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 Are you Gonna be My boy ? [Montaro]

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2 participants
AuteurMessage
Aaron Evans
♠ Lycée - Quatrième année
Aaron Evans


Genre : Masculin Verseau Dragon Age : 24
Adresse : 5 rue des nuages , Amani
Compteur 67
Multicompte(s) : Fumika Gaara

KMO
                                   :

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MessageSujet: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyLun 18 Juin 2018 - 0:57

Je me posais devant mon miroir sans un mot. Une profonde angoisse m'avait suivi toute la journée et je pouvais la ressentir dans tout mes membres. Je savais que le moment que j'allais vivre allait être très important pour moi , enfin il l'était déjà. Mais pour comprendre pourquoi cette soirée est si importante que ça , je me dois de vous faire un petit récapitulatif des faits... Depuis quelque temps , j'avais rencontré ce garçon , Montaro. Ce n'était qu'une rencontre au hasard , comme tout le monde en faisait mais il avait tout bouleversé autour de moi. Plus je le voyais , plus j'avais besoin de son contacte , d'être avec lui. Cette simple rencontre c'était transformer en une attirance puis à un besoin vital. Je voulais le voir , le touché , l'embrassé. Les moments où j'étais seul , je me sentais de plus en plus vite . Je décrochais légèrement en cours , moins assidue qu'à mon habitude. Je n'étais pourtant pas quelqu'un qui faisait dans la dentelle , habituellement je rencontrais quelqu'un qui m'intéressais , on faisait notre bout de chemin puis une fois qu'on avait fais ce qu'on avait à faire on partait chacun de notre côté. Là , c'était différent , très différent. Je faisais attention à toujours être doux avec lui , à ne pas le brusquer et d'un côté je voulais en savoir tout ce que je pouvais savoir sur lui. Lundi , nous nous sommes revus pour une sorte de ''jeu'' qui cachait bien plus d'enjeux qu'il ne le laissait penser. A la clé , il y avait ce rendez-vous que je lui avait soumis , ce rendez-vous que je souhaitais tant. Et , ce lundi... Je lui avait dit tout ce que j'avais sur le cœur , ce sentiment si fort qu'il était essentiel pour moi , qu'il était devenu tant pour moi en si peu de temps et que ce sentiment grandissait jour par jour . Je me souviens encore  de son expression , de ses traits. Je me mordais la lèvre à cette pensée. Cette semaine a été si longue... J'avais rencontrer un camarade de classe qui m'avait aider à me changer les idées mais sinon je m'étais la plupart du temps fixé sur cette soirée que j'attendais avec hâte . La journée , je rêvassais et je tentais de suivre les cours comme je pouvais , j'écoutais plus souvent la musique , surtout celle que je lui avais fait écouter ou celle sur laquelle nous avions danser. J'étais totalement à l'ouest , dès que je pensais à lui , j'avais l'impression d'être ivre d'un sentiment inconnu. La nuit... C'était autre chose. Les révisions étaient de plus en plus dur , je m'enfuyais dans mon imaginaire mais il prenait toujours sa place.  Parfois je ressentais des bouffées de chaleur monté en moi auquel je ne pouvais résister en pensant à lui.  J'avais honte de faire ça en pensant à lui mais je ne pouvais pas m'empêcher. Quand il n'était pas , il me fallait un remède et mon imaginaire était la seule chose que j'avais. Je ne voulais pas aller trop vite avec lui , c'est la première fois que je ne grillais pas les étapes et que je ne faisais pas n'importe quoi. J'avais si envie de le garder à mes côtés que j'avais en crainte qu'il s'enfuit ou qu'il prenne peur. Je préférais prendre mon mal en patience et aller à son rythme. Voilà exactement là où j'en étais. Toujours planté devant mon miroir en boxer je soupirais en me regardant. Comment j'allais faire pour m'arranger ? J'avais l'impression de rien n'avoir à me mettre sur le dos . J'allumais mon portable et je lançais une musique aléatoirement

Spoiler:

Sans le vouloir , cette musique exprimait mon état actuel. J'avais peur qu'il m'oublie , qu'il oublie ce qu'il ressent pour moi et que tout ça ne soit qu'un mirage. Je n'en sortirais pas sans blessure. Ce doute me troublait durant quelques secondes avant de me rappeler d'un détail. Montaro avait cette addiction qu'il m'avait plus que sous-entendu et pourtant il m'avait donné le fin d'une bouteille qu'il gardait avec lui comme preuve qu'il me faisait confiance et qu'il voulait guérir. Il ne partira pas , je le savait , sinon il n'aurait pas fait ça , il ne se serait pas ouvert à ce point là. Son geste m'avait énormément troublé et je n'avais pas  su comment le prendre dans un premier temps mais j'avais par la suite compris. C'était important pour lui que nous allions à son rythme , que je n'aille pas trop vite. Je le comprenais et je l'acceptais , de toute manière je ne pouvais pas le forcer. Je poussais cette pensée de mon crâne pour l'instant en me concentrant sur la musique . Je dansais seul dans ma chambre , toujours pas apprêter alors que je devais le rejoindre dans moins de deux heures et que j'avais encore tant de chose à régler. Je secouais ma tête , reprenant mes esprits puis j'ouvris en grand mon armoire observant son contenue. Je passais d'une tenue à une autre. Nul , nul , rien n'allait. Je jetais mes vêtements parterre en m'agaçant. Je n'avais dont rien à me mettre ? Je repassais toutes mes affaires en revue mais rien ne m'allait. Je poussais un grognement en commençant à m'énerver pour rien. Mes sentiments étaient décuplé en ce moment , je n'avais aucunement la main mise sur mes émotions et cela avait le don de me rendre fou. En fouillant , je trouvais un pantalon qui était plutôt à mon goût : un jean noir déchiré , assez grunge. Je me décidais à opter pour ce type de look. Je complétais le bas avec un t-shirt d'un groupe noir avec un logo en blanc. J'avais l'impression d'être un autre garçon avec ce type de tenue , mais après tout pourquoi pas ? Un peu de changement me ferait du bien et ce côté un peu grunge m'allait plus que je ne m'y attendait.

Après avoir enfin choisi ma tenue , pris soin de me doucher , de me mettre cette crème qui me faisait cette peau de bébé et de me parfumé d'eau de Cologne à la lavande  , je me regardais une dernière fois dans le reflet du miroir. Comment allait t'il me regarder , est ce que je verrais toujours cette douceur dans son regard ? Est ce qu'il allait me trouver mignon ? Sexy ? Même si j'arrivais à lire dans les traits de son visage et dans ses regards , je n'arrivais pas à définir ce qu'il pensait de moi. Je ne savais même pas ce qu'il voulait de moi. J'étais à la fois si pressé de le voir et horrifier par la peur que je ressentais à chaque seconde passant. Je me sentais comme une adolescente qu'on pouvait voir dans ses films américains qui stressait pour un rendez-vous au restaurant ou au cinéma. Sauf que là , c'était moi et que la situation était bien différent d'un navet classique du cinéma américain. Je pressais mes mains sur mon visage , est ce qu'il aimait mes tâches de rousseurs que je détestais tant ? Je me demandais s'il les avait déjà vu , j'avais pris l'habitude de les cacher avec un correcteur et peu de personne les voyait. Mais après tout , il m'avait vu torse nu alors il l'avait du remarquer cette spécificité que je portais. Je décidais qu'exceptionnellement ce soir , je ne cacherais pas mes tâches de rousseurs. Je devais être le plus naturel devant lui ce soir. J'avais prévu que cette soirée soit la sienne , la notre. J'avais vu les choses en grand et je comptais sur le fait que rien ne gâche notre soirée. Mais pour que mon plan tienne bien , je devais pas tarder à y aller. Je descendis les escaliers deux par deux , pressant le pas. Je fis une énorme bise baveuse sur la joue de ma grand-mère en lui disant de ne pas hésiter à me contacter si quelque chose n'allait pas . Je n'avais aucune heure pour rentrer , ce qui était exceptionnel. Comment j'aurais pu justifier ça auprès de grand-mère ? Tout simplement par le fait que j'avais ma propre loge. Oui, oui , vous avez bien lu. Toute la semaine, je m'étais débattu avec mon père , secouant ciel et terre pour obtenir ce que je voulais. Sans loge , tout le plan que j'avais prévu avec Montaro tombait à l'eau. Mais , à fort d'usure , mon père a accepté et il a joué de sa position pour que je puisse avec une des loges vides qui ne servait pas pour posé mes affaires et dormir si j'étais trop bourrée. C'est ainsi que j'avais justifier la chose auprès de mon père qui ignorait beaucoup de chose de ma vie actuelle , à Keimoo.

Je pris un sac à dos assez léger où quelques affaires que j'avais prévu traînaient. Bien sûr , il y avait mon paquet de clopes que je piquais toujours à Sobo qui n'avait toujours rien remarqué. C'est fou à quel point elle ne voyait pas que ses paquets de cigarettes disparaissait , ça me faisait toujours rire quand elle protestait qu'elle n'avait pas fini son paquet et que celui-ci était introuvable. J'étais un voleur né apparemment. Mon porte monnaie trouvait sa place au fond de mon sac avec de l'argent donné par ma mère , qui avait été très généreuse dû au excellente note que j'avais ramené. Elle tenait à me félicitée à sa manière : avec le peu d'argent qu'elle gagnait. J'étais un peu gêner de sa démarche mais je ne protestais pas , après tout c'est elle qui me donnait volontairement cette argent. J'avais glissé tout au fond le kit ''au-cas-où '' , je ne pouvais pas prévoir comment allait tourner cette soirée et je préférais toujours avoir une protection sur moi. J'avais un peu honte de me balader avec ça , mais je préférais être  prévoyant que me retrouver face à une situation gênante sans pouvoir rien faire . Enfin , mes chewing-gums qui ne quittaient pas mon sac à dos traînait dans un coin . Ayant peur d'avoir une odeur de bouche fétide malgré le fait que je m'étais déjà brossé les dents , je pris un de mes chewing-gums que je mâchais rapidement en mettant mes chaussures. J'optais naturellement pour mes docs Martens rouges qui complétaient parfaitement ma tenue. Je semblais prêt à affronter ce qu'il m'attendait à cette soirée malgré la peur qui envahissait ma gorge.

Je me rendis dans un tout premier temps chez un traiteur dans mon quartier , je lui avait commander des plats pour deux . J'avais repérer un mini-frigo dans la loge que j'avais réussi à récupérer . Ma commande ce composait d'un plat typiquement japonais que je ne connaissais pas moi-même mais qui semblait savoureux et , en dessert , j'avais opté pour des fraises au chocolat. Je trouvais ce plat plutôt romantique et j'aimais l'idée que la nourriture puisse rentrer en compte dans notre relation. Je m'imaginais durant quelques minutes la situation ultime avant que le traiteur tousse pour attendre que je le paye. Je lui tendis de l'argent qui venait de ma mère avant de disparaître avec mes plats. Je remontais ensuite ma rue pour prendre un bus qui m’amenait tout droit dans le quartier d'Hebi. Ce n'était pas un quartier que je fréquentais mais je savais que le concert ce passait là-bas . J'essayais de prendre mon mal en patience , il me restait quelques petites choses à régler pour que la soirée ce déroule comme je le souhaitais. Quand j'arrivais près de la salle de concert , je pris sur la gauche qui menait à une entrée privée où je pouvais entrer grâce à un pass que j'avais sur mon téléphone. J'entendais le groupe qui répétait , je devais les saluer avant de faire quoi que ce soit. Je me rendis donc dans la salle de concert qui n'était pas si grande ,  il n'y avait même pas de place assise. Je m'approchais pour dire bonjour aux membres du groupe que je connaissais via mon père avant de leurs souhaiter un bon concert avec un geste de main. Je montais à l'étage où était prévu les VIP et montait jusqu'à la loge que j'avais investis . Je mis les plats au frais avant de passé à mon second plat du programme : trouver une bouteille de champagne. Hors de question d'avoir des fraises au chocolats dans ce petit met alcoolisé que nous nous partagerions avec des coupettes en plastiques que j'avais trouvé chez moi. J'avais un peu peur de me faire prendre mais les locaux n'étaient pas si plein , la plupart des personnes qui s'occupaient du concert prenaient une pause clope ou était occupé : j'avais donc un terrain totalement libre. J'entrais discrètement dans les cuisines à pas de loup avant de trouvé les bouteilles planquées dans le frigo principale. J'en attrapait une en essayant de faire le moins de bruit possible. Vu le nombre important d'alcool , je me demandais s'il allait sérieusement suspecter la disparition d'une bouteille. Je me rendis dans ma loge , la bouteille caché dans mon dos avant de rentrer dedans en poussant un soupire rassuré. Je l'avais échapper bel , si je m'étais fais prendre notre soirée tombait à l'eau. Je mis celle-ci dans le mini-frigo puis je posais mon sac près du canapé avant de quitté la pièce. Je profitais du temps qu'il me restait pour rester voir les préparations du groupe. J'aimais bien voir la face off des préparatifs officiels d'un concert.

L'heure tournait rapidement et le monde s’agglutinait de plus en plus devant la porte d'entrée du bâtiment. Je me décidais à sortir à ce moment précis pour partir à la recherche de mon partenaire. J'observais quelques visages dans la foule mais je n'arrivais pas à le trouver . Je serrais les dents , stresser de ne pas le voir au bon moment . J’apercevais de loin une crinière auburn , je savais très bien que c'était lui et je me ruais vers lui sans perdre de temps. J'affichais un sourire assez stresser mais réellement rayonnant. Dès que je le voyais , je ressentais mille et un sentiment étrange qui me m'était dans tout mes états. Je lui fis la bise sur la joue pour ne pas le gêner devant tout le monde avant de lui chuchoter pour que personne ne nous entende avec un clin d’œil:

«  Salut darling , tu m'as manqué tu sais ... »

Je laissais la phrase à elle-même sans rien ajouté , je lui pris rapidement la main pour le dégager de la foule. Après tout , nous n'avions pas besoin de passer par là pour assister au concert . Je repassais par l'autre entrée en pressentant les deux billets sur mon téléphone . Nous entrons sans trop de difficulté dans l'espace VIP , le concert était prévu dans 20 minutes , Montaro aurait donc le temps de posé ses affaires et de bien ce placer. Je lui fis un signe de main jusqu'à la loge et ouvris la porte pour le laisser passé en premier en prenant la parole :

« C'est officiellement notre espace , tu peux posé tes affaires là où tu veux. T'inquiète , je fermerais donc personne pourra nous volé si tu as des affaires auxquelles tu tiens. »

Je le regardais des pieds à la tête , dieu qu'il pouvait être craquant. J'essayais de canaliser mes pensées. J'avais trop attendu pour le voir et je le ressentais . Je me sentais si euphorique quand j'avais aperçus son visage que je m'étais presque fait peur... Je n'arrivais pas à me calmer , je semblais agité , nerveux mais aussi joyeux. J'essayais de cacher mes émotions presque en vain. L'ambiance du concert ne faisait qu'alimenté mon agitation , les nuées de cigarettes se faisant déjà sentir et les premières bières étant distribué avant le concert-même. J'attendis mon partenaire pour faire quoi que ce soit. Même si dans ce genre d’événement , les barmans ne vérifiaient pas l'âge , je ne voulais pas trop boire : après tout une bouteille complète de champagne nous attendait. Je voulais que le plus beau moment de cette soirée ne soit pas le concert en soit , mais ce qu'il ce passerait ensuite. J'avais beaucoup d’espérance et de crainte, cela se faisait peut-être ressentir mais tant que ce moment ne serait pas arrivé je ne pourrais pas calmer mon agitation , je le savais pertinemment .
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Montaro Adkins
♠ Lycée - 4ème année - Vice-président Paranormal
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyMer 20 Juin 2018 - 2:45

Ça y est, nous étions enfin arrivés à ce jour que je redoutais et m’impatientais de vivre depuis ma discussion avec Aaron dans les toilettes, après avoir fait une sorte de cache-cache dans la bibliothèque. Je n’arrivais même pas à croire ce qui m’arrivait, dit comme ça, ça n’avait pas l’air très conventionnel, et en fait, non, ça ne l’était pas, mais c’était si naturel que ça ne me gênait pas.
Quoiqu’il en soit, c’était le cœur tout agité et le ventre tout resserré qu’après être rapidement passé au club de Paranormal pour m’occuper des derniers préparatifs concernant le magazine qui devait paraître lundi, je courrais vers mon dortoir.

