l'idée de se retrouver en prison le tétanisait. Assumer ses actes tenta de se souffler à l'intérieur de son cerveau. Il se repeta trois fois le mot magique et souffla d'aise.
"Je ... Je ..."
"Calmez-vous" Déclara l'homme en voyant les tremblements du garçon. "Vous avez le temps. Expliquez-vous ..."
"Je ... je ...." Les poings de Maeki se fermèrent dans son pantalon style sarouel en couleur ecossaise reliée par des chaînes.
"Je viens me constituer prissonier !"
"... Prissonier ?"
"Oui ..."
"... Pour quelle raison ?"

La question. Assumer ses actes, répéta Maeki Oyuki dans sa tête. Assume tes actes. Maeki baisa honteusement la tête, tournant les talons, reculant de quelques pas. Lun. Le beau visage de Lun, ses beaux cheveux blonds. Ses grands yeux verts. Sa bouche rieuse. Les larmes. Le sang. Le sang. Les larmes. Les larmes. Et ...

"J'ai fait du mal à un ami."
"Pardon ? Que voulez-vous dire ? Quel mal vous lui avez fait ?"
"Je ... l'ai frappé."
"... Oui."
"Et menacé avec un cutter."
"Oui."
Et violé."
"Oui. Par...pardon ?"
"Et violé."
"... J'avai entendu. Veillez vous asseoir là. Quel est votre nom ?"
"Ma...Ma...Maeki Oyuki, je ... suis ... de l'acca...ca..."
"L'académie Keimoo ?"

Maeki hocha de la tête. Il fut assez supprit de se rendre compte que le policier le croyait sur parole. Il n'aurait jamais pensé qu'on puisse croire un adolescent venant avouer un crime. En réalité, même si le policier doutait de ce que racontait ce frêle garçon, il était de son devoir d'y accorder de l'importance.

Il demanda à Maeki de se lever et l'accompagna dans un bureau.

Maeki resta debout, les bras branlants, ma main tremblante, il chercha dans son sac son téléphone portable. Il le trouva, après bien des efforts. Il le sortit et composa le numéro de Lun Marv mais tomba sur sa messagerie.
Le garçon raccrocha sans laisser de message.

Est-ce qu'on allait le mettre en prison ?

Assume tes actes.
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MessageSujet: Re: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] EmptyMer 12 Aoû 2009 - 5:59

(MaMan a dit Ok Je peux Rester Jouer IcI//C'est pas très bon//Tu me pardonnes parce que tu m'aimes.//Merci.)

Petite Devinette Pour Lun Et Ses Amis Du Même Genre : Ça demande de la concentration, de la pratique et de l’exercice. Nous visons mal avec lorsqu’on est saoul. Nous préférons le faire seul qu’en présence d’une femme surtout lorsqu’on est expérimenté par peur d’aller trop vite, bien qu’elles soient plus habiles de leurs mains. C’est un mouvement rapide des doigts. Un vas et viens rigoureux dont le but est de nous sortir un cri victorieux. (jouissance) On peut le faire à deux, mais aussi à plusieurs et de nombreuses déviances existent : Avec deux mains, le bout des pieds et la bouche. Il faut bien viser la fente ou le trou sans quoi il faudra tout ramasser et la cavité ne se remplit pas.

C’est : C’est : = tenter de mettre une boulette de papier froissée dans une corbeille en plastique noir située de l’autre coté d’un bureau. Pas évident ! L’exercice est compliqué et demande beaucoup d’intelligence.
On se concentre, on lance, on vise et on rate. Pas très coopérative cette corbeille. L’agent MMM n’a pas peur : il l’aura ! Ce n’est pas un trou qui va se refuser à lui. Sans mauvais jeu de mots.

