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 Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert]

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MessageSujet: Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert]   Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert] EmptyMer 15 Juil 2009 - 17:41

6 H 42. Un réveil poussa un cri strident. Un gros fracas provoqué par un jeune homme tombant du lit cassa l’hurlement de la machine pendant un instant. Un grognement sourd se fit entendre avant que la personne accidentée réussisse à éteindre l’effroyable mécanisme. Ah ! Le calme. Un silence plaisant se réinstalla très vite dans la pièce. Noa s’apprêta à se rendormir sur le sol, cette fois-ci. Il réussit, emmêlé dans ses draps. Enfin… jusqu’à ce que la sonnerie de son portable vint lui vriller les tympans. Un message. On sait jamais, peut-être que c’était important. Il regarda l’écran de son téléphone. Setsumi lui avait écrit : « Lève-toi tout de suite, larve ! ». Que de doux d’amour pour ce début de matinée ! Raah ! Il pouvait bien sécher la première heure ! En plus, c’était étude. Il sombra une nouvelle fois de l’inconscience agréable du sommeil. Jusqu’à un nouveau message. Encore Setsumi : « Et ne t’avise même pas de te rendormir ! ». Décidément, le monde était contre lui… Soit ! Il allait se lever finalement.

Il se redressa péniblement, frottant énergiquement son front qu’il avait cogné contre le parquet lors de sa chute. Noa bailla largement. Il n’avait jamais été du matin, ce n’était certainement pas aujourd’hui que cela allait commencer. Le populaire ébouriffa nonchalamment ses cheveux d’air un las. Qu’avait-il fait au bon dieu pour mériter d’être dans la même classe que sa pire ennemie : Karen. Piqueuse de sucette, voleuse de bonbons, écraseuse de pieds, gribouilleuse de test, tireuse de cheveux, et il y en a encore ! Bref, un monstre !

Noa poussa un gémissement de supplice. Dire qu’il allait devoir la supporter toute la journée ! Bon, allez hop ! On arrête de se faire pitié à soi-même et on se bouge ! Il allait tout de même pas avoir peur de petite fille ! Avec des cheveux verts, en plus ! Un extra-terrestre ! C’est la première chose que Noa avait pensé en la voyant… C’est pour cela qu’il a eu beaucoup, beaucoup de peine à l’approcher… Finalement, il aurait mieux fait de ne jamais lui parler, même si c’était une amie de Jun.

Il se mit debout et se dirigea vers le lavabo de la chambre. Il se leva rapidement le visage pour se réveiller le mieux possible. De larges cernes se trouvaient sous ses yeux. Tout ça à cause des imbéciles qui ont fait la fête dans les couloirs du pensionnat pendant toute la nuit. Il avait pas réussit à dormir.

Ce n’était vraiment pas le moment de se lamenter. Il étala de la crème sur les cernes pour les faire disparaître. Il y aurait - ou pas – du résultat dans une quinzaine de minutes. Il en profita pour choisir ses vêtements, un t-shirt violet faisant ressortir ses yeux et un jean noir. Le populaire faisait simple ce jour-là, il n’avait pas envie de se casser la tête. Il enfila bien vite sa tenue et retourna devant le miroir. Heureusement, plus de traces trahissant son manque de sommeil. Il se sourit à lui-même. Il attrapa son sac à bandoulière et sortit de la pièce en courant. Il était en retard.

Après une course contre la montre, il arriva enfin face à la porte de sa classe, fermée. Pourtant, il avait seulement une dizaine de minutes de retard. Il toqua. La voix énervée du surveillant lui parvint. Il entra. La première chose qu’il aperçut, c’était Karen au premier rang, horreur ! Il jeta un rapide coup d’œil à la salle. Il était maudit… la seule place libre qu’il restait était cella à droite du démon !

