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 A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]

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MessageSujet: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyVen 25 Juil 2008 - 0:07

Un mois. Ca faisait un mois que Kei avait prononcé ses trois misérables petites lettres qui formaient le prénom de l'incroyable blondinet qui marchait à ses côtés. Un mois que la vie était un peu moins lourde à porter. Un mois qu'il parlait, relativement peu et avec quelques difficultés certes, à Tsu. Mais seulement à Tsu. Le blondinet avait le pouvoir de le faire parler, mais pas les autres. Pourquoi? Il ne savait pas vraiment... Il s'épanouissait un peu plus à chaque fois qu'il voyait le blondinet, mais avec les autres personnes il restait le même. Peut-être un peu plus souriant, mais c'était tout.
Kei avait les mains résolument enfoncées dans les poches de son jean et il marchait tranquillement au côté de Tsu, lui jetant des coups d'oeil de temps à autre, un léger sourire aux lèvres. Il n'avait toujours pas dit à Tsu qu'il l'aimait. C'était peut-être un peu exagéré. Le blondinet était vraiment très patient avec lui sous ses airs de fêlé du bocal qui prenait un malin plaisir à le faire rougir. Ca n'ait pas que le rouquin ne l'aimait pas, au contraire, son coeur ne battait que pour lui. Mais les mots refusaient de franchir ses lèvres, parce qu'il avait peur. Il avait peur, parce que ça confirmerait son amour pour le blond, et sans réellement le vouloir, il le mettait à la place de Kiyoshi. Il ne voulait pas qu'il lui arrive la même chose. Il ne voulait plus souffrir. Egoïste. Il n'avait pas le droit de dire des choses pareilles.
Tsu ne connaissait pas sa vie, Kei ne connaissait pas la sienne. Un jour sûrement, leur souvenirs rompraient le silence qui s'était abbatu sur eux depuis des années. Kei avait depuis quelques temps l'idée de lui montrer la photo qu'il portait toujours sur lui mais il ne s'était pas encore décidé. Enfin, ne parlons pas de ça. Aujourd'hui l'humeur était au beau fixe, ils allaient à la fête foraine. Kei n'y avait pas mis les pieds depuis belle lurette. Tsu faisait le con comme d'habitude, et Kei rougissait, comme d'habitude. Néanmoins, le rouquin avait fait beaucoup d'effort quant à sa relation avec Tsu, il était un peu mois coincé, bien qu'il le restait encore. Il osait certaines choses, il se surmenait.
Ils se voyaient souvent à Keimoo, en plus ils faisaient parti du même club, d'ailleurs quelle avait été la surprise de Kei en apprenant que Tsu était le président du club de photographie. Chose que le blondinet prenait un malin plaisir à lui rappeler.
Ils se mêlèrent à la foule, et les yeux du rouquin brillaient de curiosité. Comme un petit garçon, il faisait ses commentaires en montrant du doigt ce qui l'intéressait.


" Dis Tsu, on ira là bas ? Pis j'veux faire le grand truc avec la tête en bas là! Tsu, j'veux une barbe à papa ! Tsu, regarde! Oh, et puis la grande roue! On le fera aussi, hein, dis ? "

Il parlait rarement autant, même à Tsu, parce que ça le fatiguait, mais là, il était heureux. Il se haussa sur la pointe des pieds et plaqua un bisou sur la joue de Tsu avant de sortir un appareil photo de son sac, et il baissa les yeux en rougissant quelques peu.

" Aujourd'hui, je veux qu'on prenne des photos de nous deux... "


Dernière édition par Kei Saitô. le Lun 28 Juil 2008 - 18:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyVen 25 Juil 2008 - 18:45

" Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir. " [ Jean Anouilh ]

Un délai de trois semaines n'est pas quelque chose de long. Mais ça a du sens quand on le vit, c'est comme tout, c'est comme moi, toi. Je n'arrive pas à songer que Kei aie pu me parler ce midi là. Dans une semaine il parlerait tout à fait convenablement, son ton assez maladroit me chatouillerait les oreilles et je le prendrai dans mes bras comme s'il m'avait toujours dit les doux mots. Ses doux mots qu'il n'adressait qu'à moi. Je ne faisais mine de rien, rien ne me pressait. J'engloutissais tout ce qu'il me donnait et ça me suffisait amplement. On était venus ensembles à cette foire pour voir l'aspect qu'elle pouvait avoir. Un mélange de délicieux parfums se propageait dans l'air à la façon dont l'eau envahit une éponge. Le caramel sur une crêpe, le sucre glace des churros, les dragibus à moitié fondus à cause de la chaleur, les diverses huiles à frire. Les mains dans les poches et le regard sur les graviers, Kei remuait une peine que j'avais du mal à saisir. Bien entendu, je ne lui poserai aucun question là dessus, car j'estimais que ce qu'il avait à me dire, il m'en faisait part et le reste, lui seul demeurait en mesure de conserver ses secrets. Je pensais que je les connaitrai un jour. Question de Patience. Nous attendions depuis une dizaine de minutes que la file avance. J'inaugurais la soirée par une énooooooorme glaces à trois boules (hinhin jvois venir les pervers par ici. FUYONS KEI!). Mais celle - ci mettait un temps fou à arriver. Je devais calmer les crises de famine de mon estomac par les légères phrases qu'il balançait. En un rien de temps, Kei s'émerveillait pour très peu. Ca me fascinait, cette compétence qu'il maintenait toujours. Après un regard triste, un sourire innocent pour rappeler que le monde est beau, qu'on doit regarder plus loin que le bout de son nez. L'index de Kei virevoltait dans tous les sens, un vrai moustique.

" Dis Tsu, on ira là bas ? Pis j'veux faire le grand truc avec la tête en bas là! Tsu, j'veux une barbe à papa ! Tsu, regarde! Oh, et puis la grande roue! On le fera aussi, hein, dis ? "

Avec un sourire narquois, je prenais ma main et redirigeait la sienne où le doigt toujours pointé ne bougeait pas. Je le plaçai de façon à ce que la direction qu'il montre soit désormais les prix du stand de glaces, de gauffres, de bouffe quoi. C'est sûr que la petite feuille des tarifs contrastait avec les couleurs vives des immenses attractions.

- Pour l'instant c'est là qu'on va. Une fois que j'aurai eu ma glace et aurai mangé les trois quarts de ta barbe à papa, on s'intéressera aux manèges.

J'attendais une réplique du genre " T'es irrécupérable.", " Tsu !", " Arrête de me faire enrager ! " J'adorais quand il disait ça. Il était irrésistible et je sentais mes forces m'abandonner pour me persuader qu'il avait raison, que j'étais méchant de le taquiner sans cesse, surtout par une aussi belle fin d'après midi. Je n'en avais pas l'air, mais j'avais bien mémoré les endroits qu'il m'avait cités dans sa remarque. Et dans l'ordre en plus. J'apréhendais l'air malheureux qu'il prendrait suite à ma réflexion. Mieux valait prévenir que guérir.

- Ne fais pas cette tête, c'est simplement pour que ton ventre ne soit pas trop rempli, au cas où ton corps ne résisteraient pas bien à ce genre de sensations. En plus de ça, ma réflexion a propos du banc tient encore.

J'éprouvais un malin plaisir à ça, elle figurait dans mes gênes, cette habitude de lui lancer des petits clins d'oeil. Mais je m'arrangeais toujours pour que les références ne soient qu'entre nous. Parce que ca forgeait une relation plus proche. Plus intime et moins publique. (comment ça, ça veut dire pareil ?!). Ensuite, mon Garfield se mit à sortir un appareil photo. J'avais de suite analysé la marque et l'année de parution de l'engin. Un truc qui valait la peau des fesses, je me demandais bien où il se l'était procuré.

" Aujourd'hui, je veux qu'on prenne des photos de nous deux. . . "

Kei entreprenait beaucoup plus de choses qu'avant. Il se remettait à croire en la vie, à avoir envie de manger un plat bien particulier ou même à me faire un caprice. J'aurais tout donné pour qu'il soit heureux avec moi. J'éspérais qu'il le soit. J'en étais amoureux, voilà tout. Des photos. Oui Kei, prenons en. Un milliards si tu veux. Ce que je répondis prit une allure complètement, mais alors complètement contradictoires à mes pensées. ( je ne suis jamais pervers de toute façon )

- Avoue que t'as un genre de photos très précis dans la caboche. . .

Mes yeux riaient pour moi. La dame derrière la caisse jeta un "Au suivant !", et toute la queue fit un pas vers elle. Effet moutons garantit.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyVen 25 Juil 2008 - 23:28

- Pour l'instant c'est là qu'on va. Une fois que j'aurai eu ma glace et aurai mangé les trois quarts de ta barbe à papa, on s'intéressera aux manèges.

Kei poussa un petit soupir exaspéré et son visage prit de suite l'expression boudeuse de gamin à qui on vient de refuser une glace made in Kei. Expression qu'il utilisait bien souvent avec Tsu bizarrement.

- Ne fais pas cette tête, c'est simplement pour que ton ventre ne soit pas trop rempli, au cas où ton corps ne résisteraient pas bien à ce genre de sensations. En plus de ça, ma réflexion a propos du banc tient encore.

Kei leva les yeux au ciel, non sans rougir un peu, de toute façon c'était prévisible- et Tsu le savait mieux que quiconque- et avec un petit sourire amusée, lui donna un coup de coude avant de lancer un petit:

- Sale goinfre va.

C'est vrai que contrairement à Tsu, Kei ne mangeait pas grand chose. Bien qu'il ait retrouvé un peu d'appétit depuis quelques temps il avait quand même du mal à ingurgiter trop de choses. D'ailleurs parfois, rien que de voir tout ce que Tsu s'enfilait, ça lui donnait envie de vomir. Alors, bien que le blondinet l'avait taquiné, Kei savait pertinemment qu'il avait raison. 'Fin un peu. Parce que la barbe à papa, c'était un de ses péchés mignons. Oulalalah mais depuis quand n'en avait-il pas mangé? Depuis loooooongtemps. Bien trop longtemps d'ailleurs, à son humble avis. Qu'est ce que c'était bon, ce sucre rose qui fondait en un rien de temps dans la bouche... miam. Bon on va arrêter la les pensées remplis d'amour de Kei pour la barbe à papa sinon on en a pour tout un post. -_-.

- Avoue que t'as un genre de photos très précis dans la caboche. . .

Kei haussa un sourcil, manie qu'il avait depuis un bout de temps. Il les fronça ensuite, un air d'interrogation sur le visage. Tout innocent qui l'était, il n'avait pas saisi le sous-entendu du blondinet. D'ailleurs il devait bien rire lui en le voyant ainsi. Après quelques secondes enfin il souffla un "oh" de compréhension, ses petites pommettes rosissant à nouveau. Tout naïf qui l'était, il s'écria.

" Mais non, mais ... mais non pas du tout! J'ai.. J'ai jamais pensé à ça! "

Voyant ensuite les yeux rieurs de Tsu, il comprit enfin qu'il s'était encore fichu de lui. Il tira une deuxième moue boudeuse. Non mais sérieusement c'était pas drôle. Enfin si un peu. Parce qu'à ça, Kei y avait pensé. Si si, c'est vrai. Pas sur le moment, mais depuis qu'il était avec Tsu, il y avait déjà pensé, non sans le lot d'embarras qui va avec. Même s'il était seul -_-. Il se demandait si Tsu le faisait souvent... Si ça se trouve il était frustré? Ohh mais ces pensées le faisaient bien trop rougir, et en plus le blond était à côté! Il secoua la tête vigoureusement pour chasser ces pensées honteuses dans un coin éloigné dans son cerveau, avant de relever la tête vers Tsu et de lui adresser un sourire.

