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 Come and sit by my side [Montaro]

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Aaron Evans
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MessageSujet: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyLun 4 Juin 2018 - 21:36

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Come and sit by my side

Montaro & Aaron

C
e lundi-ci , je m'étais levé de très bonne humeur. J'avais passé un excellent week-end : je m'étais avancé à fond dans mes recherches et mes devoirs , j'avais pu avoir autant de temps que je le souhaitais avec Sobo et... Il y avait eu cette visite surprise. Rien que d'y repenser , j'avais des frisons qui me traversais. Tant de chose c'était passé , ce dimanche. Je ne pensais pas qu'un rebondissement de la sorte aurait eu lieu. J'avais l'habitude d'avoir une vie paisible , rangé , où rien de spécial ne ce déroulait et il était en train de bousculer cette tranquillité pour le meilleur comme pour le pire...Dès mon réveil j'avais pensé à ce rendez-vous à la bibliothèque... Je devais le trouver, mais comment ? Allait-t'il se caché ? Allait- t-il me laisser des énigmes ? Je me demandais ce qu'il me réservait. J'étais euphorique rien qu'à l'idée de le revoir. Bien plus qu'habituellement , ce qui ne passait pas inaperçu . Je fis un effort vestimentaire : je troquais ma chemise à carreau contre une belle chemise blanche , je mis un jean qui n'était pas délavé , je tentais de faire quelque chose de mes cheveux mais une fois habillé , je me demandais si tous ses efforts servaient à quelques choses . Et s'il ne remarquait rien? Si tout cela passait inaperçus ? Je soupirais , j'étais anxieux pour pas grand chose , le simple fait de me dire que j'allais le revoir me stressais. J'avais peur de ne pas être à la hauteur. Je poussais cette pensée de ma tête et je m'aspergeait de l'eau de Cologne à la lavande. Je savais que cette odeur tenait bien toute la journée comparé à un parfum classique. Enfin , je troquais mes lentilles que je m'étais très souvent contre ma paire de lunette. Je les mettaient rarement car elle me donnait un air très sérieux voir hautain mais , avec ma tenue d'aujourd'hui , je les trouvait approprié . Je me regardais une dernière fois dans la glace de la salle de bain , je ne me reconnaissais presque pas mis à part mes cheveux qui ne voulaient pas ce mettre en arrière et qui partaient dans tout les sens. J'étais fin près.

Je me rendais en cours en chantonnant une musique d'Artic Monkeys sans faire attention aux gens autour de moi , j'étais coupé de tout le monde . Je n'affectais pas forcément la solitude mais je voulais conserver ma bulle de bonheur , j'aimais me levé d'aussi bonne humeur. Ce n'était pas tout les jours que je chantonnais dès le matin.


→ ♪ Now it's three in the morning and i'm trying to change your mind [...] Why'd you only call me when you're high ?


J'essayais  , enfin je tentais de ne pas déranger les gens avec mon chant improvisé . La musique était tellement forte dans mes oreilles que je n'entendais pas mon voisin de bus râler après moi. De toute façon aujourd'hui j'étais de trop bonne humeur pour que quelqu'un me la gâche . J'enlevais mes écouteurs devant le lycée et je me rendais en cours , de façon plus studieuse. La matinée fut d'une longueur... Je ne m'étais jamais ennuyer autant en cours . En faite , ce n'était pas de l'ennui. J'étais juste presser , tellement que je décrochais parfois un peu le cours ce qui me portais préjudice. Je soupirais en me disant que j'avais eu ce moment d'écart dans le bon cours : en anglais. J'arrivais à suivre sans trop écouter , vu le niveau qu'il demandait c'était comme faire un gribouillage pour moi. Il m'arrivait de m'amuser de mon niveau en anglais , vu que c'était ma langue natale. Mais c'était bien un des seuls cours où je pouvais me permettre de faire ça car en japonais , même si j'étais bilingue , le niveau n'était pas le même... Je n'avais pas de difficulté en cours mais il ne fallait pas que je décroche , sinon je me créerais des difficultés . Je m'étais tellement investie dans mes études , ce n'était pas pour tout relâcher maintenant , c'était hors de question. Durant les cours qui suivaient , je ne relâchais pas mes yeux du professeur . Je m'étais fais peur en Anglais , à décrocher toutes les cinq minutes. Même si , habituellement , je ne suis pas d'arrache pied ce cours car j'ai des grosses facilités , je fais tout de même attention à ce que dis notre professeur. Je savais que mon comportement était anormale mais je ne comprenais pas d'où cela venait. J'étais perturber , à l'ouest et je ne savais pas comment prendre la situation. L'heure avançait , je commençais à ressentir des papillons dans mon ventre et de l'anxiété. C'était un drôle de sentiment mais je prenais sur moi et je faisais rien paraître.

Or le moment fatidique arrivait , il était 16 heures 45 . J'étais un peu à l'avance , sûrement dû au stresse que je ressentais. Essayant de penser à quelque chose d'autre , je me rapprochais des rayons de la bibliothèque et pris un bouquin sur le thème de l'astronomie. Je ne comprenais pas mon comportement , je n'arrivais même pas à suivre les lignes du bouquin tellement je ressentais une vague d'émotion toutes les cinq minutes.  J'avais l'impression d'être en plein naufrage... Essuyant la sueur sur mon front , je me concentrais sur le bouquin que j'étais en train de lire .


Ce livre expliquait la vie des étoiles , le fonctionnement des planètes... Je me suis toujours , de près ou de loin , intéressé à l'astronomie. C'était une des mes petites passions inavoué . Quand j'étais plus jeune , j'avais eu un télescope auquel je tenais comme la prunelle de mes yeux . Mais j'avais parfois abandonné cette passion au détriment d'autre passion comme la géographie ou encore la politique internationale. J'essayais de me concentrer sur autre chose pour ne pas paraître stressé , pourtant mes mains tremblaient légèrement et mon cœur palpitait. Je ne savais pas géré une situation comme celle-ci , décidément...  

   

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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyMar 5 Juin 2018 - 20:26

Lundi. C’était le jour tant redouté, celui que je m’étais passé en boucle dans mon cerveau, suivant différents scénarios au gré de mes humeurs dans la journée de dimanche, et même dans la nuit en fait. Je n’avais pratiquement pas dormi, affichant deux lunes bleues sous mes yeux déjà plutôt ténébreux, trop impatient et anxieux à l’idée de le revoir.

J’avais vraiment apprécié cet après-midi chez lui, et bien que très peu conventionnel, il m’avait vraiment troublé. Déjà, j’en avais appris davantage sur ce garçon qui n’avait cessé de m’intriguer, et je m’étais aussi énormément confié. À présent, j’ignorais si mon petit jeu ne mettrait pas un terme à tout ce que nous avions commencé à construire, ou si au contraire, tout s’accélérait très bientôt. Mais j’avais le goût du risque.

Quoiqu’il en soit, c’était trop tôt que mon réveil retentissait, car malheureusement, avant de pouvoir retrouver mon très cher camarade, il fallait entamer une journée de cours qui s’annonçait particulièrement longue et éprouvante, vu le peu de sommeil qui la précédait.

Néanmoins, je tentais de m’arranger, histoire de détourner au maximum l’attention sur ma fatigue flagrante. C’était donc ainsi que je mettais un pull blanc, par-dessus lequel j’ajoutais une fine veste verte, et un jean délavé ainsi que de vieilles baskets blanches, pas tout à fait propres, où des restes de campagnes pouvaient se faire ressentir. Néanmoins, je trouvais l’ensemble assez moderne.

Depuis que j’étais arrivé à Keimoo, je faisais mon maximum pour paraître branché, et profitais souvent de la mode « vintage » pour afficher fièrement mes pièces dénichées en brocantes.
Néanmoins, mon sens de la mode restait assez simple, et pas vraiment aiguisé, mais je travaillais  à approfondir mes connaissances sur le sujet, qui avait considérablement prit une place plus importante dans ma vie depuis que j’étais ici.

Je tentais de coiffer mes cheveux tout ébouriffés, et après un quart d’heure passé à les changer de positions, je finissais par partir, les laissant libres, si ce n’est plus en bataille que lors de mon réveil. Après tout, si je lui plaisais, il aimerait certainement mes cheveux tels qu’ils étaient, tels qu’il les avait toujours connus.

Je passais donc ma matinée en cours universitaire, à m’ennuyer dans un amphi, où le professeur entamait un monologue interminable. Deux ou trois élèves, toujours les mêmes, ne cessaient de l’assaillir de questions plutôt très approfondies, que je notais machinalement sur mon cahier, assez intrigué par la précisions de leurs questionnements. Je me sentais quelques fois pas assez à la hauteur pour des études supérieures, bien qu’étant boursier et ayant plutôt de bonnes notes, le niveau avait considérablement évolué depuis que j’étais passé à l’université. Le programme me plaisait plus que jamais, là n’était pas vraiment la question. Mais j’avais toujours l’impression d’être en retard, pas assez cultivé, et je ne cessais de me comparer aux autres élèves, qui semblaient bien plus instruits et informés que moi sur les tonnes de sujets que nous arborions. Néanmoins, je continuais de m’accrocher, et malgré le fait que je sois désormais président du club du Paranormal, je m'arrangeais toujours pour passer une majorité de mes soirées à la bibliothèque.

Évidemment,Maya me manquait énormément, et j’affectionnais particulièrement les tâches qu'elle me donnait, malgré ses airs autoritaires. Mais cette dernière n’était plus là, et bien que j'hésitais longuement à délaisser ce club dans lequel je me sentais vraiment épanouie, je n'abandonnais pas, et décidais d'endosser les responsabilités qu'elle m'avait légué.

C’était donc aux alentours de 15h30 que je me rendais vers la bibliothèque, où j’avais donné rendez-vous de façon plutôt spontanée à Aaron. Je voulais le mettre au défi comme il avait pu le faire avec moi, et c’était donc instinctivement que je lui avais laissé quelques indices pour qu’il me cherche dans les environs. Néanmoins, je n’avais pas vraiment prévu le reste. Je ne voulais pas tout simplement l’attendre assis sur une table, un livre à la main, et faire comme si de rien n’était, comme si « ah tiens, tu passais dans le coin ». Je voulais pimenter un peu tout ça, le faire chercher plus longtemps, puisqu’après tout, à la clef, je lui avais promis un rendez-vous. Je voulais le faire mariner à ma manière, sans suivre les stupides conseils d’une revue pour femme, comme j’avais pu le faire.

Je pénétrais donc pensif la bibliothéque, qui était tout de même immense. Si on devait y faire une partie de cache-cache, il y aurait de quoi y passer du temps. De plus, cela s’annonçait particulièrement excitant puisque la libraire n’était pas du genre à plaisanter. C’était du moins ce qui m’avait fait fuir avec Airi, lorsque je l’avais rencontrée ici.