Comme un condamné marchant dans le couloir de la mort, il marcha lentement, tête basse jusqu’à l’intello avant de s’asseoir sur la chaise, le plus loin possible d’elle. Quelle merveilleuse journée commençait !
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MessageSujet: Re: Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert]   Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert] EmptyJeu 16 Juil 2009 - 19:23

    V O U S savez, ces fameuses journées de cours où l’on se dit que finalement, ne pas venir aurait été une bonne chose. Où rester au lit semblait un si bon plan. Ces jours pourris ou tout est contre vous. Et bien, la californienne n’en avait jamais eu. Pour elle, les cours étaient toujours bonheur et intérêt. Jusqu’à lui. Ce petit con qui ne faisait rien que l’embêter. Pourtant, au début, lorsqu’il était arrivé dans sa classe, Karen n’y avait même pas fait plus attention que ça. Il avait sa vie, elle avait la sienne. Mais récemment, tout c’était mélangé par l’intermédiaire de Jun. Elle l’adorait, Jun le populaire, bien sûr. Alors pourquoi ses amis ne seraient-il pas aussi géniaux. Malheureusement, ce n’était pas toujours « les amis de mes amis sont mes amis ». Et Noa, oui, Noa, il était intervenu et qu’est-ce qu’elle ne l’aimait pas ! Elle avait de l’urticaire rien que d’y penser. Comment tout cela avait commencé ? Pfiou ! Ils avaient dépassé depuis longtemps le stade où l’on se pose la question. Qui a commencé ? Forcément lui ! Vil petit garçon ! Il fallait avouer que des comme ça, c’était la première fois. Il l’énervait ! Elle ne saurait pas dire pourquoi mais elle l’aimait pas ? Il était toujours là, avec sa tête de gugusse, à être méchant avec elle et à la regarder comme si elle venait d’une autre planète -comme les trois quarts de la population terrienne, mais bon-. Et le pire, le pire, c’était qu’elle devait se farcir sa tête tous les jours ! Tous les jours ! Z’imaginez ?!

    M A I S ce matin, elle allait l’ignorer, et ce serait parfait ! Plutôt que s’embêter avec ça dès le matin, alors qu’elle peinait déjà à attacher ses fichus cheveux. Ils étaient plus courts, maintenant. Elle avait eu le temps de s’habituer, mais elle ne pouvait plus les attacher comme elle le souhaitait. Alors tant pis. Elle les laissait tranquille. Habituellement. Mais aujourd’hui, elle voulait les attacher. Coûte que coûte. Elle tenta de les ramener, de garder ensemble comme possible et réussit finalement à obtenir une couette de deux centimètres de long, toute petite, avec toujours la moitié des cheveux qui pendouillaient sur les côtés. Bon, ce n’était pas plus mal ainsi. Elle s’en contenterait. Karen faisait toujours tout assez rapidement le matin. C’était étonnant, mais elle n’oubliait jamais rien pour les cours. Non pas sans vérification. Son sac était fait le soir, elle le vérifiait le matin, et des fois se levait en pleine nuit juste pour voir, si jamais. Elle vérifiait qu’il y avait bien tout, avant de partir. Elle y mettait un point d’honneur, et on ne pouvait pas lui reprocher d’être désordonnée. Elle ne s’amusait pas à tomber de son lit à cause de son réveil. Et elle se rendormait encore moins. C’était une élève modèle, et elle ne devait surtout pas être en retard en cours. Paradoxalement, les jours de vacances ou de congé scolaire, elle faisait la grasse matinée, ratait le petit déjeuner s’il le fallait, devenait une véritable marmotte et laissait traîner ses affaires.

    K A R E N, quoi. Mais aujourd’hui, il y avait cour, et la demoiselle comptait réviser pendant la première heure d’étude. Sac sur le dos, elle quittait la petite chambre en première, comme d’habitude. Elle prenait soin d’elle, certes, mais bien plus rapidement que la norme. Par exemple, quand la joueuse met une heure à se préparer, le perso de RPG n’y passe tout juste un quart d’heure. Si c’est pas beau, l’écriture. On peut inventer les choses les plus improbables, ça passera toujours nickel. Nan mais sérieux, une fille capable de ne mettre que quinze minute pour se préparer. Quelle utopie. Breeef ! Vous voulez que je vous raconte le petit-déjeuner ? La réflexion très intéressante sur l’hélium contenu dans le pain pour faire gonfler la pâte. Et ben nan, parce que tant qu’on sait que la levure est un champignon qui s’avère être aussi un concentré de He, ben on sait tout. Et franchement, savoir que Karen avait passé trois minutes de plus plantée devant sa tartine, ahurie, ne changeait pas votre vie, si ? A bas les détails inutiles -et c’est moi qui dis ça- ! Tout ça pour quoi ? Vous donner la trame d’une matinée banale chez demoiselle Olrick. C’est beau, les Rp originaux, mais à quoi bon dire qu’ils sont originaux, si pour comparer, il n’y a rien d’habituel ? Enfin… Habituel. Sa relation avec Noa est sans doute la chose la plus impossible que l’on aurait put penser, et certainement peu commune. Mais tout de même. Une journée de cours pouvait être considérée comme habituelle, n’est-ce pas ?