L’agent 3M comptabilise ses munitions. Trois boulettes. Ce n’est pas peu pour vaincre l’ennemi. Pas question d’abandonner. On se con’centre. On lève la tête, on plisse les sourcils. Mouvement du poignet et panier ! Mouha.ha.ha.ha. Cent points pour le capitaine ou ‘l’inspecteur gadget’ selon le gosse blond rencontré dans un bar. Etrange spécimen que ce petit-là. Un petit branleur alcoolisé qui avait peu apprécié la descende de flics. Il avait bien de la chance d’être majeur sans quoi Gadget l’aurait embarqué. Ca devait être un universitaire de l’académie Keimoo. Complètement saoul : il l’avait prit pour la fiancée Batman et l’avait insulté de petite bite. Triple M l’aurait bien mit au trou. Le barman avait confirmé que c’était un habitué qui dormait dans les chambres lorsqu’il avait trop bu.
Il ne fallait pas y penser. Un saoulard de perdu, c’est dix qui reviennent en cellule. Cellule grise qui porte mal son nom. Jamais autant de connerie n’a séjourné dans ce qui devrait être la base de l’intelligence.

May prépare sa boulette. Il est concentré. L’œil rivé sur l’objectif. Il tire et ….
Et là c’est le drame.

Inspecteur ? [reservé] Catjoe

Toc. Toc.

- Oui ?

Un jeune policier entre dans la pièce. Triple M dans son costume cravate sombre sobre comme s’il se rendait à un enterrement lève des yeux posés et obscurs sur l’homme. La boulette s’est échouée lamentablement sur le sol. A 30 centimètres de la cible. C’est maman qui ne serait pas contente si ça avait été dans les toilettes.

- Pardonnez-moi de vous déranger, il y a un étudiant de l’académie Keimoo qui vient se présenter à nous. Il dit avoir violé un de ses amis.

Et voilà ! Maintenant les criminels ôtent le pain de la bouche des flics en venant se rendre avant enquête. C’était malin. Triple M n’avait déjà pas assez de travail. Très curieusement, les coups de téléphone n’arrivaient que chez son collègue Cat’Woman (la femme de Batman). Il y avait vraisemblablement un problème informatique. Sympatoche comme problème : plus de boulot pour lui. Il pouvait inspecter tout le monde et être bien chiant : le paradis sur terre pour un inspecteur de police.

- Cherchez le dossier de l’individu violé et déférez-moi cet étudiant. Bordel, on vous a rien apprit à l’école de police ?
- Il n’y a pas de victime.

Si ça, bon dieu, c’était un sabotage ou une mise à l’épreuve. Elle n’était pas drôle. Si c’était un test, May se jurait bien de mettre au pilori celui qui avait lancé l’idée. Paf ! Une tête en moins. Alice au pays des Merveilles n’aurait plus à trembler devant la reine, il y aurait pire comme mort. Doublant l’intensité de son regard dans la méchanceté en mode ‘méchant de Batman’ En rapport avec son collègue. Cat’Woman le trouvait très marrant. Pas son style (c’était un mec) mais très marrant. Dans une autre vie, un autre monde avec un autre caractère, ils auraient pu s’entendre.
L’inspecteur gadget fit signe au policier de continuer.

- La personne que l’étudiant prêtant avoir violé n’est jamais venu porter plainte !

Et voilà ! Encore mieux. Les violeurs violent et les victimes se taisent. C’est bien là la base du problème de notre société. On se tait. On se laisse avoir. On laisse les grands méchants gagner. Batman ne peut pas tout faire. Inspecteur Gadget non plus. Et Cat’Woman s’en branle. (Selon ses collègues, après interrogation de Gadget, il est devenu flic pour être en uniforme. Chacun sa motivation)
C’est une affaire pour super inspecteur gadget, jugea triple M. Remerciant le policier, il se fit indiquer dans quel bureau on avait conduit l’étudiant et s’y rendit. Cela dit, c’est mieux que de se rendre dans un autre. Plus utile pour la suite de notre histoire, dirons-nous.

En rentrant dans la pièce, Triple M découvrit une femme. Une très belle gamine aux longs cheveux noirs avec un manque flagrant de poitrine. La puberté n’avait pas encore touché son visage de minuscules boutons style calculateur que tous les enfants entendent avec impatience.
En se mettant face à l’étudiant, May réalisa que c’était peut-être un garçon. Pas certain. Il avait déjà remarqué qu’au Japon. Ou a Keimoo, les mecs avaient la mode des cheveux longs. Les femmes avaient aussi la mode des cheveux assez court. C’était la planète des extra-terrestre : après Gadget en Amérique, Gadget chez les fous.

