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 Would you like some sweets to ease the pain of your soul ? [Naoko Tanaka]

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AuteurMessage
Naoko Tanaka
▼ Université - 3ème année - Vice Présidente Cuisine
▼ Université - 3ème année - Vice Présidente Cuisine
Naoko Tanaka


Genre : Féminin Scorpion Buffle Age : 26
Adresse : 15 Rue du Tatami, Quartier Hebi
Compteur 849

KMO
                                   :

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MessageSujet: Would you like some sweets to ease the pain of your soul ? [Naoko Tanaka]   Would you like some sweets to ease the pain of your soul ? [Naoko Tanaka] EmptySam 16 Juin 2018 - 22:27

CASIER JUDICIAIRE:
|| Tanaka  Naoko||

And I stay even when time flies from my hands


• Genre : Féminin
• Âge, date de naissance : 14 Novembre 1997, 30 ans.
• Nationalité : Japonaise
• Orientation sexuelle : Hétérosexuelle

• Langue(s) parlée(s) : Japonais et Anglais

• Métier : Gérante du café "Home", situé dans le quartier Hiryuu.

• Groupe : Creepie
► Description physique
.

Naoko a changé tout en restant la même. Son visage est resté relativement juvénile, probablement hérité de sa mère qui ne semble jamais vieillir. Sa chevelure qu'elle portait relativement courte a poussé, en conséquence. Elle arbore ainsi des cheveux longs, qu'elle entretient au minimum. Lorsqu'elle travaille, elle les attache d'une queue de cheval ou d'un chignon négligé. Physiquement, à part quelques légers kilos et cicatrices supplémentaires, rien n'a vraiment évolué. Objectivement, si vous mettiez une longue perruque à son homologue d'il y a 10 ans, vous ne verriez probablement pas vraiment de différence.

Là où la nippone a changé, ce serait plus au niveau de l'atmosphère qui l'entoure. L'adulescente étrange et loufoque, renfermée et angoissée a laissé sa place à une femme mûre et calme. Sa présence impose un air digne et modeste, et on devine dans ses expressions mélancoliques le poids de certains sacrifices. Bien que sa panoplie d’expression se soient élargies, son visage reste malgré tout peu démonstratif la plupart du temps. Sourires discrets, légers froncements des sourcils, nonchalance assumée ou encore mine imperceptiblement renfrognée sont probablement ce que vous verrez se dessiner le plus sur son agréable minois.

Autre révolution, de taille : Naoko a enfin laissé tomber ses vieux sweats aux couleurs criardes et autres vêtements mal assortis qu'elle appréciait porter. Grâce à ses études, elle a appris à ses dépens qu'une présentation nette et soignée était nécessaire en restauration. Ainsi, sa garde-robe comporte désormais des vêtements plus sobres et neutres, ainsi que de nombreux habits traditionnels et autres kimonos qu'elle affectionne de porter même dans son café.

► Description psychologique
.

L'évolution de Naoko se ressent aussi dans sa personnalité. Ayant toujours été relativement calme, elle est aussi désormais plus sage et à l'écoute des autres. Le temps, et les rencontres qu'elle put faire le long de son périple a Keimoo lui ont permis de s'ouvrir au monde et à ses pairs, et à apprendre à communiquer avec eux.
Mais la japonaise ne s’est pas transformée du tout au tout pour autant. Elle reste une femme de peu de mots, qui préfère observer plutôt qu’agir. Toujours très terre à terre et cartésienne, elle regarde le monde d’un œil logique et aiguisé. Son honnêteté ne l’a pas quitté non plus, même si les années lui ont enseigné à mettre les formes lorsque cela est nécessaire.
De manière générale, Naoko est devenue une adulte responsable et bienveillante, qui tentera comme elle le peut d’apporter une pierre positive à l’édifice, plus par des actes que par des paroles. Sa réputation la précède, et tous ceux qui se prêtent à écouter les bruits de rues entendront qu’elle est une jeune femme agréable et polie, sur laquelle on peut compter. Mais gare à ceux qui lui veulent du mal, ou qui menace l’intégrité de son café. Elle a prouvé à de nombreuses reprises qu’elle était prête à tout pour le défendre.