    L A californienne arriva dans sa salle à l’heure, comme d’habitude. Installée au premier rang, comme d’habitude. Le surveillant était là, pas mal des élèves aussi. Pas de Noa, bonheur. Héhé. Avec de la chance il ne serait pas là. Satisfaite, elle sortit ses affaires, ses cahiers et sa trousse. Les minutes passaient, tranquille. Les retardataires arrivaient, s’excusaient au surveillant et partaient s’asseoir. Pas de Yukarimoron. Aha ! Il ne viendrait pas. Et tant mieux, parce que la seule place qui restait était à côté d’elle. Souriante, heureuse, radieuse, elle se décida à se concentrer sur ses révisions, constatant avec soulagement que le surveillant fermait la porte et revenait à son bureau. Le pauvre monsieur eut à peine le temps d’arriver à sa chaise, prêt à faire l’appel, que l’on toqua contre le battant. Bavardages mis à part, Karen fut facilement attirée par ce bruit là. Nan ! Pas possible ! C’était la vie scolaire, pour on ne sait pas quoi. Ce devait être la vie scolaire. Ayez pitié ! Le surveillant grogna, et « il » ouvrit la porte pour apparaître devant elle et le reste de la classe. Karen le fixa, avec une de ces têtes typiquement manga, qui montre une mauvaise surprise. Une sale tête. Et y’avait pas que la tête. Immédiatement irritée. Il avait un pouvoir magique, ce gars, pour agacer quelqu’un comme Karen rien qu’en montrant sa tête. La demoiselle le fixa juste deux secondes, puis, déçue, elle tourna la tête, faisant une de ces moues de gamins.

    E L L E avait décidé de l’ignorer. Elle plongea donc son nez dans son manuel d’histoire, cherchant à ne plus faire attention à lui. Mais comment ignorer le boucan insoutenable de la chaise qui grince. Comment ne pas être déconcertée par la présence de son pire ennemi juste à côté d’elle, à même pas un mètre ? C’était impossible, n’est-ce pas ? Aussi, elle ne put se retenir de jeter un coup d’œil à ce cher monsieur. Il avait des yeux bizarres. Certes Karen avait les cheveux verts, mais lui ? Elle au moins, ce n’était pas naturel. Alors, c’est qui l’extraterrestre, dans l’histoire ? Pfff ! Il se la pétait parce qu’il était populaire, mais y’avait pas tellement de quoi. En plus, il se donnait des airs, mais c’était jamais qu’un guignol. Elle le savait, elle. Elle le voyait bien, tous les jours. En cours, il était discret, il soignait son image, gentil et tout le toutim. Mais dès qu’ils étaient libres de jouer à la guéguerre, môsieur ne se retenait plus. Il devenait le pire des démons. Et toujours tout pour l’énerver. Hier, elle avait faillit le bouffer tout cru, lorsqu’il avait piqué une de ses précieuses sucettes à la pomme. Comment pouvait-il ? En y repensant, elle pouvait bien se venger. D’abord, s’éloigner. Après tout, qui pouvait savoir ce qu’il ferait ? Il était si méchant avec elle.