Quelques temps plus tard, leur tour vint enfin et ils se remirent à marcher à travers la foire, Tsu avec sa glace, et Kei sa barbe à papa taille géante à la main. Il l'avait demandé géante pour bien en profiter, et en laisser à Tsu pour lui faire plaisir. Il souriait, il était tout simplement bien. Il sentait que sa place était au côté de son taré comme il aimait bien l'appeler, dans son fort intérieur exclusivement bien sur. C'était là qu'il était le mieux, dans ses bras, tout contre lui. Ça pourrait paraitre complètement dégoulinant de mièvreries romantiques et niais. Mais c'était comme ça il n'y pouvait rien. Après tout quand il y pensait, quand Tsu n'était pas près de lui, ses pensées noires revenaient prendre place dans son cerveau aussi rapidement qu'elles l'avaient quitté. Le blondinet avait redonné un sens à sa vie, la preuve il l'avait même fait parlé. Enfin, toujours est-il que le rouquin s'était empiffré littéralement une bonne partie de sa barbe à papa. C'était malin maintenant il lui restait du sucre autour de ses lèvres et ses doigts collaient, poisseux. Mais bon au moins il s'était régalé. Il en avait laissé à Tsu, bien évidemment, d'ailleurs ce dernier ne s'était pas gêné pour se servir.
Alors, alors que le soleil brillait, qu'ils se régalaient et que l'ambiance générale était à la fête, après quelques secondes d'hésitation, Kei demanda, le ton léger.


" Dis Tsu... Pourquoi tu aimes autant la photo, toi ? "

C'était bien l'une des premières fois, voire vraiment la première, qu'il lui posait une question personnelle. Mais il faut bien un début à tout, non ? D'autant plus que le cerveau de Kei regorgeait de question qu'il n'osait pas poser.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptySam 26 Juil 2008 - 2:47

" Celui qui nourrit de grands desseins ne s'embarrasse pas de détails. " [ Anonyme ]

Taquiner, taquiner. . . Owiiii! Le faire chier, une spécialité dont je ne me serais jamais lassé. Ca se renouvelle ces machins là, et très vite en plus. surtout chez ce petit Tsu Rozen adoré merveilleux, parfait, beau, intelligent, génial. Me jeter des roses? Non, connais pas cette expression. Je vous assure ! Bref, la journée allait bientot s'achever. A chaque sortie que je faisais, j'avais le chic pour que mes excursions finissent en soirées. Et j'avais l'impression que celle - là n'échaperait pas à la coutume, en partie après avoir examiné le ciel qui s'assombrissait. Dans quelques temps les nuages formeraient une sorte de brouillard et le temps viendrait pour le soleil de tirer sa révérence. La lune prendrait le relais, en un croissant d'une éclatante blancheur. Plusieurs fois, il m'était arrivé de faire des exposition ayant pour sujet la nuit. La nuit, c'est quelque chose d'angoissant pour quelques uns, de charnel pour d'autres, romantique pour moi. Ouais, j'aime bien les petits trucs attentionnés, qui montrent qu'on pense à vous. MAIS JE VOUS GERBE DESSUS SI VOUS ETES PAS CONTENTS, KEI ET MOI ON AIME ET VLAN. De plus, ma compagnie était plus que bien organisée : Kei, une glace, une barbe à papa. Hoho, je sentais que l'ambiance allait virer au chouette voir très chouette. Comment cela pouvait il tourner autrement que chouette ?! A moins que je ne mette le feu à un manège . . . On me fit subir un petit coup de coude. Je fis la comédie en pour que j'avais mal, histoire de le faire chanter.

" Sale goinfre va. "

Je préférais ignorer plutot que de sortir une connerie supplémentaire. Je réservais mes vannes pourries pour le reste de la soirée cette fois. Bah ouais, ça s'use vite, faut toujours faire le plein. Prenez un cercle, caressez - le, il deviendra vicieux. Mais visiblement, je n'avais pas tenu très longtemps puisque j'avais balancé un truc dans le vide, qu'il eut aparemment du mal à saisir. Un truc me prédisait qu'il n'avait en réalité pas eu envie de comprendre. Parce qu'il n'était pas aussi idiot qu'il le faisait paraître. Loin s'en falait.

" Mais non, mais ... mais non pas du tout! J'ai.. J'ai jamais pensé à ça! "

Genre petit lapin. Tu m'as déjà montrétant de fois tes airs innocents que je les connais sur le bout des ongles d'orteils. Et celui - ci n'est pas vraiment sincère. Tu joues la comédie parce que tu as osé penser à au sexe ? Il n'y a pas de mal à ça tu sais. C'est normal d'avoir des pulsions. Même ces pulsions là. Mon regard se porta sur sa masse rousse, puis sur sa barbe à papa dans laquelle je piochais de bon gros morceaux. Oui, oui, je sais cay mawl.

- Du calme. Y a rien de mal au fait de penser à une chose en rapport avec le sexe.

Je l'embarasserai surement à mort, mais au moins, c'était clair, net, précis, même si la douceur y manquait. il aurait un peu de mal à accuser le coup, mais il s'en remettrait. Au pire je l'y aiderais, on fonctionne comme ça, entre nous. "Escale sur un pied d'estal, un rêve délimité". On se déplaçait vers les manèges pour les regarder de temps à autres, l'envie nous prenait d'y faire quelques tours. J'étais éperduement amoureux d'un rouquin autrefois muet qui ne demandait que de l'affection avec un peude romantisme. Et les gens papotaient sans arret. il me devança :

" Dis Tsu... Pourquoi tu aimes autant la photo, toi ? "

Oh nan, c'était une polémique qu'il lançait. Ce que je pouvais maudir mon statut de président de ce club à cet instant. L'envie de lui expliquer ne se manifestait pas du tout, mais à un point inimaginable. Mais il s'intéressait à ma personne et osait une interrogation à mon sujet. Je cacahis ma surprise par un air compatissant, rassurant. Je me positionnais derrière lui, et lentourait de mes bras. Je caressais ses mains, et lui fit un bisou sur la joue gauche.

- Tu vois ces étoiles discrètes qui annoncent la nuit? Regarde les bien. Elles sont petites, minuscules, elles brillent avec un peu de courage, mais restent là ou elles sont. Et pourtant, demain, on ne les verra plus, elles laisseront place à d'autres, ou seront dissimulées par de prétentieux nuages. . .

Je plissai les yeux, éspérant qu'il verrait ou je voulais en venir.

- . . . Moi, je suis quelqu'un de possessif et d'égoïste. Je m'approprie des choses, et je les capture. La photo pour moi, c'est rassurant, c'est vivre d'une façon cultivée. Parce qu'on prouve ce qu'on a observé pendant des heures. L'image transmet des messages. Si je nous prenais en photo l'un près de l'autre, le message serait clair. Tu ressentirais des choses que tu n'as jamais ressentie. Parce qu'elle te concerne. Moi pareil. C'est un bout de moi dont je ne purrai sans doute jamais me dispenser. Et ces nuages prétentieux ne pourraient jamais se passer des étoiles.

Jamais je n'expliquerai la véritable histoire sur ma mère. Alors je lui faisais part de ce que cet art représentait pour moi, mais au présent. Et juste à lui.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptySam 26 Juil 2008 - 12:20

-Du calme. Y a rien de mal au fait de penser à une chose en rapport avec le sexe.

Les joues de Kei s'empourprèrent de nouveau, il baissa la tête. Alors comme ça, il l'avait calculé. Le rouquin était encore plus embarassé du coup. Décidemment, Tsu le connaissait trop bien. Kei poussa un petit soupir et décida qu'il ne lui mentirai plus à l'avenir. Après tout il l'aimait.. Il ne devrait pas cacher ses choses-là... Enfin...

- Tu vois ces étoiles discrètes qui annoncent la nuit? Regarde les bien. Elles sont petites, minuscules, elles brillent avec un peu de courage, mais restent là ou elles sont. Et pourtant, demain, on ne les verra plus, elles laisseront place à d'autres, ou seront dissimulées par de prétentieux nuages. . . . . Moi, je suis quelqu'un de possessif et d'égoïste. Je m'approprie des choses, et je les capture. La photo pour moi, c'est rassurant, c'est vivre d'une façon cultivée. Parce qu'on prouve ce qu'on a observé pendant des heures. L'image transmet des messages. Si je nous prenais en photo l'un près de l'autre, le message serait clair. Tu ressentirais des choses que tu n'as jamais ressentie. Parce qu'elle te concerne. Moi pareil. C'est un bout de moi dont je ne purrai sans doute jamais me dispenser. Et ces nuages prétentieux ne pourraient jamais se passer des étoiles.

Kei joignit ses mains à celles du blondinet et se mit à fixer le ciel. Tsu lui avait expliquer ça d'une manière poétique, il trouvait ça magnifique. Il observa la voute céleste pendant un moment, silencieusement. Lui avait une théorie avec les étoiles. Théorie qu'il allait dévoilé à Tsu dans quelques minutes, lui presque avouant par la même occasion la perte de son jumeau. Cette perte qui avait été si dure à digérer. Il ne s'en était toujours pas complètement remis. Il ne le serait sans doute jamais... Une perte comme celle là ne s'efface pas, elle se soigne, mais il restera toujours une cicatrice. C'était une partie de lui qui n'était plus là... Kei avait parfois une envie de hurler au monde son sentiment d'injustice qu'il ressentait, si fort au fond de lui. Pourquoi est ce que ça avait été Kiyoshi? Pourquoi ça n'était pas tombé sur lui? Pourquoi lui avait-il été épargné? Il avait un ressenti immonde en lui, comme si c'était de sa faute... Comme s'il aurait pu tout évité... Le jeune rouquin prit la parole enfin après de longues minutes de silence, d'un ton calme, un peu mélancolique.

" Je crois... Je crois que je comprend ce que tu veux dire... Les nuages ont besoin des étoiles, La lune a besoin du soleil, j'ai besoin de toi et tu as besoin de moi... "

Il baissa la tête et murmura d'une façon à peine perceptible.

" Et comme moi j'avais besoin de lui "

Lentement, un peu tremblant il sortit LA photo de la poche intérieure de sa chemise, et un sourire se dessina sur ses lèvres. C'était le bon vieux temps. A la table d'un fast food, lui riait à perdre haleine, comme il ne riait plus depuis longtemps, et Kiyoshi, un bras autour de ses épaules, levait le pouce vers le ciel, un sourire éclatant sur les lèvres. Ils semblaient si...Insousciant sur cette photo. Comme si rien n'aurait pu les toucher. Ils respiraient la joie de vivre et la bonne humeur. Heureux. Ils devaient avoir 11 ou 12 ans à peu près. Rien que de regarder cette photo Kei se sentait mal et bien en même temps. Contradictoire, mais absolument vrai. Bien, parce que ça lui rappelait de très bons souvenirs. Mal, parce qu'il savait que ça n'arriverait plus jamais. Le jeune rouquin repris la parole d'une voix peu assuré, un peu tremblante mais qui se voulait calme. C'était la toute première fois qu'il parlait de ça. Hésitant, sur presque chaque mot, ne sachant pas bien exprimer tout ça.

"Quand je la vois... Je ressens comme.. Comme un mal-être qui me bouffe les entrailles, une angoisse, quelque chose qui me détruit. Et en même temps, elle me fait sourire. Je me rapelle de tous les détails de cet après midi là. On était allé manger dans un fast food avec deux amis, et il avait dit un truc tellement drôle que je n'avais pas pu m'empecher de me mettre à rire."

