Un bon chocolat chaud. [Kodaa]

Oh les samedi après-midi gris et monotomnes. Comme ils sont.. Gris et monotomnes.. Lors des journées comme celles-ci, Kodaa aimait bien sortir se balader en ville, évitant ainsi le regard remplit de préjugés de certains et entrant dans l'esprit chaleureux d'autres.. Combien de personnes avait-il rencontré grace aux samedi après-midi gris et ennuyeux?! Une petite dixaine, peut etre??
Aujourd'hui était un samedi. Un samedi gris et sans doute long. Kodaa était sortit de l'académie, espérant retrouver le bar de la première fois. Ce bar où l'on lui avait servit un chocolat chaud si excellent.. Sa mousse onctueuse, son chocolat savoureux, la grande et grosse tasse chaude.. Hmm. Il en avait l'eau a la bouche. Il chercherait, et il irait en prendre a nouveau. Dans la ville, les rues désertes étaient parsemées de papiers usagés volants au vent. Lui, était en simple T-shirt. Rayé bien sur, mais en t-shirt. Un endroit chaud ne serait vraiment pas de refu. Regardant tantot a droite, tantot agauche, il ne trouvait pas le fameux bar. Quand soudain, ce dernier se trouvait devant lui. Kodaa entra, poussant la porte lentement, laissant entrer une vague de froid. Kodaa observa les gens, leur comportament lors de ses quelques pas en direction du bar. Il s'y installa, tranquillement. A ses cotés se trouvait une jeune fille, une charmante jeune fille. Celle-ci hésitait pour une boisson chaude. Unthé?! Ah nan!! Sacrilège, elle ne devait pas conaitre Les chocolats de ce bar. Kodaa lui adressa quelques mots, brefs.

-Je te conseillerais plutôt le chocolat chaud. Il est vraiment délicieux, et ils sont très généreux sur la mousse ainsi que sur la taille de la tasse.

La jeune fille le regarda. Apparemment elle était surprise qu'un individu tel que Kodaa lui adresse la parole, ou plutot lui coupe la parole, pour lui conseiller un chocolat chaud..

'-Mais tu la connais elle, je me trompes?!
-Hmm a vrai dire, elle me dit quelque chose.. Je ne sais plus trop quoi, mais je suis certain de l'avoir deja rencontrée..
-Aaah mais oui, cela me reviens, vous étiez près d'une salle de cours..
-Quoi a l'académie?! Hi gogole, y'a quasiment que ca des salles de cours a l'académie.. --'
-Nan mais c'est.. Mia.. Maï.. Ahh c'est ca!! Maï'

Maï. Ce prénom sonnait dans sa tête, il lui disait quelque chose.. En regardant la jeune femme de plus près, il s'apercut que c'était bien elle.

-Maï!!

Il lui sourit. Connaissance. Simple connaissance, mais connaissance inoubliable. Ce début de conversation.. Plutot pimnté..

Flash-back
Il était sortit dehors, rentrant maladroitement dans Maï, énervée ce jour-là. Cette dernière commencait a s'enflammer sur Kodaa, et lui restait un peu désolé, n'écoutant qu'a moitié ce qu'elle lui racontait.. Et ce 'Tu m'écoutes ou quoi?!'.. Tordant. Puis, de fil en aiguille, la discussion avait dérivé de sujet et ils s'étaient finalement parlé l'espace d'un gros quart d'heure.
Fin Flash-back

Le serveur restait derrière son comptoir, regarant d'abord Maï, puis Kodaa. Oh combien il aurait aprécié d'emmener ses frères ici..
Troublée, un peu pale. Maï ne devait pas aller très très bien. Il la regarda, avec un sourire très amical puis commanda.

-John', deux chocolats chauds 'te plait. Avec un surplus pour la demoiselle. C'est moi qui offre.
-Okay, deux chocolats chauds, deux.

Un rapide clin d'oeil au serveur, dénommé John, et Kodaa emporta, a une table un peu a l'écart des autres, la commande. Il fit signe a Maï de venir s'intaller auprès de lui. Cette dernière arriva, et s'asseya en face de Kodaa.