Je parcourais donc les nombreuses rangées du regard, tentant d’essayer de visualiser vers laquelle Aaron pourrait se diriger une fois les lieux intégrés. Peut-être la philosophie ? Ou la section géo-politique ? Après tout, il avait l’air d’aimer tellement de chose que c’était très difficile de prédire vers où il pourrait se diriger. Où laisser un indice.

Je décidais donc de m’emparer d’un bout de papier, que je collais juste devant la porte de la bibliothèque, où j’y inscrivais le numéro de la rangée des livres de science-fiction. La section risquait d’être prometteuse vu le vocabulaire employé, mais je me lançais le défi de permettre à Aaron de me retrouver. Tout ce que j’espérais, c’était que le papier ne se fasse pas déchirer ou décoller par un élève. Néanmoins, je ne prenais pas beaucoup de risque puisque personne ne s’arrêtait au pied de la bibliothèque en général. J’espérais qu’Aaron y penserait.

C’est alors que je me dirigeais vers l’allée de la science-fiction, puis prenais un livre au hasard. J’y encerclais ces mots, tout en cornant les pages, comme je l’avais fait pour lui donner rendez-vous : « spatial » pour signifier que je serais à l’étage, « poésie », pour signifier la rangée, et comme si le jeu n’était pas compliqué, j’encerclais au hasard le numéro de page « 72 ». Puis je laissais tomber le livre, afin que l’indice soit clair.

Je me dirigeais donc en vitesse en haut, quand, depuis l’étage, je jetais un œil vers le bas, ainsi qu’à ma montre. Il était déjà 17h moins le quart. Et il était déjà là. Paniqué, mon cœur se mit à s’accélérer quand je l’aperçu un livre à la main. J’espérais vraiment qu’il ai vu le mot, sinon, tout était gâché…

Puis je m’engouffrais dans la rangée, dans l’attente d’une quelconque manifestation de mon partenaire, comptant jusqu’à soixante-douze, avant de m’emparer d’un nouveau roman, où je laissais un papier : « À toi. »

En espérant que les règles soient claires...



Dernière édition par Montaro Adkins le Mar 19 Juin 2018 - 20:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyMer 6 Juin 2018 - 17:18

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Montaro & Aaron

T
oujours plongé dans mon bouquin , j'observais l'horloge m'indiquer le temps. Plus le temps passait, plus je devenais nerveux. Et s'il avait abandonné l'idée? S'il ne voulait plus me voir?  J'étais très agité et je n'arrivais pas à me concentrer sur ce livre le temps qu'il soit l'heure donnée . Je claquais les pages du bouquin en soupirant. Tant pis, j'allais me promener dans les ranger de bouquin le temps de me calmer. Je me levai en prenant mon bouquin en le rangeant .Je passais dans divers rayons comme celui des bouquins de Français , ceux en anglais puis un rayon attirait mon yeux: celui de la science-fiction. Pourquoi un bouquin avait été laissé parterre? Les gens ne savaient donc pas ranger proprement un livre, c'était affolant à ce stade-là. Je soupirais en me rendant dans cette allée . Je pris le bouquin qui était posé à terre et en caressa la couverture. C'était un livre post apocalyptique avec un univers de dystopie . Ce n'était pas du tout mon genre de lecture mais la couverture aguichait les yeux , je me demandais même si c'était un livre adressé aux adolescents en priorité. Je passais mes doigts sur le papier quand je sentais que des pages avaient été corné. Ce livre n'avait vraiment pas eu la vie simple. Pourquoi les gens n'avaient pas de marque page? Cela n'abimait pas le bouquin. Je l'ouvris à la première page cornée quand je compris. Des mots étaient entourés. Je savais très bien qui avais fait ça. Notre rencontre allait donc être un jeu de cache -cache ? Il voulait jouer à ça? J'eus un sourire malin. On verra qui jouera mieux à ce jeu que l'autre.  Je savais quelle était ma récompense : le fameux rendez-vous. celui auquel je tenais. Et je comptais bien l'avoir coûte que coûte. Il ne savait pas de quoi j'étais capable quand je voulais quelque chose. Et je comptais aussi jouer avec lui, ce n'était pas drôle si tout n'était que dans un sens.



Je repérai donc les mots soulignés dans le bouquin.  J'eut un moment d'arrêt sur spatial. Spatial? Qu'est-ce qu'il insinuait? Je me grattais le crâne , je me retrouvais déjà devant une colle. Ça ne commençait pas assez bien à mon goût. Je levais les yeux au plafond , espérant y trouver une réponse quand je remarquais l'étage. Je fis le rapprochement entre le mot "spatial" et l'étage , même si je n'étais pas vraiment sûr de moi-même. Je ne comprenais pas du tout le numéro qui brouillait mes pistes. 72 ? A quoi cela correspondait-t'il? Je n'étais pas le meilleur au jeu de devinette , je fronçais les sourcils en essayant de deviner. Était ce une fausse piste? J'avais plein de doute par rapport à ce numéro. Je rangeais le bouquin à sa place et montais à l'étage de la bibliothèque quand je croisais le regard de la bibliothécaire.  Ah , je l'avais oublié, elle. Elle n'allait pas me simplifier la tâche. Je lui fis un faux sourire comme pour m'assurer qu'elle ne me suivrait pas mais à son regard je comprenais que j'étais dans son radar. Cela commençait très mal pour ma part. J'étais déjà la nouvelle cible de la bibliothécaire et en plus  je ne comprenais pas tout aux indices que Montaro m'avait laissé. Mais même si j'étais sur une mauvaise pente, je savais que je pouvais y arriver. J'étais quelqu'un de déterminer. Je pris sur moi et évitais au maximum le regard appuyé de la libraire.


Une fois à l'étage , je repérai la rangé "lettre" qui devait correspondre au mot poésie. Bon , maintenant il fallait que je comprenne le nombre 72. Je me mit au début du rayon poème et compta les livres jusqu'à être au 72 ème . Je le pris mais il n'y avait rien dedans. Je levais un sourcil , je ne comprenais vraiment pas ce nombre. Son indice était vraiment trop flou.  Je soupirais, je stressais à l'idée de ne pas trouver quand je remarquais qu'un livre traînait à mes pieds. Je le pris et vu qu'un papier dépassait de celui-ci. Il était marqué "à toi". Je claquais le bouquin et je le rangeais en prenant l'indice. Il avait osé me donner un faux indice? D'accord, il n'allait pas regretter son coup. J'étais mauvais joueur et je n'aimais pas perdre.  Je changeais de rayon en allant dans la rangé lettre ancienne. Des livres sur la culture grecques et latines prônaient fièrement sur les rangées.  Je pris un livre  sur la culture latine. Je cornais une page en entourant le mot dernière pour lui indiquer que je m'étais placer dans la toute dernière rangé de bouquin de cette étage qui ce trouvait être la rangé des BD. Il n'y avait pas grand monde dans ce coin-là, les gens ne venaient pas à la bibliothèque pour prendre des BD , en tout cas pas vraiment ici. Je cornais une autre page en lui indiquant le mot trésor pour lui indiquer qu'il aurait une récompense s'il me trouvait puis , par pure vengeance , j'entoura hasardeusement le mot louve. Aucune raison à ce mot à part lui brouiller les pistes comme il me l'a fait. Pour compliquer la chose , je cornais plus de page que prévu . J'étais vraiment un mauvais joueur jusqu'au bout. Je fermais le bouquin en essayant de faire le moins de bruit possible . Je ne comptais pas le reposer dans sa ranger comme lui. Je me baladais discrètement jusqu'au rayon de la philosophie et posait le bouquin en plein milieux . Je fis un peu de bruit pour qu'il comprenne que j'avais accepté le jeu. La seule chose que je craignais c'était le retour de la libraire. J'avais vu dans son regard qu'elle ne tarderais pas à faire un signe et à montrer à l'étage , juste pour vérifié si sa bibliothèque était en ordre comme elle le souhaitait. Je sentais qu'elle allait me mettre des bâtons dans les roues.  


Je passais vers l'extérieur des rangés pour par qu'il me voit. J'essayais d'être le plus discret tout en le repérant. Marchant à pas de loup , je me mis à distance pour le voir. J'eut un petit sourire en coin en le voyant passer. Il était vraiment mignon habiller comme cela. Je remontais mes lunettes et déclarais discrètement


" Trouvé."


J'hésitais: aller jusqu'au bout de mon plan et me rendre au rayon BD ou l'arrêter tout de suite  et gagner mon rendez-vous? J'avais pris goût à ce petit jeu de cache-cache. De plus , je lui avais promis une surprise si il trouvait l'endroit en question. Je fouillais dans mon sac quand j'eu une idée , j'eu un léger rire à cette idée. Elle était totalement nulle mais je voulais juste voir sa tête quand il verrait sa surprise. Heureusement que je ne tenais pas à cette chemise et que je n'étais pas matérialiste. Je pris une paire de ciseaux dans ma trousse et coupa le premier bouton de ma chemise. j'ouvris d'un bouton supplémentaire ma chemise et je me rendis discrètement à l'endroit que j'avais indiqué. Je fis une pile de bouquin en essayant de faire le moins de bruit possible  et je posa le bouton sur la pile de bouquin.  Je rigolais intérieurement : s'il m'avait vu , il comprendrait pour le bouton . C'était encore un moyen de le gêner à ma manière. . Je pris une feuille de papier de mon sac et j'écrivais rapidement un mot


→ Une fois que tu as trouvé ce papier , je te donne 40 secondes pour te cacher. Si je te trouve , j'obtiens mon rendez-vous. Si je perd , tu obtiens ce que tu veux .


Il fallait que je sois rapide à écrire car je n'avais pas beaucoup de temps.  Je savais qu'il allait vite comprendre pour la zone dans laquelle je me trouvais . Je me mit discrètement derrière un pouf qui était assez grand pour me cacher si je me m'étais assis. J'attendais qu'il me donne un signe de vie et dès qu'il arriverait , je commencerais mon compte à rebours pour le trouver. Je savais qu'il allait rendre la tâche difficile , que cela n'allait plus être simple. Nous avions totalement dénaturé ce cache-cache qui était normalement un jeu pour les enfants. Nous étions en sorte des grands enfants qui se cherchaient , dans la vie de tout les jours. On appliquait notre situation dans un jeu, peut-être pour enfin ce trouver et comprendre ce qu'il y a entre nous.


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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyVen 8 Juin 2018 - 17:15

Caché entre deux étagères, je n’arrivais pas vraiment à croire ce que j’étais en train de faire. Je jouais à revisiter le jeu de mon enfance, soit cache-cache, remplaçant les bottes de foins par des tonnes de bouquins, et les rires bruyants par des petits mots laissés trainés dans les couloirs.