Il se mordit la lèvre inférieure, sentant ses sanglots remonter son oesophage, les larmes menaçant de couler sur ses joues. Il inspira longuement en fermant les yeux. Le fait que Tsu soit derrière lui l'aidait beaucoup, ça lui rendait la tache plus facile. Il serra un peu plus les mains du blondinet, releva la tête et regarda les étoiles de nouveau.

" Moi je crois que quand quelqu'un disparait, une nouvelle étoile apparait dans le ciel. "

Enfantin? Oui. Naïf? Aussi. Cela pouvait paraitre complètement débile mais le rouquin s'était tellement répeter cette absurdité qu'il y croyait presque. Il ne parla pas plus. Il n'expliqua pas le pourquoi du comment, de toute façon il en aurait été incapable. S'il reparlait dans les secondes qui suivaient, il se mettrait sans aucun doute à pleurer et ça n'était pas ce qu'il voulait. ll les avait retenu tout ce temps, il se devait de continuer encore. Ca ne servait à rien de pleurer, ça ne changerait rien. Et puis il lui avais promis, dans son fort intérieur. Il ne pleurerait pas. Et puis ce n'était pas parce que Tsu était là qu'il fallait chialler. Surtout pas. Le blondinet n'était pas là pour ça. D'ailleurs Kei se maudit intérieurement de lui avoir dit toutes ces choses. Mais c'était sorti comme ça, il avait eut l'impression qu'il fallait le dire. Alors c'était sortit. Difficilement, mais c'était sortit. Il tremblait et fixait la photo sans pouvoir se résoudre à la ranger. Comme si, s'il la regardait assez longtemps, il réussirait à se projetter dans le temps et à revenir en ce temps là.
Kei voulait détourner la conversation, parler d'autre chose, rendre l'atmoshpère plus légère mais les mots refusaient de franchir ses lèvres, il avait peur de craquer.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyDim 27 Juil 2008 - 20:29

" Si on s'apercevait que la terre tourne, les manèges feraient faillite. "
[Quiño]


Je crois que Kei avait bien aimé la philosophie que j'adaptais face à la photographie. Il avait acquiescé plusieurs fois consécutives, en examinant le ciel. Ses mains s'étaient ajoutées aux miennes. J'aimais la sensation qu'elles exerçaient sur moi. Peau de pêche. Oui, à croquer. Il n'y avait que de la franchise dans mes paroles, ce que la photo me procurait, je devais bien le traduire d'une façon belle. Elle m'apportait tant, tellement, m'avait sauvé de l'ennui plus d'une fois, même si dès que Kei avait rejoint mes rangs, je ne pensais plus avoir affaire à ces occupations. Je prenais moins de photos, sauf avec le club. Juste parce que Kei passait en priorité dans mon coeur. C'était tout à fait normal de vouloir combler celui qu'on aime, ne pensez - vous pas ? Jeunesse épanouie pour l'homme dont on s'est épris. J'me laissais bercer avec lui. J'étais bien. Sa réaction face à mon discours semblait prédominée par une forme de silence qui m'apaisait, quelque part. J'étais certain qu'il savait, qu'il comprenait. Et j'avais raison.

" Je crois... Je crois que je comprend ce que tu veux dire... Les nuages ont besoin des étoiles, La lune a besoin du soleil, j'ai besoin de toi et tu as besoin de moi... "

Ces mots, les siens. Ils provoquaient chez moi une bouffée de chaleur exquise. Quel enfant n'a jamais rêvé de se faire révéler quelque chose par une phrase à double sens telle que celle là ? C'était un chauffage pour mon coeur. Comme la fois où l'on lit pour la première fois " Le petit prince ". Hein Tiphaine? C'était beau hein ? Putain si tu savais le nombre de fois ou j'ai recopié ce passage sur ces feuilles blanches quadrillées. Ce sont des bouquins qui font réfléchir, c'est comme ça. Kei, c'était le renard que j'apprivoisais. Mon renard. ( c'est chooupinouw keuwa ♥) Garfield murmura une petite tirade que je n'avais pas réussi à entendre. Dieu seul sait combien j'aurais aimé avoir saisi ces piètres mots. Les phrases prononcées tout bas son souvent dix mille fois plus importantes que celles prononcées tout haut. Là réside le mystère. Mon menton se posa finalement sur le haut de son crâne, contre ses cheveux roux. Je laissais échapper de ma bouche un long soupir désenchanté.
Il fit un mouvement qu'il stopa une ou deux seconde, puis se décida à piocher une petite carte. Du papier glace? Une photo alors, tout compte fait. Surprenant comme les personnes qui y figuraient dégageaient une émotion sincère, qui me fit sourire tristement. Un amour, un vrai. De ce petit objet émanait un parfum de nostalgie qu'on partageait en ce début de soirée. Ca le blessait. Je le sentais à travers lui. Il avait dans l'esprit de se libérer. Je le sentais également.


" Quand je la vois... Je ressens comme.. Comme un mal-être qui me bouffe les entrailles, une angoisse, quelque chose qui me détruit. Et en même temps, elle me fait sourire. Je me rapelle de tous les détails de cet après midi là. On était allé manger dans un fast food avec deux amis, et il avait dit un truc tellement drôle que je n'avais pas pu m'empêcher de me mettre à rire. "

Cela ne faisait que préciser l'ensemble du message imagé. Communiquer par l'illustration, c'était ma spécialité. Et cette spécialité, moi aussi je l'avais apprise au profit d'un décès. Ca devait nous ralier. Sauf que moi, ma photo m'était bien trop précieuse pour que je la garde sur moi - même. Ma mère. Son frère. Jumeaux qui font une paire? Propre chaire. Parents qui font des enfants? Propre sang. Je n'aurais jamais pu lui en vouloir parce qu'il ne me l'avait pas dit plus tôt. Loin de là, naturellement.

" Moi je crois que quand quelqu'un disparaît, une nouvelle étoile apparaît dans le ciel. "

Mon regard se fit plus tendre, mes sourcils se levèrent sous le poids d'une poésie trop manifestée. Il me touchait. Je lui offrit un bisous sur la perruque, et remis mon menton à sa place. J'avalai ma salive de lui répondre.

- Continue d'y croire, alors.

J'aurai aimé resté collé à lui pour la fin de mes jours. Mourir dans ses bras. M'y abandonner. Sentir son dernier souffle dans ma nuque. Sentir sa peau contre la mienne. Sa main dans mes cheveux. Nos regards tirés l'un à l'autre. Tu penses à ça parce que t'appelles ça l'amour. T'appelles ça comme tu peux puisque l'amour tu n'es jamais sûre que c'est très sécurisant. Ca fait souffrir. Les images peuvent le prouver. Le coeur aussi. Laisse passer l'horreur, la rancoeur, sois content de c'que t'as déjà mon grand. Il y a tant de choses qu'on se dit et qu'on oublie trop vite. Je l'entrainais par la taille vers les attractions afin de changer le sujet. Nous fîmes trois tours de montagnes russes avec loopings, un tour d'auto-tamponneuses ou je l'avais tripoté comme un fan de pâte-à-modeler et où il m'avait engueulé à cause des gens qui nous entouraient. Retour au point de départ, avec les cheveux décoiffés & des centaines de fous rire en plus. Trop cute j'vous raconte pas. Et puis une voix de robot annonça la fermeture. J'avais carrément pas envie de partir. Carrément pas. Ca rentrait dans l'ordre des choses, toutes les meilleures ont d'ailleurs une fin. Aurais - je les capacités nécéssaires pour repousser un aboutissement trop proche ? Merde . . .
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyLun 28 Juil 2008 - 0:47

- Continue d'y croire, alors.

Kei poussa un soupir mélancolique et hocha la tête silencieusement. Tsu ne lui avait pas posé de questions, et ça le soulageait mais à un point. Il n'aurait jamais pu lui expliquer pourquoi Kiyoshi était parti sans se mettre à hurler de rage et à fondre en larme. Cela aurait été au-dessus de ses forces. Mais c'est vrai, la terre continuait de tourner, le soleil continuait de briller, les oiseaux de chanter... La vie était encore là, bien présente dans le corps de ce petit rouquin, et il fallait qu'il en profite. Qu'il profite de ce qu'il avait ici et maintenant, et ne pas se préoccuper du reste, ne plus se préoccuper du passé. Pas l'oublier, mais ranger ça dans un vieux tiroir de sa tête qu'on ne visitera que rarement. Il hocha la tête pour lui-même. Oui, il fallait qu'il profite des bons moments qu'il passait avec Tsu. Tous ces moments où il était de bonne humeur, où il riait et où enfin la vie semblait belle. Pour Kei, avec Tsu, tout était possible. Le rouquin se sentait capable de pouvoir tout affronter si le blondinet était à ses côtés. Quand Tsu n'était pas là, il se sentait affreusement seul. Il faut dire qu'il n'avait pas beaucoup d'amis, et quand le taré n'était pas à ses côtés il déprimait, où il était frustré de ne pas le voir alors qu'il l'avait quitté il y avait quelques heures de cela.
Ils firent quelques tours de montagnes russes où Kei se prit un fou-rire, et un tas d'autres attractions tout aussi géniales les unes que les autres, dont les autos-tamponneuses où Tsu avait une fois de plus manifesté son grand plaisir à taquiner son Garfield. La foire se vidait de tous ses gens en quête d'un peu d'amusement dans ce monde sans scrupule. Et ce fut l'heure de la fermeture. Kei poussa un long soupire de lassitude. Que le temps passait vite quand l'on s'amusait, et qu'il passait lentement quand on s'ennuyait... Cela a toujours été comme ça, et les deux garçons le savaient certainement beaucoup mieux qu'une bonne centaine de personnes. Le rouquin ne voulait pas partir, il ne voulait pas quitter le blondinet qu'il aimait tellement et qu'il le faisait tant rire. C'était passé beaucoup trop vite, il avait l'impression que cela faisait à peine quelques minutes qu'ils étaient arrivés et que Tsu lui avait payé une barbe à papa taille géante en lui mangeant la moitié au moins.
Le rouquin s'accrocha au bras du blondinet et, levant la tête vers lui, les joues rouges à force de rire et des étoiles plein les yeux, il supplia Tsu tout en adoptant sa mine d'enfant misérable qui réclame une beau jouet.


"Tsu... J'veux pas partir... Tu restes avec moi, dis ? "

Il n'attendit même pas qu'il réponde à sa question et il lui prit la main et ils déambulèrent un moment sans but précis dans la foire vide d'êtres humains, sans plus aucune lumière. Calme. Silencieusement. Un silence s'était installé entre eux mais il n'était pas lourd comme la plupart des silences entre deux personnes. Là, il était beau. Juste beau. Le rouquin serrait la main du blondinet dans la sienne comme s'il avait peur qu'il s'envole, regardant droit devant lui, les joues empourprées à cause de la fraicheur de cette nuit encore jeune. En partie. En partie, parce que quelque chose lui trottait dans la tête et ça le dérangeait. Un peu. Enfin non, ne mentons pas, ça ne le dérangeait pas, ça le surprenait un peu... Quoique... Il se voilait un peu trop la face à mon avis ce petit coquin. Après tout c'était un adolescent, quoi de plus normal de ressentir ces envies, même si on est le plus innocent enfant que la terre n'ait jamais portée...
Mine de rien, le gamin avait les lèvres qui devenait peu à peu violette. Il avait froid. Il frissona, et attira gentiment Tsu à l'intérieur d'une attraction, le train fantôme plus exactement, sans expliquer quoique ce soit, cela devait être assez évident vu son visage. Ils prirent place dans un des wagons et le rouquin se blottit contre le blondinet quelques minutes. Il faisait un peu moins froid tout de même, au moins ils étaient protégés du vent.
Kei releva la tête et plongea ses yeux dans ceux de Tsu, désireux de s'y perdre. Son petit coeur accéléra le mouvement, et après avoir posé une main sur sa nuque, il vint sceller leur lèvres pour un tendre baiser. Il éloigna son visage de quelques centimètres et baissa la tête en rougissant. Lentement, et surtout très maladroitement, il déboutonna de ses mains fébriles la chemise de l'autre garçon. Son sang bouillonait et il n'osait pas le regarder dans les yeux. Quand il eut totalement ouverte la chemise en question, il posa ses petites mains sur le torse de Tsu et l'observa d'un oeil gêné et interessé, son coeur battant la chamade. Il la lui ôta complètement, tremblant légèrement. Il entoura la taille du blondinet de ses bras, se blotissant tout contre son torse. Puis, doucement, il l'embrassa de nouveau avant de poser délicatement ses lèvres dans le cou de son aîné, et chuchotta dans son oreille, d'une voix déterminé bien qu'un peu maladroite.