En chemin, je faillis rentrer dans une bonne quantité d’étudiants, qui se hasardaient à s’arrêter soudainement, trop concentrés sur l’écran lumineux de leurs téléphones intelligents, sur leurs nombreuses notes de cours, ou tout simplement trop tête en l’air pour se déplacer correctement. Si en temps normal ce genre de situation ne me dérangeait absolument pas, puisque moi-même, j’avais l’habitude de marcher d’un pas lent et calme, de me détendre en regardant pendant des heures une coccinelle égarée, cette fois-ci ; je n’avais pas le temps d’être patient. Vraiment pas le temps.

C’était donc déjà trempé de sueur que je courrais vers ma chambre, manquant presque d’enfoncer la porte suite au désordre que Yasuo avait pu laisser trainer par terre. N’ayant ni le temps ni l’énergie pour ranger un peu la chambre, je courrais vers la douche. Je m’aspergeais d’un jet d’eau froide, qui par cette chaleur, rafraîchissait grandement, puis, une fois sortie, je me sentais légèrement plus apaisé.

Mais c’est quand je croisais mon reflet dans le miroir que mon cœur ne fit qu’un bond, et que le stress me regagnait. Je ne pouvais pas sortir comme ça. Après tout, ce n’était pas comme les autres fois… Même si pour ces dernières, j’avais fait de mon mieux pour m’arranger, là, il était important de paraître un minimum séduisant, c’était mon premier rendez-vous officiel, et la première fois qu’une occasion de ce genre m’importait tant.

Et alors que je grimaçais suite à mes nombreux essaie quant à mes cheveux éternellement indisciplinés, voilà que j’entendais la porte de ma chambre s’ouvrir, et nouant la serviette autour de ma taille, je me dirigeais à nouveau dans la pièce en désordre, afin de voir qui pouvait bien la pénétrer.

C’était les joues creusées par ses fossettes que Yasuo rentrait, l’air quelques peu fatigué par sa journée, mais toujours cet éternel sourire aux lèvres. Il était comme à son habitude, très extravaguant vestimentairement parlant, tout comme son entrée : Il claquait violemment la porte après avoir pénétré la salle, et me salua en baillant, sans prendre la peine de couvrir sa bouche :

« Yooo ! Quelle journée ! Oh cette fichu porte a encore claqué ! Je me demande pourquoi ça fait toujours ça quand c’est moi et pas quand c’est toi ! »


L’air légèrement hagard, on aurait pu penser qu’il revenait d’un bar, mais le connaissant depuis quelques temps maintenant, j’avais appris à accepter ses expressions légèrement… anormales.

Je riais donc doucement, puis lui rétorquais, en soupirant :

« C’est sans doutes à cause de ta force incontrôlable… »

Puis, en marmonnant, alors que je retournais dans la salle de bain :

« Ou tout simplement ta maladresse plutôt flagrante… »

Puis, alors que je laissais la porte se refermer derrière moi, j’apercevais la tête de Yasuo passer à travers cette dernière, l’air un peu intrigué :

« Alors c’est ce soir que tu rejoins cette fille, c’est ça ? »


Un peu exaspéré, je levais les yeux au plafond. Je n’avais jamais mentionné le sexe de mon rencard, mais il s’était laissé le droit de le changer, sans même me questionner. Je n’étais pourtant pas certain de la sexualité de mon camarade… Il était très extravagant, quelques fois légèrement efféminé, mais je n’avais aucun don pour trouver le penchant sexuel des gens, et c’est vous dire si avec un personnage comme lui, ce n’était pas encore plus compliqué. De toute évidence, je m’en fichais, ce n’était pas comme si il m’intéressait, bien que je l’appréciais tous les jours davantage, et ce malgré ses nombreux défauts. C’est alors qu’il se mit à s’assoir par terre, ne comprenant pas vraiment le principe de l’intimité, avant de m’inquisitionner :

« Du coup qu’est ce que tu comptes mettre ? J’espère que t’as pas prévu d’y aller avec une de tes chemises de campagnards ringardes là ! C’est un rencard mon gars ! En plus t’es super cerné, t’as pas dormi ou quoi ?? »


Décidemment, il gardait son tact légendaire… mais cela ne me dérangeait pas vraiment qu’il m’assaille de remarques, en fait, j’étais tellement égaré que j’appréciais qu’il dénigre mon physique, histoire de savoir ce que je devais améliorer. Tout d’abord, pour les cernes, il avait complétement raison : j’avais vraiment l’air d’un panda à ce stade là. Et pour cause… Sachant la veille ce qui m’attendait, je n’avais pas réussi à fermer l’œil. Et alors que mon visage se décomposait suite à cette conscientisation soudaine, Yasuo repartait, pour revenir les bras chargés de vêtements, tous lui appartenant, et donc étant… pour le moins extravagants.

« Bon mec, J’sais bien que t’es pas fan des chainettes. Mais essaye ça, tu verras, je suis certain que ça te conviendra. »

Après plusieurs essayages, tous aussi étranges les uns que les autres, je décidais de lui emprunter ses docs Martens’, un jean troué aux genoux, un tee-shirt travaillé de sorte à créer l’illusion d’une superposition, qui donnait un effet plutôt mode. Je le laissais ensuite me coiffer, mettant mes cheveux en bataille, dans un style vraiment plus rock et moins négligé qu’à mon habitude. Il appliquait une très fine couche d’anticernes sous mes yeux, une petite touche de parfum pour homme, puis me souhaitait bonne chance.

Voilà, on aurait vraiment dit que Yasuo Ueda venait de me vomir dessus, et c’était un peu le cas, mais honnêtement, ce look n’était pas déplaisant. Disons qu’il changeait de ce que je pouvais mettre habituellement, et je n’avais qu’un espoir : qu’il plaise à mon partenaire.

Une fois en chemin, je sentais des tas de regards déchirer mes vêtements, et j’avais vraiment peur de trop en faire. Après tout, sur mon colocataire, ça allait avec sa démarche, son aura naturelle. Mais sur moi… Je n’étais pas aussi confiant, pas aussi imposant, je me sentais légèrement ridicule, mais je n’avais plus le temps de faire marche-arrière.

J’arrivais donc à l’adresse qu’Aaron m’avait donnée, où une foule de personne attendait déjà. Voilà que je paniquais de nouveau : comment étais-je censé le retrouver au milieu de ce tas de personnes ? Je respirais longuement, puis, comme par miracle, je croisais son regard. Il se dirigeait vers moi, un sourire aux lèvres. Je n’avais même pas eu à attendre, comme s’il avait su capter ma présence.

Me réjouissant de le revoir, je lui souriais comme un enfant de cinq ans, sentant mon cœur et mon âme quitter mon corps lorsque ses lèvres se posèrent rapidement sur mes joues, qui s’enflammaient à leur contact. Il était toujours aussi beau, de plus, on voyait vraiment mieux ses tâches de rousseurs que normalement. Peut être étais-ce du au soleil, vu l’arrivée des beaux-jours, en tout cas, ça me plaisait bien, je trouvais ça très mignon et attendrissant. Son look aussi était un peu différent de la normal, il était habillé tout en noir, ça donnait vraiment un effet mode et stylé, j’espérais qu’il en pense autant de la tenue que m’avait attribué mon camarade…

Puis, il m’entrainait un peu plus loin que la foule, pour passer dans un passage qui semblait presque secret étant donné l’absence de queue contrairement à celui où il m’avait retrouvé. Il me guidait enfin jusque dans une salle, qu’il désignait comme la notre, m’invitant à poser mes affaires de valeurs.

« W-Wouah c’est vraiment cool ! J-Je suis trop content de te voir… »

Bien que tout cet univers m’excitait particulièrement, j’étais surtout heureux de revoir Aaron, ayant attendu cet instant toute la semaine. De plus, n’ayant aucun objet de valeur particulier, je déposais simplement ma veste sur une chaise, avant de me rapprocher de lui, développant une sorte de confiance que j’avais légèrement eu l’occasion de découvrir à ses côtés :

« Ça veut dire qu’ici… C’est juste nous deux ? »

Mon visage était très prêt du sien, et je plongeais dans ses yeux de feu, qui laissaient mon cœur crépiter dans ma poitrine, n’ayant pour parole que mon souffle plus rapide.

Puis, après un long moment à rester ainsi, je me dégageais, reprenant mes esprits, puis reprenais mon air légèrement déboussolé, inquiet :

« Au fait, est ce que j’étais censé me préparer pour le concert ? Genre apprendre des chansons, quelque chose comme ça, une danse particulière… Je connais pas du tout le groupe qu’on va visionner, tu crois que les gens vont le remarquer ? »

J’avais peut être l’air ridicule à me poser autant de questions, mais c’était la première fois que je faisais une sortie de ce genre, et j’avais la ferme intention de passer une excellente soirée à ses côtés, puisque de toute façon, je ne voyais pas comment il pourrait en être autrement.
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyMer 20 Juin 2018 - 18:41

La foule criait déjà dehors pour pouvoir rentrer , d'autres chantaient les paroles du groupe en cœur sans parole. Cette euphorie pré-concert me rendais heureux et me donnais des frisons. J'adorais voir cette empressement qu'avait les gens de prendre un bain de foule , de vivre uniquement au rythme de la musique durant quelques heures. Ce monde , cette ambiance chaleureuse , tout cela était une petite partie de ce que j'étais. J'ai toujours traîné dans des concerts dès mon plus jeune âge , battant les 400 coups avec mes parents. Plus vieux , j'ai appris à me débrouiller seul et , accompagner d'amis , nous nous rendions dans ce genre d'endroit plus enjoué les uns que les autres. Tellement de souvenir afflux dans ma tête , toutes ses soirées où nous rigolions pour tout et pour rien , un peu grâce à la boisson , un peu grâce à l'ambiance de la nuit qui nous emmenait avec elle. Mais je savais que cette soirée était différente. Je ne me permettrais pas de me mettre totalement dans l'ambiance en oubliant tout ce qu'il y avait autour de moi , de toute façon cela m'étais impossible. Au fond de moi-même , je savais que mon euphorie actuelle n'était pas dû au concert mais plutôt à sa présence. Dès que j'avais croisé son regard , tout mes sens c'étaient brouillé , ma vue c'était flouté et mes humeurs repartaient en vrille telle une montagne russe. Pourtant , j'étais naturel en sa présence , plus qu'avec n'importe qui mais ce sentiment constant que j'avais en sa présence me rendais dingue , dingue de lui. J'espérais lui faire bonne impression , que ce temps passé devant mon armoire ne soit pas perdu en vain. Même-moi je sentais que je sentais la lavande , je me demandais si je n'en avais pas trop mis car l'odeur était très forte. Même si ma tenue était confortable , sous son regard je me demandais si j'avais fait le bon choix vestimentaire. Est-ce que je n'aurais pas du mettre quelque chose de plus classique , de plus passe-partout ? Enfin , d'un autre côté , mon partenaire avait opté pour un look que je ne lui connaissait pas. Il était habillé d'une façon bien plus grunge qu'à son habitude , troquant ses habituelles chemises pour un haut assez original. J'appréciais l'effort qu'il avait fait. Au final , on avait du se casser la tête tout les deux pour une simple soirée , c'était assez ironique. Je pensais à lui faire une petite remarque sur sa tenue tout à l'heure , histoire de voir sa réaction . Il aurait pu en faire de même mais je voyais bien que Montaro semblait totalement perdu dans la foule trop dense pour lui. Il ne devait pas avoir l'habitude de ce milieu assez spécifique , où les gens étaient fort différents qu'à leurs habitudes et où les cœurs se libéraient.

Je l’emmenais dans la loge que j'avais réussi à réserver après de nombreux périples. J'avais réussi à cacher tout les indices de ce que j'avais prévu pour notre after . Je préférais qu'il ne le sache qu'au moment J et qu'il apprécie la surprise, enfin si mes attentions lui plaisait. J'avais un large doute face au plat que j'avais pris , je ne le connaissais pas du tout et si cela n'était pas bon je ne saurais où me mettre. Cependant , je n'avais aucune hésitation à propos du dessert que j'avais choisi : qui peu résister à une bonne coupette de champagne avec des fraises enrobé de chocolat ? Personne. J'eus un léger sourire à cette pensée , j'avais tellement bien organisé cette soirée que si quelque chose venait déranger mes plans je serais plus qu'agacé , j'aimais que tout soit bien fait . Mon côté maniaque , probablement. Ayant déjà posé mon sac , je n'avais plus rien à mettre dans cette pièce. Nerveux , j'espérais vraiment que personne n'irait fouillé dans mon sac , sinon ma soirée serait gâcher et je me serais fortement embarrassé. Heureusement les gens étaient civilisé ici et cela me rassurais. Je sentais que Montaro se rapprochait dangereusement de moi , captant mon regard , son regard se reflétant dans le mien. Si nous commencions ce genre de jeu maintenant … Enfin ce n'était pas le moment , pas encore. Je mordais ma lèvre à ses paroles . Il est vrai que cette endroit nous était réservé , rien qu'à nous deux. Gardant son regard dans le mien , je lui répondais un ton languissant :

« Bien sûr , rien que nous deux après le concert... »

Je sentais son souffle sur ma peau , beaucoup trop rapide ce qui me procurait un long frison. Je sentais que l'air de cette pièce devenait rapidement plus oppressante et qu'il ne fallait pas que je reste dans cette position sinon j'aurais brusqué tout les événements de la soirée. Je m'approchais de ses lèvres , comme si j'allais lui offrir un baiser pour soutenir ses mots mais au dernier moment je reculais en affichant un large sourire. Le faire languir me procurait une sorte d’adrénaline, j'avais envie de jouer à ce petit jeu tout au long de la soirée pour voir combien de temps il tiendrait à mes avances sans que je saute le pas. De toute façon , je ne comptais pas le sauté , je lui offrais la possibilité de pouvoir disposé de cette option mais je ne voulais en aucun cas lui forcé la main , c'était un de mes principes. C'est pour ça que j'attendais un signe de sa part , quelque chose qui me dirait que c'était le moment.  En reculant d'un pas , je vu son expression ce modifier. Était-ce par rapport à quelque chose de grave ? Je lui laissais la parole , légèrement inquiet de voir ses traits ce tendre de cette manière mais quand je su son angoisse je ne pu m’empêcher d'éclater de rire. Montaro se faisait trop de bile pour pas grand chose , je pouvais le comprendre : il ne connaissait pas ce monde et ne savait comment se comporté , il craignait d'être totalement à côté de la plaque mais ce n'était pas du tout le fonctionnement d'un concert , ça ne se passait pas comme ça. Je lui adressais un sourire rassurant en essayant d’empêcher mon fou rire de revenir , ce n'était point moqueur mais c'était le fait que mon partenaire voulait être si parfait qui m'avais arraché un rire. Je fis un signe de la main pour accompagner mes paroles :

«  Tu sais , la moitié des personnes ici ne connaisse même pas le nom du groupe et on s'en fiche un peu ! Le principale c'est juste de passé un bon moment , d'écouter de la bonne musique et de profiter du moment prése... »

Je fus coupé par des cris qui provenait d'en bas et des fangirls qui hurlaient le nom du groupe. Bon , certaines personnes connaissaient le groupe par cœur mais ce n'était pas le cas de la majorité des gens présents ici. Je ne connaissais qu'une ou deux musiques de leurs répertoires sur le bout des doigts ,c'était tout. Leurs autres musiques m'étais totalement inconnu malgré que je les avais déjà vu en concert à Liverpool mais je n'étais pas dans un état assez sobre pour m'en souvenir parfaitement. J'ouvris discrètement mon sac pour chopé mon paquet de cigarette que je glissais à l'arrière de mon pantalon avec mon briquet avant de refermé mon sac et de revenir devant la porte. Je fis signe à Montaro de venir , le concert n'allait pas tarder à commencer si les vigiles avaient fait rentrer les gens. Dès que je sortis de la loge , une violente odeur de sueur atteignait mon nez : s'il y a bien un truc que je déteste en concert c'est cette fichu odeur de sueur. Je toussais en me demandant si les personnes ici présente c'était posé la question de ce doucher à un moment ou à un autre. Bien que j'avais pertinemment que j'avais aussi sueur , j'avais prévu de quoi contrer une odeur trop proliférante avec un déodorant que j'avais glissé dans mon sac , celui-ci était au senteur pêche ou quelque chose de ce goût-là. J'essayais de me diriger jusqu'au escalier qui menait vers cette foule déjà si folle de sensation mais mon chemin fut brusquement coupé par un grand homme que je connais trop bien. C'était presque le meilleur ami de mon père , son acolyte de concert . Je déglutissais en voyant qu'il était présent , je n'étais pas rassuré à l'idée qu'il soit là. D'ailleurs , je ne savais pas ce qu'il fichait ici et cela me tordait l'estomac. Daryl était le pire beauf que cette terre n'est jamais porté , rien qu'à son look n'importe qui aurait pu le deviné : entre un vieux t-shirt avec une blague misogyne dessus et un jean bien trop rabaisser à mon goût , il n'avait aucune prestance. Il me connaissait depuis que j'étais gamin , mon père c'était enfoncé dans les vices des after de concert à cause de lui. Je me demandais ce qu'il fichait au Japon , surtout à Keimoo. Il avait toujours dit que le Japon n'était qu'un pays de ''gay refoulé et de nana bien trop coincé'' pour cité ses mots. Sa présence m'était très désagréable et mon expression ce durcie au premier mot qu'il prononçait :