En y pensant, je devais vraiment avoir l’air étrange à corner quelques pages et entourer au crayon des mots susceptibles de mettre mon partenaire sur la piste. Et bien que je commençais drôlement à m’amuser, que mon cœur ne cessait de bondir dans ma poitrine à l’idée qu’Aaron puisse me trouver, je continuais mon petit jeu, longeant les couloirs opposés à celui où je l’avais envoyé. Le croiser aurait pu tout gâcher, et bien que je l’avais aperçu, je ne comptais pas le faire remarquer, au risque de détruire ce que je venais d’instaurer.

Il avait l’air d’avoir compris assez vite puisque j’avais pu voir sa chevelure monter les escaliers de l’étage. Je laissais échapper un léger ricanement, m’amusant vraiment comme un enfant de 5 ans. C’était un peu une chasse au trésor en même temps. Et bien que je ne voulais pas perdre, j’espérais secrètement qu’il me trouve, afin de pouvoir partager un moment en tête à tête, même si cette idée m’effrayait.

C’est alors qu’après l’avoir vu disparaître de la rangée des lettres, j’y retournais, espérant trouver à mon tour un indice provenant de mon ami. Mais le couloir était vide. Je feuilletais quelques livres dans l’espoir de tomber sur un indice bien caché, mais il n’en fut rien. Il ne m’avait rien laissé pour m’indiquer où j’étais censé chercher. Je continuais donc de parcourir les rangées, le cœur s’accélérant soudainement.

Peut être que mon petit jeu ne lui avais pas plu, qu’agacé, il avait décidé de partir, de mettre un terme à tout ça. Je me mordais un peu trop intensément la lèvre inférieure, parcourant légèrement affolé les nombreuses rangées disponibles.

Après avoir parcouru quelques couloirs, je passais dans les rayons similaires aux lettres, comme la philosophie. C’était en parcourant les titres qu’un livre sorti du lot. Déjà, il avait été replacé à la va-vite, cela se remarquait car il n’était pas bien enfoncé et aligné comme les autres. Bien évidemment, ça aurait pu être un élève pressé, ou la bibliothécaire exaspéré de voir un livre mal rangé qui l’aurait replacé de la sorte. Quoiqu’il en soit, il n’était même pas bien rangé puisque pas dans la bonne section. Je levais les yeux en l’air, un peu amusé par les scénarios qui défilaient dans mon cerveau.

Je m’emparais donc de ce livre, qui plus est, n’était même pas un livre de philosophie, mais de latin. Il commençait vraiment à compliquer les choses celui-là… Et c’est en ouvrant le bouquin que je commençais à m’en apercevoir réellement. Trois mots y étaient entourés, comme ce que j’avais fait précédemment : dernière, trésor et… louve.

Les yeux grands écarquillés, je ne quittais pas le livre du regard, perdus dans mes pensées, à cogiter sur les trois indices que mon camarade m’avait laissés. Décidemment, c’était vraiment un jeu compliqué que je venais d’instaurer. Je soupirais, me lançant sur la piste de « dernière ».

Ce mot paraissait être le moins compliqué : il devait certainement s’agir de la dernière rangée.
Cependant, j’ignorais s’il partait d’en bas, de l’étage, de gauche ou de droite. Il y avait tellement de possibilités que je n’hésitais pas une seconde, et le livre toujours sous le bras, je m’aventurais en bas, cherchant la dernière section. Ne trouvant rien, je remontais à l’étage à nouveau, toujours essayant de comprendre ce qu’il entendait par trésor et louve. Surtout par louve en fait.

Une fois à l’étage, j’arrivais dans la dernière rangée, la section des bandes dessinées. Je continuais de penser au mot louve et trésor. Il devait certainement s’agir d’un titre ou d’une histoire à propos d’animaux.

Je m’empressais donc de feuilleter un bon nombre de bande dessinés, soupirant quant à l’idée de ne jamais comprendre son indice.

Mais c’est alors qu’une pile de livre attira mon attention. Elle n’était vraiment pas discrète celle-ci, pour le coup, contrairement au livre de culture latine. Quoiqu’il en soit, je me penchais dessus, m’emparant d’un bouton de vêtement qui y était posé, ainsi que d’une petite notice.

Cette fois-ci, il proposait un vrai cache-cache, avec à la clef, ce que je voulais, ou un rendez vous. Un sourire s’instaura alors sur mon visage, puis je rougissais tout seul, me grattant la nuque, un peu gêné car je ne savais absolument pas ce que je préférais. En fait, les deux me convenaient un peu, même si le rendez-vous me mettrait certainement mal à l’aise. Après tout, j’aimais vraiment beaucoup ce garçon, et n’importe quoi avec lui me suffisait amplement.

C’est alors que j’entendis un bruit de talon, et mon regard se porta instantanément sur la pile de livres que mon camarade avait bâtie. Les pas se rapprochaient beaucoup trop rapidement pour que je puisse avoir le temps de les ranger, ou de me cacher. La bibliothécaire me faisait face désormais, la mine plutôt fâchée, son front ridé se fripant sous la colère. Sans même dire un mot, elle haussa un sourcil, posant ses deux mains sur ses hanches, dans l’attente d’explication. Affichant une mine innocente et un peu abasourdie, je bégayais :

« O-Oh… C’-C’est pour moi. Je les ai posé parce que c’est trop lourd. Je suis fan de cette saga… »


Je ne savais même pas de quoi parlaient les bandes dessinées en question, mais elle plongea dans mon regard, avant de dire d’un ton sec et d’une voix chevrotante :

« Pas plus de trois livres par élève ! »

Puis elle repartait. Je m’empressais de ranger toutes les bandes dessinées, avant de partir me cacher en courant, espérant que les 40 secondes ne se soient pas écoulées. N’ayant pas énormément de temps, je décidais de rester à l’étage, car de toute évidence, la bibliothécaire y allait beaucoup moins, et les élèves s’aggloméraient en bas.

Je me rendais dans la région des multimédias, où de nombreux films et CD prenaient la poussière. Près de ces derniers étaient disponibles quelques ordinateurs, et je décidais de me cacher sous le bureau d’un de ces derniers, espérant que la chaise suffise à me faire disparaître.

Je laissais enfin s’échapper un léger ricanement, vraiment amusé par ce petit jeu qui finalement, s’annonçait plus risqué que prévu.

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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyVen 8 Juin 2018 - 23:22

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Come and sit by my side

Montaro & Aaron

J'
appuyais lourdement ma tête contre le sofa derrière lequel j'étais caché. J'attendais patiemment sa venue , de toute façon il lui faudrait un certain temps pour trouver la signification des mots. Mes indices étaient tellement flou qu'il n'était pas simple de tout comprendre. De plus, j'avais rehaussé le niveau du jeu par pure vengeance. Je n'avais en aucun cas prévu de jouer à un jeu dans cet bibliothèque et je n'imaginais pas que dimanche, il m'avait donné comme défis ce même jeu. Je pensais que toutes ses énigmes s'arrêtaient  au bouquin que j'avais trouvé sur mon bureau et à ce rendez-vous qu'il m'avait donné à la bibliothèque.  Il n'avait pas évoqué la possibilité d'un jeu complet dans toute la bibliothèque , c'est pour cela que je fus pris au dépourvu. J'avais agis sans réfléchir, j'avais toujours eu l'esprit compétitif surtout concernant quelque chose que je souhaitais. Je voulais tellement ce rendez-vous. Je ne savais pas encore où et comment , mais je le voulais. Je me laissais aller à la rêverie en l'attendant. Je passais en revue tout les lieux dans lesquelles nous pourrions nous rendre. Le Zoo? C'est mignon, c'est assez discret et je pourrais me concentrer uniquement sur lui. Dans un  parc? C'était assez cliché mais on profiterait d'un environnement calme, d'un petit point d'eau, c'était une agréable idée. Dans un concert? Les gens ne nous remarquerons pas, c'était plutôt insolite comme premier rendez-vous , nous qui étions plutôt décaler à notre manière. Mais je me demandais si , dans n'importe laquelle de ses situations, Montaro serait à l'aise. J'avais peur que ce date soit trop tôt pour nous deux. Enfin surtout pour lui. Au fond, je craignais un peu le regard des gens mais d'un autre côté, je commençais à être vraiment épris de Montaro d'une manière inexplicable. Peut-être que ce petit jeu était l'occasion de voir si l'on était prêt pour quelque chose . C'était une façon de voir si l'on se trouvait au final et si on pouvait imaginer une suite à notre histoire qui avait commencé si bizarrement. J'étais pourtant un garçon si sérieux habituellement... C'était comme s'il m'avait ensorceler. Bon , certes, l'alcool avait fait son rôle, mais j'avais vu tellement de chose en lui que j'avais été irrémédiablement attiré par son aura. Je replongeais dans mes souvenirs. J'avais le goût de son baiser, de sa main dans mes cheveux. Son contacte me manquait, je ne pouvais pas me mentir. Habituellement, je passais à autre chose et j'oubliais la personne , mais là il y avait quelque chose de plus. Ce jeu me le prouvait.


Ma rêverie fut rapidement coupé par des bruits de pas que j'entendais venir. Est-ce que c'était lui? Je ne pouvais pas tourner mon regard pour le zieuté discrètement , sinon je prenais le risque de dévoiler mon positionnement et de briser le jeu en cours. Nous nous comportions comme deux enfants prient dans un activité ludique. Même si notre comportement semblait puérile au première abord, il y avait tellement de sous-entendu important pour nous dans ce jeu. Déjà notre relation , savoir ce quel était , si nous étions voué à quelque chose ou s'il fallait réduire cette relation au néant et reprendre le cours de notre existence. Ensuite, le propre regard que nous nous portions: comment nous nous voyons par rapport à l'autre . Tout ses sujets ce révélait si complexe et semblait ce résoudre par...Un simple jeu.   Tout ceci semblait irréaliste , comme si nous étions déconnecté de la réalité tout les deux.  Les pas tournaient dans la pièce mais je n'entendais pas de voix , je commençais à me dire que j'avais eu une mauvaise idée. A partir de quand démarrer mon décompte? Je n'avais pas calculé toutes les informations et je me retrouvais coincé dans mon propre piège. Je n'avais aucun moyen de savoir que c'était lui ou qu'il avait lu le papier. Je m'étais fais avoir à mon propre jeu, c'était fort déplaisant. Je me sentais agacé car j'étais mauvais jouer et je n'aimais pas perdre.  S'il fallait que je triche un peu pour savoir si c'était lui...Mais je n'eus pas besoin de chercher une stratégie pour gagner car , de loin , j'entendis les talons de la bibliothécaire résonner comme des carions de mauvais augures dans toute la bibliothèque . Le bruit ce rapprochait de plus en plus , je savais que la libraire s'apprêtait à rendre une sanction ou à faire une de ses remontrances habituelle.  J'étais soulagé d'un côté de l'éviter, j'avais du mal à affronter son regard ou celui d'un quelconque adulte ayant une forte autorité.  Les pas s'arrêtaient mais un échange ce mit en place. Je savais que c'était effectivement Montaro qui était dans ce lieu ce qui me rassurait . Il avait compris mes indices et avait su trouver l'endroit où je lui avais proposé un véritable cache-cache. C'était un bon point. Maintenant , fallait t'il encore qu'il se débarrasse de la bibliothécaire. J'attendais que celle-ci parte pour commencer le compte à rebours , sinon il n'aurait pas eu le temps de ce cacher.