"Et si... Et si aujourd'hui... J'avais envie de m'allonger sur toi ? "
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyLun 28 Juil 2008 - 19:45

" Pense que maintenant, à cet instant, tu es en train de créer. En train de créer ton propre avenir. " [ S. Paddison ]

Qui aurait vu le temps passer ? Tout allait si vite. Je pense que les maux de ventre qui rongeaient mon estomac s'éveillèrent à partir du moment où la fête foraine sétait vidée comme un ballon crevé, aussi vite, avec le même bruit, et la même précipitation. Il y a des rêves qu'on ne touche que des paupières. Mes rêves à moi ne sont que poussières. Les siens aussi. On se rencontrait dans un bon nombre de domaines en fin de compte. Le monde s'en foutait d'nous. Comme les miliards d'autres Hommes égoïstes. Comme les plantes qu'on arrache en les traitant de mauvaise herbes. Ca aussi, l'air de rien, c'est supprimer une vie juste parce qu'on ne trouve pas ça ésthétique. Mes oppinions sont déjà faites. Kei, c'était une bouffée d'air pur pour l'humanité entière. un insouciant, naïf, candide, niais. Et je ne me passerai jamais plus de sa personne. J'aurais voulu hurler. Hurler à en crever de cette chienne de vie qui nous pourrit le coeur. Ensuite, je l'aurais traité de salaud, il m'aurait regardé en levant son sourcil, je l'aurais poussé contre un mur, me serais mélangé à lui avec l'ivresse de ma tristesse, jusqu'à en crever, bordel. Jusqu'à en crever. Et j'aimais ça. Je voulais pleurer pour lui. Pour lui montrer qu'à lui seul il rassemblait toute ma joie, mon bonheur, ma prétention et mes conneries. A quel point il comptait pour moi. Jusqu'à en crever. Et lui avec son air enfantin, qui m'emmenerait jusqu'au bout. Qui m'emmènerait là ou je n'avais jamais été, à son tour, il me prendrait la main et ferait le tour du globe. Putain ce que j'en avais envie. Envie de lui. . .

"Tsu... J'veux pas partir... Tu restes avec moi, dis ? "

Accroché à moi : mon bras capturé par ses griffes fragiles. Lui refuser quoi que ce soit me paraissait impensable, à lui, qui faisait déjà tant d'efforts pour me satisfaire à longueur de journée. Qui supportait mes répliques chiantes, connes, qui me disait des mots doux, des mots qui caressent, apaisent, chantent la vie dans votre tête. Qui vous font tourner la tête, plutôt. Amadoué, abruti face à tant d'amour. Kei m'entraina alors dans le train fantôme, sans demander mon avis, sans doute par crainte que je ne sois trop "responsable" et que je le persuade de quitter les lieux. Ce que je ne désirais pas, mais cela, je vous en ai déjà fait part durant mon post précédent. Et puis vous l'auriez deviné, vous n'êtes pas si cons. . .Quoi que.
Et tout se bouscula, juste pour quelque secondes. Le temps qu'il nous fallut à nous, pour remanier ce monde.
C'est d'un geste maladroit et fébrile qu'il se posait sur moi, s'étalait et débouttona ma chemise. Lent. Putain ! Trop lent! Moi je me retenais depuis trois heures, et le voilà en train de me titiller. . . Carnassières. . . Mes envies viraient au carnassières. . . Je goûtais à la saveur sucrée de ses lèvres aprhodisiaques à nouveau. contraste flagrant entre sa personne et ses idées perverses, le tout face à ces petites mains gelées posées sur mon poitrail. Je savais comment réagir. Même surpris. Même si je ne me sentais pas capable de repousser mes pulsions sexuelles, cette fois là. Je . . . Non, oubliez.


" Et si... Et si aujourd'hui... J'avais envie de m'allonger sur toi ? "

J'avais décidé de le laisser faire à sa guise guidé par ses fantasmes, mais il n'avait pas l'habitude, et moi ça me gênait. Je devais être le premier, à n'en pas douter. L'air joueur, je l'attirais contre moi à l'aide de son col avec puissance. Son visage au niveau du mien m'implorait littéralement de ne pas être trop brusque ; J'exaucerai sa prière, j'exaucerai tout, ce soir. Plein pouvoir. Une interdiction au sexe faible et un allé simple pour s'en aller sur des ailes d'aigles. Des ailes de n'importe quoi. Je me mis à lui mordiller l'oreille, pour l'encourager. Mes mains parcoururent ses hanches étroites, retirèrent sa chemise cite fait puis les massèrent quelques minutes. Mes ongles s'enfoncèrent dans sa peau. Rage. Amour. Haine. Passion. Passion Charnelle. Plaisir Confidentiel. Caprice. Je le croquerai. Entier, tout cru. A la façon du loup avec le petit chaperon rouge. Ouvrir les yeux pour le bouffer. Qu'il me bouffe, qu'il me fasse mal. Je suis confus ; lui aussi.

- Je t'aime petit con.

Il aurait beau s'énerver, ça m'exciterait davantage. Mes jambes se refermèrent sur les siennes. Je le serrais très fort. J'attendais qu'il me dévore à sa façon. Si jamais il s'en sortait mal et que la violence s'emparrait de mes esprits, je tenterais une approche plus brusque, sans le presser trop. J'dominerais, c'tout. Déjà, il avait eu la bonté de ne pas me poser de questions là dessus, et par la même occaz m'avait dispensé d'une explication avec deux peluches de merde. Je lui en étais reconnaissant. Désormais, il fallait le laisser aller. Mes ongles s'enfoncèrent un peu plus. Je voulais qu'il aie mal, mais qu'il comprenne pourquoi. Parce qu'on souffrait, dans un train de fantôme de merde. Parce que cette nuit c'tait la nôtre et que si on nous la volait, dans ce petit wagon deux places, j'me foutrais la gueule en l'air. Pour lui, pour nous. Au fur et à mesure que le train fonçait, nous on avait rien à perde, puisqu'on s'aimait.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyMar 29 Juil 2008 - 0:31

Tsu attira le visage du rouquin près du sien avec force, et Kei le supplia du regard. L'implorant des yeux pour lui demander de ne pas le brusquer. Parce que faut pas croire, mais le rouquin éprouvait tout de même une certaine angoisse. Angoisse que tout le monde ressent lors de sa première fois. C'est normal après tout, c'est une réaction humaine. Mais il voulait partager ce moment privilégié avec Tsu. Il voulait lui offrir son coeur, son corps et son âme. Il voulait les lui donner, pour qu'il les possède à jamais. Le blondinet lui mordilla l'oreille et Kei étouffa un hoquet de surprise. C'était bien nouveau pour lui, il ne savait pas que l'on pouvait être aussi sensible à cet endroit précis. Les mains du blond descendirent sur ses hanches et ôtèrent ensuite la chemise du rouquin pour mieux les flatter. Kei enfoui son visage dans son cou et soupira d'aise quelques secondes, ses mains froides parcourant fébrilement le torse de Tsu, se réchauffant à son contact. Ce dernier enfonça ses ongles dans sa peau, et Kei lui mordilla le cou en retour.

- Je t'aime petit con.

Le rouquin éloigna son visage du cou si tentateur du blondinet pour le regarder dans les yeux, une petite lueur d'interrogation et de contrariété dans le regard. Finalement, il haussa les épaules en signe d'indifférence et lui mordilla la lèvre inférieure avidemment, étouffant pas la même occasion une petite exclamation de douleur. Tsu lui faisait mal. Il lui faisait mal, mais Kei ne lui en voulait pas. Au contraire. Et, posant une main sur sa nuque, l'autre se perdant dans ses cheveux blonds, il l'embrassa de plus belle, avec encore plus d'amour, de tendresse et de passion; cherchant par la même occasion de se coller contre son torse un peu plus, rongé par le désir insasiable de sentir sa peau contre la sienne. Les secondes passèrent. Longues. Merveilleuses. Rares. Uniques. A regret, Kei dû éloigner ses lèvres pour pouvoir respirer à nouveau convenablement. Son souffle s'était fait un peu plus rapide, son coeur jouait du tam-tam et l'excitation montait petit à petit dans le corps du petit rouquin qu'il était. Il déposa ensuite ses lèvres dans le cou de son ainé pour le lui mordiller sans dissimuler son appétit de petit chat qui s'éveillait. Enfin, profitant du fait que Tsu soit à moitié allongé, il fit glisser ses lèvres jusqu'à son épaule, et déposa ensuite une multitudes de doux et tendres baisers sur le torse du blond, s'attardant quelques secondes sur ses tétons en les lui mordillant gentiment. Il releva la tête et l'embrassa de nouveau avidemment, comme si sa vie en dépendait. Comme si les lèvres de Tsu étaient une drogue. Mais Tsu lui-même était une drogue. Kei était devenu dépendant. Il le savait, il l'avait bien vu arriver, mais il n'avait pas eu la force d'empêcher cela d'arriver. Il n'aurait jamais réussi, Tsu faisait parti de sa vie maintenant, il n'y pouvait rien, et il ne s'en plaignait pas. Il ne pouvait pas se résoudre à s'en plaindre.
Ses mains, tremblantes, s'affairaient à descendre la braguette du pantalon du blond, et à ensuite le lui retirer, avec quelques difficultés certes. Son souffle s'était encore un peu accéléré, ses pomettes étaient toutes roses, la température de son corps augmentait rapidement, son coeur partait en live. Il avait chaud. Incroyablement chaud.
Là maintenant tout de suite, il ne savait plus vraiment ce qu'il fallait faire, enfin si il le savait mais il ne se sentait pas. Il ne savait pas comment s'y prendre. La bouche entrouverte, il s'immobilisa quelques secondes. Il ne pourrait pas faire ça. Il n'en était pas capable. Le rouquin, quelques mèches collées sur son front, tremblant de toutes parts, leva les yeux vers le blond, yeux dans lesquels brillaient l'indécision, l'angoisse, la peur et le désir. Il plongea son regard dans le sien. Pour lui faire comprendre qu'il avait toute sa confiance, qu'il le voulait et qu'il ne fallait pas qu'il hésite. Qu'il savait qu'il allait faire attention. Sans parler, sans prononcer un mot. C'était plus qu'évident à comprendre, surtout lorsque que l'on connaissait Kei, cet enfant si innocent et fragile. C'était déjà un exploit pour ce petit Garfield d'en avoir été jusque là. Il avait osé pas mal de choses, et il en était fièr. Tsu l'aidait, c'était grâce à lui qu'il était moins timide, et qu'il faisait tout ces trucs qu'il n'avait jamais fait auparavant. Qui aurait cru qu'un jour Kei deviendrait aussi entreprenant? La vie était pleine de surprises, des bonnes comme des mauvaises. Voila exactement la raison pour laquelle il fallait profiter à fond des journées comme celle là.
Il l'enlaça, caressant de ses doigts le bas de son dos, et l'embrassa sur la commissure des lèvres, et enfoui de nouveau son visage dans son cou, Tsu pouvant sentir son souffle irrégulier sur sa peau.
Certes il avait un peu peur, mais il avait confiance. Il voulait partager ça avec Tsu. Parce qu'il l'aimait. Parce qu'il se sentait si bien avec lui, parce qu'il savait que le blondinet faisait tout pour qu'il puisse être heureux.
Kei avait la certitude que cette nuit allait être magnifique. Parce que c'était la leur. Il était persuadé que quelque chose aurait changé le lendemain, quelque chose qui le comblerait davantage. Parce que cette nuit allait être unique. Elle allait être magique. Pour l'un, comme pour l'autre.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyJeu 14 Aoû 2008 - 10:45

" Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. " [ Charles Baudelaire ]

La vitesse du wagon accélèrait encore et encore. Kei et moi ne prêtions d'attention qu'à nous, en oubliant les mannequins ensanglantés du mangèe. On était dans une autre forme d'attraction qui nous convenait sans doute mieux. Sincèrement, si j'avais éspéré qu'un jour le rouquin glandu qui me faisait tourner la tête s'intéresserait à moi. . . Surtout à moi. Au petit prétentieux qui n'avait droit qu'au désir de ses rêves. Et son rêve aujourd'hui se métamorphosait à chaque fois qu'un contact se manifestait avec Kei. Ses lèvres chaudes, son torse fragile faisant pression sur le mien. Mes mains se retirèrent de ses hanches pâles, et je laissai à mes ongles le droit de courir sur et sous sa peau. Son souffle bouillant sur ma nuque, son corps trop près du mien allaient se livrer à moi, tout comme je le faisais déjà vis à vis de lui. De mon amour, toujours. Ca me rappelait les moments où, après une photographie, le modèle que j'avais engagé et moi - même décidions de s'associer au cours d'une nuit brève, pour laisser nos corps s'entremêler. N'allez pas croire que je pense à quelqu'un d'autre lorsque je fais l'amour. C'est juste que ce soir, j'éprouvais un sentiment bien distinc : ça ne deumerait pas du besoin, c'était matériel, c'était l'alchimie qui coulait dans mes veines bleues, à moi. Ca bouillait ca aussi.
Je ne suis pas un putain. Je m'y refuse.
Je suis peut être égoïste, mais avec le temps, Kei m'en dissuaderai sûrement. C'est à ses côtés que je voulais finir mes jours, mes nuits, mes élans de passion. Cette dernière fait preuve d'une telle aisance. La chaleur se densifiait tandisque je me frottais à lui. Mon coeur saignait. Je mourais dans ses bras. Je m'abandonnais tout en luttant contre ce moi qui me demandait de le bousculer. De le maîtriser, de lui montrer sur quel terrain glissant il s'aventurait en me faisant languir.
Sa maladresse accentua ce point précis. En particulier lorsque Poil-de-Carotte se munit de la fermeture éclair qui cadenaçait ma braguette. Il du s'y reprendre à maintes fois pour la faire glisser.
" What's going on today ? "
Je devenais fou, taré. Plus que par habitude. J'entends par là que mes moyens se perdaient, que quelqu'un d'autre s'emparait des mon corps & des mes actes. Je n'eus pas le temps d'analyser le fait que Kei ne savait plus vraiment quoi faire. Dans une attitude à la limite de la violence, je le propulsais de l'autre côté du fourgon. Mes mains plaquèrent ses épaules sur le cuir rouge du siège, et je le maintenais de la sorte. J'avais réussi à tenir jusqu'à maintenant, mais c'était trop. A croire que je ne supporte pas qu'on m'ouvre la braguette. Je m'allongeai rapidement sur lui, sans trop de précautions, comme ça, pouf ! Mes doigts furent attirés par les creux de ses reins. Ils se faufilèrent dans son caleçon, passèrent sur ses cuisses où ces coquins faisait durer mon plaisir. Et le sien, j'éspérais. Je suffoquais parce que j'allais très vite dans des moments pareils.


- Bordel Kei.

J'voulais pas lui faire de mal, mais je ne tenais plus. J'en étais désolé. J'savais pas trop s'il avait peur ou non, mais de toute façon je n'avais plus le controle. A quoi bon. Je me décida enfin à dégager mon jean grâce à mes pieds, puis à me placer à califourchon sur lui. Je fis un mouvement de tête pour repousser mes cheveux en arrière. Mes mains entrelacèrent les siennes. Mes muscles se durcissaient et ils se trouvaient loin d'être les seuls.
Je suais également. Bon ok, c'est moins romantique de parler de transpiration que de sexe avec l'être aimé, mais j'déteste le porno. Maggle?
Une série de frissons se propagea dans mon être, puis vinrent les spasmes amères qui m'obligèrent à lui oter le calbut'. Je craignai qu'il me fasse un traumatisme, mais je pensais qu'il était devenue un homme dorénavant. Mon petit Kei avait grandit si vite ♥. Je crois que je n'ai jamais ressenti autant de sentiments à la fois en un instant. Un étrange élixir d'amour bien sûr, de confusion, de domination, de crainte.
La nuit poursuivait sa route, et je redoutais de plus en plus la fin du train fantôme. Je baisai son front en attendant qu'il intervienne. Je n'avais pas d'intentions de le violer. Sauf s'il m'y incitait, mais ça aurait été vraiment moche de sa part. En aurait - il seulement été capable ?
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyLun 1 Sep 2008 - 1:12

Soudain, Kei fut propulsé de l'autre côté du wagon. Et Tsu le maintenait dans cette position sans qu'il puisse bouger le haut du corps. Le souffle du petit rouquin se coupa un instant à cause de la soudaine violence dont Tsu faisait preuve. Une vague d'angoisse monta avec une rapidité étonnante jusque dans sa gorge, alors qu'il pensait à des choses terrifiantes. Mais elle partit aussi vite qu'elle était venue. Parce qu'une évidence frappa Kei en pleine face alors que les mains du blondinet s'attaquaient à sa chute de reins. C'était tellement bête! Pourquoi aurait-il peur? Pourquoi aurait-il peur en sachant que c'était la personne qui lui avait fait reprendre goût à la vie qui le touchait si fiévreusement? Tsu l'aimait. Il lui avait dit. Contrairement à lui.
Mais toutes pensées raisonnables & philosophiques le quittèrent alors que les doigts habiles de Tsu se faufilaient dans son caleçon, faisant goûter à Kei de nouvelles sensations toutes aussi délicieuses les unes que les autres. Sa tête partait en arrière alors qu'il fermait les yeux et que son souffle, devenu rauque, s'accélérait à une vitesse déconcertante. Une vague de chaleur provenant de son bas-ventre traversait tout son corps le faisant trembler assez fortement.


- Bordel Kei.

Et ce mot qui voulait dire tellement et si peu à la fois. Alors que Tsu se plaçait à califourchon sur son corps, Kei lui essayait de calmer son souffle qui était bien trop irrégulier. Mais sans succès. C'était bien trop nouveau et bien trop agréable pour qu'il réussisse à se calmer. Tandis qu'il cherchait désespérément de ses mains quelque chose à quoi se raccrocher, comme pour se persuader que tout ça était réel; Tsu prit ses mains dans les siennes et Garfield s'y aggripa alors qu'il plongeait ses yeux dans ceux du blondinet. Mais même s'il transpirait, Tsu lui parut encore plus beau que d'habitude. Kei ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être était-ce parce que c'était la première fois qu'il voyait Tsu avec un regard pareil. Peut-être était-ce due à l'ivresse du moment. Ou Peut-être et plus probablement que c'était parce qu'ils se comprenaient sans avoir à parler. Alors que le blondinet lui ôta son calecon, Kei se mordit la lèvre inférieure et ses pomettes rougirent encore un peu plus. Après tout c'était la première fois que quelqu'un le voyait nu hormis le cercle familial. Enfin bon, trêve de bavardages. Une furieuse envie de contact s'empara du corps et de l'esprit de notre petit rouquin alors que Tsu déposait ses lèvres sur son front.
Un Kei que Kei lui-même ne connaissait pas pris le contrôle de ses gestes et sans crier gare, les mains du rouquin toujours fébriles dessinèrent des courbes imaginaires sur le torse du jeune homme allongé sur lui, le griffant à quelques endroits, tout en les descendant progressivement jusqu'à effleurer du bout des doigts le seul bout de tissu qui restait encore en obstacle plus que gênant entre leur deux corps qui allaient bientôt se donner l'un à l'autre. Kei l'aggripa et entreprit de le faire disparaitre dans le décor à l'aide de ses mains et ensuite de ses pieds, pendant que sa respiration se faisait de plus en plus précipitée, l'excitation prenant peu à peu possession de son corps entier. Là maintenant tout de suite, Kei était Kei sans être Kei. Kei laissait parler son corps et son coeur. Sans se retenir. Sans essayer de réprimer ses envies.
Tout à coup, sans que Tsu puisse y comprendre grand chose, il renversa la situation, et se retrouva au dessus du blondinet, les mains posées de part et d'autres de son corps, le visage a quelques millimètres du sien, se noyant dans les iris de son amant. Si près que Tsu devait sûrement sentir son souffle sur sa peau. Kei enfoui son visage dans son cou et se mordit de nouveau la lèvre inférieure alors qu'il frottait délibérément son bassin à celui du blond, achevant de cette facon de durcir une certaine partie de son anatomie. Jamais il ne s'était senti aussi vivant. Toute trace d'angoisse de peur ou d'appréhension avait disparu. Sa confiance en Tsu était maintenant totale.Tremblant, fébrile, les cheveux collés sur son front, en sueur, Kei vint capturer les lèvres de Tsu pour un bref baiser, tellement son souffle était irrégulié. Il glissa ensuite sa bouche sur la courbe de la machoire du blond jusqu'à revenir dans son cou où il souffla, d'une voix rauque d'excitation, pendant que sa main droite se glissait dans les cheveux du jeune homme.


- Putain Je t'aime Tsu.

Et ça n'était pas sur le cou du moment. Kei n'avait jamais été aussi sérieux. C'était juste sa soudaine prise de courage qui avait réussi avec succès à débloquer la chose qu'il ne savait plus dire jusqu'à maintenant. Dans d'autres circonstances, il aurait pu le hurler de nouveau au monde entier mais le moment n'en donnait pas l'occasion. Le temps filait, les secondes. Les minutes. Et Garfield redoutait plus que tout la fin de la nuit, le retour de ce voyage en plein ciel.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyLun 1 Sep 2008 - 15:47

L'absence est à l'amour, ce qu'est au feu le vent ; il éteint le petit, il allume le grand.
[ R. Bussy-Rabutin ]


Je suis Tsu. Un blond comme tant d'autres, Mais aujourd'hui, je me démarque. J'ai appris à canaliser mes peines, mes joies ne tournent dans ma tête que vers lui. Je n'aime pas les gens timides qui n'osent jamais. Sauf si par un excès de bonté, j'arrive à les changer. Là, je n'avais pas réussi à agir sur lui. Il avait été l'exception à ma règle. Mais jamais je n'aurais cru que cela prendrait de telles proportions. Oh je t'aime. . .Ca fusait ce soir. de tous les cotés, à force de s'apprécier, de s'adorer, de s'échanger. . . Besoin de rien envie de. . .
lui ?
perdu, trop confus pour garder un tant soit peu de sens. Insensé, tout à fait. Je ne cherchai plus, j'y allais seulement. Dans un néant d'aptitudes à s'aimer en enfer, au pardis qu'importe l'endroit, à s'y rendre fou, à se libérer, soit - même et ses fantasmes. Tout se chamboulait dans mon esprit. Dois je l'embrasser ? Je voulais qu'à la façon d'un carré de chocolat, il fonde sur le bout de ma langue. Mais la situation emprunta un chemin tout à fait différent de ce que j'anticipais. Moins prévisible, comprenez. Je me demandais s'il cherchait à me défier.

