Je viens te chercher..Homme énigmatique =3 [Pv Matthew] [HIATUS SVP]

Il l'attendait. Il l'attend. Il l'attendra. Non non, ce n'est pas un cours de conjugaison qu'il révise. Ce n'est vraiment pas son genre. Mais en revanche, c'est la vérité; il l'attend. Oui, il l'attend et l'attendra tout le temps qu'il faut. Cet homme énigmatique, celui qui est devant toi, puis, cinq minutes après n'y est plus. Cet homme qui est si étrange qu'il en devient attirant. Cet homme, il l'avait croisé. Du moins, il pensait l'avoir vu. Il l'appellerait, sans le nommer, sans lui parler, juste grace a un papier. Grace a des mots, sincères soient-ils.
C'était dans la salle commune la première fois. Il l'avait vu, observé, a cet endroit précis. Il parlait avec une jeune fille qui, l'avait surpris. Mais Kodaa avait fait, comme a son habitude, tout pour prouver qu'il ne les regardait pas, qu'il ne les écoutait pas.. Les regards, s'étaient entremélés, lui ne voulant le détacher du sien. Puis avait retenti la sonnerie. Subtil et infernal instrument mécanique, ignoble chose quirésonne encore dans les têtes quand elle s'arrete.. En sa présence, il n'était plus ce manipulateur arrogant qui dédaigne toute personne considérée comme inférieure, et c'est dans ces moments qu'on se rend compte qu'il est facile de le détester. Ô grand vautour qu'est l'Univers, pourquoi tournoies-tu ainsi au-dessus de sa vie, ne veux-tu pas qu'il aille lui parler?? Si par bonheur tu lui faisait cette faveur, il te remercierait..
Kodaa ne s'était pas pointé ici juste pour venir. Non, il était certain de le trouver là. Là où tout a commencé.

'-Tu fabulles mon vieux..
-Mais ferme la, a la fin.. J'ai pas b'soin de ton avis..
-Rrrm, ca c'est ce que tu crois.
-Oh aller dégage.'

Conscience, mais barre-toi a la fin.
Comme la salle se vidait rapidement. Impressionnant, quoique non. Pourtant la sonnerie n'avait pas poussé son cri aigüe habituel. Ce son qu'écorchait ses oreilles, a cet homme, réchauffait le sien. Son visage perturbait ses pensées, le hantait et l'obsédait. Envouté?! On aurait dit, oui. Dans cette histoire, et a cette histoire, il n'y avait pas vraiment de début, donc pas de milieux et donc, pas de fin. De toute facon, aucune histoire ne doit avoir de fin, sinon a quoi elle sert véritablement?! Assis vraiment tranquillement, il espèrait le revoir. Revoir celui qu'il désirait tant. Viendrait-il, ne serait-ce que pour voir s'il y a quelqu'un ici??
Mais qui aurait a faire d'un inconnu qui est assis, sans personne autour,qui ne fait rien et qui attend, patiemment.

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It's so short, sorry ^^'
C'est le début ^^