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en espèrant que ca aille ^^'

Maï fut assez surprise que quelqu'un lui adresse la parole, ou plutôt la lui coupe, en plein milieu d'un bar, alors qu'ils ne se connaissaient même pas. Enfin ... Le visage du jeune homme lui disait quelque chose, elle avait de sa figure, une impression de déjà vu. Peut-être juste une impression, mais dans ce cas là, pourquoi son interlocuteur la dévisageait-elle autant qu'elle en faisait pour lui ? Il avait l'air de réfléchir intensément, d'essayer de se rappeler quelque chose. Quelques minutes, ou serait-ce simplement des secondes, défilèrent, jusqu'à se que le jeune homme sourit à Maï, visiblement satisfait de s'être remémorer l'évènement ou la chose à laquelle il essayait de se souvenir. Il s'écria :

- Maï !

Oui c'était bien elle mais elle était incapable de savoir comment il avait réussi à deviné son prénom, et encore moins à savoir de qui il s'agissait. Certainement d'une connaissance, mais laquelle, elle était incapable de le dire. C'est donc dans la confusion qu'elle émit un léger bredouillement d'incomprehension.

- Euh ...
- John', deux chocolats chauds 'te plait. Avec un surplus pour la demoiselle. C'est moi qui offre.
- Okay, deux chocolats chauds, deux.

La punkette surpris un clin d'oeil de la part du dit John. Pourquoi ce clin d'oeil ? Le jeune homme et lui étaient-ils complices ? Et dans ce cas là, que signifiait-il ? La tête pleine de questions, Maï ne se rendit même pas compte que le serveur venait de servir les chocolats chauds et que l'inconnu les emportait à une table. C'est un geste l'invitant à s'asseoir avec lui qui la réveilla de ses songes. Elle alla le rejoindre, sans piper mot, se demandant ce qui lui arrivait, elle qui voulait être seule et tranquille pour une fois. Lorsqu'elle s'assit en face de son interlocuteur, Maï réprimanda quand même un petit sourire timide, juste histoire d'être polie. Offrir un chocolat chaud était quand même très généreux.

- Merci beaucoup pour les chocos, tu n'aurais pas du.

Sur ces quelques mots, Maï entreprit de boire cette boisson chaude qui lui titillait si délicieusement les narines de son odeur sucrée. Elle ne fit cepandant pas attention à la chaleur de la tasse, et se brûla les mains en la prenant. Elle poussa un petit cri de douleur, et lâchant le chocolat par réflexe, elle le fit tombé, éclaboussant tout le sol et toute la table de lait chocolatée et cassant également la belle tasse de porcelaine. Horriblement gênée et confuse, Maï prit vite une serviette en papier qui avait par bonheur éviter l'innondation et commença à nettoyer les dégâts, avec des joues aussi rouges que des tomates. Elle ne fit même pas attention à la douleur qu'occasionait la brûlure, voulant par dessus tout réparer ses bêtises. Le John de tout à l'heure accourut à son secours avec une serpillère et une poubelle. Tout en continuant à essuyer le sol avec sa pauvre serviette, Maï marmonna des paroles d'excuses.

- Je suis vraiment désolée. Je ne voulait pas je vous assure. C'est juste que la tasse était brulante et elle m'a échappé des mains ... Je suis vraiment vraiment horriblement confuse.

A ce moment là, Maï n'avait qu'une envie, c'était de se réfugier dans sa chambre et pleurer sa maladresse et sa honte, tranquillement, loin de tout regard, de toute personne, de tout endroit. Décidément, la journée allait être longue et pénible.

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Ca me convient très bien ^^
Espère aussi que ça te plaira.
Couleur Maï = NAVY

John, sa facon de faire les choses comme on les lui demande. Quel agréable serviteur fait-il dans ce petit bar paumé. Mais pourquoi est ce qu'il ne se trouvait pas dans un endroit digne de ses compétences?? John.. Quand Kodaa le voyait, pas mal de choses resurgissaient. Les souvenirs d'entemps.. Tous ces évenements qui lui avaient autrefois enchantés la vie. Que de surprises lorsuqu'ils s'étaient revus ici, il y a quelques semaines de cela.. Il n'y avait pas Maï cette fois là.
Maï. Elle, était venue seule, si parfaite. Enfin, plus troublée.. Mais parfaite quand même. Ca y est il se perdait dans ses pensées..
Dans les coupelles, un carré de chocolat noir ainsi qu'un sachet de sucre. Parfois, même le sucre a un gout d'acide. Pourquoi serait-ce le cas?! Il a regardait dans les yeux, contemplatif, attendant qu'elle sorte un petit mot. Son expression de visage semblait triste. Peu joyeuse, du moins c'est ce qu'on pouvait lire clairement dans ses yeux, sur son visage.
Un chocolat chaud. Ca ferait sans aucun doutedu bien a cette jeune fille. Après le conseil, cette dernière le remercia.