Chaleureusement, May sourit au présumé violeur. Présumé tant qu’on n’est pas coupable, c’est dans la constitution.

- Je suis l’inspecteur Moony. Vous êtes monsieur Oyuki Maeki, c’est bien cela ? Voulez-vous un thé, un café, un chocolat chaud ?

Sympathique comme toujours quand il ne s’agissait pas des collègues, Moony s’assit sur le bord de la table. Il prit le dossier du garçon sortit par les soins de l’autre policier et lu : 20 ans. Pas de bol, le gamin était majeur. Il était connu depuis son arrivé pour avoir toujours montré de l’humour et de la gentillesse avec ses recherchés et témoins. Pas avec ses collègues.

Moony leur disait à peine bonjour et s’enfermait dans son bureau.

Le petit avait l’air stressé.

Alors résumons le dossier :

Oyuki Maeki né en décembre né au Japon. A vécu en Afrique. Transplantation cardiaque. Décès de sa sœur. Et ben ! Tous ça, tout ça. Redoublement. QI jugé normal. Ha ! Psychologue : souffre d’un léger dédoublement de la personnalité.

Jusqu’ici Gadget ne trouvait rien de plus anormal que chez d’autres. Tant qu’il n’était pas obligé de parler à deux personnes à la fois dans un unique corps, ça pourrait éventuellement aller.

Cheveux noirs. Yeux noirs. Look noir. A moins d’être débile, on devinait que le garçon aimait le noir (ou alors qu’il avait un problème de grosseur, les femmes qui se croient grosses mettent du noir) Vu qu’il était visiblement anorexique (même un chien ne trouverait rien à bouffer sur ses os-là), on pouvait résumé en : Gothique.

Les gothiques, contrairement aux idées reçus, ne sont pas plus criminogènes que le restent de la population et c’est en général plus un mode qu’un système de vie, même si les véritables adeptes (poupées vaudous, danses sous la pluie et chanson aux rythmes de Satan) iraient crier au scandale.
On peut mettre des photographies de Laure Manaudou sur Internet MAIS on ne peut pas toucher le sacre saint du sens profond des gothiques.

Inspecteur ? [reservé] Gothique

- On va commencer par le plus simple, voulez-vous que prévienne votre avocat ? Vos parents ? Un ami ? Avez-vous besoin d’un aide juridique ?

Triple M s’assoie devant son ordinateur et il se met à taper.

- Avez-vous besoin de la présence d’un psychologue ? Psychiatre ? Psychothérapeute ?

Psy, psy, psy … Psyckokawwwk ?

- Avez-vous consommé, ingéré, fumé, avalé, ou autre manière, des substances illicites qui peuvent entraver votre conception de la réalité ? Drogue, alcool, champignons hallucinogènes ?

Mangez-moi, Mangez-moi, …. Un après-midi d’automne, on avait trouvé un moyen de ….

Triple M offre un beau sourire au garçon. Il a finit de taper son nom, son prénom, et les réponses qu’il a donné. Ou pas donné, on s’en fiche.

- Etes-vous en pleine capacité de vos moyens mentaux ?

Autant demander à un fou s’il était fou, à un ivrogne s’il avait bu de l’alcool, à Lun s’il couchait beaucoup, à Set’ou une histoire si elle aimait son physique.

- Je résume. Vous êtes monsieur Maeki Oyuki, scolarisé et hébergé à l’académie Keimoo. Vous avez 20 ans et vous venez ici suite à un viol de votre part sur la déclaré X. Est-ce cela ?

La déclarée Ixe étant la fille violée non Identifiée donc : la supposée ‘fille’

Toi, tu marches comme un canard, mais c’est pour mieux le voir.