    L E plan machiavélique était en marche. L’ennemi ne devait pas voir ce qu’elle préparait. Aussi, à l’aide de son manuel ouvert qu’elle posa debout sur la table, elle créa une barricade entre elle et lui. Enfin, surtout son bureau et lui. Etape deux : elle déchira une page de son cahier et commença à en faire des boulettes de papier. Des munitions. Les petits soldats avaient besoin d’armes. Espionnant Nononana de temps en temps, histoire de vérifier ses activités, elle roulait les boulettes. Une bonne vingtaine, après cinq petites minutes. Et tadaa ! La guerre pouvait commencer. Elle lança une boulette sur son bureau, avec toute la discrétion dont elle pouvait faire preuve, et attendit qu’il tourne la tête pour lui tirer la langue, tout en lui en lançant une dans les cheveux. Niark niark !

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MessageSujet: Re: Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert]   Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert] EmptyDim 9 Aoû 2009 - 12:06

    Pourquoi fallait-il qu’il soit en retard le seul jour de l’année où toute la classe était présente à cette foutue étude ! Cela lui a valut la pire place qu’il aurait pu cauchemarder… celle à côté du démon vert, de l’extraterrestre bigleux, de sa pire ennemie : Karen Olrick. Décidément, il était irrémédiablement maudit ! Pauvre de lui, alors qu’il n’avait jamais rien fait de mal ! Ce sont les martiens qui lui avaient jeté un sort, il en était certain ! Cela ne pouvait pas en être autrement ! Cette méchanceté… ça ne pouvait être qu’eux ! Et ils envoyaient un de leur soldat vert - Karen – pour l’éliminer ! Il était foutu !!!

    La chaise grinça très désagréablement quand il la tira pour s’asseoir mais Noa n’en fit aucun cas, trop enfoncé dans son malheur et ses pensées. Comment allait-il survivre à ça ?! Il posa ses fesses sur la chaise en bois, faisant un bruit de vêtements froissés. Il commença à balancer « tranquillement » ses jambes et tentant de trouver une solution à son ENORME problème quand tout à coup, l’ennemi attaqua ! Comble de malchance, la troupe adverse semblait connaître ses points faibles et avait attaquer directement ses cheveux impeccablement coiffés en bataille ! Après avoir essuyer malencontreusement plusieurs attaques groupées du bataillon opposant, Noa recula sa chaise le plus loin possible sans quitter son banc pour 1) devenir le plus inatteignable possible de l’ennemi 2) se préparer à sa vengeance 3) enlever les fameuses boulettes de papier de ses magnifiques cheveux décoiffés par les assaillants ! Cependant, la voix du grand Manitou tonna :

    - Mademoiselle Karen, veuillez rester tranquille, s-il-vous-plaît.

    Hahaha ! Trop bien fait ! Personne ne peut contredire le grand Manitou tout puissant ! Sauf Noa, bien entendu. Sauf quand rigolant, Soldat Eleuthère-Maya se pencha un peu trop sur le bord de sa chaise… c’est donc logiquement qu’il s’affala au sol, lamentablement sous les yeux de toutes la classe qui les regardait depuis que le professeur avait parler. Profondément vexé dans son amour propre d’avoir été ainsi ridiculiser devant tant de monde, Noa ne put se retenir et se vengea en donnant un coup de pied dans la chaise de son ennemi, toujours affalé par terre, pour la faire tomber à son tour.


[Ralala... post ridiculement court... J'ai la malédiction des deuxièmes posts >.< !!! Si quelque chose te dérange dedans, n'hésite pas à m'en faire part U.U !!]
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MessageSujet: Re: Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert]   Comment torturer le surveillant en 10 leçons ! [PV le monstre vert] EmptyDim 16 Aoû 2009 - 10:56

[T'inquiète, ça m'inspire et ça m'a trop fait marrer =3. Mouahahaha~ Il est temps de sortir les crocs.]
________________________