-Ben il faut quand même que le samedi aprèm' gris serve a quelque chose.

Il souria légèrement, fermant les yeux. (^^) Il observa a quel point la table était propre, vieille habitude que John avait gardé apparemment..
Tout deux assis, Kodaa contemplait l'espace vide, puis Maï qui buvait son chocolat. Patatra. Il léger rire s'échappa discrètement de la bouche de Kodaa. Moqueur il était. La tasse était tombée. Rien de grave.
Gentillement, il se leva, poussant sur le coté son choclat et alla aider John. Un 'ami' d'enfance ne peut qu'etre aidé dans ces situations là. Les mains se frolaient et les regards s'échangaient. Une fois le tout ramassé, il s'apercut que Maï ne cessait de s'excuser. Le même rire moqueur sortit a nouveau. Samedi apreès-midi. Toujours gris, long et monotomne. Malgré le peu de gaieté qu'aportait Maï, le temps demeurait mauvais. L'humeur ne l'était pas.
Kodaa, a son tour, bu sa tasse de chocolat, enfin il la siroptait, ne faisant guère attention a la chaleur.

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Désolée, c'est un peu cours..
Kodaa = Blueviolet or Lawngreen.
J'éditerais si ca te convient pas.

Visiblement, l'épisode de la tasse de chocolat renversée ne capta l'attention de personne. Le vieux monsieur était trop passioné par sa lecture des faits divers, les amoureux, trop amoureux l'un de l'autre, et les filles, trop captivées par les muscles de Brad Pitt. Seuls John et cet inconnu pas si inconnu que ça, y avait prêté attention et s'étaient portés au secours de Maï, apparemment amusés par les excuses idiotes que celle-ci débalait sans s'arrêter. Quand toute cette honte fut enfin terminée, la punkette put enfin se rasseoir et respirer un bon coup. En attendant que John lui apporte un nouveau chocolat, elle observa l'inconnu assis en face d'elle, sirotant bruyamment, et plongé dans ses pensées. Visiblement, l'humeur joyeuse n'était pas au rendez-vous ce jour-ci. Cela tombait bien, elle n'avait pas envie d'être joyeuse, ni de sourire ou d'être ne serait-ce qu'un peu gentille, encore moins après la tasse renversée. Cependant, quelque chose l'intriguait. L'inconnu l'avait identifié assez facilement, et bien qu'elle fut persuadée d'avoir déjà vu ce visage quelque part, elle ne réussissai pas à mettre de nom sur ce jeune homme. Ravalant toute pensée morbide, rageuse ou dépressive, Maï prit son courage à deux mains, osant paraître ridicule une seconde fois. De toute façon, elle risquait difficilement de faire pire.

- Excuse-moi, tu vas me prendre pour une idiote, mais, tu sais qui je suis et moi je ne sais pas, ou du moins plus, qui tu es ... Je t'ai déjà vu quelque part, j'en suis sûre, et je crois même que l'on s'est parlé, mais je suis incapable de me souvenir ton prénom, ainsi les circonstances de notre éventuelle rencontre passée ...

Tout en disant cela, l'inconnu n'avait pas levé la tête de son chocolat chaud, mais il semblait tout de même écouter avec attention ce que lui avouait Maï. Quelques secondes passèrent avant qu'il ne décide de parler, mais au moment où il ouvrit la bouche pour formuler une réponse, John arriva avec le nouveau chocolat de Maï. L'inconnu se ravisa donc, préférant apparemment, que le serveur parte avant de dire quoi que ce soit. N'ayant pas quitté son interlocuteur des yeux, la punkette bredouilla un vague merci à John, n'attendant qu'une chose, qu'il réponde à sa question. Cela pouvait paraître bête, mais avec lui, la douleur qu'elle ressentait depuis déjà plusieurs mois, s'évaporait bizarrement. C'est donc normal qu'elle voulut savoir qui elle devait remercier.