Fidèle à elle-même, la japonaise est toujours aussi passionnée par la cuisine et la pâtisserie, et prendra plaisir à choyer les clients par des confections délicieuses. Elle passera ainsi le plus claire de son temps dans son café à s’occuper elle-même des préparations. Bien qu’elle sache se modérer, elle consomme toujours beaucoup de sucrerie, plus par addiction que par coping contre l’anxiété comme c’était le cas auparavant. Sa phobie s’est d’ailleurs grandement résorbée, même si elle reste toujours mal à l’aise dans des situations ou elle se retrouve sans moyen d’échappatoire.

► Mémoires
.

Un avenir doux et tranquille était ce qu’avait espéré la jeune fille. Malheureusement, les choses ne se passèrent pas comme elle l’avait prévu.
Naoko poursuivit ses études de restauration à l’académie jusqu’en 2020, ou elle en ressorti diplômée à 23 ans, et promise à un avenir couronné de succès dans les cuisines les plus prestigieuses du monde. Cependant, la célébrité, la pression, les honneurs n’ont jamais attirés la japonaise.
Ainsi, elle décida de rester à Keimoo, prenant un appartement cosy dans le quartier Hiryuu en compagnie d’Haruhiko, et entreprit d’ouvrir son propre établissement. Bien que majeure et vaccinée, cette décision ne plu pas à ses parents. Ayant déjà abandonné la succession de l’entreprise familiale, voilà qu’elle prenait la décision de rester dans une ville qui semblait de plus en plus dangereuse et malfamée. Craignant pour la sécurité de sa fille, Akitoshi Tanaka mis tout en œuvre pour tenter de la convaincre d’au moins les rejoindre à Tokyo, et ce, jusqu’à la menacer. Malheureusement, ses démarches eurent l’effet inverse, et Naoko se mura dans le silence, blessée que ses choix ne soient pas respectés par les personnes qu’elles estimaient le plus. La voilà brouillée avec ses parents, elle qui s’entendaient si bien avec eux. Sa sœur, se retrouvant au milieu du conflit, pris la décision de ne prendre aucun parti.

C’est ainsi que la vie d’adulte de la jeune Naoko commença. Sans le soutien de ses parents, et avec un petit ami souvent absent du fait de sa carrière sportive, elle dû faire face à des difficultés encore plus grandes.
En effet, le clan majoritaire du quartier ne semblait pas disposé à l’autoriser à ouvrir son commerce en tout liberté. Pression, tentative d’ascendant et d’arrangement, intimidations devinrent vite le quotidien de la jeune fille dès que la rumeur du projet s’était ébruitée dans les ruelles. Mais c’était sans compter l’obstination de Naoko, qui n’était pas prête à s’écraser face à l’adversité. Décidée d’aller jusqu’au bout, avec peut-être un peu trop de fierté, elle se lança dans une bataille qui lui fit perdre de nombreuses plumes.
Un an et demi plus tard, la construction du café touchait enfin à sa fin, le projet ayant été retardé par de nombreux incidents sur le chantier. En parallèle, les intimidations que subissait la jeune femme s’étaient intensifiées, mais elle y faisait toujours face, avec hargne et dédain. Mais ce fut après l’ouverture du café nommé « Home » que les choses sérieuses commencèrent.

La gestion du café n’était pas des plus difficiles, d’autant que Naoko avait de l’expérience en la matière, ainsi que toutes les cartes en mains afin de manager et gérer au mieux son établissement. C’était finalement la seule chose qui se passait bien dans sa vie.
Bien qu’ils construisissent des projets de famille ensemble, Haruhiko et Naoko étaient de plus en en plus en désaccord, et des tensions apparaissaient au sein du couple. Le sportif, qui réussissait à s’affirmer de plus en plus, ne se retenait pas pour exprimer ses doutes quand au bien fondé de son projet de café. En effet, la sécurité de Naoko semblait compromise, puisque les gangs et autres familles de yakuza ont tenté plusieurs fois de s’en prendre à elle. Sachant heureusement se défendre, Naoko s’en sortait à chaque fois, parfois avec plus ou moins de difficultés, et rentrait à la maison avec plus ou moins de marques de ces agressions ciblées.