J'entendais que la paire de talon faisait chemin arrière et je commençais à compter


40..39...38...37...


Pourtant je l'entendais toujours là, mais qu'est ce qu'il faisait? Je ne comprenais pas, il n'avait plus envie de jouer? Mon idée ne lui avait pas plus?


36...35...34...33....


J'entendais enfin ses pas précipités partir à toutes vitesses. J'espérais qu'il n'allait pas ce faire une nouvelle fois arrêter par la libraire . Je savais que quand cette femme avait besoin de revenir sur ses paroles, c'était mauvais signe pour la personne qui se faisait prendre une remontrance. Il y avait souvent des sanctions diverses à la fin et surtout le jeu prendrait fin puisqu'il se ferait tout bonnement virer de la bibliothèque. J'avais une boule au ventre à cette idée, je voulais continuer notre jeu. C'était notre moment à nous et je l'avais attendu toute la journée. C'était égoïste mais je n'avais pas envie que ce moment soit gâché à cause d'elle. Je continuais à compter mentalement en restant terré dans mon coin derrière le sofa.


5...4...3...2...1.


Le jeu pouvait commencé , que le sort lui soit favorable ! Un sourire joueur se dessinait sur ma bouche. Je ne lâcherais pas ce jeu jusqu'à réussir à le trouver. Même si je devais le traquer. Je me relevais en passant un coup de main sur mon jean avant de descendre au rez-de-chaussée. J'étais sûr qu'il allait me compliquer la tâche en se rapprochant de la zone de vision de la bibliothécaire. J'eus un sourire innocent en parcourant chaque ranger méticuleusement. Mais , une fois à la moitié des ranger , je me rendis compte que j'avais oublié qu'il y avait des devantures devant chaque ranger , je me décidais à aller faire un tour de ce côté-là. Je me précipitais , ne faisait pas attention à ce qu'il y avait autour de moi et je bousculais pas inadvertance un élève.  Bien sûr, nous avions fait un brouhaha de géant car il était tombé et moi je m'étais confondu en excuse à son égards. J'aurais du me douter que la libraire finirait par venir. Avec son regard de vautour et ses talons qui me guettaient , je savais que j'étais au mauvaise posture. Elle nous demandait de justifier le bruit que nous venions de faire :


"Excusez moi, j'étais dans mes pensées et nous nous sommes rentrée dedans par inadvertance , je suis en tord et je suis vraiment désolée d'avoir fait autant de bruit."


Je baissais la tête pour sembler réellement désolé même si , au fond de moi, j'aurais préféré prendre mes jambes à mon cou et ne pas lui répondre.  En soit, elle ne me faisait point peur mais c'était sa figure autoritaire que je n'appréciais guère. Je n'ajoutais rien de plus et je l'écoutais me faire une remontrance comme quoi je devais éviter de faire autant de bruit dans un lieu aussi silencieux , que je devais respecter le fait que les autres et blablabla. Je n'écoutais plus ses paroles, je connaissais la chanson de toute manière. J'attendis qu'elle finisse sa remontrance pour tourner les talons mais elle rajoutait


"Vous avez bien compris jeune homme ce que je viens de vous dire?"


Elle ne me lâchera jamais , décidément. Qu'est ce que j'avais fais pour mériter ça ? Je me tournais vers elle en prenant la parole :


"Oui bien sûr, je m'excuse à nouveau et je vais continuer mes recherches dans le silence le plus total."


Est-ce que j'étais crédible , au moins? J'eus un rire intérieur à cette pensée. Comme si quelqu'un respectait réellement cette règle du silence stupide. Pourtant , j'étais un mordu des bouquins mais cela ne m'avait pas empêché de papoter de temps en temps dans une médiathèque. Je pris sur moi , je voyais bien qu'elle s'éloignait et que je pouvais reprendre le rythme du jeu. Tant mieux, j'avais peur que Montaro pense que je venais d'abandonner notre activité. Je mis de côté l'idée qu'il était au rez-de-chaussée , je n'avais plus envie de me promener près de la bibliothécaire de toute manière. Comme je l'avais fais auparavant , je parcouru les rangers de bouquin une par une sans rien trouver. Je me demandais si j'allais vraiment le trouver un jour... Je tentais ma chance dans l'espace multimédia même si j'avais des doutes. Nous nous étions fortement dirigé vers des rayons plus littéraire mais ,après tout , j'avais pris la liberté d'aller dans le rayon BD , alors pourquoi pas? Le rayon était totalement vide , abandonné , personne n'avait l'idée de venir ici. En même temps , je me demandais s'il y avait encore des gens qui utilisaient des DVD en 2018. Maintenant que le streaming existaient , et surtout depuis Netflix , les DVD étaient devenu obsolètes. Alors, ils prenaient la poussière à côté des CD , oublié eux aussi. Je pris la direction des ordinateurs . Je n'avais pas vu de si vieux ordinateurs depuis bien longtemps . Je me posais la question de savoir s'il marchait toujours , tout dans cet espace semblait oublié ou démodé. C'était marrant que toutes ses choses soient réunies au même endroit. Je m'approchais d'un ordinateur mais je me pris le pied dans la chaise de bureau et je glissais , me ratatinant la tête contre le sol et me prenant le pied dans le coin de la chaise :


" Damn you ! Fucking chair !"


J'avais râlé dans ma langue natal sûrement dû à la douleur de me prendre le parterre en pleine tête. Ce n'était jamais agréable. Même si j'avais glissé parterre , je n'avais pas tant fait de bruit que ça et je n'entendis par les talons de la bibliothécaire ce qui me rassurais. Je passais une main sur mon crâne pour voir si j'avais une quelconque bosse puis je sentais la présence de quelqu'un. Je tournais doucement la tête vers la gauche quand je vu que Montaro était caché sur le bureau depuis tout à l'heure. Un rire nerveux sortie de ma bouche. Il avait fallu que je me fasse mal pour le trouver. Je n'étais pas possible. Je lui adressais un sourire en lui lançant une petite phrase pour montrer ma victoire écrasante :


" Je suis sûr que je t'ai trouvé plus vite que tu ne le pensait ! "


Je savourais le goût de la victoire , j'allais avoir ce que je souhaitais enfin ! Enfin... C'était vite dit. Dû au choc contre le sol, mon nez commençait à saigner. Je le sentais et je me mis légèrement à paniquer. Je n'avais pas l'habitude de saigner du nez et de voir mon propre sang me mis dans un état d'anxiété. Mes mains se misent à trembler et je recherchais fébrilement un mouchoir dans mon sac dans ma panique soudaine. Je ne trouvais rien qui semblait pouvoir arrêter mon hémorragie alors je regardais Montaro avec un air décomposé


" Exc...Tu aurais un mouchoir s'il te plait? Ou quelque chose comme ça?"



Super... Première fois que je voyais Montaro de façon plus sérieuse et je gâchais tout en saignant du nez. J'étais tellement gêné , j'avais peur qu'après cette événement il ne veule plus me voir parce que je le dégouttait ou quelque chose de ce goût-là... Je semblais triste et affolé à la fois. Je n'étais plus aussi jovial que tout à l'heure malgré sa présence.  


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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyLun 11 Juin 2018 - 19:36

L’adrénaline était monté à son apogée, et alors que je parcourrais, le souffle saccadé, les nombreuses rangées de la bibliothèque dans l’espoir de trouver une cachette efficace pour échapper au radar de la bibliothécaire qui venait de me sermonner, ainsi que d’Aaron, qui semblait bien déterminé à me retrouver, je m’engouffrais sous le bureau de la médiathèque, me servant d’une chaise comme rempart, histoire de disparaître suffisamment longtemps pour gagner.

En y repensant, il était assez difficile pour Aaron de perdre avec la règle qu’il m’avait imposée. Après tout, j’aurais pu passer la nuit à l’attendre caché, il aurait bien fini par me retrouver à un moment donné. Je soupirais, un léger sourire en coin, me sentant légèrement idiot de m’être fait avoir, mais tout de même plutôt content car cela signifiait que je le reverrais, parce que je lui devais un rendez-vous. Un vrai. Un truc officiel que font les amoureux, même si j’ignorais ce qu’il ressentait à mon égard, et étais moi-même complétement paumé quant à cette marée de sentiments qu’il faisait monté en moi. Après tout, aimer un garçon me paraissait à la fois impensable en vu de l’éducation qui m’avait été donnée, mais plus je passais du temps avec lui, plus ces règles strictes qu’on m’avait imposées se floutaient. Comme si finalement les barrières se distordaient, comme si ce n’était pas si grave, parce que c’était si simple avec lui…

Les genoux ramenés vers ma poitrine, je l’attendais patiemment, n’ayant absolument aucune idée du temps qui pouvait s’être écoulé depuis qu’il avait démarré le compte à rebours. Je m’amusais néanmoins à envisager la possibilité qu’il perde, et que j’obtiennes par conséquent, ce que je désirais de lui. Je ne savais absolument pas quoi demander. Un baiser ? Non, c’était beaucoup trop simple, je voulais l’embêter un peu, sans pour autant le brusquer. De plus, il s’était montré plutôt aguicheur, à arracher un bouton de sa chemise pour le laisser avec le papier. C’était pleins de sous-entendus qui me faisaient rougir juste à l’idée d’y penser. Je serrais ce bouton qu’il m’avait laissé dans le creux de mes mains, impatient de le voir.

Et s’il m’emmenait en rendez-vous ? C’était bien le genre de chose que je n’avais jamais fait, puisque je n’avais jamais eu de relations auparavant. Je n’étais pas forcémment du genre très intéressant, ou en tout cas, pas vraiment intéressé. En fait, il était vrai que certaines camarades étaient déjà venues m’avouer timidement leurs sentiments, et bien que gêné, je me voyais toujours contraint de les repousser, car je ne voyais pas ce que j’aurais pu faire avec elles, si ce n’était que me forcer.

Moi je préférais passer mes après-midis avec Daiki, à jouer au basket, sur sa console, à rester allongé dans l’herbe ou dans sa chambre, à parler de la vie, à deviner la forme des nuages. Ce genre de trucs que peu d’adolescents arrivés un certain âge ont en priorité. Peut être que je n’avais pas la maturité de mes camarades qui ne pensaient qu’aux relations charnelles. Peut être étais-je en retard. Peut être, mais ça m’était complétement égal. Ça viendrait quand il faudrait, et avec la personne que j’aurais désiré. C’était comme ça que je voyais les choses, et j’accordais beaucoup d’importance à suivre cette vision que je m’étais donné.