« Oh mon petit Aaron , alors tu viens te prendre une murge avec du bon rock ? Tes un bon mon gamin ! Mais là , tes clairement pas en état d'aller voir le groupe , trop sobre je dis ! »

J'eus un rire amer à ses paroles. Purée , je pouvais vraiment pas l'encadrer. Ce poivrot aller tout gâcher et nous bloquait trop le chemin à mon goût. Je tournais mon regard vers Montaro comme pour lui faire comprendre que je n'étais pas forcément très à l'aise avec cet homme mais que j'allais essayé d’abréger ce moment plus que désagréable. Daryl revenait avec une bouteille de Poliakov déjà à moitié vidé , probablement par lui et par les membres du groupe. En levant la bouteille , il me la tendit en m’incitant à boire . Je croisais mes bras en signe de flèche pour lui faire comprendre que sa proposition n'était pas alléchante. Daryl insistait plusieurs fois en commençant à être plus que virulent dans ses gestes ce qui avait le don de m'énerver : pourquoi mon père fréquentait ce type d'individu ? Daryl n'avait rien de bon , en plus d'être un beauf fini , c'était un alcoolique qui était fière de ce qu'il était et un junky à ses heures perdus. Cet homme voulait toujours entraîner des gens dans sa chute toujours plus profonde , il avait déjà réussi à avoir mon père mais , personnellement , ce monde ne m'intéressais pas. Remarquant mon partenaire , Daryl se dirigeait vers lui.

Shit...

Mon visage commençait à se déconfire , surtout quand Daryl commençait à lui proposé un peu de son liquide. Je serrais la mâchoire pour ne pas m'énerver , si cet homme n'était pas l'ami le plus fidèle de mon père je l'aurais déjà traité de tout les noms mais je me contenais , essayant d'abordé un air neutre ce qui était plutôt loupé. Il prit la parole pour inciter Montaro à boire , pour le rejoindre dans son alcoolisme déjà apparent .

« Oh , tes un copain à Aaron ? Un petit Jap' ? T'aime bien les bonnes choses mon grand ou tu joue ton difficile comme le petit ? Heureusement son père n'est pas un dégonfler comme lui. »

Le Japonais de Daryl laissait à désirer mais il était assez compréhensif. Il méprisait tellement le choix des autres qu'il n'hésitait pas à me descendre devant mon partenaire sans aucune gêne. Il avait toujours très spontané , que ce soit dans ses mots comme dans ses actions. Si Montaro refusait , je savais très bien que Daryl n'hésiterait pas cinq minutes pour lui dire ce qu'il pensait de lui alors qu'il ne le connaissait même pas. Je me sentais tellement désoler et énerver que cet homme vienne nous gâcher notre soirée... Mon père ne m'avait même pas prévenu , si j'avais eu vent de sa venue j'aurais refusé de venir ici. Je craignais que Daryl pousse Montaro dans son addiction , je voulais intervenir dans cette situation mais je savais que cela allait avoir des répercutions . Daryl était une grande gueule qui n'hésitait pas à rabaisser tout le monde , même le fils de son meilleur ami. Je haïssais mon père pour ses choix amicaux , les gens qui l'entourait ressemblaient tous à Daryl et le poussait toujours plus bas. Je sentais que ma soirée tournait dans un sens que je n'appréciais pas du tout , mais vraiment pas du tout . Durant un fragment de quelques secondes je me posais une question simple : est-ce que ma réputation et l'image que j'avais auprès de mon père comptais plus que le bien-être que mon partenaire ? Daryl ne dirait que des mots , des mots qui me tacherais , qui me ferais un mal de chien mais je ne pouvais pas laisser Daryl me prendre mon partenaire et le poussé vers des vices néfastes. Mon sang ne fit qu'un tour et mon énervement atteignait son apogée quand Daryl secouait la bouteille devant le nez de Montaro. Mon calme habituelle s'évaporait dans une nuée de mot que je prononçais dans ma langue natale avec un fort accent que j'avais quand je m'énervais :

«  Daryl , go away !  Leave us alone and go get drunk ! We are not all like you ! »

Je ne donnais pas cher de ma peau à la suite de ses mots. Mes mots avaient dépasser mes pensées et je n'avais pas su me raisonner surtout face à cette individu. Une trouille bleue me prit au tripe quand je croisais son regard , plus sombre qu'avant. J'avais oublié un détail : Daryl était un homme très impulsif . Je savais qu'il allait me mettre un pain , je m'y attendais et je n'avais rien à dire. Si cela pouvait sauvé la peau de Montaro , alors tant pis je rentrerais avec un coquart . Mes mots n'avaient pas été vulgaire mais ils avaient été assez violent pour blessé son ego surdimensionné . Super comme premier rendez-vous... J'avais honte d'offrir ce moment à Montaro , j'avais tellement de rage envers l'ami de mon père que je ne m'étais même pas rendu compte du ridicule de la situation. Le concert commençait plus bas , sans nous , sans ce moment que j'avais tant attendu. J'étais écœuré qu'il gâche tout , qu'il me rabaisse plus bas que terre et qu'il tue le peu de temps que j'avais avec Montaro. Mon cœur semblait brisé à cette pensée. Toute la semaine , j'avais rêvé de ce moment où nous aurions dansé ensemble en oubliant tout , en riant , en s'embrassant discrètement mais à la place j'allais me prendre des coups sans dire un mot ,devant les yeux de celui pour qui j'avais des sentiments en attendant qu'un vigile ose enfin montré son nez. Je jetais un regard triste à Montaro qui avait sûrement compris la situation , je ne pouvais rien lui dire mais je ne voulais pas qu'il intervienne sinon la situation allait se retourné contre lui. J'avais vu juste , Daryl m'attrapait pas le col comme si je n'étais qu'une poupée de paille avant de me mettre un coup de poing dans les dents . Un horrible goût de sang envahissait ma bouche , avant de dégouliner sur mes lèvres.

So one , two , three , take my hand and come with me
Because you look so fine
That I really wanna make you mine

I say you look fine
That I really wanna make you mine

Oh , four , five , six , c'mon and get your kicks
Now you don't need that money
When you look like that , do ya honey


Les paroles de la chanson du groupe raisonnait dans la salle alors que les coups de l'ami de mon père devenait de plus en plus cruel , dur et intenable.Ma douleur se faisais ressentir , il me crachait des mots , des insultes à ma face , me rappelant que je n'avais aucune force , que j'étais impuissant comparé à lui et même si je me débattais comme je le pouvais , il me tenait trop fort pour que je puisse faire le moindre geste. Le sang coulait toujours de ma bouche , que je crachais comme je pouvais pour ne pas m'étouffer avec. La peur se lisait dans chacun de mes traits , je savais que s'il me donnait un coup trop fort , je pouvais finir bien trop mal pour continué cette soirée. Il avait une violence envie de me descendre jusqu'à voir mon visage en miette et , apparemment , rien ne l'arrêtait. J'essayais de le raisonné , avec le peu d'air que j'avais mais rien n'y faisais. J'étais vraiment en mauvaise posture et je ne savais qu'il ne restait qu'une solution pour me sortir d'affaire : crier. Attirer l'attention des vigiles , d'autres personnes , peu importe. Je poussais un cri d'agonie en appelant à l'aide ,  recommençant à me débattre de mon mieux. Mes cris avaient du alerté des personnes car je vis deux vigiles , assez flou de loin. L'air me manquais de plus en plus , j'agonisais en sentant ses mains autour de ma gorge bien trop serrer pour que je puisse continuer à crier. Je savais que la situation allait s'arranger , que les vigiles allaient le virer et que j'allais pouvoir profiter enfin de cette soirée normalement , sans nouvelle incident. J'avais toujours l’impression que mille et une embûche ce m'était en travers de notre chemin entre Montaro et moi et que nous ne pouvions pas vivre de moment de romance sans que quelqu'un nous dérange ou détruise tout. Ce fus la dernière pensée que j'eus avant que m'évanouir , manquant trop d'air et de tombé à terre.  

Well I could see
You home with me
But you were with another man , yeah !
I know we
Ain't got much to say
Before I let you get away , yeah !
I said ,  are you gonna be my girl ?


Je rouvris doucement les yeux , allongé avec plusieurs personnes autour de moi. Je ne savais pas dissocier les visages , tout était encore flou et mon rythme cardiaque encore trop rapide. Je ne comprenais pas ce que je faisais parterre. Qu'est ce qu'il venait de ce passé ? J'étais où ? Quand je recommençais à voir clairement , les nuages présent dans mes pensées commençaient à s’éclaircir. Daryl , ses coups , le visage de Montaro , l'alcool... Paniqué , je regardais tout autour de moi pour voir si mon partenaire n'était pas parti , fuyant la situation de violence. Je n'avais pas pu tout suivre , entre la violence que j'avais reçus et mon esprit qui avait décider de partir plus loin , fuyant la douleur atroce qui m'avait déformer le visage.Je vu qu'une femme était à côté de moi en m'expliquant que tout allait bien , elle essayait de voir si je pouvais parler et si tout mes sens étaient correct. J’entrouvrais la bouche pour prononcé quelques mots d'une voix assez faible :

« Le concert , il est terminé ? C'est l'entracte ? »

Je sentais encore la foule plus bas mais je ne savais pas du tout combien de temps c'était écoulé depuis que j'avais perdu mes esprits, probablement pas plus de quelques minutes au maximum mais je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce temps. Je n'avais pas envie de gâcher la soirée que j'avais promis à mon partenaire pour ça. Ne voyant pas son visage , des larmes commençaient à apparaître sur mes joues . Mon regard semblait si perdu , un sentiment fou de panique me prenant. Où était t'il ? Était t'il aller profité du concert ou était t'il parti , fuyant l'image de mon visage remplit de sang ? Mon souffle m'échappait , je voulu me relever mais l'infirmière à côté de moi m’empêchait , me recouchant par terre en lui disant que je ne devais pas bouger tant qu'elle n'avait pas vérifier si tout allait bien. En touchant mes lèvres , j'avais compris qu'on avait nettoyer mon visage qui ne présentait plus de trace de violence direct. J'insistais auprès de l'infirmière , voulant à tout prix voir si mon partenaire était non loin. Un vif sentiment de crainte et de tristesse me submergeais . Il m'avait peut-être tout simplement abandonné parce que j'avais tout gâcher , je me sentais si faible. Un moment, je me disais qu'il ne voudrait plus me voir , qu'il me fuirait comme la peste et , à cette pensée , mon visage se noyait de larme. Dans un moment de faiblesse , de crainte , je sentais mes sentiments se reflué et je prononçais le nom de mon partenaire, le recherchant du regard . L'infirmière à mes côtés essayait de me calmer de sa voix reposante mais rien n'y faisait. Tant que je ne serais pas où il était et s'il allait bien, je resterais aussi nerveux. Dans un élan d'abattement , je regardais l'infirmière avec des yeux battues en lui demandant , le visage toujours aussi triste :

«  Vous n'auriez pas vu un jeune homme aux cheveux auburn ? Il se nomme Montaro et il faut que je le retrouve , il n'a rien ? Il n'est pas blessé ? Est ce que vous savez quelque chose ? Dites moi quelques choses s'il vous plaît... »

Ma voix se cassait sur les derniers mots que je prononçais. Si quelque chose lui était arrivé , je m'en voudrais toujours. J'avais essayé de distraire Daryl en l’incitant à me tabasser plutôt qu'à s'en prendre à mon partenaire. Montaro avait vécus trop de chose et beaucoup que j'ignorais , je le sentais dans le fond de ses yeux et je ne voulais plus qu'il revive des moments de violences en ma compagnie , je préférais encaisser sans rien dire plutôt qu'il prenne à ma place. Notre premier rendez-vous n'était pas une réussite... J'avais voulu lui prouvé quoi au final en me laissant tapé dessus comme ça ? Nerveux , j'avalais ma salive sans un mot , reprenant mes esprits seul pendant que l'infirmière terminait de me contrôler en disant que tout était OK , que si j'avais été trop choquer je pouvais rentré et c'est ce qu'elle me conseillait mais si je tenais tant à rester elle n'y voyait aucun problème. Je n'avais pas été endommagé par les coups , elle m'avait même gentiment expliqué que si je m'étais évanouit ce n'était pas dû au coup mais c'était nerveux. Je n'avais pas supporté la scène qui se déroulait et mon esprit avait préférer se débrancher. C'était compréhensif. Ce qui m'inquiétais en outre , c'était que la femme ne réponde pas à mes questions . Elle me précisait même que l'homme qui m'avait fait du mal avait été sorti et était actuellement en cellule de dégrisement , que si je voulais porter plainte je le pouvais et que ça serait peut-être mieux pour que l'événement ne se reproduise pas. Je n'avais pas envie de me lancer dans des choses de la sorte , après tout ce n'était pas la première fois que Daryl s'énervait sur quelqu'un après avoir trop bu . Même mon propre père y était passé mais il en était ressortie tout les deux dans un état pas possible car ils avaient une force un peu près équivalente. J'étais rassuré de savoir qu'il ne reposerait pas un pied ici. Malheureusement , cette bonne nouvelle était assombrie par le fait que Montaro restait introuvable de là où j'étais. Me mettant assis , sous les yeux de l'infirmière qui préférait rester avec moi pour le moment , je rapprochais mes genoux de mon visage en me posant une tonne de question. Mais celle qui persistait dans mon esprit et qui me faisait si mal était celle-ci : est ce qu'après tout ce qu'il c'est passé , toutes ses horreurs , est ce qu'après tout ça il allait daigner à me voir , à avoir encore des sentiments pour moi ? Seul lui pouvait répondre à mes craintes.
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Montaro Adkins
♠ Lycée - 4ème année - Vice-président Paranormal
Montaro Adkins


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Are you Gonna be My boy ? [Montaro] Empty
MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyVen 29 Juin 2018 - 6:33

Mon cœur battait la chamade, et était-ce pour tenter de le calmer que j’eus la brillante idée de commencer à me rapprocher de mon partenaire, qui suffisait à lui seul à meubler la loge qu’il nous avait obtenu ? Ce n’était en tout cas certainement pas la bonne décision, puisque au fur et à mesure que les secondes fusaient entre nos deux regards qui venaient de s’accrocher, je sentais les pulsions s’accélérer, l’envie monter, cette sensation de fébrilité permanente lorsque je le retrouvais. La tentative de contrôler tout ça devenait de moins en moins épaisse, mais je persistais, et il semblait en faire de même, puisqu’ alors que nos lèvres se frôlaient, il reculait, affichant un grand sourire, mêlant défi et plaisir.

Je le regardais, un sourcil légèrement surélevé, tout en souriant à mon tour, avant de rougir, et regarder mes pieds. C’est assez vite finalement que je chassais toutes mes pensées précédentes, me concentrant sur les quelques bruits nous environnants, qui indiquaient que le concert se préparait. Voilà que mon esprit s’assaillait de questions, que je commençais à stresser. Peut être était-ce ce fameux stress d’Avant rendez-vous, que je n’avais par conséquent pas eu l’occasion de laisser monter. Néanmoins, voilà qu’il était bien présent, et que je n’hésitais pas à l’exprimer à mon partenaire, vraiment désireux de bien faire.