Malgré ces épreuves, il lui était impossible d’abandonner. Ce café représentait bien plus qu’un emploi pour elle. Héritier symbolique du salon de thé métaphysique, Naoko nourrissait l’espoir de créer un lieu similaire depuis que Yui était parti, laissant ses employés orphelins du refuge aux services à thé brisés. Dans ces cuisines, Naoko y avait découvert sa vocation, mais aussi à quel point il était doux d’avoir un endroit à soi ou l’on se sent bien, sans jugement, bienveillant. Ses collègues et son patron étaient devenu sa deuxième famille, et ils l’avaient poussé à s’ouvrir au monde, à s’ouvrir aux autres, et à découvrir le beau et le moins beau de l’âme humaine.
C’était un lieu similaire que Naoko aspirait à construire. « Home ». Pour les âmes égarées, pour celles ayant besoin d’un peu de repos dans ce quotidien sans pitié. Un endroit ou l’on se sent chez soi.
C’était pour cette raison que l’absence de soutien de la part de son compagnon la blessait au plus haut point. Il ne la comprenait pas, et inversement, elle ne voulait pas comprendre non plus que les reproches du sportif étaient nourris d’inquiétudes.

La guerre dura jusqu’au début de l’année 2024. Guet-à-pents, agressions, destruction et vandalisme du café était devenu le quotidien de la jeune fille. Cela l’épuisait, mais les retours des habitants du quartiers la poussait toujours plus à ne pas lâcher. « Home » était devenu un havre de tranquillité pendant les heures du jour, et Naoko, du haut de ses 26 ans, avait gagné le respect et l’admiration du voisinage par la force de sa détermination.
Malheureusement, les inquiétudes d’Haruhiko était fondées. Et alors que l’hiver s’adoucissait légèrement à la fin du mois de février, ce fut l’attaque de trop. Prise au dépourvue alors qu’elle rentrait chez elle le soir après la fermeture, la japonaise avait été dominée par le nombre. Tentant tant bien que mal de se défendre, elle ne pu rien faire quand elle senti le froid de l’acier la transpercer. Une douleur foudroyante la lassera, et elle s’effondrât.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle se trouvait à l’hôpital central de Keimoo, sur un brancard. Elle comprit rapidement que la sensation qu’elle avait ressentie était dû à la lame d’un couteau de chasse logée dans le bas de son ventre, et le sang s’écoulait de la plaie à une vitesse des plus inquiétantes. Il ne fallu que peu de temps avant qu’elle perde à nouveau connaissance.
Quand elle se réveilla, elle se trouvait cette fois-ci dans une chambre, trop petite pour être partagée avec 3 autres patients, mais l’hôpital faisait face à un grand manque de moyen, en plus de la multiplication de ce genre d’accident. Haru était à ses côtés, les traits tirés par la fatigue, et dans son regard une rancœur à peine dissimulée.

Dans la même journée, la nouvelle tomba. La blessure était profonde, et même si elle avait été gérée dans l’urgence, les risques d’hémorragie fatale était grand. L’utérus avait été touché, et il était impossible de réparer les dégâts. Naoko avait 26 ans, et elle s’apprêtait à subir une hystérectomie, autrement dit, l’ablation de ses rêves de famille.
Le choc émotionnel fut grand. Les conséquences trop lourdes. Naoko se remit rapidement de son opération et sa santé était bonne. Mais son couple, lui, volait en éclat. Reproches, culpabilité, incompréhension. Après une énième dispute, quand le calme fut revenu, ils se mirent d’accord. Ainsi, l’été 2024 marqua la fin d’une relation de 8 ans.