- Bien, racontez-moi votre histoire !
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MessageSujet: Re: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] EmptyMar 18 Aoû 2009 - 17:05

Nous préférons le faire seul qu’en présence d’une femme surtout lorsqu’on est expérimenté par peur d’aller trop vite, bien qu’elles soient plus habiles de leurs mains. C’est un mouvement rapide des doigts.

Expérimenté ou inexpérimenté ? La police ce n’est plus ce que c’était.

Le gothique tremblait sur sa chaise. Il regardait le lourd bureau imposant. Il parcourait des yeux cet espace inconnu qui lui semblait comme le prélude à l’enfer. Une source de peur et d’effarement. Avec quelle sauce le dragon allait-il le manger ? Il fallait prier. Prier qui ? Prier. Mais pas dieu. Parce que dieu, tout le monde le sait, n’existe pas. Il existe pour faire peur. Maeki avait déjà bien assez peur.

L’aiguille de l’horloge semblait même ralentir. Maeki se demanda s’il existait un enchantement magique, une formule, qui permettait au objet de ralentir le temps. Il aurait aimé avoir une montre qui permettre le retour dans le temps. Alors, il n’aurait pas fait de mal à Lun.

Pas fait de mal ? Maeki, voyons. On lui aurait fait mal. Par contre, nous aurions été plus malins. Nous l’aurions enfermé dans le cagibi ou dans la cave. Nous l’aurions menotté. Nous l’aurions gardé que pour nous et il n’aurait pas disparu Voyons, Maeki. Tu ne penses pas vraiment que tu voulais être gentil ?

Il ne le pensait pas.

La porte s’ouvrit. Un homme rentra. Brun, cheveux attachés, soigné. Un homme flic. Comme les hommes poissons les hommes flics sont des créatures hybrides. Celle-ci sont effrayantes.

Le flic regarda Maeki et Maeki regarda le flic. C’était une scène digne d’une photographie d’illustration pour un livre d’enfant. Le regard captivé de Maeki passant sur cet homme inspecteur avant de se tourner vers la fenêtre : il aurait aimé voir l’autre flic, celui que Lun n’aimait pas. Maeki ne savait pas son nom : mais il savait que ce n’était pas celui-là. Lun l’appelait « petite bite » par ce qu’il voyait ce n’était pas le cas.

D’ailleurs cet homme portait une alliance. Lun pour connaître la taille du membre du policier devait l’avoir vu, et par conséquent, il devait être homosexuel. Même si, Maeki savait que certain homme marié était des faux hétérosexuels. De là à penser qu’ils l’étaient tous.

- Je suis l’inspecteur Moony. Vous êtes monsieur Oyuki Maeki, c’est bien cela ? Voulez-vous un thé, un café, un chocolat chaud ?

Maeki cligna des yeux. Il aurait bien aimé dire à l’homme qu’il savait qui il était. Puisqu’il n’était pas bête, pas Alzheimer ni amnésique. Il garda le silence, rougissant brutalement sous les nombreuses questions. Il hocha négativement de la tête. Thé, café, ou chocolat chaud ? Il le prenait pour un enfant. Il était un adulte. Maeki allait assumé ses actes !

Même ce flic ne croit pas que tu sois assez adulte. Allez, dis-lui quelque chose, Maeki. Tu vas pas rester à l’observer comme un con. Songe à ce que tu te disais : « Assumer ses actes » ! Allez, mon beau, tu peux le faire.

« Je, je … je … »

C’était un début.

« Je … veux … non-merci. »

Il voulait non-merci, ce qui était théoriquement impossible.

- On va commencer par le plus simple, voulez-vous que prévienne votre avocat ? Vos parents ? Un ami ? Avez-vous besoin d’un aide juridique ?

« Avocat ? » Hoqueta Maeki avec effarement comme-ci on venait de lui dire qu’on allait le jeter dans la cage aux lions pour le manger tout cru. Il voulait pas d’avocat. Il voulait pas qu’on le mette dans la cage, en prison. Il n’aimait pas les lions. Les lions c’est méchant, ça mord et ça mange. Au secours !
Avocat ? Ho, non.