Cela faisait un moment déjà que Matthew était à l’académie. Pourtant, il ne s’était toujours pas fait à la grandeur des lieux, bien qu’il connaisse Londres comme sa poche l’établissement lui semblait des milliers de fois plus grand que sa ville natale. Le jeune homme était dans sa chambre : n° 16. Il n’avait pas reçut ce nombre avec joie, le seize… Cela ne lui évoquait rien d’autre que l’âge de sa petite sœur. Il aurait sans doute préféré le numéro cinq, son chiffre porte bonheur : le jour de sa naissance. Sa petite sœur, la seule personne qu’il connaissait bien entre ses murs, il n’avait pas encore liés des liens d’amitiés. Il ne faisait que croiser les gens à longueur de journées, les apercevoir, les croiser du regard puis les quitter. Il ne se rappelait bien sur pas de chaque personne qu’il croisait, sauf bien sur quand celle-ci venaient à le croiser assez fréquemment. En tout cas, il s’ennuyait souvent, très souvent presque qu’à longueur de journée. Il aurait pu rester coucher sur son lit des heures sans dormir, l’effet aurait été le même. Pourtant, il trouvait une occupation, bien que celle-ci ne comblât jamais le vide qu’il ressentait. C’était peut-être cela le mal du pays, c’était peut-être cela le trou béant qu’il ressentait au plus profond de lui-même. L’air froid de Londres lui manquait, les rues de pierres, les gens, mais surtout : sa mère. I : avait toujours vécu avec elle, il ne l’avait jamais quitté plus d’une journée. I avait toujours été l’homme de la maison, celui chargé de s’occuper de toute la famille et de ne pas penser à lui. Jusqu’à présent il avait toujours tenu ce rôle du mieux qu’il pouvait, mais là, il ne tenait pas bien ce rôle. Non seulement il avait laissé sa mère chez lui, toute seule, mais il était aussi partit avec l’argent de sa mère. Les quelques économies qu’elle avait réussit à garder en vivant mal, il les avait prit sans se retourner. Mais tout cela avec l’aide de l’héritage de son père, bien sur, ce n’était pas une fortune colossale. Mais cela aurait suffi à bien faire vivre sa mère. Au lieu de cela, elle avait choisi d’envoyer ses enfants dans leur pays d’origine, l’autre bout du monde, pour qu’ils aillent dans une école vraiment trop cher au gout de Matthew. Le jeune homme soupira et se laissa tomber sur son lit. L’ennuie, toujours l’ennuie. Il avait prit une habitude qui lui plaisait bien : aller dans la salle commune.
C’était un endroit calme et confortable où les élèves étaient moins agités que dans les couloirs. Matthew avait déjà repéré les horaires où il y avait le moins de monde possible. Et justement, l’heure approchait. Sa décision était prise : il irait, une fois de plus, dans la salle commune. Par contre, il serait obligé d’y aller seul. Lilith était occupé on ne sait où pour on ne sait quelle raison. Matthew s’en fichait à moitié, d’un coté c’était la vie de sa petite sœur. Il n’avait pas à s’en mêler parce qu’il en avait envie. Non seulement il n’en avait pas envie, mais Lilith n’aurait surement pas apprécié de se faire coller par son grand-frère. Bien qu’elle apprécie sa compagnie, Matthew estimait qu’elle avait le droit d’être toute seule aussi longtemps qu’elle le voudrait. Et de l’autre coté, le gothique était quand même son grand-frère. Il pensait donc qu’il se devait de veiller sur sa sœur, de garder un œil bienveillant sur elle quoique un peu méfiant quand même. Si il lui arrivait quelque chose et que le jeune homme n’avait pas put l’aider il s’en voudrait éternellement. Parce que c’était sa petite sœur, parce qu’il avait toujours veillé sur elle et parce que cela ne changerait pas de si tôt. Bon, Matthew prit une douche rapide et s’habilla. Puis il sortit de sa chambre et partit en direction de la salle commune. Il ne marcha pas longtemps, effectivement, la salle commune reliait les dortoirs entre eux : Matthew était donc tout proche de sa destination. Arriver à l’endroit voulu il s’assit sur un canapé et sortit une partition de sa poche et commença à lire les rythmes avec attention. Il ne faisait déjà plus attention à ce que pouvait faire les autres autour de lui. Si la guerre s’était déclarée à cet instant précis il ne l’aurait remarqué que quand on l’aurait secoué avec qu’un boulet de canon ne lui transperce le torse. Puis quand il eut finit de lire les lignes de notes et de rythme pour la vingtième fois au moins il releva les yeux quelques instants et aperçut un jeune homme qu’il avait déjà croisé plusieurs fois dans les couloirs et dans la salle commune. Il ne l’avait vu que très brièvement mais se rappelait de lui, il n’aurait put dire pourquoi. Peut-être parce que lui aussi était remarquable facilement grâce à ses cheveux ? Après ces quelques secondes de réflexions il se replongea dans sa partition assez compliquée pour qu’il soit très concentré.