La jeune femme était submergée par l’amertume et les regrets. Et c’est un peu par hasard, après un simple sms pour prendre des nouvelles de la part de Misuzu, sa cousine, qu’elle fini par tout lâcher. Invitée chez cette dernière, elle s’effondra en larmes, et lui raconta toute son épopée, tout ce qu’elle avait pu ressentir, et tout ce qu’elle n’avait jamais dit.  Cela rapprocha grandement les deux cousines, et elles discutèrent longuement sur sa manière de gérer sa relation avec les yakuzas, cœur du problème. Elle avait passé ces années à les affronter, et cela n’avait amener que douleur et blessure. Peut-être était-ce temps de changer de stratégie. Pour cela, sa cousine lui conseilla de reprendre contact avec leur ami commun, Satoshi, de mettre sa fierté dans sa poche, et de lui demander de l’aide.

La nippone était au pied du mur, et bien que réfractaire à l’idée de se reposer sur quelqu’un pour régler ses problèmes, elle fini par accepter. Satoshi revint peu de temps après à Keimoo, et son aide fut précieuse.
Les affrontements devinrent discussion. L’agressivité devint diplomatie. A force de négociation, Naoko pu trouver un terrain d’entente paisible pour garder son commerce et le gérer librement, à condition de rendre quelques services aux familles, dans la limite de ce qu’elle acceptait. Elle bénéficiait aussi de la protection de son vieil ami, de qui elle fut soulagée de se rapprocher.

En 2027, malheureusement, un drame secoua la famille Tanaka-Hasegawa. Les parents de Misuzu, qui était donc l'oncle et la tante de Naoko décédèrent dans un accident de voiture. Posant des congés, les deux jeunes filles partirent assister aux funérailles près de Tokyo. Ce fut la première fois depuis des années que la nippone retournait dans sa ville natale depuis qu'elle s'était brouillé avec ses parents. Ils s'étaient revu, entre temps, mais durant de cours séjours de ses parents à Keimoo. Même si l'animosité s'était apaisée, Naoko n'avait jamais pardonné ses parents de ne pas l'avoir soutenu. Du moins, jusqu'à ce jour. La perte de sa tante et de son oncle lui fit réaliser que ses propres parents n'étaient pas éternels, et qu'elle finirait ronger de regret s'ils ne se réconciliaient pas avant que leur vie ne se termine. Ainsi, ces funérailles furent l'occasion de longue discussion avec sa famille, qui se termina en bon terme. Après avoir aidé Misuzu a vider la maison, la soutenant en silence tant bien que mal, ne pouvant imaginer le chagrin qu'elle ne semblait pas réussir à exprimer. Sur le chemin du retour, les cousines trouvèrent l'appartement de cette dernière complètement calciné. Faisant ce qui lui semblait juste, Naoko hébergea Misuzu pendant environ un mois, jusqu'à ce qu'elle retrouve un endroit ou s'installer. Sa compagnie lui fit du bien, après tout, son appartement lui semblait bien vide depuis le départ de Haru.
Misuzu s'installa non loin de chez elle, et sa routine habituelle repris, calmement.


C’est ainsi qu’en 2028, Naoko gère paisiblement son café. Les épreuves traversées lui ont apporté une sagesse qu’elle n’aurait pas obtenue sans. Le prix de ses erreurs et de sa fierté a été lourds, mais le passé ne peut être changé. Elle garde des regrets, se disant qu’elle aurait pu changer les choses si elle avait pris de meilleures décisions. Mais elle regarde avant tout vers l’avenir, et travaille dur pour permettre à son café d’être le refuge dont elle rêve.



[HRP] Le café Home est à disposition si vous souhaitez rp dans ce lieu. Il se situe dans le quartier Hiryuu, et est décoré traditionnellement. L'ambiance y est douce et chaleureuse, et c'est un endroit calme dans lequel on se sent bien. Faisant aussi bien brasserie que salon de thé, vous pouvez vous y arrêter pour un repas le midi, ou une pause au goûter. Tout y est préparé avec soin par Naoko, et ses pâtisseries sont un absolu délice. De plus, vous serez en compagnie de l'adorable Mako, le shiba inu de la gérante.
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