Mais alors que mon visage commençait à se tordre subtilement, traduisant le fond de mon angoisse, celui d’Aaron commençait à se détendre, et ce dernier se mit à rire avant de me rassurer. Me sentant légèrement bête suite à mes questionnements qui visiblement, n’avaient pas lieu d’être, j’espérais au moins qu’il les trouve mignon. Au moins, je n’eus pas le temps de patauger dans ma honte qu’il fut interrompu par une vague de cris de joie -presque effrayants au passage, frôlant carrément l’hystérie-, répétant frénétiquement le nom du fameux groupe en question. Je jetais donc un regard un peu suspicieux à mon camarade, un léger sourire un coin, comme l’air de dire « te fatigue pas à me rassurer », puis je soupirais, lâchant un léger ricanement. Après tout, il avait raison. Il fallait simplement se détendre et s’amuser, et peu importait si je ne connaissais pas le groupe ou les paroles des chansons, vu la foule que j’avais croisé, mon ignorance passerait sans doute inaperçue, et puis je n’étais pas tellement là pour la musique, j’étais surtout venu pour passer du temps avec lui. Un pic nique, un ciné, un coin miteux auraient suffi.

Assiégé à demi sur le rebord d’une table, j’observais mon partenaire, un léger stagnant sur mes lèvres, heureux d’être finalement là, comme je m’étais languis de l’être durant toute la semaine. Ce dernier fini par se diriger vers la porte, et je le suivais, parcourant le couloir bruyant, veillant à rester proche de lui afin de ne pas me perdre, et de me concentrer sur sa délicieuse odeur de lavande qui sauvait mes sens olfactifs, tant les odeurs du couloir étaient nauséabondes. M’agrippant doucement à son tee-shirt, de façon assez subtile pour éviter de le freiner ou de le déranger, je regardais autour de moi, me laissant trainer par mon ami qui avait l’air de bien connaître les lieux. L’air complétement égaré, c’est après un léger instant que je constatais qu’Aaron s’était stoppé, manquant de lui rentrer dedans, et qu’un homme -plutôt colossale- se mette à lui parler.

Je l’observais, lui adressant un timide sourire poli, alors qu’il ne me calculait même pas. Je m’écartais légèrement d’Aaron, m’apercevant que finalement, j’étais très proche de lui, et me mit à rougir discrètement. De toute évidence, le bonhomme ne se douterait certainement de rien concernant les sentiments qui me liaient à mon ami, certainement trop ébréché pour ce faire. En effet, si pour le moment il n’avait pas de bouteille à la main, je pouvais reconnaitre cette fameuse odeur entre milles, puisque moi-même souvent plongé dedans. De plus, son visage était rouge, mais il affichait un grand sourire, ce qui pouvait en sommes, se révéler rassurant. Ce n’était malheureusement pas le cas d’Aaron, qui avait l’air assez mal à l’aise, et qui me jeta un regard presque noir, l’air de vouloir traduire des émotions que je n’arrivais pas bien à décrypter, mais qui ne semblaient pas très positives…

Et c’Est alors que mon intuition se confirmait lorsque le fameux étranger revenait, tendant une bouteille à mon camarade. Aaron ne semblait pas apprécier ce geste, ni même sa compagnie, et c’était à la fois inquiet et gêné que je restais dans mon coin, à me gratter le haut du coude, geste qui traduisait mon malaise. C’est ainsi qu’après avoir longuement insisté auprès de mon partenaire, l’homme se dirigeait vers moi, y découvrant certainement une proie plus facile et plus influençable que ne pouvait l’être mon ami, en particulier dans le domaine…

Je le fixais de mes grands yeux, alors qu’il me parlait dans un japonais approximatif, tout de même compréhensible. Puis il bloquait mon champ de vision de ce liquide trop dangereux, pendant que je tentais de capter le regard de mon camarade, à son tour en retrait, mais qui paraissait bien contrarié. Sans dire un mot, je me contentais donc de secouer la tête vigoureusement. J’avais promis. Je voulais vraiment que tout aille pour le mieux entre Aaron et moi, et laisser l’alcool pénétrer cette soirée, alors qu’elle n’avait même pas commencé, n’était pas une bonne idée. Il savait que j’avais des problèmes, il acceptait, et surtout je voulais changer. Lui prouver qu’avec son aide, je pourrais surmonter tout ça… Parce que pour la première fois, j’avais la sensation que ça en valait vraiment la peine. Qu’il fallait que je m’y tienne.

Je serrais les dents, défiant l’homme en le regardant dans les yeux. Je n’aimais pas vraiment la façon dont il parlait d’Aaron : c’était loin d’être un dégonflé, moi à contrario… c’était différent. Et c’est ce qu’Aaron prouvait en l’affrontant directement. Il avait l’air drôlement énervé et j’étais à la fois surpris et touché qu’il se mette dans cet état pour moi. C’est vrai que l’homme n’avait pas l’air commode, qu’il était même carrément intimidant et gênant à m’inciter de la manière alors que je n’avais rien demandé, mais j’aurais très bien pu être poli et feindre de boire une gorgée… Au moins, il nous aurait sans doute laisser tranquilles, car là, en l’occurrence, ce n’était clairement pas le cas.

Je sentais le visage de l’homme se durcir, puis il me tendit sa bouteille sans me demander mon avis, comme s’il me la confiait, avant de se diriger vers mon partenaire. Je le regardais, complétement perdu et paniqué, et ce dernier sentiment s’accentuait d’autant plus en vu du regard qu’il m’adressait. Il allait se faire tabasser sans rien dire et comptait sur moi pour le regarder ? Je ne comprenais absolument pas pourquoi la situation devait en arriver là, d’où elle pouvait bien avoir démarrée. Après tout, Aaron n’avait rien dit de méchant, et puis cet homme était vraiment lourd à vouloir imposer une buverie à tous les passants. Ils avaient l’air de se connaitre et j’ignorais ce qui les liait, mais il n’y avait aucune affection possible à lire sur le visage de ce Daryl, qui se mit à frapper mon partenaire, jusqu’au sang. Et moi, complétement tétanisé, je le regardais, impuissant.

Un sentiment de vide venait parcourir mon corps, et des fourmis commencèrent à envahir ce dernier. J’avais la terrible sensation de chuter, de sentir mon cœur et mon âme s’engouffrer au plus profond de moi-même… j’étais faible, voilà tout.  

Je lâchais la bouteille qui se brisait en frappant le sol, puis, alors qu’Aaron était déjà bien amoché, que ce porc ne cessait de répéter ces gestes affreusement honteux, je laissais la colère, la rage, l’adrénaline m’envahirent. J’avais l’impression d’être coincé dans un ascenseur émotionnel, mais là n’était pas la question, tout cela m’importait peu, il fallait à tout prix que je sauve mon ami qui s’était en partie attirer des ennuis par ma faute. C’était pour moi qu’il se prenait des coups, parce qu’il voulait m’aider, qu’il ne voulait pas que je plonge. Et je n’avais absolument aucune envie de finir comme lui, comme ce vieux porc de Daryl, cet abruti pathétique qui, trop saoul, frappait un adolescent. J’étais vraiment écœuré et traumatisé par la scène à laquelle je venais d’assister.

Prenant une grande inspiration, je laissais mes jambes me guider, et je courrais.

Fuir. J’aurais certainement voulu fuir en temps normal, voyant Daryl maltraiter le garçon qui me plaisait de cette façon, aussi violent et répugnant que j’avais pu l’être lors de soirées trop arrosées avec mon entourage. J’avais presque le sentiment qu’il s’agissait d’une confrontation, comme si la vie me mettait au défi, qu’elle souhaitait m’imposer une prise de conscience instantanée…

Mais non. Je criais dans les couloirs, implorant de l’aide à qui m’entendrait, tant le concert était bruyant. Je maudissais cet endroit, ces gens qui s’amusaient et faisaient la fête alors que pendant ce temps il souffrait, et l’autre ne cessait de s’acharner…

C’est alors qu’un vigile, manquant au passage de m’éjecter car « trop agité et bruyant » se mit à m’écouter, quand, haletant, je bégayais :

« A-Aaron ! Daryl…. Le f-frappe ! »

Peut être touché par ma détresse, il acceptait de me suivre, puis se chargea de mettre Daryl dehors. Ce faisant, je me dirigeais vers mon camarade, soulagé que tout cela se termine et coupable que ça ait commencé.

J’eus à peine de temps de toucher son visage humide qu’une infirmière supposément arrivait, et commença à l’inspecter. Terriblement ému par tout ce qui venait de se produire, je laissais Aaron allongé, l’infirmière s’en occuper, avant de laisser poser mon regard déjà tout embué sur les résidus de verre de la fameuse bouteille éclatée.

Une marre d’alcool à mes pieds, je m’en emparais, puis sortais de ce bâtiment, laissant le chagrin inonder mon visage. L’air frais de la nuit venait peu à peu m’apaiser, mais c’était encore bouleversé et enragé que je poussais un cri, frappant la bouteille sur le mur histoire de me calmer :

« Daryl de malheur ! Si je te revois ! Tu t’en sortiras pas indemne ! Alors ça veut jouer les durs à frapper des gamins, hein ? »

Pris dans un tourbillon d’hystérie, je ne constatais même pas qu’un bout de verre volant venait de perforer ma joue. Ce n’était qu’une fois calmé que je le retirais, frappant au passage dans le mur une dernière fois, m’égratignant l’intégralité de la main, peut être fracturant mon poing, comment aurais-je pu savoir ? Je ne ressentais plus rien.

Je décidais donc de marcher un peu dans la rue, tentant tout de même de me dépêcher au cas où Aaron se réveillerait. Il ne fallait pas qu’il s’inquiète, et je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état, j’avais vraiment été nul à réagir trop tard, à réagir mal. Si tout était à refaire, j’aurais pris cette bouteille, j’aurais même étouffé Daryl avec.

Quoiqu’il en soit j’atterrissais dans un petit shop qui n’avait pas encore fermé, et achetait une boite de chocolats, sans vraiment me poser de questions, passant devant le rayon des bières un léger goût amer remontant au fond de la gorge. Puis je retournais voir Aaron.

Mon partenaire était assis par terre, l’infirmière lui tenant toujours compagnie, et je n’osais pas vraiment m’approcher de lui, comme s’il était trop fragile pour ça, comme si je risquais de le briser.
Soufflant un dernier coup, je me décidais à y aller, et m’assis à ses côtés, légèrement en boule comme il l’était, mais je continuais de le regarder.

Puis je lui tendais les chocolats, le visage complétement rouge, des larmes sèchent ayant stagnés sur mes joues, je cherchais des mots, mais rien ne venait.

Je passais donc ma main dans sa nuque, défaisant le cocon dans lequel il se réfugiait, et m’agenouillais, laissant mon corps tomber sur le sien, et le mur retenir ce dernier. Je le serrais fort, peut être trop après ce qu’il venait de vivre, mais je ne pensais pas vraiment à ça pour le moment.

« G-Gomen… Ça m’a déchiré de te voir comme ça je… j’savais pas quoi faire… J’ai cherché de l’aide parce que j’étais incapable de t’en apporter alors que toi t’as pas hésiter une seconde. Je suis qu’un faible mais je t’ai... »

Je m’arrêtais sur ces paroles. Qu’est ce que j’étais en train de foutre là ? Je le serrais davantage vers moi, craignant qu’il ne s’échappe après les absurdités que je m’apprêtais à balancer. Je continuais de murmurer, une gêne se faisant clairement ressentir dans mon timbre de voix :

« J-Je veux dire que je tiens à toi, vraiment. Et je veux plus jamais me sentir comme ça, aussi inutile et lâche tu vois. Enfin bon… Je suis vraiment désolé que ça se soit pas passer comme tu voulais, et si tu veux rentrer je vais te raccompagner. »


Puis je le lâchais doucement. Je n’osais pas affronter son regard, pas après ce que je venais de lui déblatérer, alors je me contentais de regarder de côté, avant de me rassoir contre le mur, en silence.
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptySam 30 Juin 2018 - 19:16

Un sentiment aussi sombre que du ciment se dispersait dans tout mon corps. J'avais un goût acre dans la bouche , le goût de l'abandon. Il m'avait tourné le dos , j'en étais sûr , tout était fini. J'avais beau dire son nom au bout de mes lèvres , il n'était toujours pas là. Aucun signe de sa présence , rien , que dalle. J'étais seul, délaissé , solitaire. Pourtant , au plus profond de moi , je voulais le réclamer encore et encore , je voulais l'attendre là sans rien dire avec l'espoir qu'il reviendrait , qu'il ne fuirait pas. J'étais partagé entre un sentiment de solitude qui s'écroulait sur moi chaque seconde passante et une vague de désespoir me submergeant. Ce sentiment me faisait si mal , bien plus mal que les coups et les blessures que j'avais reçus précédemment. S'il m'abandonnait maintenant , qu'est ce que je deviendrais ? Qu'est ce que j'allais faire ? Je secouais comme pour me sortir de mes pensées , je commençais à dérailler complètement. Il fallait que je reste naturel et tout ce passerait bien , que j'arrête de paniquer. Or , mon organisme me disait tout l'inverse , me ra-pellant ma faiblesse naissance , ma douleur grandissante et son visage toujours absent. Pourquoi , pourquoi il avait fallu que tout ce passe ainsi ? Tant de questionnement me tiraillais. J'aurais voulu être dans cette foule avec lui , j'aurais voulu rire , hurler , pleurer , frissonner , l'embrasser , me perdre dans ses bras , ne pensée à absolument rien et vivre à la musique. Mais voilà , je terminais ma soirée à terre , abandonné , seul , triste et fade. Mon corps semblait m'abandonner , je n'étais plus qu'une ombre souffrante qui ne trouverait pas le repos. C'était exactement à ce moment précis que je compris quelque chose d'essentielle. Montaro avait prit encore plus de place dans ma vie que je n'y pensais . Plus la solitude s'enfuyait en moi , plus je visualisais les contours de son visage , la douceur de sa peau qui me semblait si dur à affronter durant un fragment de seconde.  Je le visualisais , mais sa présence était si loin , si loin de moi... Mes yeux semblaient vide et triste , remplie de larme silencieuse. Pourquoi la vie avait été si cruelle avec moi ? Pourquoi fallait-t 'il que la vie me mène à lui , que je développe des sentiments , que mon âme fleurisse à ses côtés pour ensuite fané en solitaire ? Mon cœur ensanglanté me hurlait des mots inaudibles , mes membres semblaient s'abandonner à eux-mêmes. Je ne voulais même plus bouger , je semblais mortifier. Je glissais ma tête entre mes genoux , je ne voulais plus voir le monde alentour , je voulais me téléporter loin , loin de tout ça. Ma douleur thoracique semblait m'agripper jusqu'à la gorge , comme si l'on m’étranglait encore une seconde fois... Si seul , si pitoyable , voilà ce que j'étais ce soir. Ma propre estime s'entant brisé en mille morceau après avoir accepter coups et blessures pour sauver mon compagnon , après avoir été abandonner sauvagement , après être toujours aussi seul. L'infirmière ne prenait même pas la peine de me dire quelque chose , elle allait partir et me laisser ici , sans personne. Tandis que je sentis sa présence partir , je sentis quelqu'un à côté de moi. Je relevais ma tête , les yeux toujours humides et vides mais mon expression se modifiait en le voyant , c'était lui. Le poignard dans mon cœur semblait se retirer , la plaie toujours vive mais moins douloureuse , apaiser par les sentiments si doux que je ressentais en le voyant. Ma solitude partie en courant , ce faisant presque oublié. Or , je ne savais pas du tout comment mon partenaire était face à moi , face à ce qui venait de ce passé devant ses yeux , toute cette violence. Je croisais son regard en silence mais je n'arrivais pas à le déchiffrer , tout était si flou. J'avais si peur de l'avoir perdu , qu'il ne vienne que pour m'annoncer son départ , que tout soit terminer. J'avais envie d'éclater en larme encore et encore mais je ravalais mon chagrin , mon estomac noué. J'étais tendu et sur la réserve , j'avais peur de ce qu'il allait me dire et cela se sentait.