L'odeur générale du petit bar. L'odeur qu'émane le cholat chaud. Toutes ces choses qui font que pour une fois le samedi après-midi gris, allait peut etre laisser place a un samedi après-midi gris, certes, mais joyeu(x). Le temps ne passait plus. La fumée des cigarettes et du chocolat encore bouillant remplissait le bar d'un brouillard fort prononcé.
Maï. Avait-il seulement pensé a se présenter face a elle. Songeant, longument, le nez en dessus de sa tasse, reniflant fumée odorante du chocolat. Surpris fut-il lorsqu'elle prit la parole pour, justement, lui avouer qu'elle ne se souvenait pas de lui.
'Excuse-moi, tu vas me prendre pour une idiote, mais, tu sais qui je suis et moi je ne sais pas, ou du moins plus, qui tu es.. Je t'ai déjà vu quelque part, j'en suis sûre, et je crois même que l'on s'est parlé, mais je suis incapable de me souvenir ton prénom, ainsi les circonstances de notre éventuelle rencontre passée..'
Eh bien. Maï a donc la mémoire courte. Peu importe, une jolie fille ne devait pas restée dans ce sentiment qu'est produit par un ignorance totale ou une non-réponse.
Conscience. Où est-tu lorsqu'on a besoin de toi?? Où t'amuses-tu a les épier?? Mais répond!!

'-Je suis souvent là où l'on ne m'attends pas
-Je te demande pas ce que tu fais et où t'es, j'aibesoin d'aide là.. Enfin "aide", c'est vite dit..
-Tu dis ca parce que tu flippes de lui dire que vous vous etes frités lors de votre premiere rencontre. Tu flippes de lui avouer que t'es Kodaa, l'infernal homme du couloirs près de l'angle. Celui qui..
-Tais-toi!!
-T'as si peur de la vérité?!
-C'est pas ca.. C'est juste que.
-Mouais.. T'es qu'un poltron..'

Arrrgh. Une pointe d'énervement vint remplir le silence et ce samedi après-midi gris. Toute cette.. Discution, n'avait servit strictement a rien si ce n'est d'avoir dit franchement ce que Kodaa redoutait au fond. Des présentations. 'Salut moi c'est Kodaa, t'as oublié?! C'est pas étonnant en même temps..' Nan mais sincèrement, c'est pire que banal!! Et la banalité n'était pas vraiment la tasse de chocolat chaud de Kodaa. Et si il faisait son mystèrieu(x), comme ason habitude?! Ca!! Ca c'était de l'idée.
''Je t'ai déjà vu quelque part'' En effet, ils s'étaient deja vus. Cette journée revenait sans cesse quand il regardait Maï. Du coup, il gardait son petit nez au-dessus de son chocolat. Il souleva ce dernier et bu une gorgée. Il le reposa sur la table et regarda Maï. Le coup du 'C'était un jeudi .. (puis vint l'histoire et le nom' Trop banl. Beaucoup de plans élaborés trottaint dans la tête du jeune homme qui ne savait lequel choisir. Et si, pour une fois, il jouait dans la banalité?! Peut etre cela passerait plus que l'originalité. C'est d'ailleurs cette touche de fantaisie qui a fait, autrefois, que..

-Je m'apercois bien que tu ne me reconnais pas.. Il sourit nerveusement en se grattant la tête. Bon.. Humm.. Comment dire.. Peu importe comment on s'est rencontré, non?! Il continuait de sourire nerveusement. Et puis ai-je réellement besoin d'une raison pour te parler alors que je te connais, et que ca n'a pas l'air d'aller fort. Il adressa un sourire bien plus franche. Bon assez. Moi c'est..
-Kodaa, Kodaa Lewi's. Cria John de l'autre bout du bar. Heureusement que le bar se libérait de ses occupants petit a petit et que personne n'avait fait attention au cri du serveur.
-Kodaa Lewi's. Dit le jeune homme un peu comme accablé.

Ca y est. On atteignait le sommum de l'humiliation. Malgré toute l'agitation qu'avait fait l'arrivée a la table et tous ces évênements, les gens autour semblaient avoir autre chose a faire que de se préoccuper de deux adolescents en galère et d'un serveur plus attentionnée envers eux qu'envers les autres clients.
Maï. Le souvenir si désagréable soit-il lui revenait-il??