    E L L E avait commencé discret. Une première, subtilement envoyée droit sur son bureau, juste quelques temps après que ce petit salopiaud ait distrait notre pauvre petite Karen de ses cahiers. Et ce, par le simple boucan de la chaise hurlante et de ses fringues froissées. Fringues qu’elle n’aimait pas. Tant qu’à détester quelqu’un, autant dire qu’il s’habille mal, même si ce n’était pas son cas. Il avait osé mettre du violet. Et pas n’importe quel violet. Exactement la même nuance de couleur que le petit haut qu’elle avait acheté deux jours auparavant, et qu’elle portait aujourd’hui. Elle qui avait eu un véritable coup de foudre pour ce vêtement en vitrine, voilà qu’elle en était dégoûtée. Par SA faute. Un si beau haut : fines bretelles, serré juste sous la poitrine, un peu long. Exactement le genre de fringues qu’elle aimait. Et violet. Une belle couleur, volée par le monstre aux yeux bizarres. Heureusement qu’elle avait une veste pour les matinées. Et encore plus : heureusement qu’elle n’avait pas mit son pantalon noir, et qu’elle s’était changée à al dernière minute. Encore une chaude journée était annoncée, alors elle avait préféré un short, jean gris. Même si elle ne l’aimait pas des masses, c’était tout ce qu’il lui restait. Mais cela n’empêchait pas ce fourbe de porter un t-shirt violet. Double vengeance, pour le t-shirt et la sucette, elle envoya toutes ses autres boulettes dans les cheveux de sa victime. Pas de problèmes, il méritait son sort.

    L E second lancé, aussi discret que le premier. Le troisième, un peu moins. Ainsi que le quatrième, et tous les suivants, l’assaillant de tous les côtés, souriante. Elle était satisfaite de ses actes de gosses. Et après, elle pourrait réviser en paix. Là, elle était carrément voyante. Elle s’abreuvait de la détresse de Nononana, l’observant se reculer, et tenter vainement de protéger sa coiffure des touchés justes de la demoiselle. Lorsqu’il n’y’eut plus de munitions, prise par le jeu, elle commença à faire de nouvelle boulettes. On la regardait, étonné, dans la classe. Il était clair que voir Karen agir et parler étrangement n’était plus le principal sujet de discussion depuis longtemps, mais c’était toujours inattendu. D’autant plus que là, elle lançait des boulettes de papier sur le populaire Noa Yukarima. Cela déclanchait quelques discussion, qui prenait immédiatement fin par le regard d’assassin du surveillant. Surveillant qui, bien que gardant sont sérieux, devait être hébété par le comportement toujours aussi imprévisible de mademoiselle Olrick. Le pire étant qu’elle y prenait goût, jetant parfois un œil à son ennemi qui cherchait les petits papiers roulés dans sa tignasse. Et lorsqu’elle jeta une nouvelle boulette, l’appel du gardien d’étude la paralysa. Oups. Grillée. On se moquait d’elle, dans la classe. Son expression figée voulait tout dire, sur son état d’esprit actuel. Légèrement paniquée pour avoir été « grondée », elle se retourna, droite sur sa chaise, s’empressant de cacher son visage derrière un cahier. Elle n’était jamais « grondée ». Elle était gentille, faisait tout comme il fallait. Déjà qu’elle était stupide, si en plus, elle devenait se changer en mauvaise graine. Elle deviendrait une horrible fleur carnivore, et elle ne voulait pas dévorer des mouches le restant de ses jours.

    E L L E préférait manger des éclairs au chocolat. Même si une plante carnivore, c’est joli. Elle était déjà assez égoïste pour être pourchassée par les sbires de Haribo. Elle ne voulait être ni serpillière, ni plante carnivore. Lui, il devait en être une. Derrière son joli visage, il cachait une âme sombre comme la nuit, comme les supers méchants de dessins animés. Elle entendit clairement son fichu rire. Pouah ! Une voix terriblement irritante. Elle fronça les sourcils, vexée, rougissante de gêne et d’agacement, toujours dissimulée derrière son cahier. Ses joues n’étaient pas les seules à s’échauffer, puisqu’il était énervant que son bien détesté ennemi se moque d’elle ouvertement. Et qu’elle le comprenne. Oui, il était si méchant. Il ne faisait que de se jouer d’elle. Le ventre toujours noué par « l’avertissement » du pion, elle plongea sa tête encore un peu plus entre les feuilles, intimidée. Pas par Noa, bien sûr. Et alors que son esprit été tiraillé par la panique, et le désagrément, le barouf d’une chaise qui chute (et d’un corps qui suivait ce mouvement, mais ça, on s’en fout =p) lui arracha un sursaut. Elle sortit instantanément de sa cachette, constatant que le désagréable rire de son compère s’arrêtait en même temps. Elle le vit magistralement affalé par terre. La chute déclancha l’hilarité générale un instant, et bien sûr, celle de l’intello. Il s’était moqué d’elle, et lui avait donné une bonne raison de se foutre de lui. Chacun son tour.