« … Pa…parents ? » Continua qu’hoqueter le garçon en état de stress presque maladif. Il voulait pas. Ami, il l’hoqueta pas. Maeki n’avait pas d’amis. Il avait Lun et il avait Polina. Il ne pouvait pas téléphoner à Lun, parce que c’était lui qui avait disparu. Elle, elle ne comptait pas. Elle n’était pas majeure.

« No…non. Je veux … personne. » Ce qui était totalement faux. Maeki voulait Lun et Polina mais ses deux amis n’étaient pas dans la capacité de venir. Quant à savoir, si les parents de Maeki devaient venir, c’était une mauvaise idée. Ils prendraient un avocat pour leur fils et déclaraient que ce dernier n’avait pas conscience de ses propres paroles.

- Avez-vous besoin de la présence d’un psychologue ? Psychiatre ? Psychothérapeute ?

« Je suis pas fou ! »

Comme tout bon fou, Maeki s’offusqua qu’on puisse l’y penser. C’était pas sympa. Le gothique bouda comme un enfant, croisant les bras, poussant sa mèches rebelles de ses cheveux. Fronçant les yeux, le nez légèrement retroussé. C’était pas drôle.

« Pis, …. »

Le garçon rougit brutalement.

« Vous êtes policier ou assistance sociale, vous ? »

Le gothique pensait sérieusement que les policiers n’étaient pas des gens dans le social. Il les voyait comme dans les séries américaines avec des gros flingues toujours prêt à dire que le coupable était le pauvre gothique innocent.


- Etes-vous en pleine capacité de vos moyens mentaux ?

« Oui, oui. »

Maeki hocha de la tête doucement.

« Oui. »

Il était en pleine capacité de ses moyens mentaux. Le SEUL problème, monsieur, c’est que les moyens mentaux de ce garçon, c’est moi. Que moi, je suis folle. Donc c’est moyens mentaux, c’est franchement moyens. Polina pourrait vous le confirmer si elle n’était pas aussi gentille avec lui. Faut vraiment être débile pour être gentil avec ce garçon : la palme aurait pu revenir à Lun.

- Je résume. Vous êtes monsieur Maeki Oyuki, scolarisé et hébergé à l’académie Keimoo. Vous avez 20 ans et vous venez ici suite à un viol de votre part sur la déclaré X. Est-ce cela ?

« Je n’ai pas violé Ixe »

Maeki s’injuria mentalement. Il n’avait jamais parlé de Ixe au monsieur de l’acceuil. Il n’avait pas même donné le nom de la victime déclarant simplement qu’elle n’était pas venue porter plainte, puisqu’elle avait disparu. (Sinon, d’ailleurs, on serait venu le chercher à l’académie !)

« Bien, racontez-moi votre histoire ! »

Il était une fois, monsieur l’agent, un gentil garçon qui vivait avec ses parents en Afrique. Ces derniers étaient sympa, mais le garçon était bien chiant. Il tua sa sœur et pour ne plus culpabilisé la créa en seconde personnalité (moi) qui fait de l’ironie dans sa tête pendant qu’il vous regarde panique.

« J’ai …. »

Une histoire. L’était étrange ce policier quand même.

« Je … J’ai violé Lun. »

Aucun suspens, frérot. Tu aurais pu faire durer, monter petit à petit en horreur, jusqu’à donner du bout des lèvres le nom de Lun. T’es vraiment …

« C’est … élève … à l’académie Keimoo. »

Maeki était content d’avoir dit son histoire. Il sourit doucement, rougissant adorablement.

« Pouvez-vous me mettre en prison maintenant ? » Demanda-t-il. « J’ai prit un pyjama. »

Parce que Maeki pensait avec sérieux que lorsqu’on va en prison, il faut prendre son pyjama et sa brosse à dent. Quand il allait en colonie de vacance, il en avait besoin.

Maeki regarda par la fenêtre. Son visage devint triste, plus dur aussi. Lara trouvait que c’était triste de demander d’aller en prison.