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Maybe it's so short, sorry ^^'

La pendule de l'entrée du bar s'est arrêtée sur quatorze heures. A ce moment très précis, où Maï parla. Celle-ci lancaquelques mots, tentant de bien se remémorer qui il était. Lui qui l'avait de suite reconnu avait du mal a avaler la pilule car c'est comme s'il avait été oublié.. C'était le cas, mais en même temps il est dur de se rapeller e quelqu'un avec qui le premier contact fut une dispute pour.. Non non, mieux ne vallait ne plus y songer.
''Kodaa Lewi's !!... Si je m'étais douter que le destin nous permettrait de nous croiser une nouvelle fois, dans des meilleures circonstances que la première ... Kodaa ...
Désolé d'avoir rit bêtement. C'est juste que ... C'est tellement ironique ! Et puis ... Enfin ... Je te trouvais plutôt mignon, avant de savoir qui tu étais, alors que la première fois ... Enfin ... Je dis pas que tu ne l'es plus, mignon ... Non, je ...''
Sacrée Maï. Comment ne pas rire sans qu'elle le prenne mal?! Simplement en ne riant pas. Il ne rirait pas. Quatorze heures cinq. Le temps passai si lentement, les actions et autres scènes de ménages, elles, passaient fort vites sous les yeux des acteurs que sont les hommes du bar.
Il aurait aimé dire a Maï:' Vas-y viens on va autre pars.. J'aime pas qu'on écoute les conversations..etc' Mais comment quitter ces si bons chocolats chauds?? Impossible, il voyait bien qu'elle apréciait les choclats. Après avoir été écouté, il était observé. Il allait faire de même. Maï. Ses yeux bleus, intensément envoutants; ses cheveux blancs, magnifiques; petit visage, fin, pur, blanc. Elle ressemblait a un ange tombé du ciel. Presque tout de blanc. Le populaire n'avait pas pu faire une description totale de la jeune fille car il ne l'avait pas encore vu debout.. Alors comme ca elle le trouvait beau.. Ses paroles le turlupinait jusqu'à ce que la pendule sonne midi. Midi, déjà quinze heures.
Ce samedi après-midi s'éclaircissait de plus en plus. Dans se petit bar animé d'odeurs diverses et variées et de gens tout aussi variés, il manquait un peu de musique. Maï aimait la musique. Il s'était renseigné sur elle, depuis leur 'histoire' de dispute.. Cette petite histoire qui aurait du mieux tourner si..
Son bras frola sa tasse, celle-ci faillit finir par terre, a nouveau. Il lanca un léger 'Eh' de sursaut. Il la regarda, puis sourit.

- Bon alors, j'ai.. comment dire.. Il bredouilla. J'ai l'impression que tu ne vas pas fort.. Je me trompe??

Son étonnemant ne devait sans doute pas surprendre son interlocutrice qui le regardait aussi. Passionants étaient-ils, ces regards qui veulent dire de grandes choses. Ces regards qui différencie le faux du vrai, le tout du rien, les sentuiments et de l'insensibilité.. Toutes ces choses.

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Short..
J'édite dans la semaine, quand l'inspi viendra plus^^

- Bon alors, j'ai.. comment dire.. Il bredouilla. J'ai l'impression que tu ne vas pas fort.. Je me trompe??

Non, il ne se trompait pas. Et pourtant, cela faisait dix bonnes minutes que Maï ne l'avait pas quitté des yeux, espérant ainsi dissimuler sa tristesse, qui s'évaporait légèrement depuis qu'elle était ici, au bar, avec lui, Kodaa, en train de boire un délicieux chocolat chaud. Pourquoi à chacune des rencontres qu'elle faisait avec lui, il fallait que son coeur soit emprunt d'un désespoir immense ? Si seulement elle pouvait lui montrer sa vraie personnalité, celle de la folle qui n'a jamais finit de s'amuser ! Mais le destin en voulait visiblement autrement. Un instant, Maï réfléchit à la raison de son chagrin, qu'elle avait presque oublié. Mais quand elle s'en souvint, les larmes lui montèrent aux yeux. Voulant éviter à tout pris l'innondation qui se préparait, elle eu l'envie de partir loin du bar, loin de Kodaa. Mais alors, il risquait de se produire ce qui s'était déjà produit. Ce n'était donc en aucun cas la meilleure solution. Prenant son courage a deux mains, elle opta de parler.

- Euh ... Bah voilà ... Ma ... soeur ...