Cependant , il eut un geste pour moi qui m'étonnais fortement. Il me tendit une boite de chocolat , un présent qui me touchais beaucoup surtout après tout ce qui venait de ce passé. Je n'avais pas voulu que Montaro dépense de l'argent pour moi mais cette attention me fis très plaisir . En tournant mon regard vers lui pour prendre la boite , je vis que ses yeux étaient légèrement boursouflé... Avait t'il pleuré ? J'eus un nœud dans la gorge à cette pensée. Je ne voulais pas le rendre triste , je ne voulais pas qu'il ressente ce genre d'émotion de ma faute. J'avais la désagréable sensation d'avoir fait tant de faux pas avec lui , d'avoir tant fait d'erreur , de l'avoir tant blesser et pourtant il était encore là , à me gâter et à me montrer qu'il tenait à moi. Mais moi , est ce que je méritais tout ça ? Mes mains tremblaient , la boite encore dans la main , je susurrais un merci presque inaudible . J'avais peur d'affronté son regard , de voir toute la douleur et la tristesse que j'avais pu lui apporter. J'étais si lâche...Je n'osais prononcé aucun mot , aucune excuse et pourtant j'avais tant de chose à lui dire. Si je pouvais , je lui dirais à quel point je tiens à lui , que j'aimerais tout effacé , qu'il était celui auprès duquel je voulais être malgré toutes mes erreurs. J'avais envie de tout lui dire , d'ouvrir mon cœur à lui pour adoucir nos doutes mais j'étais si lâche , si peureux... Mais , sans un mot , il se rapprochait de moi , faisant le premier pas. Je me retrouvais dans ses bras , dans cette étreinte si douce que je n'avais pas envie de brisé . Je sentais son odeur , sa douleur , tout mes sens étaient agité. Je glissais ma tête dans son cou , des larmes perlant sur mes joues. Il me voulait toujours , il n'avait pas honte de moi au final. Je n'aurais jamais dû imaginer qu'il allait m'abandonner , je m'étais fait de fausses idées perdu entre douleur et terreur. Mes larmes coulaient de plus en plus, hoquetant , essayant de cacher ma tristesse naissante. J'étais si heureux qu'il ne m'abandonnait pas que j'en pleurais , ça en était presque risible. Je n'étais jamais été un grand sentimentale mais pourtant , à présent j'étais pris dans une vague d'émotion qui semblait bien plus forte que je ne l'aurait imaginé. J'étais impuissant face à lui , il était devenu mon oxygène, une partie de moi. Je ne pouvais me permettre de le perdre , c'était impensable , je ne pourrais pas... Mes pensées et mes inquiétudes fut interrompu par ses mots . Il formulait des excuses à mon égard , il semblait si désolé de ne pas avoir agit quand je me faisais frappé. Pourtant , c'est ce que j'avais souhaiter , je ne voulais qu'aucun mal ne lui arrive , peu importe ce que je devais encaisser. Certes , je devais reconnaître que je ne m'attendais pas à une tel violence de la part de Daryl mais je n'avais pu fuir , sinon les répercussions auraient directement viser Montaro et il en était hors de question. Il était loin d'être faible , sinon il ne serait pas revenu ici. Je n'arrivais pas à comprendre la fin de sa phrase et je ne compris pas pourquoi il coupait son propos. Je voulus lui répondre mais il me serra plus fort dans ses bras , reprenant la parole sans que je ne puisse rien dire. Il était remplie de bonne attention et ne voulait que mon bonheur depuis le début. Il aurait souhaité pouvoir faire quelque chose , plus pour empêcher ce qu'il c'était passé. Au final , nous étions tout les deux bloquer par la scène qui venait de ce passé devant nous , cela nous avait rapproché mais avait aussi creuser une sorte de faussé remplie de honte , de gêne et de tristesse entre nous. Encore tremblant , toujours hésitant , je pris la parole d'une voix faible alors qu'il reculait , fuyant mon regard :


« Montaro... Ce n'est... Non je … Ne veux pas rentrer... »


Je repris la parole en essayant d'accrocher mon regard au sien comme je le pouvais , ma main toujours tremblante venant rencontrer sa joue . Mon regard le perforait , la couleur amande de mes yeux étaient transluisant , essayant de communiquer à demi-mot avec lui par un simple contacte oculaire. J'avais pris l'habitude de transmettre mes émotions avec mon partenaire de façon silencieuse , par un simple regard. Mais je savais que cette fois cela ne suffirait pas , que nous avions trop de chose à nous dire , que mille et une chose devait être mise à plat et qu'un simple silence ne résoudrait pas tout. Alors , accroché son regard était le minimum que je pouvais faire pour avoir son attention , pour décrire ce qu'il ressentait , pour savoir sa réaction fasse à mes paroles. Mon autre main venait se glisser sur la sienne avant de tenir celle-ci , comme pour lui signifier ma présence et que je n'allais pas fuir , que je restais là comme dit précédemment. Je pris une grande inspiration , un peu angoisser des paroles que j'allais prononcé mais je ne voulais pas parler à semi-mot avec lui , je voulais être totalement transparent avec mon compagnon . Ma voix était un peu moins faible mais je tremblais toujours légèrement , probablement dû au flot d'émotion intense que j'avais pu ressentir.


« Tu n'es pas lâche... Je ne voulais pas que tu sois emmêler à tout ça et je te dois des excuses et des explications. Daryl est un ami de mon père , presque son meilleur ami. Je ne savais pas qu'il venait ce soir sinon je ne t'aurais jamais invité ici... Je suis tellement désolé. Je me dis qu'il aurait pu te blessé et rien que cette pensée m'agace et me retourne. Promis , je ferais plus attention à qui est invité la proc...Enfin , bon on se comprend. »


Avec mes mots maladroits , j'avais essayé de lui exposer la situation au mieux. Ce n'était pas simple à expliqué de toute évidence. J'avais l'impression que chacun des mots que j'employais était sur un fil doré et risquait de tombé à l'eau à chaque minute. J'avais si peur qu'il prenne la fuite pour une phrase mal prononcé , pour un mot trop disproportionné. Mon cœur semblait m'échapper rien qu'en pensant qu'il pouvait fuir , qu'il pouvait partir d'un moment à un autre sans demander son reste , sans que je puisse ajouté un seul mot. Or , je savais que je n'avais rien à craindre , il m'avait assuré de son affection et je le savais. Je ne savais pas exactement ce qu'il ressentait pour moi mais je savais qu'il avait des sentiments pour moi mais était t'il aussi fort que les miens ou ce début de romance n'était t' elle que dans un sens ? Par angoisse à cette pensée , je refermais ma main sur la sienne dans un mouvement de protection et de possession. Avais-je peur de ne pas savoir de quoi était fait notre relation et quel en était les aboutissants ? Pourtant , depuis cette incident dans les toilettes , il m'avait toujours semblé que tout était un peu plus clair entre nous mais j'avais eu tord. Tant de brouillard entourait notre relation qu'il était dur de savoir ce que je pouvais me permettre ou non . J'avais envie de me réfugier dans ses bras , de lui dire à quel point je tenais à lui mais comment faire ça ? Comment le faire sans crainte son regard ? Je pris mon courage à deux mains et je commençais à débiter des paroles , un peu emboîter les une sur les autres :


« Je... Tu sais , je tiens à toi aussi. Plus que tu ne le pense. J... J'ai vraiment peur que tu parte un jour ou que tu... Enfin , que quelqu'un d'autre prenne plus de place. En faite... J'ai des sentiments de plus en plus fort pour toi et .. Je sais pas trop , c'est compliqué. Laisse tomber , je ne devrais pas te dire ça. »


Un pas en arrière. Merde. Pourtant j'étais prêt à lui dire , à lui avouer complètement ce que j'avais pour le cœur pour lui , à quel point il m' hantait chaque minute. Mais j'étais trop lâche pour ça , je n'osais pas. Mon visage s'était rosie après les quelques paroles que j'avais prononcé , mêlé entre gêne et honte de ne pas avoir complètement passé le cap . Montaro n'allait probablement pas comprendre grand chose à ce qu'il venait de ce passer , j'avais été tellement confus dans mes paroles qu'elles en étaient presque totalement incompréhensives. Il était tellement dur de posé des phrases sur ce que je pouvais ressentir mais je savais que je devais lui avouer... Je ressayerais une prochaine fois où le courage ne cria pas garce. Ce n'était peut-être tout simplement pas le moment et l'endroit , je n'étais peut-être pas assez courageux maintenant pour lui dire. Tant pis , il fallait l'accepter ainsi. J'avais un simple sentiment d'amertume de ne pas avoir fini ma phrase , de ne pas avoir sauter le pas sans de retour en arrière. Au final , le lâche , c'était moi : triste réalité pourtant véridique. Un jour , je porterais mon courage à deux mains mais ce soir , j'étais trop faible et trop de chose ce bousculait dans mon cerveau. La violence de Daryl m'avait beaucoup marqué , j'avais ressentie un réel sentiment de peur , comme si ma vie risquait de partir à chaque seconde passante.  Ce sentiment de peur avait laissé place à une angoisse profonde , celle de le perdre pour enfin le retrouver. Tout ça combiner en quelques instants , c'était éprouvant. J'avais besoin de calme , je ne voulais pas mentir à Montaro et lui dire que j'étais en capacité d'aller en bas. Si nous allions devant la scène , mes jambes allaient certainement défaillir , je n'allais pas tenir toute la soirée et j'allais encore gâcher un beau moment. Avec un long soupire suivant mes paroles , je lâchais sa main en me relevant , la boite de chocolat dans mon autre main. Je lui tendis ma main vide afin de l'aider à ce relever en prenant la parole , en toute franchise :


«  Bon , il est vrai que nous sommes venu là pour le concert mais je me sens pas vraiment en capacité d'aller en bas. Si tu y tiens vraiment , on redescendra pour la deuxième partie du concert … Et puis après tout , j'ai quelques trucs pour toi à la loge . Ça nous permettra de décompresser. »


Je lui adressais un léger sourire , comme pour lui signifier que tout ce que nous venions de vivre n'était plus que du passé. Je voulais passé un bon moment avec lui , rien qu'avec lui et ne plus penser à cette violence que nous avions pu connaître. C'était assez égoïste comme souhait mais la foule nous engouffrerait dans des bousculades et nous n'étions clairement pas en état de faire un concert , là , maintenant.  Je me dirigeais donc tout naturellement vers notre loge en observant si mon partenaire me suivait bien , ayant toujours cette peur secrète qu'il s'enfuit. Cette peur n'était pas logique en soit mais , depuis ce qu'il venait de passé ,  cette peur me suivait discrètement sans un mot , me tordant l'estomac sans que je ne puisse dire un mot. L'espace que j'avais réussi à nous réserver semblait tout un coup si calme par rapport au couloir dans lequel nous étions. L'endroit était insonoriser et seul les basses du concert nous parvenait. En allumant la lumière , toute la pièce s’illumina : elle était composé d'un fauteuil clic-clac assez retro , du fameux petit frigo qui m'avait sauver la mise , d'une commode avec un miroir entourer de loupiotes et , enfin , d'un petit bureau où diverse choses dont je n'avais pas la connaissance était étalées. Je fermais la porte derrière lui , créant une sorte d’atmosphère intime , où les personnes extérieur qui regardaient le concert n'existait plus en quelque sorte. Nous semblions seul mais ce sentiment m'allait plutôt bien , j'avais besoin de ce moment rien que pour nous deux. Je posais donc sa boite de chocolat sur le frigo , en me disant que cette accompagnement serait parfait pour le dessert. Avec un sourire grandissant , je me tournais vers lui en m'exclamant :


« J'espère que tu n'as pas mangé avant de venir ici ! La dernière fois , c'est toi qui m'a préparer à manger , cette fois c'est à mon tour. Je t'avoue que ce n'est pas fait avec mes talents de cuisine que je te montrerais avec plaisir une prochaine fois mais j'ai essayé de nous avoir des plats vraiment sympathiques. J'espère que cela te plaira. »


Je terminais ma phrase avec un petit clin d’œil avant de poser ma main sur la porte du frigo mais j'arrêtais mon geste en regardant son visage. Il était blessé , très clairement et je ne l'avais même pas vu avant. J'avais vraiment la tête en l'air..Le fait de le voir blessé me fis un choc : était-ce Daryl qui lui avait fait du mal ? Si c'était ça , je ne pardonnerais jamais. Avec appréhension , je m'approchais de lui avant de passer mes mains sur sa plaie ouverte au niveau de son visage. J'avais tant de question à lui posé , tant d'inquiétude qui me traversais. Je déglutissais , clairement très inquiet de le voir blessé. Je n'avais qu'une idée : savoir comment il c'était fait ça , si Daryl lui avait fait ça... Mon dieu , qu'est ce que je regrettais de l'avoir amener ici. Pourquoi je ne lui avais pas donné un rendez-vous banal ? On aurait pu rêvasser autour d'un pique nique , regarder les étoiles dans la forêt près de chez moi , rire devant un film quelconque mais on aurait été ensemble , ça aurait été un moment paisible. Hé non , il avait fallu que je l’emmène à un concert , dans un lieu où l'alcool coulait à flot , où des gens plus que bourré hurlaient dans tout les sens. Dans un autre contexte , je n'aurais pas protester contre moi-même mais j'avais fais tant de faute auprès de lui. Je savais qu'il avait des problèmes d'alcool et cette endroit devait être la taverne du diable à ses yeux , la tentation ultime. De plus , la violence et le sang avait couler à flot devant ses yeux . Je me rappelle de son regard , paniqué , heurté , et moi trop faible pour bien me défendre. Cette soirée était honteuse. Mon dieu , j'avais tout planifier à chaque événement prêt , tout , exactement tout mais maintenant je ressemblais à un enfant qui essayait de faire un puzzle sans toutes les pièces. Rien ne c'était passé comme prévu , tout était tomber à l'eau et j'avais bien envie de me noyé par la même occasion , me cachant de ces dégâts non-prévisible. Passant mon doigt sur la blessure en grimaçant légèrement je pris la parole , plutôt hésitant :


« Q...Comment tu t'es fait ça ? J'espère que ce n'est pas...Lui. Tu as mal ? Si ça ne vas pas , j'irai chercher de quoi désinfecter. Il doit bien avoir ça ici... »



Mon visage reflétait l'inquiétude que je pouvais ressentir à ce moment précis mais aussi l'attention que je pouvais lui porter. Je semblais au petit soin , comme si rien d'autre n'était important. Pourtant , quelques secondes avant , je lui faisais une présentation de la petite surprise que j'avais préparer mais cela semblait si secondaire maintenant. C'est dans ces moments précis que je dévoilais une facette très protectrice de ma personnalité. Je ne souhaitais que du bien au personne qui m'entourais , j'étais souvent attentif à leurs problèmes et tendre la main à mes amis étaient la première de mes priorités. Mais , ici , c'était différent : je m'inquiétais pour un simple détail, ça en était presque exagéré. Mon premier réflexe en voyant cette blessure à été de l'examiner , de voir s'il allait bien , s'il n'était pas blessé autre part. Je semblais oublié tout ce qui ce trouvait autour de moi dans le seul but de savoir son état. Je savais que j'avais un comportement trop extrême et que j'allais seulement le gêner avec mes questions. Il fallait que je trouve un moyen de détendre l'atmosphère et j'eus une idée plutôt marrante pour éviter qu'il n'ai à ce justifier sur ce sujet s'il n'avait pas envie d'en parler. Avec un sourire un peu plus malicieux , je m'approchais de lui en susurrant :


« Je ne suis pas infirmier mais je connais quelque chose qui pourrait t'aider... Après tout, ça marche à tout les coups . Ne bouge pas. »


Je lui adressais un deuxième sourire , cette fois plus appuyé avant de tourné la tête vers sa joue et de posé mes lèvres dessus. Je lui avais fais une sorte de ''baiser magique'' ,  un sorte de mythe comme quoi un baiser guérirait tout les maux dont cette sorte de douleur. Mon attention était tout simplement de détourner son attention , de lui monter qu'il n'était pas obligé de me répondre. Mais , sans y penser , je m'étais rapprocher de lui durant cette instant , sacrifiant la délimitation convenable qu'il y avait entre nous , transgressant nos limites. J'aimais être aussi proche de lui , une certaine tension agréable s'installait entre nous sans pour autant que je nous pousse à plus. Mon cœur reprenait ce rythme fou qu'il avait quand j'étais si proche de lui , comme s'il allait sortir de mon torse à chaque seconde passé à ses côté. Or , je reculais , laissant planer cette atmosphère de manière flou autour de nous. Je me dirigeais par petit pas vers le frigo en l'ouvrant , décrochant enfin son regard. Le plat que j'avais choisi avait l'air vraiment bon et semblait être à base de poisson ou quelque chose de ce goût là. Je sortis les plats avec les couverts que j'avais apporté en les sortant de mon sac. Pendant que je préparais tout , je laissais Montaro totalement libre de fouiller partout... Même dans mon sac , auquel je n'attribuais aucun regard et que j'avais totalement abandonné malgré le potentiel risque qu'il présentait. J'étais concentré sur ma tâche , oubliant bien trop vite ce que j'avais amené ici...
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyMer 11 Juil 2018 - 1:32

Son doux parfum de lavande se mélangeait à celui que j’avais emprunté à Yasuo, et bien que ce second me soit légèrement étranger, contrairement à celui de mon camarade auquel je m’étais habitué ces derniers jours, son odeur primait, de sorte à ce que cette étreinte, légèrement pathétique, parvienne à me rassurer. Au final, nous n’étions que deux adolescents paumés, nous nous étions tout deux apprivoisés, et il m’était désormais intolérable qu’un autre décide de détruire tout ce que nous avions commencer à construire. Parce qu’il était devenu tellement important, parce que c’était désormais un pilier dont je ne saurais plus me passer.