Alors que je trouvais que le temps commençait à se faire long, j’entendais les pas de la bibliothécaire et ses hauts talons résonner à l’étage inférieur au mien. J’avais finalement bien fait de rester en haut, je devais cette connaissance à ma perspicacité lors de mes révisions, qui à mon plus grand malheur scolaire, se dirigeait plus vers mon entourage que mes cahiers. Mais aujourd’hui me prouvait que cela pouvait être bon.

La bibliothécaire commença à dire d’un ton assez fort qu’elle réclamait le silence à quelques élèves en bas, qu’il était vrai, avaient fait un léger vacarme, comme s’ils étaient tombés, ou avait fait tomber par terre un des plus vieux et lourd dictionnaire de la salle.

Je souriais silencieusement. Après tout, elle était assez drôle et contradictoire dans son genre, à demander le silence alors qu’elle était particulièrement bruyante avec ses talons et sa voix stridente.

De plus, même si le silence était appréciable il est vrai, lorsqu’on souhaite étudier, ce n’était pas un léger bruit soudain comme il venait de résonner qui allait perturber les étudiants. Et encore moins une pile de livre telle que celle que m’avait laissé Aaron qui allait empêcher ces derniers de réviser, notamment lorsqu’il s’agit de bandes dessinées…

En pensant à Aaron, je commençais vraiment à me sentir étriqué sous ce petit bureau, et bien que je ne sois pas aussi gros que lorsque j’étais enfant, j’étais tout de même assez musclé, et légèrement imposant, du moins c’était l’impression que me donnait cet endroit où je m’étais confiné. Une légère douleur se faisait ressentir sur l’arrière de ma cuisse, qui ne cessait de s’étirer, il fallait absolument que je bouge. Cependant, cela faisait déjà un moment que j’étais caché, il était certain qu’Aaron viendrait sous peu, je ne pouvais pas me permettre de prendre le risque de me faire voir, après tout ce temps à l’attendre sagement.

Je décidais donc de déplacer la chaise qui me couvrait légèrement en avant, histoire d’étirer un peu ma jambe, sans pour autant rendre la chose flagrante. Après un léger soupir, je fut soulagé, bien que je l’aurais sans aucun doute été davantage si je m’étais un peu dégourdis, mais pour cela, il me faudrait encore attendre.

Et je ne dus pas le faire bien longtemps, puisqu’un élève se mit à coincé son pieds dans la chaise que j’avais poussé, de sorte à s’écrouler à mes pieds.

Surpris par cette chute improvisée, je regardais la personne, les yeux grands écarquillés, et le visage complétement rouge. C’était de ma faute après tout, c’était moi qui avait déplacé la chaise, qui avait donc causé la chute de ce pauvre garçon. Et j’étais encore plus mal à l’aise de voir qu’il s’agissait d’Aaron.

Croisant son regard, légèrement humide, je m’empressais d’aller voir s’il allait bien, sortant enfin de ce trou que j’avais longtemps comblé, pour ramper vers mon ami. Alors que je posais mes bras autour de lui pour le relever, il se mit à plaisanter sur ses talents d’enquêteur. Je me mis alors à rire un peu gêner, content qu’il prenne la situation avec auto-dérision.

Mais c’est alors qu’il se mit à saigner du nez, et à paniqué intérieurement par la même occasion, cette dernière se lisant sur son visage. Je me mis donc à faire de même, et cherchant frénétiquement dans son sac, il réclamait un mouchoir.

Paniqué, je fouillais dans mes poches, n’ayant pas mon sac avec moi. J’avais l’habitude d’être assez prévoyant pour ce genre de choses, j’étais du genre à sortir toujours muni d’un paquet de mouchoir et d’une bouteille d’eau. Malheureusement, cette fois-ci, je n’en avais pas sur moi, je ne possédais qu’un ticket de métro.

Je regardais alors Aaron, les sourcils légèrement plissés, l’air désolé, avant de me relever et le prendre par la main, le tirant avec moi jusqu’aux toilettes.

Je le trouvais drôlement mignon, avec le nez qui coulait du rouge, les sourcils légèrement fripés, la panique se lisant au creux de ses traits. Il était super charmant, même écroulé sur le sol, même gêné de sa maladresse, moi, il m’attendrissait. Et n’aspirant plus qu’à le soigner, je m’empressais de prendre une dose assez généreuse de papier, avant de la lui tendre, mimant les gestes à adopter.

« Tu dois pas mettre la tête en arrière ! Tu dois prendre ton pouce et tu le presse comme ça pendant dix minutes… »

J’avais l’habitude des saignements de nez avec le basket vu les nombreuses fois où je m’étais pris un ballon en pleine tête, ou même avec mes frères et sœurs assez casse-cou dans leur genre.

Puis, après cet instant, je continuais de le regarder à travers le reflet du miroir, m’adossant à la porte de l’un des sanitaires, un sourire se dessinant sur mes lèvres.

« En tout cas, on dirait bien que t’as gagné… »



Dernière édition par Montaro Adkins le Jeu 14 Juin 2018 - 3:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyMar 12 Juin 2018 - 15:30

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Montaro & Aaron

H
onte. C'était le premier mot qui me venait en tête à cette instant précis. Je ressentais une honte puissante ,  une forte humiliation, j'avais l'impression d'avoir tout gâché. Certes, le jeu que Montaro avait installé c'était déroulé comme prévu mais je n'avais pas souhaité cet enchaînement d'événement. J'avais sûrement créé un malaise à cause de tout cela... Je n'étais plus du tout enchanté d'être ici. D'avoir tout foutu en l'air. Que notre moment soit troublé de ma faute , j'étais en tord. Tête en l'air , je n'avais pas fait attention à ce qu'il y avait autour de moi et j'étais tombé , j'avais ensuite saigné du nez suite à cet incident. Je n'avais même plus pensé au jeu , à ma récompense mais juste à sauver mon honneur de ce moment de panique intense. J'avais peur d'affronter son regard , possiblement remplit de dégoût pour ma personne. Je ne me reconnaissais pas quand j'étais à côté de lui. J'étais toujours sur de moi , de ce que je faisais et de mes démarches. J'avais des moments d'hésitations , comme tout le monde, mais je prenais le temps de faire un point sur la situation pour avancer de manière aéré. De plus, j'étais quelqu'un d'optimiste , même dans les pires situations. J'aimais voir cette lumière qui me redonnais de l'espoir chaque jour passant. Mais , dès qu'il était là, tout cela s’envolait en éclat : mon assurance habituelle , mon optimisme sans faille , mon énergie folle. Je me sentais vulnérable , sans défense. Je n'avais plus d'arme pour me défendre . S'il le souhaitait , il savait comment me faire mal avec des mots, comment de détruire en quelques secondes de temps. C'est cette pensée qui me rendait plus vulnérable , plus imparfait. Depuis qu'il me connaît , il m'a toujours vu d'une manière dont presque personne ne m'avait déjà vu , cela m'effrayais. Bien que tout le monde ait des imperfections , je me sentais tel un épave cassé à ce moment précis. Pourtant , vous allez me dire que rien d'exceptionnel ne c'était dérouler : j'étais tombé , je m'étais fait mal et il m'avait aidé. Ce n'était rien , certes, mais c'était un moment de honte pour moi. Malgré tout ,il était trop aimable pour utiliser ce moment de honte contre moi et il m'avait , à l'inverse, aidé .


Quand je passais mon regard dans le sien , je voyais de l'inquiétude , de l’appréhension . Je ne m'attendais pas à voir ce sentiment se dessiner dans le fond de ses pupilles. Voir cette lueur de sentiment positif me rassurais . Même si j'avais eu cette seconde où j'avais douté de tout , où je m'étais dit que tout était terminé, son regard avait su calmer mes angoisses .  Ce moment d'égarement de ma part c'était rapidement évaporé , avec tout mes doutes et mes inquiétudes. C'est en croisant son regard que j'avais su à ce moment que je n'avais plus à douté de lui , qu'il ne me tournerait pas le dos du jour au lendemain sans aucune raison apparente. Je savais que je pouvais lui donner plus qu'une confiance illusoire , celle qu'on donnait aux personnes qui rentrait et sortait de votre vie comme s'ils n'avaient jamais été vraiment là .  Je savais qu'il était là , pour le moment , c'était le principal. Je sorti de mes idées quand il me prit la main pour m'emmener jusqu'au toilette . Je ne savais pas quoi faire du sang qui coulait de mon nez , je le bloquais comme je le pouvais avec mon bras , mes yeux embué de panique. D'ailleurs , j'avais eu une sacré chance que mes lunettes ne prennent pas un coup lors de ma chute , ma grand-mère n'aurait pas accepté que je revienne avec une paire de lunette cassé ou fissuré. Montaro me donnait du papier et m'expliquait comment arrêter le saignement avec celui-ci. Je fis ce qu'il m'indiquait de faire à la tâche près , je n'aimais pas vraiment la vue du sang et plus vite j'en aurais terminé avec cette événement moins je verrais de sang.  Je calmais ma respiration voyant que les saignements s’atténuaient avec le temps.  J'avais paniqué pour pas grand chose finalement... Je n'avais jamais saigner du nez alors je ne savais pas très bien comment faire , je soupirais rassuré que la situation se termine positivement.