[HS : Mais nan c'est parfait >w< // Désolé pour le temps que j'ai mis =S]

Si la salle commune était bien vide, ou peu remplie, les étages, eux devaient l'être beaucoup moins. C'était une raison suffisante pour rester ici. Le calme, le silence. Choses fort bien plaisantes dont on ne peut profiter que rarement. Et plus rares se faisaient ces moments, meilleurs ils étaient. En y repensant, bien, on ne vie que peu de moments comme ceux-ci dans ce "cadeau" qu'on nous offre a la naissance. Si s'assoir dans un canapé, un fauteuil, ou sur une chaise en faisant quelque chose qui est censé détendre une personne, alors pourquoi est-ce que Kodaa ne se détendait-il pas?? Mais a quoi ca sert d'être assis, sans rien faire, si ce n'est qu'attendre une personne qui ne viendrait sans doute pas. Que penseraient Ju' et Alex' s'ils voyaient leur frère en train de se poser tant de questions?! Lui, qui d'habitude ne doute pas de ses faits et gestes. Lui, qui ne s'attache a personne. Lui, qui préfère s'amuser avec les autres plutot que de se lier avec. Lui, qui n'a pour raison que cette conscience un peu étrange qui se manifeste de son plein gré. Et en parlant d'eux, où sont-ils, que sont-ils devenus?? Et voila que d'autres questions venaient se rajouter, par milliers, parmi les autres, qui, n'avaient toujours pas leurs réponses. Et cette salle commune, qui voyait défiler les minutes, les secondes et lesscènes, diverses devant elle, dans elle, sur elle. Un peu partout a vrai dire. Voilà. Il est quinze heures, et voilà qu'enfin la salle se vide encore. Elle finirait déserte, si cela continue. Ce qui l'arrangeait bien.
Pour en revenir au sujet principal qui hantait son esprit, l'homme qu'il avait croisé a de multiples reprises viendrait. Il le faut, cela ne servait a rien de rester là, las, comme un légume mou. Il se leva, prenant son manteau, cherchant dans les poches quelque chose a faire. Un crayon. Une feuille. Cela suffirait a faire de petites esquisses qui seront ensuite brulées. Brulées, puis a refaire.. Combien de fois avait-il refait ce visage, cette fleur, ces gribouillis?! Et combien de fois les referait-il?? Peu importe, il dessina, pour une fois, autre chose. Vous me direz, mais qu'était cette chose?! Et bien il n'en savait pas plus que vous. Il faisait, par-ci, par-là, des traits de crayons, arrondissant et accentuant certains d'entre eux. Eclaicissant certains pour les contraster avec d'autres.
Un visage. Etait-ce cet homme énigmatique qu'ilattendait?? Etait-ce celui qu'il avait vu la dernière fois ou était-ce Son homme énigmatique parfait?? Peut-etre, sans doute, oui, non, il ne savait pas, certainement, absolument pas. Lui même n'en avait aucune idée de ce que représentait son desin. Enfin il savait ce que cela représentait, mais pas qui.
Et voila, que, contrairement aux autres personnes de la salle, un entre. C'est lui. L'home de la dernière fois, dans la salle commune. Celui qui était avec une autre jeune fille, sa soeur, sans aucuns doutes. Que venait-il faire là, sans personne l'accompagnant. Il s'était installé, sortant une feuille, noircie par une écriture, que Kodaa ne pouvait lire d'où il était. Il l'avait lu, pendant une bonne dixaine de minutes. Lui, l'avait observé. Quand a l'inconnu, il l'avait regardé, brievement.
Le crayon tomba. Il le ramassa et rangea toute son artillerie. Il se réinstalla, toujours avec ce petit air joueur et a la limite du désinvolte. A cet instant, un échequier aurait été amicalement recu. C'est vrai que le fait d'y jouer, l'aurait occupé un bon moment. N'ayant cela a disposition, il s'en alla faire un tour de la salle. Peu commun, certes, mais il choisit une nouvelle place, qui, était plus éloignée de celle de cet inconnu. Cet inconnu qu'il avait croisé et qu'il croiserait encore. Il s'assit par terre, vieille habitude quand tu nous tiens. Que le temps cesse, que les éléments se déchainent, s'il le faut. Mais rien ne gachera le petit moment qu'il pourrait passer en compagnie de cet homme, inconnu-aux-cheveux-blancs. D'ailleurs, une petite conversation s'imposait-elle de suite ou attendrait-il un peu. Et ses questions pensives qui ne s'arrêtaient pas de venir chercher une réponse. Comme la conscience celles-là.. Têtues et fortement bien désagréables. Toujours assis au sol, il regarda en face de lui, fixement, n'ayant pour pour autre objectif que le plafond de la salle.
Un froissement. La feuille de tout a l'heure. La sienne, elle était tombée, et comme par hasard [foutue joueuse =)] ce fut l'inconnu-aux-cheveux-blancs qui la ramassa.

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Voilaaaa
enfin =D