A ce moment, je n'y crois pas. L'embarrassé devient possessif. Le partenaire soumis décide de se laisser aller, enfin. Ce fut magistrale, ça aussi. Au moins autant que le caleçon qu'il m'ota pour l'expédier sur les rails. Ca s'enchainait, le frottement de ses parties sur les miennes. Un accord, un alliage. Et les mots ne servaient plus : la gestuelle d'un caprice de corps à corps. De pensées fantaisistes. Son haleine possédait encore l'odeur de la barbe à papa. Ses mains moites collaient toujours à cause du sucre, j'en pris une pour mordiller quelque temps son pouce avant qu'il n'enfourne à nouveau son visage dans mon cou. Je mourais de chaud. Bon sang ce que c'était bon. Doux, politiquement incorrect, poétiquement correct.


" Putain Je t'aime Tsu. "

Un ultime coup de bassin, un énième contact, une parole trop sincère. Je me mis à jouir sérieusement. Les frottements m'empêchaient presque de respirer. Des carresses maladroites, tremblantes sur mon poitrail, je pleurai. De joie. Pour lui, pour nous. S'abandonner le coeur vaillant. S'abandonner même en rêvant. S'en suivit une succession de gémissements plus ou moins aigus, du au plaisir qu'il me procurait. Mon coeur m'hurlait de ne jamais finir cette étreinte. J'avais peur qu'il s'agisse d'une des rares. . . J'avais peur qu'à mon réveil, je ne puisse plus le revoir. Que tout n'aie été qu'un mirage érotique. Contexte critique. A l'aise, tout à fait à l'aise. Kei se prenait pour un prédateur, et m'incitait à revenir le dominer. Lui montrer que je n'étais pas quelqu'un qu'on s'accaparait aussi facilement. Il fallait m'y forcer. Me forcerais - tu, demie portion ? Je souris.

- Genre tu fais le poid, Amour.

Ses doigts croisés aux miens. Mon coeur enlacé aux siens.
Et aimer ce qu'on n'aurait pas cru, c'est aussi prévoir de ne l'avoir plus. Or, Tsu ne vivait pas sans Garfield. Depuis leur rencontre, le blondinet hésitait toujours. La question du " cela lui plaira t -il ? " se retournait en lui, partie intégrante de son esprit, de sa vie. Kei, je voudrais toujours t'écouter ronchônner quand tu t'endros dans mes bras, après une dispute. Je tuerai quiconque osera ne serait - ce qu'effelurer l'idée de te faire du mal. C'est inabordable, inenvisageable. Mes paupières se fermèrent. S'il t'arrivait malheur, je ne me le pardonnerai pas. Ses paroles remontèrent jusqu'à moi, et son excitation se mélangea à la mienne. Je m'humectai les lèvres, en constatant que le train fantôme était tombé en panne. J'en étais certain: il s'agissait d'un signe. ( TAS VU TIPHOUSOUTIF COMMENT JARRANGE TOUT A MA FACON, c'ça la classe. 8). )

Après quoi, je pris appui sur mes avant bras pour me hisser sur le dos, au niveau de son sexe. J'observai brièvement sa tête retomber lourdement en arrière, puis léchait ma prise, confiant. J'éspérai qu'il n'aurait pas honte de mes pulsions. J'ai toujours trop éspéré de lui. C'est peut être pour ca que je me sentais mal, quaelque fois, quand je le manipulais. Mon amour pour lui ravivait ma conscience. Plus fort que tout, au dessus de mon amour propre, chose rare. J'avais quelque part l'impression qu'il revenait d'un voyage interminable, et que nous étions les amants qui se retrouvaient après une longue durée de séparation. On y avait droit. Pourquoi on y aurait pas eu droit, nous ?
Ma bouche entoura ce que ma langue avait flaté auparavant.
Une minute, puis deux, ensuite trois ; enfin quatre. . .
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptySam 6 Sep 2008 - 19:27

Et Tsu pleurait. Des gouttes d'eau telles des diamants d'une valeur inestimable glissaient sur ces joues que le rouquin connaissait peu habitué à ce traitement. Kei fut profondément choqué. Tsu pleurer? Ça avait toujours été complètement impossible aux yeux du rouquin. Comme si le blond était invulnérable, que rien ne pouvait le toucher. Après tout, il ne l'avait jamais vraiment vu exprimer ce qu'il ressentait. Collé à lui, il posa ses lèvres dans le cou du blondinet. Il avait l'impression qu'il se consumait à chaque fois qu'un contact se faisait avec le corps de Tsu. Toutes ses pensées étaient parties, envolées. La seule chose, la seule personne à laquelle il pensait était le jeune homme tout contre lui qui demeurerait sûrement le seul à faire battre son cœur aussi fort.

- Genre tu fais le poid, Amour

Et ce surnom qui le rendait toute chose. Kei sourit. Tsu n'avait pas laissé passer cette occasion de le taquiner. Et c'était mieux ainsi. Tsu n'était pas Tsu s'il ne le faisait plus. Tsu, c'était ces innombrables sourires qui venaient orner les lèvres du rouquin quand il sortait une connerie, c'était les rires qui se faisait une place chez lui quand il le chatouillait, c'était ses boudins de petit garçon quand il le charriait, c'était sa voix miraculeusement revenue. C'était tout. Jamais plus il ne pourrait se passer de lui. C'était tout bonnement impensable. De toute manière, quand Tsu n'était pas avec lui, il redevenait le Kei mélancolique qu'il était avant. Parce que Tsu résumait à lui tout seul sa nouvelle vie. Et Dieu qu'il faisait chaud. Kei ne se rappelait pas durant ses seize hivers avoir eu aussi chaud. Ils étaient là, enlacés, étroitement liés par le corps le cœur et la pensée, et le train fantôme tomba en panne. Il faisait sombre. L'obscurité gagnait en espace. Alors que tout les gens sur cette planète, toutes ces personnes aux relents d'inexistence qui, tous inconscient, dormaient tranquillement chez eux comme si tout était normal; eux vivaient sans nul doute le moment le plus important de leur histoire. Pour une fois ils avaient échapper à cette monotonie qu'étaient leur existence vouée à une fin plus ou moins tragique, comme tous les autres.

A cet instant, Kei se sentait voler. Traverser des nuages blancs comme du coton, sauter d'étoile en étoile, atteindre le soleil sans brûler ses ailes. Mais fini de réfléchir de cogiter. Tsu avait bougé. La pause qu'ils s'étaient accordé pour y croire était terminée. Il s'approcha d'un endroit stratégique et au contact qui se fit, Kei poussa un long gémissement rauque , sa tête retombant lourdement en arrière, ses paupières se fermant et son visage transformé par le plaisir que lui donnait Tsu. Quelques secondes plus tard, il ne put retenir de nouveau de doux gémissements graves plus affirmés de franchir ses lèvres . Il tremblait de tout ses membres, il avait du mal a respirer, le souffle coupé par le plaisir qu'il éprouvait qui prenait possession de tout son être, le foudroyant jusqu'au bout de ses ongles, jusqu'à la racine de ses cheveux. Alors qu'une de ses mains agrippait férocement le cuir rouge du siège, l'autre vint se crisper sur le crâne de l'autre garçon, dans ses cheveux blonds. Il se perdait, il n'avait plus le contrôle, sur aucune chose, sur aucun de ses gestes, aucun de ses cris. Et ses yeux voilés par ce plaisir. Et sous un cri plus fort que les autres, sous un "Tsu!" retentissant, ce fut la fin. La fin de ce voyage de quelques minutes au septième ciel.

Tout ses muscles se détendirent en un instant, sa main gauche glissa sur le cuir les traits de son visage s'apaisèrent. La respiration précipitée, le souffle court, encore tout tremblant, Kei refaisait peu à peu surface. Le silence s'était fait, le seul bruit perceptible étant le souffle du gamin. Il ouvrit faiblement les yeux alors que sa respiration se régularisait. Il leva les bras et attira Tsu contre lui, posant sa tête sur son torse, le coeur battant à tout rompre, les yeux encore plein d'étoiles.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyDim 14 Sep 2008 - 0:25

" Je ne joue pas contre une équipe en particulier. Je joue pour me battre contre l'idée de perdre. " [ Eric Cantona. ]

Moi aussi, je suis un joueur. Ma prise est sur mon corps, nue comme un vers, et je la caline tendrement. Tout s'est enchaîné si vite. La pression est retombée. C'était bon. Je me sens me relâcher, je sens ses cheveux roux sur mon torse trop maigre pour être musclé. Je sens la transpiration sur ses tempes comme je sens les perles de la mienne se mélanger à mes larmes. J'entends son souffle faible après l'effort, j'écoute ma respiration se ralentir peu à peu. Je savoure encore le dernier contact de ses lèvres fruitées au gout même de la passion. Je repense à nous, à ce soir, à cette fichue canette qui me rend dépendant d'une personne alors que je m'étais promis que cela ne m'arriverait jamais plus. Je me trouve niais, je me juge naïf. Si un jour cette tête de garfield ose me lâcher je n'y survivrai pas. Je me trouve encore plus niais. Je m'écoeurerais presque, mais mettons ça sur le dos de la fatigue. Il doit être aux alentours de vingt - trois heures. Je ne sais pas vraiment si nous allons rester là, l'un sur l'autre, complètement déssapés, cheveux en bataille jusqu'au petit matin, ou si nous allons trouver la force nécéssaire pour se porter jusqu'a nos chambres à la pension. J'ignore même si je réussirai à me passer de lui jusqu'à ce matin. Je l'aime à mourir. Je m'autorise à caresser ses joues rougies par l'action passée que je regrette déjà. Je ne peux pas me résoudre à oublier une soirée pareille. Je le respire. Il me nourrit. On en peut que trouvr ces phrases niaises à partir du moment où on ne les a pas subies. Mais je peux vous jurer que les plus insensibles ont torts de se moquer de mes propos. Ca rà ma place, il ne sauraient pas expliquer ce qui leur arrive. Bien fait. Je ne savais plus réellement comment m'y prendre ce soir là. j'avais donné beaucoup de mon énergie pour lui plaire et je pensais avoir à peu près réussi. J'avais l'impression de porter mon enfant sur le ventre. il s'agissait de mon amant autrefois muet.

- Hey mec, on dort ou du coup . . .

Et dire que j'avais balancé ça sur un ton tout à fait blasé. Je m'en voulus sur le coup, parce qu'il pouvait croire que ca ne m'avait rien fait, et c'était le pire qu'il puisse penser. Mais je n'avais pas la foi de me reprendre. Et en général, je ne me souciais guère de ce genre de petits détails. L'extase retombait trop vite selon moi, et je refermais directement mes paupières dans ce moment d'ultime détente qui suivait notre moment. Je passais en boucle cette nuit là dans mon esprit. Je le hissais jusqu'à mon visage pour lui sourire en me mordant la lèvre inférieure, signe que c'avait été génial et que j'avais vraiment hâte de nous y reprendre si le coeur lui en disait. Voilà que Keikette m'avait offert son coeur et son corps. Je levai ensuite mes deux bras vers le haut, paumes en direction du ciel avec un sourire en banane qui s'étirait quasiment au niveau de mes oreilles.