« Marv a disparu depuis un mois. Il n’a que quinze ans. C’est un enfant. Vous auriez vu tous ce sang, c’était très beau. Vous devriez le retrouver : s’il meurt drogué, je devrais mourir aussi. Et Maeki n’aura plus de raison de vivre. Ho, monsieur, … Moony, c’est ça ? Est-ce que vous aimez les papillons ? »


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MessageSujet: Re: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] EmptyMar 25 Aoû 2009 - 0:05


  • Audition de Maeki Oyuki
    20 ans (13/12/88)
    Né à Sado (Japon)

    Ce jour, à 18h30, se présente au commissariat un étudiant de l’académie Keimoo. Ce dernier déclare avoir violé une camarade d’école et souhaiterait être auditionné à ce sujet. De ce fait, moi-même, le lieutenant Moony, prend en charge l’individu.
    L’étudiant s’avère être monsieur Maeki Oyuki, de sexe masculin, âgé de 20 ans et domicilié à l’académie précédemment citée.

    Lors de l’audition de monsieur Oyuki Maeki, je lui ai demandé s’il désirait une boisson chaude ou froide. Ce dernier a refusé. Je lui ai proposé de contacter ou de faire venir un avocat, ce dernier n’a pas souhaité la présence de ce dernier.
    Il a également refusé suite à mes successives demandes la présence d’un parent, d’une aide psychologique, médicale sociale ou de la présence d’un autre tiers.
    De ce fait et compte tenu du caractère délictuelle et sexuelle de l’infraction, j’ai contacté l’administration de Keimoo afin de m’entretenir avec le psychologue de l’établissement. Par rapport à la période de vacances scolaire et vis-à-vis de l’heure, je n’ai pu que laisser un message.

    A la demande de la consommation de substances hallucinogènes, de drogues, d’alcool ou autres substances nuisibles à la perception et au bon sens, le dénommé Maeki Oyuki a répondu n’avoir ingéré, consommé ou autre forme de consommation aucune de ses substances.
    A l’évocation du psychologue, le garçon s’est vivement emporté et a déclaré. Je cite : « Je ne suis pas Fou. » [Fin de citation] J’ai répondu à ce dernier : « Je n’ai pas porté ce jugement envers votre personne. » [Fin de citation]
    De plus le garçon a demandé. Je cite : « Vous êtes policier ou assistant social ? »
    J’ai décliné mes fonctions et mon grade. C'est-à-dire : Lieutenant de Police.

    Suite à ses différentes demandes et compte tenu de l’état de santé mentale et physique semblant cohérent du dénommé Maeki Oyuki, les présentes déclarations sont officiellement soumises pour toutes enquêtes ultérieurs visant à identifier le violeur d’une ou plusieurs agression.

    Néanmoins, je tenais à préciser qu’à l’énuméré des raisons poussant le nommé Maeki Oyuki à venir plaider son rôle de coupable, ce dernier a déclaré : « Je n’ai pas violé Ixe. » Je suppose qu’il a mal comprit mon énoncé.
    Par mesure de précaution, je me réserve le droit à demander tout examen ultérieur psychologique.

    A 18h45, monsieur Maeki Oyuki déclare avoir violé Lun, une élève de l’académie Keimoo.

    A 18h50, monsieur Maeki Oyuki me demande de le mettre en prison et m’informe avoir prévu un pyjama.

    A 18h55, après un moment d’absence, monsieur Maeki Oyuki tient des propos incohérents. Je cite : « Marv a disparu depuis un mois. Il a quinze ans. C’est un bel enfant qui a perdu beaucoup de sang. Vous devriez le retrouver. Il est drogué, s’il meurt, je meurs aussi. Maeki n’aurait plus de raison d’être.
    Monsieur Moony, aimez-vous les papillons. »



Moony laissa ses mains sur le clavier de l’ordinateur de fonction et se mit à observer le garçon face à lui. En toute logique, il devait avoir un problème psychologique. Moony n’en doutait pas une seconde. Jamais personne n’avait eu un tel comportement face à lui sans démontrer par la suite que les pièces écrites ne tenaient pas en vu des lois sur la folie.