    I L était ridicule. Et en plus, il lui restait une boulette de papier dans les cheveux. Karen ne put s’empêcher de tomber dans un intense fou rire, constatant qu’il n’avait pas tout enlevé. Elle déchanta bien rapidement, lorsqu’elle sentit un coup violent faire basculer sa chaise. Juste un peu, le poids de la demoiselle fit le reste. La chaise l’entraîna dans sa course folle, vers l’arrière. Et BRAOOO ! La chaise gisait par terre, Karen avait atterri sur le dos, une jambe collée au siège, l’autre étendue où possible. Elle s’était fait mal, bien sûr. Rien de sérieux, mais bien assez pour s’en prendre à ce cher monsieur. Elle se retourna, un peu sonnée, et, à quatre pattes, se dirigea vers l’autre corps à terre, contournant le meuble souffrant. Enervée, les traits crispée, elle se pressa, avant qu’il ne se relève. Elle le voyait déjà avec un genou plié, prêt. Ah non ! Mais que faisait le Grand Manitou ? Il regardait, ahurie par cette scène tout à fait grotesque. On aurait pu l’apercevoir vérifier qu’il s’agissait bien de quatrièmes années, sur le livre d’appel. Et la tignasse verte ? Elle accéléra autant que possible. Malheureusement, sa main glissa, alors qu’elle était si près. Trop près… du genou plié. La partie supérieure de son corps chuta, elle se prit le genou en pleine tête. Sur son pauvre nez, plus précisément. Oh ! Aubergine que je fais. Aurais-je oublié de mentionner son « fameux » coup de soleil ? Ô grand bonheur, il partait. Il avait commencé à faire sa valise, puisque seul son nez restait rouge comme une tomate. Et sensible. Alors un coup de plein fouet, ça faisait mal. Très, très, très mal. La demoiselle se reprit instantanément après le coup, laissant échapper un jappement moitié retenu. Tenant sa pauvre truffe douloureuse, elle lâcha une plainte à moitié déformée par la douleur, les yeux humidifiés.


    - Ouch ! Fuckin’ fuck !

    N O N, elle n’était pas si vulgaire. Enfin, si. Sa tendance à se plaindre en anglais était instinctive. Bien sûr, elle devrait être habitué au japonais, à présent. Mais après tout, elle n’abandonnait pas sa langue natale, et se parlait à elle-même en anglais, et il fallait bien reprendre sa langue pour parler à ses parents, au téléphone. Enfin, bon. Le principal étant que ça faisait mal, et qu’elle ne faisait pas semblant de l’annoncer. Tout le monde pouvait parfaitement l’entendre.

    - Damn’ Yukarimoron !

    E L L E le fixa, le regard embué, avant de lui faire une nouvelle grimace et de donner un bon coup de poing dans son genou. Pour son pauvre nez, tyrannisé par ce monstre aux yeux bizarres et au genou malveillant. Et il avait toujours la boulette de papier. A cette vue, le rire revint prendre sa place dans sa tête et sur son visage. Et elle commença à pouffer de rire, avant de la pointer du doigt.

    - En pis, t’as encore une boulette de papier dans les ch’veux. Abruuuti ! Yukarimoron ! Na !

    F I N A L E M E N T, la Grand Manitou explosa. C’était une étude, pas une foire. Et il tint à le rappeler en criant. Instinctivement, un de ces cris que l’on lâche lorsqu’un enfant résiste à vous obéir.

    - Ça suffit !!! Vous êtes en étude, ici ! Remettez-vous à vos places où je vous mets à la porte. Immédiatement ! Surtout vous, mademoiselle.
    - Moi ?! Mais c’pas moi ! C’est lui qu’à commencé, m’sieur ! C’est tout de sa faute ! Et il a fait exprès de mettre son g’nou comme ça pour me faire mal, j'suis sûre !
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