C'était trop dur. Les larmes étaient déjà là, Maï ne pouvait plus y échapper. Elle se mordit la lèvre, par réflexe peut-être, et baissa la tête, afin de cacher son visage blêmi par le chagrin à Kodaa. Une goutte tomba dans sa tasse vide, auparavant remplie du délicieux nectar du chocolat chaud. Les pleurs étaient arrivés, il était trop tard pour les empêcher de tomber, autant assumer jusqu'au bout. Plusieurs minutes passèrent donc. D'un côté, Maï, les mains enfouient dans son visage, qui pleurait toutes les larmes de son corps, et de l'autre, Kodaa, visiblement mal à l'aise de la situation. Quand le chagrin de la punkette se calma enfin, elle entreprit de s'excuser, et son visage reprit quelques teintes rouges au niveau des joues.

- Je suis vraiment désolé ... A croire que je le fais exprès. Tu dois en avoir marre. Je comprends enfait pourquoi ce jour là tu n'es pas venu ... Enfin ... Ce n'est pas vraiment le sujet. Désolé de faire ressurgir les mauvais souvenirs ... Je suis décidément incorrigible, et je pense, vraiment ... soulante. Tu n'es pas obligé de rester tu sais. Je comprend que tu veuilles sauver ton après midi du samedi, à t'éclater avec tes potes, ta copine, au lieu de regarder une petite sotte se lamenter sur son sort ...

Maï regarda Kodaa. Il n'avait toujours pas bouger. Mais son visage n'exprimait pas de l'exaspération, plutôt de la gêne et un peu d'étonnement. Peut-être en avait-elle trop dit. Peut-être en avait pas assez dit. Non, elle avait suffisamment parler, maintenant, il fallait qu'elle apprenne à se taire, si elle ne voulait pas qu'une nouvelle catastrophe éclate, du style dispute ou de nouveau innondation.

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Court désolé ...
Pas trop d'inspi ...

Maï. Sa soeur. Les chocolats. Tout semblait refroidi depuis qu'elle lui avait dit qu'elle n'allait pas très bien. Elle, si douce, était assez normale en sa compagnie, étonnant pourtant. En effet, dans les couloirs, elle, n'était pas pareille. En même temps, elle était de mauvaise humeur, ce qui explique cela. La connaissait-il réellement??
Elle pleurait. Elle souffrait donc beaucoup au sujet de sa soeur.. Mais que voulait-elle lui avouer, pour se soulager??
'Je suis vraiment désolé ... A croire que je le fais exprès. Tu dois en avoir marre. Je comprends enfait pourquoi ce jour là tu n'es pas venu ... Enfin ... Ce n'est pas vraiment le sujet. Désolé de faire ressurgir les mauvais souvenirs ... Je suis décidément incorrigible, et je pense, vraiment ... soulante. Tu n'es pas obligé de rester tu sais. Je comprend que tu veuilles sauver ton après midi du samedi, à t'éclater avec tes potes, ta copine, au lieu de regarder une petite sotte se lamenter sur son sort ...'
Des potes?? Sa copine?? Aahaha. S'il était venu ici, par un samedi après-midi, c'était justement pour ne voir personne et pour boire un bon chocolat chaud. Oui, en effet il ne s'était pas pointé ici pour renchérir les erreurs passées, mais en même temps, c'est ce que tous les hommes font a longueur de temps. Maï, mais qu'allait-elle s'imaginer là?! Elle, soulante, incorrigible, sotte?? Mais, si elle l'est, lui l'est encore plus.

-Mais que vas-tu t'imaginer là?! oO' Déjà, je suis venu ici, seul, ayant pour but de boire un choclat. Ce qui est fait. Et ensuite, il a fallu que je te trouve et qu'on parle, et donc tes "lamentations" m'interressent ^^

Petit accent sur 'lamentations'. Quand un ami va mal, faut-il une justification au pourquoi de la visite, au comment du quand est ce que cela s'est passé.. Toutes ces choses, certes banales, mais qui marchent vraiment le mieux. Il la regardait, voyant ses yeux remplis de liquide salé, appelé larme. Il pris le petit carré de choclat fourni avec la tasseet le tendit a Maï. Erff ca faisait quand même un peu beaucoup de chocolat, mais bon les excuses a deux balles et les explications un peu bizarres des gens, c'étaient vraiment pas pour lui. Il lui sourit, voyant qu'elle le prenait un peu étrangement. Etonnée de sa réaction?! Peut etre bien que oui, peut etre bien que non. Soudainement, cet air un peu voltage et un peu géné, avait disparu pour laisser place [Au soleil xDD] a un air amplement plus gai et plus amical.