Je jetais la boule de papier que j'avais formé dans la poubelle des toilettes avant de rediriger mon attention vers lui. Il me signalait que j'avais effectivement gagné malgré ma chute. J'essuyais mes lunettes sur ma chemise avant de les remettre proprement , passant ma main dans mes cheveux . Même si j'avais totalement raté le fait de faire une belle apparition tel que dans les films hollywoodiens , je pouvais toujours me rattraper maintenant. On avait du temps , beaucoup de temps devant nous. Il n'avait pas l'air de prendre négativement le fait qu'il avait perdu : aurait-t 'il finalement changé d'avis sur cette histoire de rendez-vous ?  Je lui répondit , un sourire joueur sur le coin du visage :


« Effectivement , j'ai gagné. D'ailleurs , je crois savoir que tu sais déjà ce que je souhaite . »


Je laissais en pause ma phrase pour qu'il ait le temps de me répondre. Même si j'avais gagné à ce petit jeu que l'on c'était imposé , je ne voulais dans aucun cas le forcer. J'avais bien vu dans ses yeux la dernière fois qu'il craignait cette idée , qu'il avait peur de ce montrer devant tout le monde. Je pouvais trouver un compromis à cette idée , un lieu plus calme ou simplement un lieu où les gens ne feront pas attention à nous. Je n'eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit que mon téléphone vibra. Heureusement que cela ne m'étais pas arrivé dans la bibliothèque sinon j'aurais eu des ennuis. Je l'ouvris rapidement quand je compris que je venais de recevoir un SMS de la part de mon père. C'était plutôt rare . Ma mère m'adressait de temps à autre des SMS pour savoir comment j'allais mais mon père ne prenait des nouvelles que quand j'étais au téléphone sinon il ne faisait aucune démarche pour venir savoir mon état. Ma curiosité était piqué , j'ouvris donc ce SMS et lu ceci :


> F : Hi son, how are you? As we miss you, we made you a little surprise with your mother . I have friends who make a concert at Keimoo next week. I managed to get you two VIP tickets for you and one of your friends. Enjoy well , we miss you,

your father who loves you


Salut mon fils , comment vas tu ? Comme tu nous manques, on t'a fait une petite surprise avec ta mère. J'ai des amis qui font un concert à Keimoo la semaine prochaine. J'ai réussi à t'avoir deux places en VIP pour toi et un de tes amis . Profite en bien ,tu nous manque

ton père qui t'aime
<

Effectivement , en pièce jointe à ce message , j'avais reçus deux places de concert en VIP valable pour la semaine prochaine. Je connaissais bien le groupe et j'étais déjà allé les voir , ils étaient assez connu en Angleterre et ils avaient fait leurs débuts à Liverpool. Mon père avait du les connaître durant sa jeunesse puisqu'il sortait beaucoup et était très sociable . Mon rendez-vous était donc tout trouvé : un petit concert de rock à l'anglaise comme je les aimais , c'était un moyen de faire partager à Montaro une de mes activités préférées . J'adorais l'ambiance des concerts , les pogos , les paroles hurlé à tue-tête , c'était mon univers. C'est vrai que cela ne se devinait pas facilement , j'avais plus une tête à bouquiner tranquillement qu'à aller faire des pogos entre amis mais c'est pourtant ce que je faisais quand j'étais à Liverpool. Mon père avait sûrement deviné que cela me manquais cruellement . De plus , le fait d'avoir des places VIP me permettra d'avoir accès à un lieu plus calme mais que je connaissais tout aussi bien. Le peu de fois où mon père avait été présent dans ma jeunesse , c'était pour m'emmener voir des concerts de ses amis , des festivals dans lesquelles il était bénévole , c'était la seule chose que j'avais partagé avec lui.


Fermant l'écran de mon portable , je le rangea dans ma poche avant de m'approcher de Montaro un sourire sur les lèvres. J'espère vraiment qu'il accepterait l'idée . Je la lui soumis avec un air innocent :


« Dis... Pour ce fameux rendez-vous, est ce que tu aimes les concerts ? Disons que j'ai deux places de concert rien que pour nous deux pour la semaine prochaine , vendredi soir . Enfin , c'est si ça te tente. »


L'ambiance d'un concert comme celui-ci était assez spécifique. Ce n'était pas un simple concert où les gens écoutaient de la musique ou allaient voir leurs groupes préféré . C'était un concert vivant où les gens vivaient chaque paroles de chaque musiques , où les gens se poussaient pour exprimé leurs rages et leurs contentements , où l'odeur de cigarette froide et de bière renversé régnait. C'était le souvenir que j'en avais . J'avais vraiment aimé l'ambiance assez unique de ce concert où tout le monde exprimaient ce qu'il avait au fond de soi à chaque musique , c'était un groupe assez libérateur. Je ne savais pas du tout si c'était un univers que Montaro allait apprécier et je craignais que non. Mais après tout , pourquoi pas ? C'était assez étonnant qu'il se produise à Keimoo mais j'étais plutôt heureux de la nouvelle. J'espérais vraiment qu'il accepterait mon offre, après tout un concert gratuit ça ne se refuse pas normalement.
Je ne savais pas pourquoi mais je sentais que ce concert serait un moment clé pour nous deux , j'avais un pré-sentiment. Si cela se révélait vrai , je ne devais pas rester dans l'instabilité dans laquelle je me suis glissé avec Montaro. On ne devait pas rester comme ça. Mais comment lui dire ce qu'il représentait à mes yeux ? Que ce qu'on c'était échangé était plus que des simples baisé sous l'effet de l'alcool , que je voulais qu'il repose à nouveau ses mains sur mon corps , que j'aimais sa présence et que je sentais affreusement vide sans lui. Comment lui dire tout ça.


C'était sûrement pas le moment ni le lieu pour faire ça , mais si je ne le faisais pas personne ne le fera. Montaro avait l'air d'avoir peur de ses propres vérités et je ne voulais pas le froissé avec celle-ci mais je ne pouvais pas la garder pour moi. Ça serait nous faire souffrir inutilement. J'étais probablement aussi perdu que lui parce que je sentais que j'avais plus que de l'attirance physique , il y avait une sorte d'alchimie entre nous inexplicable . De toute manière , si je n'avais eu qu'une simple attirance banale , je serais déjà passé à autre chose et je n'aurais pas pris la peine de venir. Ce jeu était peut-être l’achèvement d'une situation plus d’ambiguë  sans réelle réponse.


Les mots ne servaient à rien , il aurait fui et je lui laissais le libre-arbitre de partir ou de me posé une question s'il le voulait à ce moment précis. Je pense que nous savions que c'était le moment , le moment où nous allions dire à demi-mot ce que l'on gardait pour nous. Je ne voulais pas le blessé , aller trop rapidement . J'avais l'appréhension de sa réaction et de ce qu'il dirait. Je sortis mon portable et branchais ma paire d'écouteur dessus . Je le regardais pour lui faire comprendre que j'allais lui passer un message important , en tout cas pour moi. Parfois , la musique pouvait remplacer les mots , ces mots que je pouvais dire. Je lançais une musique de Lana Del Rey bien spécifique.

Spoiler:



Je me retrouvais dans ses paroles . Toutes ses complets dessinaient l'homme que j'avais en face de moi et ce que je souhaitais de lui plus que tout. En si peu de temps, il avait métamorphoser ma vision de certaine chose , je me sentais si particulier quand j'étais avec lui et j'aimais sa présence. En glissant les écouteurs dans ses oreilles , je le fixais. J’espérais qu'il comprendrait les paroles de cette musique , le message qu'elles délivraient. Je gardais mes mains près de ses tempes , comme si j'attendais une réaction de sa part , quelque chose , n'importe quel mot qu'il me dirait qu'il aurait comprit . Même s'il refusait , je comprendrais , mais je ne savais pas s'il avait compris nos regards , nos sous-entendu . Je ne le connaissais pas depuis si longtemps mais j'avais l'impression d'être si naturel auprès de lui , je savais que je pouvais lui dire. Lui dire que je voulais essayé quelque chose avec lui de plus sérieux . Même si cela ne marchait pas , ce n'était pas grave , on aura essayé , on aura tenté quelque chose. Mais cette situation sur laquelle je n'arrivais pas à mettre de mot m'angoissais .  De plus , je préférais que notre situation soit clair avant le concert , je ne voulais pas faire de boulette là-bas en espérant quelque chose de lui ou en faisant quelque chose qu'il le gênerait .


Je mordais mes lèvres en attendant la fin de la musique puis je lui enlevais les écouteurs. J'étais nerveux et tout mon corps me le faisait sentir : mon cœur battait comme jamais , ma respiration était plus que saccader , mes mains étaient moites , … J'entrouvrais mes lèvres pour posé quelques mots après cet événement. Rien dire était peut-être bizarre , au final... J'étais tellement angoissé que je n'arrivais pas à posé un mot en Japonais sur le moment , j'avais si peur de sa réaction , mes yeux étaient embué et mes lèvres étaient gonflé à force de les mordre :


« I want more of you …. Je veux essayer quelque chose avec toi , je ne sais pas si tu te vois auprès de moi , si tu es heureux en ma présence mais j'ai envie de te connaître encore plus , d'être celui qui te tiendra la main dans les mauvais moments , d'être celui qui sera te réconfortera avec mes caresses , d'être celui qui sera réellement là pour toi , qui sera une partie de toi.  C'est peut-être prématuré , je sais , mais je me sens réellement moi quand je suis avec toi. J'ai l'impression de retrouver un nouveau souffle à tes côtés … »


Je baissais le regard , ce garçon me mettait vraiment dans tout mes états. J'avais l'impression d'avoir fait une déclaration presque incompréhensive , je m'étais emmêler dans tout mes mots et j'avais brouillé mes phrases avec mon accent anglais que j'adoptais quand je stressais. Je n'aurais pas du parler , cela ne ressemblais à rien... Je n'osais plus le regarder , j'avais peur de ne pas savoir quoi affronter et je m'étais attaché à lui. Plus que je le pensais.


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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyJeu 14 Juin 2018 - 3:24

La panique qui semblait avoir envahie Aaron le rendait profondément attendrissant. Bien qu’il n’était pas très musclé ni très grand, notamment si je le comparais à ma personne, je n’avais jamais réalisé qu’il pouvait être fragile, qu’il fallait en prendre soin. Et ce n’était pas pour me déplaire d’avoir à jouer aux infirmiers avec mon camarade que j’étais bien heureux de retrouver.

Je le scrutais discrètement à travers son reflet dans le miroir des sanitaires, rougissant légèrement à l’idée de croiser son regard et de me faire prendre. Il avait un look bien différent de ceux que j’avais pu apercevoir chez lui auparavant. Il portait une chemise et un jean qui faisaient plutôt sérieux, notamment à cause de ses lunettes, mais ça le rendait tout aussi craquant.

Et alors que le sang était enfin stoppé, ce dernier se mit à ôter ses lentilles, histoire de les nettoyer. Je détournais alors le regard, jouant à faire grincer l’une des portes de WC, feintant y accorder toute mon attention. Puis, il finit par m’annoncer de façon plutôt implicite que je lui devais un rendez-vous.

Bien que complétement incertain et troublé par l’idée de me montrer aux côtés d’Aaron, j’étais également particulièrement excité par la chose. J’avais de plus en plus envie, voir besoin, de passer du temps avec lui, de partager des moments, et la tendresse que j’avais pu lui témoigner ne semblait pas s’épuiser, si bien que ça commençait presque à me fatiguer, toutes ces émotions instantanées…

Je croisais donc son regard, toujours à travers le miroir, adossé à la porte que je faisais coulisser. Mes yeux scintillèrent au contact des siens, et j’eus à peine le temps d’entrouvrir les lèvres, histoire de ne pas laisser ses dires s’estomper dans un silence que son téléphone vibra. Sans vraiment attendre, il s’en empara, et se pencha sur son écran lumineux. Je baissais donc les yeux au sol, attendant sagement qu’il ai fini, cherchant quelque chose de moins spontané qu’un simple « e-effectivement » à lui répondre, quelque chose qui pourrait faire son effet, lui montrer que même si je paraissais un peu réticent, j’en avais envie aussi.