Je me demandais au fond de moi-même si j’étais bien normal de ressentir ce genre d’émotions extrême envers ce camarade, tout d’abord parce qu’au final, nous ne nous connaissions pas depuis très longtemps, et surtout, nous étions loin de le faire entièrement, mais aussi… La nature de mes sentiments me restait bien étrangère, et le fait que ce soit un garçon venait vraiment troubler la chose.

Quoiqu’il en soit, la question n’avait absolument pas lieu d’être à cet instant, tout ce que je savais, c’était que mon cœur était déjà tout déchiré lorsque je me remémorais les actions de ce vieux cinglé… Je serrais les dents, pressant à nouveau mon étreinte contre Aaron, qui ne cessait de pleurer, ce qui vint à nouveau me perturber, et resserrer mon cœur tout froissé.

Même si je n’avais aucune envie d’achever la soirée de cette façon, il me semblait qu’il lui revenait la décision de la poursuivre ou non. C’était donc ainsi que ce dernier refusait de quitter cette soirée, passant un léger baume sur mon cœur déjà trop abimé. Alors il ne m’en voulait pas, il voulait quand même continuer cette soirée à mes côtés, même si je m’étais montré minable, incapable, que j’avais laissé la scène précédente créer un gouffre immense entre nous. D’habitude, nos âmes semblaient complétement connectés, dans une bulle à part, et nos moments étaient toujours magiques lorsque nous nous réfugions dans ce bouclier vitreux. A présent, je le sentais plus distant, et malgré les quelques élans que je tentais d’amorcer, je sentais que je ne parvenais pas à l’atteindre, comme s’il s’était braqué, que quelque chose s’était fissuré, que tout à coup, tout s’écroulait.

Mais croisant enfin son regard si parfait, je m’y noyais volontiers, laissant sa joue hérisser les faibles poils de mon visage, le laissant enfin s’expliquer. Il s’excusait ? Et il ne me trouvait pas lâche… Au fond de moi, ces simples mots vinrent me blesser davantage. Il était beaucoup trop poli pour accepter la vérité, mais je me contentais de forcer un timide sourire, histoire de lui montrer qu’il était tout pardonné, même s’il n’avait rien à se reprocher.

Le fait qu’il se sente coupable m’insupportait presque plus que tout le reste. Aaron était vraiment trop adorable, si fragile, je n’avais plus qu’un désir : le protéger. C’est alors que j’attrapais la main qu’il avait posé sur ma joue, la retirant doucement, plongeant mon regard fermement dans le sien, tout en collant son front au mien.

« D’abord, Daryl n’est pas le meilleur ami de ton père, c’est un connard et je le déteste. »

Les mots sortaient de façon plutôt brutale, mais je n’arrivais pas vraiment à me contenir lorsqu’il s’agissait de ce fameux Daryl. Cependant, je tenais tout de même à ne pas froisser Aaron au sujet de sa famille, et me gardait donc bien de lui dire ce que je pensais des fréquentations de son père, et l’image que je pouvais me faire de ce dernier à cet instant précis. Je me contentais donc d’une grande inspiration, histoire de me donner assez de force pour poursuivre.

« Et j’apprécie ta politesse, mais inutile de t’excuser pour une chose dont tu n’es absolument pas coupable. Je vais bien moi, regarde. Mais toi, c’est autre chose. Et je veux tout faire pour améliorer ça, pour te donner raison puisque t’as l’air d’être certain que je suis pas un lâche. Parce que j’ai absolument aucune envie d’en être un… »

Tout ce dont j’ai envie c’est de toi.

Il était drôlement mignon finalement, même légèrement défiguré par tout le tsunamis d’émotions qui venait de marquer son visage. Et puis sa main si douce qui venait se refermer sur la mienne, un peu amoché par ce coup dans le mur, parvenait à guérir ma blessure. Je lui souriais, sincèrement cette fois, tout en continuant de le regarder dans les yeux, le regard pétillant, plus vivant qu’avant.

C’est alors que pendant qu’il parlait, je commençais à le sentir légèrement plus paniqué, troublé, voir anxieux. Peut être était-ce encore à cause de cette histoire avec cet alcoolique, mais il y avait quelque chose de différent dans son regard, une sorte de panique que je ne pouvais relier aux évènements. Je l’écoutais néanmoins attentivement, puis fronçais les sourcils alors qu’il se stoppait. Je lui serrais fort la main, puis lui murmurais, bien déterminé et tout de même soulagé de voir que je n’étais pas le seul à ressentir ça :

« Tu peux tout me dire. Et je partirais jamais… T-t’es le seul avec qui je veux rester. »

Mes sourcils tremblaient légèrement à la fin de ma phrase, et j’écorchais les mots, perdant le peu de confiance que j’avais amassé. Il avait raison… C’était bien compliqué.

Perdu dans mes pensées quand à ce qu’il venait de me dire, ou du moins, d’essayer, je fini par prendre sa main, pour qu’il m’aide à me relever, puis à le suivre, acceptant parfaitement le fait qu’il ne souhaite pas rejoindre la fête. Au fond, je n’en avais pas très envie non plus, je voulais passer un moment calme en sa compagnie ; après la violence de Daryl, se plonger dans une foule agitée n’était pas une bonne idée.

Une fois tout deux enfermés dans la petite loge, je me sentais déjà plus rassuré, nous ne risquions pas de recroiser l’infernal bonhomme, ni de tomber sur une autre personne indésirable, susceptible de nous faire du mal. Ici, je savais que tout irait mieux, que tout ne pouvait que bien se passer si nous n’étions que nous deux. De plus, j’étais plutôt intrigué par l’expression de mon camarade, qui semblait avoir reprit un peu de vie, et plutôt heureux, voir cachotier.

Amusé, je lui rendais son sourire, m’installant dans le petit fauteuil que je trouvais. Puis alors qu’il m’annonçait que nous allions diner, je me levais, histoire de l’aider à sortir les mets, quand ce dernier me dévisageait, une sorte d’anxiété regagnant son visage. Il passait sa main sur mon égratignure… Ma blessure. J’avais complétement oublié cette dernière, mais elle ne lui avait pas échappé. Je soupirais, détournant le regard, comme un enfant se sentant coupable pourrait le faire, puis je prenais sa main, la dégageant de ma plaie, avant de le rassurer :

« N-Non c’est pas lui… J-je me suis juste énervé et… »

Puis, je me coupais, quand finalement son expression se modifiait à nouveau, me proposant « une solution ». Intrigué et un peu rassuré qu’il change légèrement de sujet, je le laissais faire, et c’était un peu surpris que j’accueillais ses lèvres sur ma joue, craignant de les brûler tant cette dernière s’enflammait.

Puis il s’éloignait, commençant à préparer le repas, me laissant à nouveau bouche-bée. J’avais vraiment l’air d’une pré-ado de treize ans à m’emballer chaque fois qu’il me touchait. Mais je ne parvenais pas à le contrôler, et d’un certain côté, j’aimais bien ça, ne rien contrôler.

Pendant qu’il préparait le repas, je tournais dans la pièce, puis feignant un air innocent, je susurrais :

« Je crois que je suis aussi blessé par là… »

Et je lui désignais mes lèvres. Après tout, peut être que ça allait marcher ? J’avais tellement envie de le sentir à nouveau, que je m’abandonnais à des jeux un peu idiots. Mais je ne m’attardais pas seulement à ça : plutôt curieux du repas, je m’avançais vers ce dernier, histoire de voir si je pouvais l’aider et ce qu’il nous avait dégoté. Il avait l’air assez satisfait du met en question, cependant je me rendais rapidement compte qu’il était à base de poisson…

Étant végétarien, je faisais mon maximum pour ne pas manger de viande et de poisson, et c’était toujours très lent et avec peu d’appétit que je le faisais si j’y étais contraint. Néanmoins, ne voulant absolument pas gâcher la soirée, je lui feignais un gros sourire, qui traduisait certainement ma gêne malgré moi, et humait le plat. Ça sentait bon, et ça avait l’air plutôt appétissant. Cependant, je n’aimais vraiment pas l’idée de manger un être vivant, ayant toujours été très sensible envers la cause animale. Mais je ne pouvais pas le blâmer, puisque je ne lui avais jamais précisé ; de plus, la soirée avait assez mal démarrée comme ça.

J’attrapais donc des baguettes, m’installant près de lui, puis me mit à manger le plat, lui adressant un tas de compliment pour masquer ma gêne.

Une fois mon plat terminé, et après avoir attendu qu’il soit lui aussi repus, je m’avançais, un peu hésitant, mais il fallait qu’il sache si l’envie lui reprenait :

« M-Merci c’était vraiment super sympa comme idée, et le plat était super bon… J’ai hâte d’en gouter un à toi… »

Soufflant un coup, et me sentant rougir de plus belle :

« Mais en fait… J-Je suis… euh… j’suis végétarien… Mais je veux pas du tout faire mon difficile, tu vois j’en ai mangé et j’ai bien aimé mais ça me fait mal au cœur quand même… »


Peu de gens dans mon entourage comprenaient ce fait, et j’avais énormément peur de froisser Aaron, qui, je le savais, s’était tout de même donné du mal pour ce rendez-vous un peu raté. Et je ne voulais surtout pas le faire culpabiliser… Plongeant finalement mon regard dans le sien, je commençais vraiment à m’en vouloir. Si seulement j’avais pu lui mentir, au moins jusqu’à la prochaine fois, histoire qu’il ne culpabilise pas…
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptySam 14 Juil 2018 - 15:42

Je sentais que ce premier rendez-vous était loin d'être une réussite. C'était même plutôt une catastrophe de A à Z. J'avais tout programmer depuis quelques jours , je m'étais efforcer que tout soit parfait pour que Montaro se sente à l'aise dans ce monde qui lui était totalement inconnu , j'avais donné le meilleur de moi-même pour rendre l'instant magique. Entre violence , déception et demi-mot , cette instant était loin d'être magique. Je sentais même un creux entre nous , je n'arrivais pas à retrouver cette bulle qui nous entourait habituellement , ce sentiment de sûreté que j'avais dans ses bras , comme si plus rien ne comptait. Pourtant , je savais que j'étais toujours voir plus attaché à lui , ce n'était pas le problème...Je me sentais coupable d'avoir tout fait foirer. Pour moi , tout cela était de ma faute , j'étais en tord. Si j'avais eu une baguette magique , un souhait , juste un , j'aurais voulu qu'on nous téléporte loin d'ici , qu'on refasse le monde à deux loin des regards des gens jusqu'au petit matin , qu'on efface tout ce qui venait de ce passer pour mieux capter le moment présent. Mais , malheureusement , c'était le genre de chose qu'on ne pouvait effacer. Montaro m'avait vu en sang , il avait vu Daryl me tabasser , il avait entendu les coups , les blessures. J'en voulais cruellement à Daryl , tout premièrement parce que je le haïssait du plus profond de mon âme et ensuite , parce qu'il avait tout gâcher. Moi qui était si heureux à la perspective de cette soirée , qui était comme une gamine devant son armoire à ne pas savoir quoi mettre , tout ça n'était plus que du passé , maintenant j'étais là comme un con à ne plus savoir que faire , à ne pas savoir si je pouvais , si je devais lui parler et comment faire. J'avais si peur de le perdre , tout cela me semblait impossible. Comment on avait pu en arriver à ça ? Nous ? Pourtant , tout avait si naturelle entre nous , rien n'avait jamais été forcer. Plus je le voyais et plus je voulais être avec lui , sentir son odeur , ses lèvres , son sourire me réchauffer et pourtant , d'un coup , tout cela me semblait...Si loin. J'avais envie d' hurler ma rage frénétique , mon besoin d'affection , ma peur de l'abandon mais ce n'était pas si simple. Rien n'était simple. Si toutes ses barrières entre nous n'existait pas , j'aurais osé , osé lui dire à quel point il comptait pour moi , à quel point je pouvais me saigner pour lui , pour n'avoir rien qu'un sourire de sa part , que pour moi , il était cet inconnu qui avait illuminé mon quotidien , mes journées , mes soirées , ma vie en générale. Notre propre rencontre était déjà incompréhensible : j'avais senti cette alchimie entre nous dès le premier regard , c'était une sorte d'attirance sans réelle sens , sur laquelle je n'arrivais pas à mettre de mot. Je savais que maintenant , c'était plus que ça , mais j'étais totalement incapable de l'expliquer. J'étais pas vraiment du genre à m'attacher comme ça , à développer des sentiments du jour au lendemain mais tout était inexplicable à ses côtés , je me sentais différent , libérer , tout simplement heureux. Je n'avais besoin de rien d'autre que sa propre présence , ça me comblait suffisamment. Or , en ce moment même , je voulais essuyer le passé pour lui montrer que seul lui comptait , que tout les autres trucs , c'était de la merde. Mais c'était juste impossible , peut-être trop tôt , peut-être trop tard. J'espérais qu'un jour , nous passerons ce cap , que j'oserais enfin tout lui dire mais ça me semblait flou et illusoire. Je devais être réaliste , peut-être que Montaro ne voudrait pas de moi , que je n'étais que quelqu'un de passage pour lui , juste le temps de retrouver ses esprits. Or , je ne voulais pas être de passage , je ne voulais pas être une simple ombre dans sa vie , un souvenir passager qui vous fait rire en disant ''vraiment ? J'ai fais ça ?''. Rien qu'à cette pensée , mes yeux s'assombrissaient . Je voulais tout lui dire , mais ce n'était pas si simple. J’espérais avoir cette chance durant la soirée mais rien ne se profilait comme je le souhaitais alors j'avais peu d'espoir.