-Vas-y, continues, je t'écoute =)

S'il insistait de trop, elle continuerait de verser de chaudes larmes. Il ne fallait pas. Une fille qui pleure, certes c'est un appel aux secours, mais ce n'est pas très kawai si cette dernière pleure devant un tas de gens.
Les chocolats touchaient a leur fin respective. Il regarda le sien, qui se vidait, qui se vidait, qui était vide. Au lieu d'en demander un autre a John, il attendit que Maï eu finit le sien pour reprendre la parole.

-Tu dois croire que je suis un moulin a parole. Dit-il un peu nerveusement. Mais je te proprose, maintenant que nos chocolats sont terminés, de bouger autre part.. Histoire de parler tranquilement, chuchota-t-il.

Il se leva, paya l'adition, de facon courtoise et, Maï et lui, commencèrent a se balader, dans les rues, comme s'ils n'avaient jamais parlé. L'un restait muet pour écouter l'autre, et vice-versa. Il la regardait, dans se démarche, dans cette expresion de visage qu'elle avait. Il l'observait, un peu plus a chaque regard.

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Humm... On bouge autre part??
Genre dans les rues??
Je ferai le preum's post ^^

Quand Kodaa lui avait demandé pourquoi elle n'allait pas très bien, Maï essaya d'en expliquer la raison, mais les larmes prirent tout de suite le dessus lorsqu'elle évoqua sa soeur. Sa tendre soeur. Cela faisait maintenant bientôt trois mois qu'elle n'avait pas de nouvelles d'elle. Le pire dans cette histoire, c'est qu'elles n'avaient même pas eu le temps de se dire correctement au revoir, leur mère, malade de jalousie et bien trop pressée de voir sa première fille partir, les avait séparées en un rien de temps. La douleur en était donc d'autant plus vive et brûlante. C'était comme si le coeur de Maï avait été transpercé en plein centre, laissant une cicatrice innéfaçable, à côté de celle que la mort de son père avait laissé.

La punkette réussit enfin à se reprendre. Elle se trouvait vraiment idiote d'avoir réagit ainsi maintenant. C'était vraiment ridicule, surtout qu'elle n'était pas seule. Gênée, elle s'excusa plusieurs fois, et maladroitement, fit ressurgir quelques souvenirs du court passé qu'elle avait partagé avec Kodaa. Elle s'en excusa également, encore plus honteuse. Il la rassura tout de immédiatement.

- Mais que vas-tu t'imaginer là ?! Déjà, je suis venu ici, seul, ayant pour but de boire un choclat. Ce qui est fait. Et ensuite, il a fallu que je te trouve et qu'on parle, et donc tes "lamentations" m'interressent.

Au mot « lamentations », Maï fit apparaître un léger sourire amusé sur ses lèvres. Son aptitude à passer de chagrin à amusement était vraiment déconcertant. Autant pour elle que pour les autres. Mais Kodaa devait en avoir l'habitude maintenant. Après ce qu'il s'était passé il y a de cela assez longtemps ...

- Vas-y, continues, je t'écoute.

- Et bien voilà, comme je disais avant que je ne fonde en larmes, ma soeur, ou plutôt ma demi-soeur, et moi venons d'être séparées par notre horrible mère. Elle était jalouse des liens que nous avions tissés, et de plus, elle ne supportait pas de voir les traits du visage de mon père, maintenant décédé, sur le mien. Il a donc fallu qu'elle m'envoie ailleurs, loin, très loin d'Etsu, afin qu'elle et sa soit disante vraie fille, car je suis autant sa fille que ma demi-soeur est la sienne, retrouve leur quiétude qui avait été perturbée par mon arrivée.

En même temps qu'elle disait ça, Maï sirotait tranquillement le peu de chocolat chaud qui lui restait. Et lorsqu'elle l'eut finit, Kodaa l'invita d'un chuchotement nerveux à sortir ailleurs, dans un endroit un peu plus tranquille afin qu'ils continuent à parler. La punkette répondit par un hochement de tête et par un grand sourire. Alors qu'elle était en train de remettre son blouson, le garçon paya l'adition, geste qu'elle remercia une fois que les deux adolescents furent dehors. Ils déambulèrent dans les rues, écoutant les confessions de l'autre, ratrapant le temps perdu.