Sans vraiment faire attention à ce qu’il était en train de faire, voilà qu’il me surprenait à se retrouver si près de moi, un petit sourire aux lèvres, me proposant de l’accompagner à un concert. Ses yeux étaient plutôt lumineux, on sentait qu’il en avait vraiment envie, que c’était le genre d’activités qui le faisait tripper, qui lui ferait plaisir.

Personnellement, je n’avais jamais vraiment pu assister à beaucoup de concerts, donc dire que ce serait mon « truc » paraissait vraiment exagéré. Mis à part les petits concerts lors de fêtes de village ou dans des garages par des camarades amateurs, que j’aidais même quelques fois à accompagner de ma basse, je n’en avais jamais vraiment vu. Sauf peut être Ayame, que j’avais par la suite pu rencontrée en hiver, rencontre que je préférais oublier tant je m’étais sentie pitoyable…

Un concert…. Oui, pourquoi pas. C’était plutôt une bonne idée, ce serait dans la soirée, juste lui et moi, une bonne musique en fond sonore, et si je me sentais trop nerveux, je n’aurais qu’à prétendre que c’est du à la chaleur de la foule ou quelque chose comme ça… Mais la foule… La foule c’était ce qui posait problème. Il y aurait certainement du monde, qui nous verrait, nous jugerait, si on se tenait la main, si on était un peu trop près l’un de l’autre. Et même nos regards. J’avais l’impression que lorsque je le regardais, j’exprimais tellement de choses malgré moi, que je me sentais honteux rien qu’à l’idée que quelqu’un capte tout les non-dits qui y passaient. Parce qu’il me faisait l’effet d’un défibrillateur vraiment très puissant, et je sentais mes poumons se rétracter, mon cœur s’accélérer, tout mes sens s’alerter et mon corps déconner lorsqu’il m’effleurait, que sa voix crépitait près de mes oreilles, que son parfum à la lavande si délicieux pénétrait mes narines trop sensibles...

Je le regardais à nouveau dans les yeux, un léger sourire timide se dessinant sur mes lèvres. L’idée me plaisait. Cependant… Quelque chose continuait de me tracasser, sans que je ne puisse vraiment y mettre des mots. Décidemment, je n’étais vraiment qu’un véritable poltron, à craindre le regard des gens, mais c’était ainsi que j’avais été éduqué, que tout mon esprit s’était fondé. De plus, je ne savais absolument pas ce qu’Aaron ressentait ou attendait de ce rendez-vous. J’avais vraiment très envie de lui demander ce que je représentais pour lui, parce que pour moi, même si tout était parti comme un simple jeu, ça ne l’était pas. J’étais vraiment sérieux, il me plaisait, et ça allait même au-delà de ça.

Et alors que j’allais lui répondre, je sentis que ce n’était pas le bon moment, qu’il avait quelque chose d’important à me révéler avant que je n’annonce ma décision. Intrigué, je laissais s’effacer lentement mon sourire, pour laisser place à un regard interrogateur, puis, le laissais insérer des écouteurs dans mes oreilles. Vraiment surpris de la chose, je me laissais faire, sans protester, dans l’attente d’un quelconque son susceptible de m’éclairer.

Une voix puissante et féminine murmurait dans mes tympans de façon plutôt lente, et sensuelle. Dans la langue natale de mon cher camarade, je me concentrais sur les paroles, qui devaient certainement avoir une signification importante pour Aaron pour qu’il décide de me les faire écouter comme ça, de façon légèrement abrupte, mais avec une certaine insistance. Je continuais de le regarder, tout en captant tant bien que mal ce que l’artiste exprimait. Même si tous les mots n’étaient pas clairs pour moi, je comprenais l’essentiel. Du moins, ce qui me semblait l’être… Cependant, j’avais un peu de mal à comprendre si ce que je pensais entrevoir à travers cette chanson s’agissait bien d’une sorte de déclaration de sa part, ou si j’étais totalement à côté de la plaque, s’il voulait simplement partager avec moi une musique qu’il apprécierait, qui serait peut être dans le style du concert auquel nous irions assister…

Des tas de questionnements commençaient à se former, et Aaron décidait de poursuivre en s’expliquant, avec son accent anglais que je trouvais vraiment mignon. Je le sentais un peu mal à l’aise, mais je l’écoutais, lui accordant toute mon attention ainsi qu’un sourire bienveillant, visant à l’apaiser ne serait-ce qu’un instant.

Un léger silence fit place après qu’il m’ai déballé tout ces aveux. J’étais profondément touché par ce qu’il venait de dire, et à la fois extrêmement gêné de ressentir la même chose. Il venait, de façon légèrement maladroite mais toujours attendrissante, de poser des mots sur ce que je ressentais, que je n’arrivais pas non plus à exprimer. Et je comprenais encore mieux la musique qu’il venait de me présenter désormais. Dans un sens, j’étais vraiment soulagé.

Je marquais un léger temps d’arrêt, complétement stupéfait, laissant mes yeux s’inonder légèrement d’émotions. Il voulait être là pour moi, et je me sentais tellement seul depuis tout ce temps, le rencontrer était certainement la meilleure chose qui m’était arrivée depuis mon entrée dans l’académie. Et il voulait continuer d’être à mes côtés, être encore plus présent que ce qu’il était, sachant que depuis notre rencontre, jamais personne n’avait autant hanté mon esprit que lui.

Complétement écarlate, la chaleur manquant de m’étouffer, je le prenais par la main, remontant son menton vers moi, histoire de capter son regard, qu’il venait de baisser.

« I-I want us to go slow dance to rock music and Kiss while we do it… »

Dans un anglais plus que désirable, je répétais donc les paroles de la chanson, ne trouvant moi non plus, pas vraiment d’autres mots qui pourraient exprimer ce que je ressentais et désirais à l’égard de mon camarade. Je rapprochais mon front du sien, et toujours noyant mes yeux dans les siens, je poursuivais, un sourire sincère stagnant sur mon visage :

« J-j’ai hâte d’être au concert. »

Puis, au beau milieu de ces sanitaires vides, je l’enlaçais, le pressant légèrement fort contre mon torse, me fichant que cela ne fasse pas très virile.

Cependant, je le relâchais doucement. Après tout, il y avait encore tellement de choses qu’il avait à découvrir sur ma personne, tout n’était pas si facile, et si le regard des gens m’était plus ou moins tolérable, c’était le sien que je redoutais le plus, concernant certains non dits, que j’avais omis de détailler lors de notre petit jeu chez lui…

C’était donc à la fois rassuré et craintif que je prenais Aaron par la main, poussant la porte des toilettes, conservant sa paume chaude au creux de la mienne, prêt à affronter le monde.
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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyVen 15 Juin 2018 - 16:05

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Montaro & Aaron

J'étais troublé par ce qui venait de ce dérouler. Tout c'était si vite enchainé , tout avait été si naturel que je n'avais pas réfléchie plus de quelques secondes avant de faire le premier pas vers lui. J'avais su qu'il était temps de posé des mots sur ce que l'on vivait, sur ces moments secrets que l'on partageait sans les nommer . J'avais eu du mal à partager mon ressentie par des mots clairs et proprement posé . J'étais moi-même égaré à chaque parole que je prononçais. J'avais peur d'affronter son regard qui me signifierais juste une fin , la fin de quelque chose. Je n'arrivais pas à affronter son regard , à savoir où nous étions concrètement.  J'avais un véritable sentie de peur qui parcourait tout mon corps , me rappelant que la décision  ne portait plus sur moi mais sur lui : après tout , c'était moi qui avait dit à mi-mot ce que je pensais, ce que je ressentais à chaque fois que je le voyais.  J'essayais de deviner son expression dans ce silence oppressant qui venait de se mettre en place. Etait-t'il touché par mes mots ou ceux-ci ne lui faisait aucun effet? En avais-je trop fait ou avais-je bien fais? Je semblais perdu , mes yeux amandes plonger sur le carrelage des toilettes . J'étais tellement peu à l'aise que je n'osais affronter ses yeux , son regard... Il en disait plus que les mots qu'il pouvait dire, je savais lire son expression , ses gestes mais , là, maintenant, je n'osais voir la vérité. Je la craignais. J'ai toujours fuit quand je me rendais compte que j'avais des sentiments , soit je laissais l'autre venir vers moi soit je ne faisais rien . Mais je ne voulais pas perdre bêtement Montaro , parce que je sentais qu'il pouvait y avoir quelque chose entre nous , quelque chose de plus. En plus d'être franchement mon type de garçon , il était doux , attentif , calme... Je commençais à voir ses défauts mais ceux-ci ne me dérangeaient pas , bien à l'inverse je trouvais que c'était ce qui faisait qu'il était lui.  Je plissais les yeux  , comme pour fuir la réalité . J'aurais tellement voulu que tout soit plus simple , que je puisse redessiner les traits de son visage , que je me noie dans ses lèvres sans me poser de question sur demain. Mais plus je le voulais et plus la situation ce complexifiait.


Mais je ne pu fuir plus longtemps , je sentis ses doigts se glisser sous mon menton pour soulever mon regard. Il savait que j'allais lire en lui , que j'allais voir sa réponse. Je n'essayais plus d'échapper à son regard quand je sentis sa main dans la mienne , je savais déjà ma réponse. Je fixais ses pupilles humides et  dilatées , ses joues rouges . Je me mordillais la lèvre , qu'est ce qu'il pouvait être mignon comme ça. Il me répétait dans un anglais scolaire une des paroles du refrain . S'embrasser sur un slow de rock , au final ce n'est pas ce qu'on allait faire vendredi soir ? Tout coordonnait , tout semblait si limpide entre nous deux. Plus les secondes passaient , plus je sentais mon regard plongé dans le sien. Ma respiration était plus difficile et mon cœur s'emballait bien trop , s'il s'approchait rien qu'un peu il sentirait mon cœur bondir dans mon torse. Il y a bien longtemps que je n'ai pas ressentis autant de sensation d'un coup . Il m'exprimait qu'il avait hâte d'être au concert . Je compris qu'il acceptait mon offre, que ce rendez-vous aurait bien lieu. Mes pensées se bousculaient quand je réalisais que cela allait se produire : comment tout allait se passé? Allais-je à la hauteur ? Est ce qu'il n'allait pas être gêner ? Mais d'un coup , une autre réalité prenait le pas . J'avais oublié que ceux qui se produisait étaient des amies à mon père .  J'eu une boule de stresse qui se créait dans mon ventre à se moment précis . Je savais que le milieu de mon père était très macho , j'avais oublié se détail. J'avais l'impression que je n'aurais jamais l'occasion d'être libre avec Montaro. J'essayerai de trouver une solution pour régler se problème. J'avais bien une petite idée mais il fallait que je la soumette à mon père sinon les amis de mon père allaient être omniprésent durant toute la soirée après le concert.