- Enfin, faut quand même fêter ton comming out avant ça.

Je crois qu'après j'ai ajouté un genre de " mawahahaha ! " diabolique. Mais j'étais pour une fois de ma vie, véritablement fatigué. J'avais récupéré vaguement toutes nos fringues à l'aveuglette grâce à ma main qui les roula en boule, dans dans le coin du wagon. Faisait chaud là dedans. J'avais envie d'une dernière cigarette après l'étreinte. Alors j'en chopais une, aussi étrange que cela puisse paraitre, et je la partageai avec lui. Evidement, je ne le montrerais pas, surtout pas à la marmotte qui s'endormait presque sur mon échine. Je l'avais possédé et il avait tenté de me domtper, l'idiot. Je suis insaisissable. Ca relève de la logique. J'étais trops fier à l'époque. Et j'étais bien trop insensible pour me persuader que je vivrai à ses côté tout au long de mon existence. Je coulais des jours heureux dont il pétrissait la pâte. Nos ingrédients à nous, c'était l'amour et l'humour. Un mélange à faire chaufffer plus d'un mois dans un plat à spaghettis pour finir par se manger dans un train fantôme. J'aimais l'originalité, mais je n'aurais jamais cru qu'elle viendrait à moi de cette manière. Ma manière. Aussi la sienne, il fallait m'apprendre à accrocher "toi" et "moi" en un "nous" complice. Je m'apprendrai moi même. Je nous apprendrais s'il le fallait. Car effectivement, c'était lui, le plus grand de tous mes fantasmes.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptySam 20 Sep 2008 - 14:17

- Hey mec, on dort ou du coup . . .

Kei se blottit un peu plus contre Tsu. Il n'aimait pas la façon dont Tsu avait parlé, comme si ce qui s'était passé était tout à fait normal, enfin que ça ne le touchait pas. Vraiment, mais il savait que ça n'était pas vrai. Il était habitué aux changements de façon d'être du photographe depuis le temps. Mais il aurait bien voulu qu'il ne le ramène pas à la réalité d'une façon aussi brutale. Il aurait bien voulu rester dans ce doux cocon de silence contre le blondinet et se contenter d'écouter cette absence de bruit, fermer les yeux et repenser à tout ça. A lui, à Tsu, à eux, à la vie. Ça le décevait un peu, mais après tout personne n'est parfait, pas même Tsu. On dort où? Le rouquin n'en avait absolument aucune idée. En train de s'endormir sur un nuage dans le ciel... Il avait cette impression. Il n'aurait pas la force de se lever, de se rhabiller et de revenir à l'académie. Non, vraiment il était trop crevé pour ça. Non seulement il ne le pouvait pas, mais en plus il ne le souhaitait pour rien au monde. Il était trop bien, là, contre l'homme qui le rendait si heureux. Euphorique, il l'était, intérieurement. Il se taisait, laissant le temps passer, tout en désirant du fond du cœur qu'il ne s'arrête jamais, profitant des dernières minutes d'ivresse.
Et Garfield avait vu juste. Le blondinet le hissa à son visage et lui adressa un sourire que Kei ne lui avait jamais vu. Il lui rendit son sourire l'embrassa sur la joue et repris sa place sur son torse qui était bien trop agréable pour la quitter pour le moment.


- Enfin, faut quand même fêter ton comming out avant ça.


Evidemment, Tsu avait sorti une connerie. Classique. Un léger rire franchit les lèvres du rouquin pour quelques secondes. Il posa un doux baiser sur le torse de Tsu. Il allait lui répondre, mais pas tout de suite, pas maintenant à la seconde près. Parce que plus il prenait de temps, plus le moment durait et plus il se sentait bien. Il l'enlaçait de ses petits bras chétifs comme s'il ne voulait pas s'en décoller. Mais la fatigue qu'éprouvait son corps grandissait de seconde en seconde et il luttait pour garder les yeux ouverts. Il bailla à s'en décrocher la mâchoire, et alors que le blond s'allumait une clope, il déclara d'une voix faible.

- Tsu, t'es un morceau de musique à toi tout seul. C'est comme si à chaque fois que je te vois, un air emplit mes tympans, un air qui me donne envie de vivre comme j'ai jamais vécu. Une petite mélodie qui me chatouille les oreilles pour me rappeler que le monde est beau, que la vie est belle.

Un air amusé orna ses lèvres à cet instant, et il pensa alors qu'il disait des choses qui ne voulait rien dire. Et tellement de choses en même temps. C'était peut-être bête, c'était sûrement naîf, mais c'était la seule façon que Kei avait trouvé pour répondre. Il laissa le silence reprendre sa place en tant que maître de la nuit, et quelques minutes plus tard, ses paupières se fermèrent toutes seules; Morphée venait de prendre l'enfant dans ses bras.
Prenez un jeune homme avec une certaine musculature bien que pas excessive, un air indéfinissable sur le visage, des yeux noirs d'encre, une touffe de cheveux désordonnés blonds comme les blés et une cigarette entre entre le majeur et l'index. Mettez contre lui un adolescent avec un corps encore de gamin, plus petit d'une tête environ, blottit contre l'autre garçon, les traits fins, des cheveux roux vifs dont quelques mèches tombant sur ses yeux, endormi un air innocent sur la figure. Ajoute autour une brume d'amour et un silence incroyable; et vous aurez une image imparfaite de deux amants qui n'ont plus rien à perdre hormis ce qu'ils éprouvent l'un pour l'autre.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptySam 4 Oct 2008 - 14:41

" La véritable intimité est celle qui permet de rêver ensemble avec des rêves différents. " [ J. Salomé ]

Serre moi J'ai besoin de tes sourires, de tes bouderies et de ta salive qui s'est écoulée dans ma nuque et qui y sèche désormais. Ma peau l'a absorbée, je l'ai laissée me pénétrer parce que tu es mon autre. J'en suis cetain, ma vie sans toi n'aurait pas pu être aussi merveilleuse qu'actuellement. N'importe quelle autre vie ne peut pas l'être autant. Parce que tout s'est passé comme dans un film romantique dont nous sommes les seuls créateurs, berçant l'enfant de nos fantasmes. J'aime la fantaisie, j'aime l'amour dans tes bras ; avec toi. Je digère tes mots, je suis séduis par tes soupirs. Je ne sais plus trop. Kei, j'arriverai un jour à te faire vivre dix millions de fois mieux. Ce n'est qu'un début, une histoire de chapitre. D'un premier chapitre, je te le jure. Une passe de départ. Et je t'en sortirai, des phrases à la con qui te sont si familières. Qui illumineront ta jolie gueule. C'est l'alchimie, écoute. Je reste Tsu, le président du club de photographie, celui que tout le monde connait pour son esprit étrange et précipité, celui qui reste discret en ayant toujours la pêche. L'arrogant personnage qui parle de lui comme une star, juste parce qu'il préfère se faire passer pour quelqu'un de chouette et non pas pour une sous - merde. Pas comme eux, quoi. Et Kei, le rouquin innocent que je martyrise à tout bout de champs m'aiderait à me renouveler. Je ne m'étais pas vraiment posé la question d'où on dormirait, mais c'était peut être un éclat de lucidité qui m'avait poussé à l'interroger de la sorte. Mes mains caressaient toujours ses cheveux quasi rouges briques. Ma tête retomba lourdement vers l'arrière, aterrissant à nouveau sur la banquette de l'accoudoir du siège. Mon regard se perdait sur le plafond où des images sensées me terrifier jonchaient sur des panneaux. Une brume épaisse me séparait d'une vision tout à fait nette. Etait - ce là la vapeur de nos efforts ? Le temps passa, le temps s'écoula. La durée nécéssaire pour savourer l'un de ces beaux silences qui nous étaient si rares et chers.

- Tsu, t'es un morceau de musique à toi tout seul. C'est comme si à chaque fois que je te vois, un air emplit mes tympans, un air qui me donne envie de vivre comme j'ai jamais vécu. Une petite mélodie qui me chatouille les oreilles pour me rappeler que le monde est beau, que la vie est belle.

Dieu seul sait tout à fait ce qu'il entendait par là. Moi je tentais de trouver un sens caché à ces paroles, Parce que ce ton si sincère et amoureux se trouvait rarement employé à mon égard. Kei en était le seul capable depuis plus d'un mois maintenant, que nous nous cotoyions. Mais l'idée semblait facilement compréhensible, il trouvait des mots pour ne pas avoir à le dire directement. Je trouvais ca mignon d'utiliser des sous - entendus pareils. Je pris encore une fois appui sur mes coudes pour me redresser, en l'entrainant avec moi. Ainsi, j'étais assis, le dos contre l'appui bras, et entre mes genoux repliés vers ma personne résidait le corps que j'eus possédé l'instant précédent. Son poitrail collé au miens, je me mis à lui sussurer des mots doux à l'oreille. Des gentillesses qu'uniquement lui était à même de comprendre.


- Très bien Garfield. On n'a qu'à aller dans ma chambre alors. Je t'ai même acheté un paquet de croquettes, ose me dire que je ne te gâte pas trop après ça. \o/


Je lui souris d'un air de dire "je t'aime tant". Je lui embrassai le front et lui frotta le dos avec son t - shirt. De mon côté, mes orteils m'amenèrent ma chemise. Mon bas ventre débordait d'une satisfaction presque louche tant elle me rendait heureux. J'avais conservé l'envie de gémir même après un acte pareil. L'idylle me rendait gayi.

- Don't leave me. ♫

J'n'ai jamais aimé Jacques Brel, mais ses textes résonnaient dans ma tête avec une vérité remarquable. Je comprenais l'absence qu'il avait du ressentir, le maqnue d'une tendresse. J'enfilai ensuite les manches longues de la chemise en prenant soin de ne pas faire bouger mon plus bel ange someillant invariablement sur ma cage thoracique. Arrachez - moi, I just want to fly.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyVen 17 Oct 2008 - 21:49

Kei ne savait pas trop ce qui l'avait réveillé en cette nuit magique. Peut-être était-ce Tsu qui gigotait dans son sommeil. Peut-être était-ce tout simplement le froid qui commençait à lui mordre la peau. Le rouquin ouvrit faiblement ses yeux. Il ne savait pas d'où, mais une très faible lueur, la lune? Le soleil peut-être? émanait d'un endroit inconnu dans le cœur du train fantôme. On ne voyait quasiment rien, néanmoins Kei devinait les formes et les objets sans trop plisser les yeux. Le rouquin frissonnait , le froid prenant possession de tout son être. Un tremblement plus violent que les autres le força à se réveiller complètement. Conscient qu'il se trouvait contre son alter ego, sa tête quitta quelques secondes le torse de ce dernier pour se tourner de l'autre côté du wagon dans l'optique de trouver ses vêtements. Il avait vraiment froid, et maintenant qu'il était parfaitement réveillé, ses frissons devenaient de plus en plus conséquents. Il tenta de retrouver sa place bien douillette dans les bras de Tsu mais rien à faire il avait toujours aussi froid. Résigné, il se redressa de nouveau à moitié, ne manquant pas par la même occasion de finir de réveiller le blond avec tout ses gestes. C'est alors que notre naïf pris pleinement conscience de sa totale nudité, assis sur Tsu de surcroît. Double raison d'être embarrassé. Mais voyons petit être déchu innocent, ne te rappelle-tu pas des dernières heures? Mais non tu ne les oublies pas. Tu es juste toi. Trop innocent, trop naïf, trop candide pour rester ainsi maintenant que ta pauvre petite raison a repris le dessus. Et tes joues s'empourprent de nouveau, et tu t'empresses de quitter ta place pour enfiler ton calbut, ton T shirt et ton pull, avant de rejoindre les bras de ton amour qui n'attend que toi.
Il ne savait pas quelle heure il était, à cause de l'absence de lumière. Il se contenta de se blottir un peu plus entre ces bras protecteurs qui le serraient tendrement. Il avait besoin de ça. C'était tout ce qui lui avait manqué depuis que Kiyoshi était mort. La protection, l'écoute, l'affection. Et même plus encore. Il n'avait jamais été aussi comblé. Le rouquin bailla. Il hissa son visage jusqu'à celui de Tsu et déposa un baiser sur sa joue. Un sourire éclaira son visage, il se rappelait....