Alors que j'étais assis face à lui , dans toute mon incertitude et mes doutes permanents , si douloureux , il essayait de soigner mes plaies intérieurs. Je l'avais bien vu , ce ton délicat qu'il prenait , son regard calme alors que le mien était si troublé , il était au antipode de moi-même . Même si j'avais remarqué cette lueur de haine dans son regard quand il parlait de Daryl , il semblait ce retenir de dire certaines choses pour mon propre bien. Il était si bienveillant avec moi... Je l'écoutais sans un mot, le laissant rebondir sur mes propres mots si maladroits . J'étais encore trop perturbé par le déroulement de cette soirée pour avoir des idées claires. Il m'expliquait qu'il n'avait pas envie d'être lâche , qu'il voulait s'améliorer pour moi , être quelqu'un de bien pour moi. Certes , ses paroles me touchaient mais m'attristaient en même temps. Je n'avais aucunement employé de la politesse , j'avais juste dit ce qui me passait par la tête. J'étais bien trop sous le choc pour utiliser une quelconque formule de politesse ou autre chose. J'étais un peu accablé qu'il voit ça uniquement comme de la politesse et non comme mes véritables attentions. Je n'avais pas envie d'aggravé le problème et je ne revenais pas vraiment sur ce qu'il venait de dire. J'avais si peur de creuser encore plus l’écart entre nous avec des mots , je voulais juste briser cette glace , ce froid horrible qui , j'en étais sûr, était dû à Daryl. Je ne voulais dans aucun cas qu'il s'éloigne à cause d'un pauvre type comme lui. Je m'en voudrais pendant longtemps si tout ça avait briser ce lien qu'on avait créer , ce fil rouge qui nous liait d'une certaine façon. Après tout , c'était moi qui avait insister pour un rendez-vous , pour faire quelque chose ''comme tout le monde'' , c'était donc moi qui était à la cause de tout ça. Je me rappel encore que Montaro ne voulait pas vraiment de ce rendez-vous au début pour des raisons évidentes : j'avais presser les choses , comme d'habitude. J'avais eu des étoiles dans les yeux quand il m'avait dit oui , je m'étais imaginer mille et une chose , je vivais de rêves et d'espoir mais je n'avais pas vu que tout ça n'était que mon imaginaire .Comment cela aurait t'il pu bien finir , en me berçant d'image totalement fausse et de souhait inavouable ? Je me le demande. Dans un élan de franchise , j'avais tenté à demi-mot de lui dire ce que j'avais sur le cœur , même si ce n'était qu'une partie de tout ce qui était si secret entre nous , seulement la face immergé. Je n'arrivais pas bien à poser des mots , comme je l'aurais souhaiter sur mes sentiments , mais j'avais osé lui dire rien qu'un peu ce que je ressentais. Pourtant , je me coupais , n'osant pas aller jusqu'au bout de mes paroles , bloquer par ma propre appréhension. Je n'étais pas assez courageux pour avancer sur ce terrain là , même si Montaro m'assurait que je pouvais tout lui dire. Ses mots me rassuraient , rien qu'un peu. J'avais besoin de ce type de mot , doux , soyeux qui me permettait un peu de croire que je n'étais pas le seul à ressentir ça , qui me faisait dire que mes rêves pourraient peut-être devenir réalités . Je lui adressais un doux sourire , un peu moins timide face à ses mots comme pour lui assurer qu'il était le seul aussi , que moi aussi je voulais rester à ses côtés , être là pour lui. Ce n'était pas simple de prouver ça à une personne mais j'étais sûr qu'avec le temps , il comprendrait que je ne mentais pas , que c'était mes vraies intentions.


Nous nous dirigeâmes vers la loge que j'avais réservé avec la ferme intention de passer une meilleure soirée que précédemment. Je voulais sauver le temps qui nous restait ensemble , et rendre cette soirée exceptionnelle à sa manière. J'avais si bien planifier le reste de la soirée que , normalement , aucun autre événement ne devrait venir pourrir notre soirée. Je l’espérais vraiment. J'étais déjà parti pour lui montrer les mets que j'avais réussi à obtenir pour cette soirée quand je me coupais dans mes gestes en voyant sa blessure. Il m'assurait que ce n'était pas Daryl qui avait fait ça , ce qui me rassurait rien qu'un peu. Même s'il ne voulait pas m'expliquer ce qu'il c'était passé , rien que de savoir que Daryl ne lui avait pas fait de mal me suffisais même si je n'aimais pas le voir blessé. J'avais profité de cette même occasion pour créer à nouveau cette bulle entre nous deux , nous rapprochant un peu plus grâce à un simple geste. Je voulais savoir si tout était encore réalisable entre nous , si ce n'était pas un événement comme celui que nous venions de vivre qui allait nous diviser. J'étais presque sûr que non , il m'avait lui même assuré qu'il voulait être là pour moi , il me l'avait dit mot pour mot. Je n'avais donc rien à craindre , je savais que je pouvais lui faire confiance d'une façon presque aveugle. Je sentais qu'une certaine ambiance plus sereine et plus douce c'était instauré entre nous , ce qui me rassurait vraiment. Je n'avais pas envie de me reprendre la tête avec tout ce qu'il c'était passé , j'avais juste envie de passé une bonne soirée avec lui. Il se montrait entreprenant en me disant qu'il était aussi blessé au niveau de ses lèvres ce qui eut le don de me faire rougir. Voyant qu'il s'approchait de moi tandis que je me retournais , je laissais un sourire s'étirer sur mes lèvres , joueur en m'approchant de lui. Je frôlais ses lèvres sans vraiment déposer un baiser dessus mais restant ainsi , je déclarais contre ses lèvres quelques mots :


« Si tu es sage et que tu mange comme un grand , on verra si je pourrais soigner tes blessures. »


Je lui glissais un clin d’œil en me retournant vers le plat , laissant plein de sous-entendu dans ma phrase. Je terminais de déballer le plat avant de les apporter , plutôt heureux de la suite du déroulement de la soirée . Si tout continuait à ce passé ainsi , je ne pouvais pas demander mieux. C'était un mal pour un bien finalement , non ? On pouvait partagé ce moment ensemble , sereinement , sans personne d'autre que nous deux ce qui me faisait très plaisir. Pourtant , durant notre repas , je pu sentir de manière très fréquente une gêne palpable de la part de mon compagnon que je n'arrivais pas à comprendre. De plus , il m'assurait adorer le plat , faisant mille et une éloge dessus . Je levais un sourcil , ne comprenant aucunement son comportement . Avais-je fais quelque chose de travers ? Pourtant le plat était délicieux , je n'aurais pas pu faire mieux et si j'avais cuisiner , le plat aurait été bien plus ragoutant , alors je n'arrivais pas à comprendre. Je n'osais pas lui demander au cours du repas , me demandant si cela concernait le plat ou bien moi-même. Je sentais qu'il avait quelque chose à me dire mais qu'il ne savait pas s'il pouvait me le dire. Je lui fis des signes du regard comme pour lui signaler qu'il pouvait me dire ce qui n'allait pas . Si c'était le plat qu'il n'aimait pas , je ne lui en aurait pas voulu : chacun à des goûts différents , je ne savait même pas ce qu'il aimait vraiment , j'avais fais par pur hasard. Même si le plat était assez classique , il y avait probablement un élément qu'il n'appréciait pas dedans , ou il n'avait pas apprécier le plat en générale. Pourtant , il avait tout manger et n'avait rien laisser de côté. Ayant moi-même fini de mon côté , je posais les baguettes sur le côté , je voulais lui demander si quelque chose n'allait pas mais je n’eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il prit la parole. Il m'assurait que le plat était très bon...Mais il y avait autre chose. Levant mon sourcil , je restais en silence , attendant la suite de ses paroles. Quand il reprit la parole , une certaine colère s'emparait de moi. Il était végétarien et il venait de se forcer...Très probablement pour me faire plaisir. Les traits de mon visage ce refermait , partager entre la colère sourde et la tristesse de ne pas lui avoir demander ce qu'il aimait ou s'il ne mangeait pas quelque chose. Reprenant les assiettes  dans un silence complet , je ne lui répondais pas pour éviter de dire un mot de travers , j'étais bien trop énerver pour dire quelque chose pour le moment . Je posais les assiettes sur le frigo en passant mes doigts sur mon front. Purée , il aurait pu me le dire, je ne l'aurais pas jugé là-dessus. Maintenant , j'avais l'impression de l'avoir forcé à quelque chose. Croisant les bras , je me retournais toujours un peu agacé en lui demandant d'un ton sec :


« Pourquoi tu me l'a pas dit avant ? Avant de manger le plat ? ...Tu n'aurais pas du te forcer pour moi ! C'est pas une histoire de faire ton difficile ou non , mais tu n'avais pas à faire ça... Vraiment... »


Je tournais la tête . Il était évident que s'il ne me l'avait pas dit avant , c'est tout simplement pour qu'il puisse manger mon plat sans que je l'en empêche. Il savait très bien que sinon j'aurais trouver un plan B  , j'aurais pris ses bouts de poissons , je me serais arrangé pour ne pas qu'il mange ça. Mais il n'avait pas voulu m'embêter avec ça. Sauf , qu'au fond , ça ne m’embêtais pas , nullement. J'aurais préféré qu'il me dise qu'il était végétarien avant qu'il ne mange ce plat, en ce forçant. Je lui jetais un regard avec une lueur de culpabilité dans le regard. Cela m'apprendra à prendre des initiatives , j'avais prévu cette soirée sur tout les plans et pour l'instant c'était un grand raté , en majuscule et en gras. Je baissais mon regard , ne sachant que faire pour me rattraper. Avec un regard timide , essayant de me calmer après mon bond de colère soudain , je pris la parole d'un ton légèrement gêner :


« Tu...Tu as encore faim... ? Ne te force pas surtout... »


J'ouvris le frigo , sortant la barquette de fraise et le chocolat fondu que j'avais prévu à l'avance . J'espérais vraiment me rattraper ainsi. En préparant le dessert , je lui jetais des regards à la fois gêné et désolé de la situation. Je ne savais plus trop où me mettre , ne sachant pas s'il accepterait des quelconques excuses. Je ne mettais jamais énerver contre lui et j'avais l'habitude de me montrer calme avec lui mais , ce soir , je n'avais pas arrêté de lui montrer la colère que j'avais en moi et je lui avais mal parlé alors qu'il c'était forcé pour moi. Mes yeux s'embrumaient à cette idée. Qu'est ce que je pouvais être con...J'apportais les fraises avec un pot de chocolat près du canapé , l'air toujours un peu gêner. J'avais carrément zappé le champagne et , d'un côté , tant mieux. Je pense que Montaro l'aurait mal prit et je n'avais pas envie d'en rajouter une couche. J'espérais que la soirée se terminerait bien pour nous deux , que ce sentiment horrible de culpabilité me quitterait. Avant d'attaquer le dessert , je me tournais vers lui en glissant ma main vers lui , posant celle-ci sur sa cuisse comme pour capter son attention. Je savais que je l'avais très probablement blessé involontairement. Il fallait que je m'excuse mais de quel manière ? Je tremblais bien trop pour dire quelque chose de cohérent mais j'essayais de réunir mes esprits pour lui montrer mes plus plates excuses :


« Je suis terriblement désolé...Je ne voulais pas te parler comme ça... Je me suis emporté et... Je n'aurais pas du , je suis vraiment désolé , tellement... »


Des larmes commençaient à inonder mes yeux en silence, je n'arrivais pas à les arrêter. J'étais fatigué , usé par cette soirée trop riche en émotion et mes mots avaient dépasser ma pensée. Je m'en voulais tant et j'avais peur de l'avoir perdu à cause d'une gaffe. Avec un regard plein de tristesse , des larmes coulant sur mes joues , je repris la parole d'une voix hésitante , presque inaudible :


« Je... Je veux pas que tu m'abandonne pour ça... Promis , je me rattraperais . Tu es tellement adorable avec moi et moi , je te parle comme ça... J'aurais pas dû , vraiment.... »


Je baissais mon regard fuyant son regard. Je me détestais tellement à cet instant précis , j'avais presque gâcher le seul moyen de rendre cette soirée plus agréable pour tout le monde. Je voulais fuir pour ne plus qu'il ne me voit , pour ne pas qu'il voit mes larmes couler sur mes joues , ma tristesse si douloureuse , mon regard éteint. J'aurais tant voulu faire un retour en arrière , effacé mes paroles , tout , retourner à cette soirée où nous avions échanger notre premier baiser et me perdre dans ses lèvres indéfiniment , en ne pensant pas à la suite si douloureuse. Si seulement tous avait été si simple , si nous avions pu nous tenir la main sans nous détruire petit à petit , si nous avions pu regarder le ciel de demain sans nous demander si l'autre sera toujours là demain ou s'il n'aura pas fuit. J'avais l'impression que tout mes rêves étaient partis en fumé , que je ne pourrais plus sentir la douceur de sa peau , son parfum , la douceur de ses lèvres , le réconfort de ses bras. Je me sentais pitoyable , abattu et seul lui aurait pu me sortir de cette position mais , au moins , le voulait t'il réellement ? Je lui avait fait probablement du mal après tout avec des mots et mes excuses n'y faisaient peut-être rien. J'avais dis des mots blessants et pourtant , je tenais à lui et je n'aurais jamais voulu lui faire du mal. Je ne savais plus trop quoi faire , j'étais dans une situation délicate et je ne ressentais plus du tout l'envie de manger ni d'être ici. Mais il fallait que j'affronte mon erreur , que j'affronte son regard , que je sache sa vérité . Me tournera t'il les talons , brisant cette situation déjà assez douloureuse ou osera t'il reprendre la situation en main alors que moi , je m'en sentais totalement incapable ?  
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MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyDim 5 Aoû 2018 - 10:40

Cela faisait déjà un bon moment que notre fameuse soirée tant attendue avait commencé. Pourtant, rien de ce à quoi je m’attendais ne s’était déroulé comme prévu, et c’était terriblement déçu pour Aaron que je tentais comme je pouvais d’éponger la douleur que Daryl lui avait infligé. Je tentais de reboucher ce fossé qui s’était instauré, et bien que je fusse un peu maladroit, c’est lorsqu’il se mit à me sourire que tout mes nerfs se relâchaient. Après tout, tout ce pourquoi j’étais venu, c’était pour passer du temps avec lui, et cette fois plus que jamais, nous avions l’occasion de partager un peu d’intimité dans cette loge privée.

Et c’était bien assez vite que notre complicité fut retrouvée, grâce aux compétences diablement efficaces de mon cher infirmier. Un petit jeu s’instaurait alors, mais Aaron ne se laissait pas déconcentrer. Je sentais qu’il lui était important que le reste de la soirée se passe comme il le voulait, d’autant plus qu’il avait l’air d’avoir prévu plusieurs choses. Je me contentais donc de le regarder, un sourire s’évanouissant peu à peu sur mon visage alors que je compris que le plat tant attendu était à base de viande.

Évidemment, j’essayais de garder une certaine contenance, de ne pas montrer à mon camarade mon léger dégoût pour le cadavre qui macérait dans une sauce plus ou moins ragoûtante. Or, j’esquissais un sourire si large que je sentais ma mâchoire se bloquer, et me jetais sur le plat, m’empressant de le finir. Au fond, il n’était pas du tout mauvais, il aurait même été excellent avec du tofu. Cependant voilà : je sentais son regard me brûler, et son sourcil légèrement surélevé témoignant à quel point j’étais suspect, vint faire sursauter ma poitrine. C’était donc confus que je lui avouais.

Un peu gêné, je n’osais pas affronter son regard, ayant la vague impression de lui avoir menti, d’avoir été malhonnête avec lui en acceptant de manger ce plat, et surtout, en l’assaillant de compliments. Après tout, il était vrai que je n’étais aucunement obligé de le faire, et que mes efforts ne rimaient absolument à rien à présent que je lui avouais tout. J’avais mangé ce plat pour lui faire plaisir, pour faire en sorte de lui offrir une meilleure fin de soirée que ce que le début avait pu annoncer. Pourtant, j’avais la terrible sensation d’avoir complétement échoué, de n’avoir fait qu’empirer les choses, surtout en vue du ton sec qu’il prit pour me faire comprendre qu’il n’aimait pas mon attitude.

Je sentais mon sang se glacer dans mes veines alors que mon camarade semblait à nouveau s’éloigner, bien plus loin encore que précédemment avec Daryl, et voilà que des milliers d’années lumières séparaient nos deux âmes, qui restaient muettes un instant. Je lâchais un lent soupir, sentant mes yeux s’inonder légèrement, comme si je venais de me faire gronder par l’un de mes parents après une bêtise conséquente. Pourtant, ce n’était pas grand-chose, mais je me sentais extrêmement coupable de provoquer tant d’émotions néfastes chez ce camarade à qui je souhaitais tout le contraire. Peut être que tout ça était de ma faute ? Aaron avait l’air plutôt heureux la première fois lors de notre rencontre, ce n’était pas comme moi, qui passait ma vie à noyer ce qu’il en restait dans l’alcool. Je n’étais peut être pas la personne idéal pour ce garçon, et bien que j’étais certainement en train de l’idéaliser, je ne pouvais pas m’empêcher de regretter ce rendez-vous, de me maudire d’avoir accepté. Si pour une fois, mon entourage ne s’était pas interposé -du moins, pas complétement, c’était moi qui gâchait tout. Je n’étais qu’un bon à rien, et certainement pas bon pour lui.

Le ventre maintenant tout noué, je le sentais se rapprocher de moi à nouveau, tentant peut être de recoller les morceaux. Je ne le regardais pas directement cependant, ne voulant surtout pas croiser son regard qui me perturbait déjà bien assez. Je restais assez froid, la mine décomposée.