Inspecteur ? [reservé] Sanstitre1oub


- Oui. J’aime les papillons.

En réalité, Moony n’avait que faire des papillons. Matilda par contre les aimait beaucoup. Matilda devait avoir l’âge de ce Lun. Lun Marv. En réalité, Moony avait déjà entendu ce nom quelques part. Le garçon blond qu’il avait contrôlé dans le bar. Celui aux mauvaises manières portait ce nom. Ce n’était pas très courant, Moony l’avait donc retenu.
Il était majeur. Il avait des papiers justifiant une majorité.
« Lieutenant Moony, vous êtes le bienvenue à Keimoo. Ici, il n’y a pas vraiment de gros délits. Notre plus gros problème c’est les étudiants de l’académie. Elle est grande et comporte un grand bénéfice pour notre ville. Le problème, c’est que ce sont principalement des fils et filles à papa : stupéfiants, usages de faux permis, de fausses pièces d’identités, alcool et autres. Nous travaillons principalement avec eux. Le sergent Atwoman vous en parlera. »



Inspecteur ? [reservé] Sanstitre1wli



Qu’est-ce qu’il pouvait être con ! S’insulta mentalement triple M. Ce type blond à la mauvaise allure était un étudiant riche de l’école. Faux papiers. La disparition coïncidait : il n’avait pas été vu au bar depuis un mois. Violé ?
Le cœur de Moony se serra. Le garçon blond était peut-être une femme, au fond qui s’habillait en homme. Ou un homme. Le gothique était gay. C’était horrible d’imaginer que ce bel enfant sombre a pu porté la main sur l’habitué du bar.

- Vous n’aurez pas besoin de votre pyjama pour l’instant. Ecoutez, jeune homme. Vous allez rester quelques heures en cellule le temps que je contacte le procureur et l’établissement scolaire Keimoo afin d’en savoir plus sur votre camarade Lun Marv.
Venez avec moi.


L’inspecteur fit signe au garçon de venir et l’enferma dans une cellule qui contenait déjà un homme en état d’ivresse. Pas le choix, manque de place. Il retourna dans son bureau et contacta le procureur.



  • A 19h10, par mesure préventive, le dénommé Maeki Oyuki est maintenu en cellule. Pendant ce lapse de temps, je contacte le procureur. Ce dernier m’informe que tant qu’aucune plainte n’a été déposé, le dénommé Maeki Oyuki ne peut être poursuivit à moins qu’une supposition de meurtre ne soit déclarée à son encontre.
    Rien ne laisse prévoir un tel aboutissement.
    A 19h15, je contacte l’académie Keimoo. Une secrétaire, mademoiselle Yakaledire m’informe que le responsable de l’établissement n’est pas là et que le psychologue ne pourra être joignable avant deux jours.
    De ce fait, je lui demande des informations sur le dénommé Lun Marv. Cette dernière m’informe que l’élève est en seconde année et qu’il est en arrêt maladie depuis un mois. Demandons à prendre contact avec de dernier. Mademoiselle Yakaledire m’informe que Lun Marv est hébergé chez son tuteur vivant à Keimoo.

    De ce fait contactons ce dernier et laissons un message sur le répondeur.

    A 19h30, suite à avis de ma hiérarchie et du procureur, décidons de libérer monsieur Maeki Oyuki et de le convoquer le lendemain à dix heures.
    De même convoquons monsieur Lun Marv et son tuteur à neuf heures et demi.

  • Fait et Clos à toutes Fins Utiles,
    Au poste Keimoo,
    Lieutenant Moony.



May se rendit ensuite à la cellule de Maeki Oyuki, le libéra et l’informa qu’il devait venir le lendemain à dix heures.

- L’académie est fermé, vous serez où aller ?
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MessageSujet: Re: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] EmptyDim 30 Aoû 2009 - 17:45

La poisse. Ma réponse a été effacé.

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MessageSujet: Re: Inspecteur ? [reservé]   Inspecteur ? [reservé] Empty

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