- Il ne nous manque plus qu'à avoir trois gosses, une maison à la campagne, une décapotable rouge, une piscine et le jardinier sexy, maintenant qu'on a fait ça, non ?

Son rire insouciant aurait fendu l'air s'il ne venait pas de s'être tout juste réveiller. Il se roula en boule contre Tsu, prenant sa main dans la sienne et jouant avec ses doigts.
Parfois il se posait la question tout à fait stupide de est ce que tout cela aurait existé si jamais il ne serait pas sortit ce matin là, s'il ne se serait pas arrêter pour fumer une cigarette et s'il n'aurait pas shooté de rage dans une canette de bière vide. Un simple canette... Comme quoi tout se tient à des choses infimes...
Mais méritait-il vraiment le blondinet? Il n'arrivait pas à s'en persuader... Pourquoi est ce que Tsu l'aimait lui? Qu'avait-il de particulier pour qu'il ressente ça envers lui? Lui ne voyait pas du tout en quoi il était intéressant de ce point de vue là... Et si Tsu le quittait? S'il décidait de l'abandonner par ennui, ou pire, s'il le laissait en faveur d'un autre, plus beau et moins niais que lui? Kei déglutit. Il savait qu'il ne devait pas penser comme ça, mais c'était plus fort que lui. Si jamais cela devait arriver, il en serait complètement détruit. Anéanti. Perdu. Il ne pourrait plus vivre, c'était impensable. Surtout après tout ça. Surtout après cette nuit.
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyMar 11 Nov 2008 - 15:10

"L'éternité, c'est long, surtout vers la fin." [Woody Allen]

Il ne fallait pas que l'on tarde trop. Je le savais, inconsciemment, si l'on demeurait ici sans prêter d'attention particulière à l'heure qu'il était, on risquait de nous découvrir. Et si jamais il advenait que l'on nous poursuive en justice pour nos actes ? A nous, anotre amour, à la vie que l'on partageait depuis plus d'un mois désormais. Kei et moi avions réglé la question d'une solitude qui s'éloignait déjà de nos préoccupations. Je comptais sur lui, il comptait sur moi, nous comptions même l'un pour l'autre. Le Tsu que je suis avait nvie de lui chatouiller l'anus pour voir sa réaction, mais je pense qu'il aurait pris ce geste pour une moquerie ou autre, alors j'abandonnais cette idée assez tordue. De toutes façons, connaissez - vous beaucoup d'idées m'appartenant qui ne le sont pas, tordues? Bien. Nous sommes donc d'accord. Et puis les conneries que je dis, elles au moins, tentent d'égayer un petit quelque chose. Toujours, elles font l'objet d'un débat pour les autres. Ils se demandent si je le fais exprès ou non. Qu'ils s'interrogent. Les intelligents comprendront, eux. Kei avait bien compris, lui. Je soupirai, retirant la paume de ma main de sons dos, pour me masser les tempes. Mal de crâne.

" Il ne nous manque plus qu'à avoir trois gosses, une maison à la campagne, une décapotable rouge, une piscine et le jardinier sexy, maintenant qu'on a fait ça, non ? "

Un léger sourire s'empara de ma bouche encore humide. Mes yeux fermés entrouvrirent leurs paupières, ma tête se redressa pour lui adresser un regard pervers. Un jardinier sexy, hein ? Ah ça, il avait retenu. PAs folle la guêpe. seulement entre temps, genre il avait oublié les bottes de foins, les vaches et toussa. Ca me faisait plaisir qu'il se rappelle en particulier de ce gars que j'avais osé énnoncé au resto. Je me souviens de mon caprice pour l'embrasser. Je me souviens de son "tout seul" dix millions de fois surlignés afin que ça soit clair entre nous deux. Garfield me servait de bouillote mieux que n'importe qui. Ma mère m'en avais souvent posée une sur le ventre lorsque j'étais malade, étant môme. J'aimais trop cette invention. Inventer, c'est innover. Trouver des solutions à nos besoins, nos problèmes. Je ne sais pas vraiment si Kei était ma solution, ou encore s'il pensait l'être. Moi je n'arrivais qu'à penser à lui, depuis ce fameux soir. Ce dernier soir. L'ultime. Une étreinte amoureuse. Une séparation lente et douloureuse. Le rouquin semblait ronronner à perte d'haleine, bien que la chair de poules sur sa peau en disait long sur son état. Après ce fameux effort, on n'avait l'air de deux adolescents après un flirt, qui se retrouvent dans le vestiaires à la fin de leurs cours de basketball. Deux mecs qui se cachaient. Juste pour mieux sentir la vie, l'excitation du secret que personne ne doit découvrir. Si quelqu'un ce pointait là, maintenant, c'était foutu. Au diable le mystère et les cachoteries de Kei et Tsu. Non, hors de question. Question de pricnipe, plutôt.

- En fait, je remplace le jardinier par toi, en string rose panthère avec un logo tecktonik, des escarpins à semelles compensées et un boa à plumes oranges fluo autour du cou. Le jackpot spécial Tsu. Hinhin. Tu ferais bien ça pour moi.

Je levai un sourcil puis l'abaissai une multitude de fois, l'air joueur.

- Avoues tu keefes, Kei.

Je l'aidai à se relever, son torse contre le mien. Dorénavant, l'un assis à côté de l'autre. Dorénavant et sans doute à jamais. Ma personne décida de couvrir son épaule (collée à la mienne) de bisous tendres. Ces souvenirs construiraient l'histoire d'une relation qui s'annonçait longue. Je l'éspèrais éternelle à l'époque, je la souhaite définitive ou immortelle, aujourd'hui. Je lui montrai du doigts des fringues et lui donnai, peu importe que ce soit els siennes ou les miennes, tout lui allait à ravir. Par contre, étant donné qu'il mesurait moins que moi même, j'aurais eu l'air bête avec son pantalon trop court. Mais bon, après une virée en pyjama, on pouvait se prêter à n'importe quelle expérience. . . Kei, c'tait un peu ma laura Ingals personelle. Pourquoi est ce que j'ai écrit ça? ahem. Il avait été magnifique, avec sa gêne qui l'empêchait d'aller plus loin. Cette célèbre gêne qui faisait partie de ses caractéristiques sur lesquelles j'avais de suite flashé. Les opposés s'attirent. Et s'il n'y avait qu'eux, bordel. Et s'il n'y avait qu'eux. . .
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MessageSujet: Re: A la fête foraine. [PV Tsu][xXx]   A la fête foraine. [PV Tsu][xXx] EmptyVen 14 Nov 2008 - 21:43

- En fait, je remplace le jardinier par toi, en string rose panthère avec un logo tecktonik, des escarpins à semelles compensées et un boa à plumes oranges fluo autour du cou. Le jackpot spécial Tsu. Hinhin. Tu ferais bien ça pour moi.

Sérieusement, vous ne pensez pas que Kei devrait être habitué aux conneries de Tsu depuis le temps??? Et bien NON, toujours pas. Quel cas social. Bon c'est vrai j'suis pas là pour l'enfoncer. >__<.
Bref, Kei eu un bug, et finalement, après avoir assimilé les paroles du blondinet, il passa par deux étapes en à peine dix secondes.
La première, de se mettre à rire à perdre haleine parce que c'était complètement totalement irrémédiablement idiot.
Et la deuxième, de devenir rouge pivoine en réalisant ENFIN que c'était lui qui était imaginé habillé de cette manière indécente, et que Tsu avait l'air de très très très très bien le voir comme ça, à en voir son expression amusée et taquine.

- Avoues tu keefes, Kei.

Kei ne put empêcher son légendaire sourcil levé hanjhallucineilmesaoule. Et il poussa un soupir exaspéré et en même temps vaincu. Tsu était Tsu, et après tout s'il n'était pas Tsu, il n'y aurait pas de Kei + Tsu.

- Pfff T'es bête.

Ouai Kei a pas vraiment un vocabulaire riche et varié. Mais bon, c'Kei keuwa ♥ D'façon il sait jamais s'exprimer convenablement quand il est embarrassé. Ça changera jamais, c'pas possible. Il est trop pur pour ça. Déjà que Tsu réussissait à le changer un peu, il ne peut pas changer totalement l'inchangeable, quand même. Il ne chercha pas à discuter plus, parce que d'une part c'était peine perdue et Tsu n'hésiterait pas à la gêner encore plus si jamais il avait le malheur de sortir quelque chose que le blond évidemment interprèterait à son avantage; et d'autre part parce qu'il était encore un peu dans les vapes. Le brouillard après l'amour, vous savez? L'espèce de bulle qui vous garde en elle parce que vous ne voulez pas revenir dans la vie réelle après ces mots prononcés, après ces gestes osés, après un moment unique.
Ouai Kei était encore dans le cirage, il avait la tête à cinq cent kilomètres au dessus des nuages et il planait. Complètement. Parce que tout ça c'était trop beau trop irréel trop extraordinaire pour que ça soit la vérité vraie.
Silencieusement, il enfila le pantalon et le pull de Tsu sans même se rendre compte que ça n'était pas ses vêtements, trop absent pour ça. Mais il était quand même assez conscient qu'il fallait qu'ils déguerpissent en vitesse s'ils ne voulaient pas se faire prendre. Rien que de penser à ce que l'on pourrait dire d'eux, et ça lui foutait les jetons. Il savait qu'il y avait des gens... comme eux deux... Qui se faisaient insulter d'une façon extrêmement cruelle et il n'arrivait pas du tout à comprendre pourquoi. A quoi ça les avançaient les gens, de faire du mal comme ça autour d'eux? Qu'est ce que ça leur apportait, véritablement? Il en avait extrêmement peur. Normal, c'est Garfield. Il a peur de d'trop d'choses. Mais Tsu était là. Et avec Tsu, il pourrait tout affronter.
Il étouffa un bâillement, il était un peu fatigué.... Pas étonnant. Il passa vigoureusement une main dans ses cheveux roux complètement en bataille, puis attrapa la main de Tsu férocement comme s'il ne pourrait plus jamais la lâcher après. Ils sortirent du wagon et Kei l'entraîna vers la sortie, toujours dans un silence total. Mais ce silence n'était pas pesant, lourd, vous savez un de ces silences où tout le monde se sent embarrassé et cherche quoi dire. Non, c'était un silence tranquille, un silence agréable, un silence.... un silence amoureux. Un de ces silences où il n'y a rien dire parce que l'autre sait exactement les pensées de l'autre. Un silence fusionnel.
Là, tout de suite maintenant, Kei se sentait comme... Superman. Si. Il se sentait invincible. Tsu lui faisait prendre confiance en lui, un peu plus. Et tandis que leurs pas les amenaient à la lumière du jour, main dans la main, le regard plongé dans l'avenir, c'était leur amour qui devenait indestructible.



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