Je n’arrivais pas vraiment à cerner ses émotions, mais une légère gêne commençait à s’instaurer dans la pièce, alors qu’il trafiquait je ne sais quoi près du frigo. J’exerçais de grandes inspirations, légèrement bruyantes, tentant de calmer l’anxiété que venait de me procurer la scène. Après tout, c’était de ma faute, et c’était pourtant lui qui faisait un pas pour aller vers moi. Je n’aurais pas imaginé qu’il s’emporte, mais maintenant que c’était fait, je ne cessais de me répéter qu’il fallait poursuivre cette soirée. Ce après quoi je rentrerais chez moi, m’allongerais, coupant peut être définitivement contact avec Aaron, ce dernier n’ayant aucunement besoin de moi. Voir pire, ce dernier s’encombrant de ma pitoyable existence.

« N-Non... J-je suis rassasié, je te remercie pour le repas… »

Le visage tout écarlate, je tentais de me dégager du siège qui m’avalait à moitié. Cependant Aaron apportait déjà le dessert sur la table, et bien qu’une envie de sourire se fit ressentir, je ne laissais transparaitre aucune émotion sur mon visage, certainement rattrapé par la culpabilité. Je lui jetais quand même un regard, et je sentais que cette fois, je ne tiendrais pas. Mon cœur ne cessait de se serrer tandis qu’un vide palpable s’installait au creux de mon estomac, une sorte de manque permanent, alors qu’il se tenait face à moi. Sa main serra finalement ma cuisse, avant de laisser sa voix cassée balbutier les excuses que je n’avais pas su prononcer.

Ses excuses me faisaient mal, et chacune de ses larmes qui coulait avait le même effet qu’une lame de rasoir, sa douleur -que je partageais- faisait office de poignard. Brusquement, je me retournais vers lui, ne supportant pas le voir dans un état aussi lamentable, d’autant qu’il n’était aucunement fautif dans l’histoire. Je le serrais peut être trop intensément sur ma poitrine, puis, comme embarqué par un nouveau torrent d’émotion, voilà que je pleurais aussi.

Dans un demi rire, noyé par mes larmes, je murmurais, la gorge serrée :

« Je crois que c’est une des pires soirées de ma vie. Et je parles pas de ce repas, ou ni même du fameux concert qu’on est en train de rater, mais de la souffrance que ça peut me causer de te voir comme ça. De te voir te faire tabasser par ce connard, ou de te voir pleurer à cause de moi… »

Je me coupais, reprenant mon souffle, resserrant davantage encore mon étreinte, l’étouffant peut être sans le savoir.

« Parce que je me rends compte que je veux pas juste danser sur du rock et t’embrasser pendant qu’on le fait, je veux juste que tu sois heureux, parce que j’ai l’impression que si tu l’es pas, ça pourrait me tuer. Parce que je crois que mes sentiments dépassent même les gestes que j’ai pu te témoigner, et je suis vraiment navré, j’suis peut être barge, faut p’t’être m’enfermer… »

Pris d’une sorte de panique, me voilà qui déblatérais à une vélocité presque hallucinante toutes mes angoisses, puis comme si au final, ces mots que je redoutais me soulageaient, je les lui adressais, plantant mon regard dans le sien, redoutable :

« Je crois que… je t’aime. »

Relâchant soudainement mon étreinte, laissant mon corps tomber sur celui de mon camarade, c’était vidé de tout énergie que je me remettais à la sentence fatale, au verdict ou au silence qu’il daignerait m’accorder. Encore une fois, je me sentais un peu égoïste, de lui déballer mes émotions, de ne pas être en mesure de me contenir rien qu’un peu, histoire de lui laisser digérer cette soirée épouvantable.

Me ressaisissant lentement, je me dégageais de mon partenaire, et lui adressais un sourire, les yeux embués de larmes, avant de lui dire, la voix serrée, dans un rire affreusement gêné :

« Bon, maintenant je crois que la soirée a atteint son apogée niveau catastrophes. Du coup je vais rentrer… »


Je m’approchais à nouveau de lui, timidement, dans l’espoir d’obtenir un baiser, mais me dégageais tout aussi rapidement, abandonnant cette idée. Dans quel monde est ce que je vivais au juste ? J’essayais de revisualiser la scène qui venait de se dérouler, sans toujours parvenir à la comprendre. Ces mots que je lui avais déballés, je ne me les avouais même pas complétement, comment avais-je pu avoir le cran nécessaire pour les lui balancer ? Et surtout, quelle idée avait bien pu traverser mon esprit à cet instant pour me permettre, dans une situation critique, de mettre en avant ma petite personne « bien trop désorientée par toutes ces émotions frivoles ». La vérité c’était que j’étais ridicule, et je me dégoutais. Plus que le repas, ce qui ne passait pas, c’était moi.

Je tournais donc les talons à Aaron, masquant de justesse les ridules que mes pleurs instauraient sur mon front. Puis, ne prenant même pas la peine de récupérer ma veste, je le quittais, m’engageant dans les longs couloirs des loges, complétement déboussolé. Je maudissais profondément ce que je venais de faire, mais de toute manière, il était déjà trop tard. Maintenant, nous étions deux à partager le secret… pourtant, ce dernier me semblait désormais encore plus lourd que lorsque j’étais seul à le porter.

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Are you Gonna be My boy ? [Montaro] Empty
MessageSujet: Re: Are you Gonna be My boy ? [Montaro]   Are you Gonna be My boy ? [Montaro] EmptyMer 21 Nov 2018 - 15:28

Qui aurait imaginé que cette soirée , qui ressemblait à un simple rendez-vous , prendrait une si grande ampleur ? Probablement pas moi , c'était certains. J'avais toujours été du genre à tout planifier dans ma vie , de A à Z , pour qu'aucun détail de m'échappe . C'était incontestablement un de mes défauts : j'aimais avoir la mainmise sur les événements qui frappaient ma vie. Or , ce soir , tout était incontrôlable , rien n'était préservé d'un mauvais présage : je risquais de tout perdre mais j'avais tout a gagner. Quel dilemme horrifiant . Si je n'osais rien ce soir , peut-être que je ne le reverrait jamais , peut-être que je le perdrais à toujours.  Il y a encore quelques semaines  , je trouvais cette sorte d'incertitude entre nous tellement excitante , cependant aujourd'hui ce "pourquoi pas" m'effrayais. Pourquoi pas... Pourquoi pas? Ce n'était pas ce que je voulais pour lui et moi , je voulais un grand oui , une "certitude" , quelque chose de réel qui avait le goût du printemps et qui ne s'effaçait pas . J'étais assurément idéaliste mais mon cœur me chantait cette mélodie , celle que j'avais envie de suivre. Mais , ce nuit , notre nuit était baigner d'amertume , une tristesse glissé dans nos semi-vérité , dans ces non-dits qui semblait être des "pourquoi pas" alors , qu'en réalité , ils voulaient dire que nous en étions sûr. Durant cette soirée , j'avais prévu de passé un cap avec Montaro , d'arrêté les non-dits et d'être totalement clair avec lui. J'avais toujours eu peur de l'engagement , tout simplement car c'était une philosophie tellement éloigné de la mienne que j'avais du mal à la comprendre mais je voulais tenter cette aventure avec lui parce que j'avais une confiance pure et limpide en sa personne.  Mais comment lui dire? Ca avait été une question qui m'avait angoissé pendant un certain temps et le seul moyen que j'avais trouvé pour y échapper était de fourrer mon nez dans mes livres de cours pour fuir la réalité et les interrogations autour d'une potentiel relation avec Montaro. Garder ce secret dans mon cœur était comme un poison qui , jour après jour ,  se nourrissait de ma frustration et de ma peine.  Cette soirée avait été mon ultime espoir de lui dire , de lui ouvrir mon cœur et  d'essuyer les malencontreux sous-entendu entre nous pour instauré une vérité qui sera la notre.  Enfin , c'est ce que j'avais espérer. Si j'avais su ce qu'il ce passerait ce soir , je ne me serais pas créer de faux espoirs. Nous étions probablement perdu , comme un vieux souvenir sur un polaroïd qu'on regarde amoureusement.  C'était notre destiné , nous étions perdu et j'avais peur de l'authenticité de cette soirée . Si seulement tout ça n'était qu'un mauvais rêve , qu'une crainte esquisser dans la nuit et perdu au petit matin , si seulement... Pourtant , tout était réel , tout ces cris , toute cette peine en nous. Comment en était nous arrivé là? Moi-même , je ne savais pas. J'aurais voulu effacé cette soirée de nos mémoires et reprendre cette affection espiègle entre nous deux. Mon cœur semblait être un trou sans fond de larme de sang mélanger aux regrets. Pourquoi je n'ai pas osé lui dire , lui dire que j'aurais tout fait pour lui , qu'il était plus qu'un jeu , que j'aurais voulu toutes mes nuits auprès de lui pour affronter les petits matins à ses côtés. J'aurais dû avant que tout cela ne ce passe mais , à la place , j'avais traduit ma frustration par de l'agressivité et par des larmes. Qu'est ce que je pouvais être stupide parfois...


Nous étions tout deux dans la loge que j'avais réussi à négocier mais qui , au final , ressemblait plus à un confessionnal qu'à une pièce intime entre deux amants. Je me sentais emprisonné ici , dans ce lieu où mes mots tapaient contre les murs sans atteindre son cœur. J'avais pourtant tenté de modifier l'ambiance en lui proposant un dessert mais la pièce semblait conserver les vibrations de nos âmes contre ses murs. Nous étions pris au pièges ici , sans issus de secours.  Tandis que mes larmes coulaient à chaque mot que je prononçais à son égard , je voyais que son regard s'assombrissait. Nous nous en voulions , nous pensions que nous étions tout deux fautifs dans cette affaire et que cette douleur en nous resterait à toujours . Je n'osais même plus regarder ses yeux de peur de voir sa peine , j'avais si peur , j'étais si perdu. Dans ce malaise permanent que j'essayais tant bien de briser avec mille peine , la pièce semblait ce rétrécir sur nous. Mes pensées étaient focaliser sur l'instant présent , le concert semblait si éloigner de nous à présent. Montaro avait du sentir cet effet que la pièce avait sur nous et me prit dans ses bras. Mon cœur ce pinçait soudainement et je plissais les yeux , profitant cette étreinte soudaine pour oublié la douleur qui résidait à présent au plus profond de mon être. Comment j'avais pu laissé cette soirée s'achever ainsi ? Tout ça n'était qu'une erreur et j'aurais voulu terminé sur une note plus douce pour apaiser son cœur car je ne voulais que son bien mais je me sentais faible , je ne savais même si j'avais ce pouvoir sur lui. Je voulais revoir son sourire , son rire raisonner dans la pièce alors que tout semblait terne et noyer dans ses larmes. Alors que je contenais mon esprit et mes pensées , Montaro prit la parole entre deux larmes que j'aurais tant voulu effacer de son visage. Même si ses phrases étaient couper et parfois inaudible , je compris que lui aussi était très affecté par le déroulement de la soirée. Au fond , je suppose que lui aussi aurait voulu une soirée paisible et calme , bien loin de cette nuit remplit de violence à laquelle nous avions eu le droit. Je l'écoutais d'une oreille attentive puis , prenant mon courage à deux mains , je levais mon regard vers lui. Son visage était éclairé par la mauvaise luminosité de la pièce mais , même à travers les larmes qui inondait son visage , il restait beau à en mourir. Ses yeux tournaient dans le vide à la recherche des mots approprier pour effacer le mal-être en nous , pour tout reprendre comme si de rien n'était. Je le comprenais tellement et pourtant je n'osais rien dire. Absolument rien. J'étais pris dans un silence de plomb qui pesait sur ma gorge. J'écoutais chacune de ses paroles comme si chaque mot était unique. Je conservais  sa voix dans ma mémoire avec une crainte certaine de ne plus l'entendre , plus jamais.


Ma tête contre lui , mes yeux rivé sur son visage , mon visage humide de larme , je laissais mon cœur s'apaiser petit à petit contre lui. Je me sentais apaiser par ses mots , par cette peine partagé aussi douce qu'amer. Or , je ne m'attendais pas à la suite de ses paroles. Prit d'un moment de panique verbale , ses mots s'entremêlaient comme si il cherchait à me dire quelque chose qui dépassait l'entendement , quelque chose qu'on était surement pas apte à comprendre. Quelque chose , finalement , de bien trop beau et grand pour nous deux mais qu'on savait enfouit quelque part. Je n'arrivais pas à comprendre toutes ses paroles mais son regard me guidait, je comprenais petit à petit son empressement . Il avait prit l'initiative de briser ce silence d'or entre nous , il avait eu ce courage que je n'avais pas osé avoir. Je ne savais plus quoi faire , de toute façon il était trop tard pour faire marche arrière. La soirée nous avait emmener là , dans cette pièce , à ce moment précis. Tandis que mon corps ressentait la blessure et la fatigue de cette soirée , mon être semblait éprit de chaque mot que pouvait prononcer celui qui était si cher à mon cœur. Mais , soudainement , je sentis son regard se noyer dans le mien. Mon cœur se serait plus fort à chaque mot qu'il disait durant ce faible laps de temps. Mes joues rougissantes , je sentais mon corps palpiter et rejouer la scène en boucle. Son regard , son faible sourire , ses mots. Alors , je n'étais pas le seul à ressentir ça . Je voulais lui dire mais je semblais totalement déconnecter de la réalité , je réalisais de moins en moins ce qui passait autour de moi probablement dû au mélange de fatigue et d'émotion trop forte pour un seul homme. Même si j'étais éperdument perdu dans mes pensées , le fait de sentir son corps s'éloigner de moi me fit revenir à moi-même. Il partait. C'était logique. Je ne lui avais même pas répond ... Si je voulais sauver la situation il fallait que je prenne mon courage à deux mains et que je lui dise aussi ma vérité , celle qui brûle au fond de moi et que je ne le laisse pas partir.


Ni une ni deux , je m'empressais de le suivre plus rapidement en essayant de l’interpeller pour ne pas qu'il aille trop loin mais il semblait fixer dans ses propres pensées , dans son monde personnel. J'avais quitté sa bulle en ne lui répondant pas et il était encore trop sous le choc de cette soirée. Alors je pressais le pas et l'attrapa par le haut en pour l'arrêter volontairement en prenant la parole:


"Montaro , attend... S'il te plait..."


Le couloir était désert , je venais même à me demander si le concert n'était pas bientôt terminé. Peu importe , tout ce qui comptait était qu'il sache la vérité. Il m'avait avoué la sienne , il était temps que je fasse de même. Je pris une grande inspiration et , me glissant devant lui , je pris un ton sérieux tout en lui faisant barrage de mon corps pour ne pas qu'il aille plus loin :


" Je .. Ecoute , ne t'enfuit pas. J'aurais un tas de truc à te dire , un tas de truc à t'expliquer mais une nuit serait pas suffisante pour ça. Parce que je tiens à toi , plus que tout au monde , parce que j'ai l'impression de ne plus respirer quand tes loin de moi , je me sens affreusement vide sans toi ... Le monde semble sans goût et sans couleur sans ta présence et quand tu es là , tout rayonne autour de toi ... Je t'aime aussi Montaro."


Mon regard essayait tant bien que mal de percer le sien mais j'avais tant de peine à voir le reflet de sa pupille , à ressentir ce qu'il pouvait ressentir. Je me collais contre lui , glissant mes bras autour de lui en murmurant comme une dernière plainte :


"J'suis vraiment désoler pour ce soir , j'aurais voulu te dire tout ce que je ressens autrement... J'espère que tu m'en veux pas ?"



Je glissais un léger sourire en redressant mon regard vers lui avec une timidité naissance sur mon visage , réalisant la situation . Je tenais vraiment à lui et le perdre bêtement à cause d'une soirée beaucoup trop mauvaise à mon goût me laisserait un affreux goût amer dans la bouche. Mais , aujourd'hui, j'avais décider d'être courageux. J'avais décider de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur , tout les sentiments qu'il avait réussi à enfouir en moi , dans ma personne sans que je m'en aperçois. J'avais essayé de renier tout ses sentiments parce qu'ils me faisaient plus peur qu'autre chose mais il avait réussit à me mettre face à une réalité très clair que je ne pouvais repousser : je l'aimais et je ne pouvais pas faire semblant que tout ça n'était qu'un jeu entre nous , lui et moi le savions mieux que personne d'autre. Plus aucun pas en arrière n'était possible désormais et je devais assumé les sentiments que mon cœur portait à son égard.  
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