Avant que je ne puisse dire quelque chose , il m'enlaçait comme pour me faire ressentir tout ce qu'il avait sur le cœur à ce moment précis. Je me sentais remplis de ses sentiments , je sentais tout ce qu'il voulait me transmettre . Ce n'était pas le lieu idéale pour tout ce qu'on venait de vivre , c'était même un peu pitoyable au fond mais je comptais lui offrir bien plus , plus qu'il ne pensait. C'est vrai que pour l'instant on toutes été un peu... Spéciales. Une fois où j'étais plus que saoul et une où il a improviser une visite chez moi . Rien de bien traditionnel , mais au final c'est peut-être ce côté anticonformisme qui nous a réuni , qui a renforcé nos liens plus qu'on ne le pensait. Je glissais ma tête contre lui , profitant de cette étreinte , je ne voulais plus partir de ses bras . J'étais si bien à ce moment précis que j'en oubliais le lieu et l'heure. Mais je me doutais que nous avions encore des choses à nous dire , plus que je le pensais même. Malgré notre jeu , nous ignorions encore beaucoup de l'autre et il y avait encore quelques questions qui me brulaient les lèvres à son égard. Je voulais éviter de créer une véritable catastrophe vendredi soir et je nous avais prévu un petit programme surprise dont il n'avait aucune idée. Vu que nous étions en VIP  , j'avais imaginer quelques petites choses pour rendre la soirée agréable mais avant de prévoir quelque chose je voulais faire un point sur d'autres sujets qu'il avait aborder durant notre jeu de ce week-end. Il décidait de sortir des toilettes en continuant de me prendre la main , je sentais qu'il serrait fortement ma main , comme s'il avait peur que celle-ci s'envole. Pourtant , je ne fis rien et le suivi simplement . Je voyais une lueur de confiance dans ses yeux , quelque chose que je n'avais pas vu depuis longtemps. J'eus un faible sourire à cette pensée. Malgré l'heure , la bibliothèque n'était pas encore fermé mais je savais qu'il ne nous restait pas longtemps ensemble. Une heure s'écoule rapidement et l'heure de la fermeture des portes n'allaient pas tarder mais je voulais prolonger ce moment au maximum. Après tout , ils nous restaient tout de même encore du temps . Je me dirigeais donc en sa compagnie vers les sièges du côté des BD , dans ce lieu désertique nous pourrions chuchoter sans que la bibliothécaire ne vienne nous attraper par le col. Je m'asseyais sur un canapé pouffe , l'endroit était dédier à la détente et nos adressé aux élèves qui voulaient travailler durement.


Je m'approchais de mon compagnon avec un regard prononcer à son égard. Je ne comptais pas le laisser filer sans lui avoir posé deux trois questions. Peut-être que cela n'allait pas être à son goût mais nous étions obliger de passer par là , surtout avec ce qui venait de ce passer avant . Il était hors de question qu'on se revoie sans que je sache exactement ce qui lui pesait sur le cœur en ce moment et ce qui pouvait le rendre malheureux.  Si je ne savais pas ce genre de chose , je risquais juste de dire un mot de travers la prochaine fois que nous nous verrions ou autre chose que j'ignorais encore. Je ne voulais pas créer une situation pareil. En me tournant vers lui , je lui serra sa main comme pour indiquer que j'allais lui dire quelque chose de sérieux , comme pour indiquer qu'il ne pouvait pas échapper à cet situation parce que je sais qu'il ne voudra pas forcément répondre à mes questions , c'était logique.  Je déglutissais , un peu nerveux d'aborder ce genre de sujet mais je m'en sentis contraint . J'essayais de cacher au mieux ma nervosité naissante pour laisser place à un doux sourire , il fallait que je sois rassurant. Je posais sur lui un regard sécurisant avant d'aborder le sujet qui fâchait :


"Ecoute , je sais que c'est pas le moment idéal pour parler de ça mais ça ne sera jamais le moment idéal pour parler de ce sujet-là. "



Je laissais quelques secondes ma phrase en suspend avant de reprendre


"J'ai bien sentie la dernière fois , durant notre jeu , qu'il y a quelque chose qui te pesait. Quelque chose dont tu ne m'a pas parler. Je me doute de ce que c'est mais je ne veux pas te brusquer sur ce sujet , tu peux m'en parler si tu veux  ou tu peux juste garder ça pour toi pour le moment si tu préfère."



Je caressais le dos de sa main comme si j'essayais d'être le plus rassurant possible. J'avais compris qu'il avait des problèmes avec l'alcool , je ne savais pas jauger à quel degré ni comment car je n'étais pas touché par ce problème mais je voulais comprendre. Le concert allait regorger d'alcool , surtout en VIP où l'alcool était gratuit. Je voulais pouvoir lui tenir la main pour l'arrêter au bon moment , c'était ça qui m'inquiétais. Je ne voulais pas qu'il ce fasse du mal vendredi soir de ma faute , qu'il touche trop à ce liquide que je lui aurais tendu sans me rendre compte des ravages que cela faisait au fond de lui. J'avais probablement fait une bêtise si j'avais mal calculer mon coup , soit il allait se braquer soit il allait me parler. Mais il y avait tellement peu de probabilité qu'il s'ouvre à moi sur ce sujet que je me sentais un peu stupide d'avoir abordé cette thématique de la sorte.  Je serrais les dents, ce n'était même pas de la curiosité mal placé mais de l'inquiétude que je ressentais. Mais il allait sûrement confondre les deux , parce que ses deux attitudes se ressemble parfois. Pourtant , je n'avais aucune mauvaise attention à son égard. Je voulais juste l'aider et surtout préparer vendredi soir. Je connaissais trop bien le monde des concerts de nuit pour me méfier... Mon père rentrait souvent complètement saoul de ce genre d'événement et quand je fus plus âgé ; il m'était déjà arrivé de plonger dans le même piège . Je n'ai jamais été dans l'excès même si j'ai déjà été saoul mais je préférais pas que Montaro tombe dans ce piège de l'alcool gratuit. Cela peut vite monter à la tête de toute personne , surtout s'il ressentait une certaine dépendance pour l'alcool.


Me doutant de sa réaction , je resserrais ma pression sur sa main comme si je craignais qu'il fuit , que j'en ai parler bien trop tôt. Je ne savais même pas s'il avait comprit ce dont j'avais parler mais je souhaitais réellement une réponse, au moins un non pour me faire comprendre que c'était trop tôt mais le silence n'était que la pire des réponses. Je ressentais à nouveau cette peur m'envahir. Je n'étais jamais sûr de rien avec lui mais je préférais être plus direct que de garder le silence dessus. Si nous nous ne disons rien , tout restera comme ça et il continuera de ce détruire petit à petit devant moi . Chose que je n'acceptais pas . En soit, je ne pouvais pas autant l'aider que ce que je souhaitais mais je voulais pouvoir savoir ses limites , ses peurs , ses angoisses pour pouvoir panser ses plaies. Je chuchotais dans un moment d'agitation intense :


"Tu n'es bien sûr pas obliger d'en parler... Si tu sent que c'est trop tôt. "



J'avais trop peur de le perdre maintenant. De le perdre à cause de ça parce qu'il ne voulait pas me montrer ce qu'il lui faisait mal. Ce qui le faisait quotidiennement souffrir. Je venais de m'ouvrir à lui tout à l'heure , il avait accepté mais j'avais peur de lui créer un trop grand ascenseur émotionnel . Je ne pensais pas que notre rencontre à la bibliothèque prendrait cette tournure. Pour moi , tout ça n'était qu'un jeu au début , un jeu entre deux personnes alcooliser qui était devenu tout d'un coup très sérieux , plus sérieux que je ne le pensais. J'avais su qu'il y aurait une suite après qu'il soit venu chez moi , c'est à ce moment précis que j'avais compris qu'il pourrait avoir plus entre nous qu'un simple baiser d'un soir. Notre rencontre d'aujourd'hui me l'avait fait comprendre . Innocemment notre jeu  n'était plus un jeu d'enfant mais un jeu entre deux personnes qui se cherchait. J'avais l'impression de l'avoir enfin trouver il n'y a encore que quelques minutes , je n'avais pas envie de le perdre maintenant. Malheureusement , les jeux d'adultes sont remplis de contraires , dont celle que je lui faisait passer en ce moment-même.


Je me perdais dans son regard , attendant sa réponse. Le sujet était trop risquer pour que je rajoute quelque chose , je risquais de le perturber. Je voulais intelligemment le peu de temps qu'il nous restait ensemble. Je ne savais même pas si j'allais le revoir cette semaine , la cadence des devoirs  augmentait avec la difficulté de ceux-ci et je ne pouvais pas me permettre de  faire un seul écart.  J'étais dans une année clé de ma scolarité. Montaro prenait déjà assez de place dans mes pensées . Certes, j'aurais voulu le revoir avant vendredi mais ma scolarité passait avant tout. C'est pour cela que je profitais des minutes qui nous restait ensemble.


Je dessinais une dernière fois le contour de ses lèvres avec mon pouce puis je passais ma main sur sa joue. Sa peau était si douce . Je pourrais rester la journée ainsi , avec lui à mes côtés mais le temps passait de plus en plus. Il n'était pas encore partie mais je me sentais déjà vide parce que je savais que j'allais devoir le quitter. Cependant , c'était pour mieux le retrouver. Mais j'avais du mal à me faire à l'idée qu'on ne devait pas ce voir durant un certain temps. J'avais de plus en plus de mal à la quitter , à reprendre ma vie comme ci de rien n'était .Une sonnerie retentissait et un nœud se nouait dans mon estomac : déjà? Je devais repartir chez moi ? Je tournais le regard , légèrement attrister par la nouvelle. Mais la perspective de le revoir vendredi soir m'enchantais . Je savais déjà que j'allais passé ma semaine entre révision et préparatif pour vendredi soir.  Cette fois , je voulais faire les choses bien et en grand . Je voulais qu'il soit éblouie , qu'il n'oublie pas ce moment.

Je me le relevais en voyant que tout le monde commençait à déserter la bibliothèque. J'avais un goût amer dans la bouche , c'était une belle fin de journée pleine de rebondissement. Mais c'était encore une fois passé trop vite , bien trop vite. Je l'aidais à se relever et je jetais un coup d'œil rapide en bas de la bibliothèque. La libraire était trop occupé à regarder les élèves qui sortaient de sa bibliothèque , elle ne nous portait aucune attention . Je profitais de ce court laps de temps pour poser un baiser sur sa tempe puis je reculais en lui adressant un large sourire puis je lui déclarais


" A vendredi honey , ne m'oublie pas entre temps ."


Je lui fis un clin d'œil puis je repris mon sac à dos et je me dirigeais vers la sortie en lui jetant un dernier regard. Même s'il ne s'en doutait pas , il allait cruellement me manquer. Plus qu'il ne pensait.  



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MessageSujet: Re: Come and sit by my side [Montaro]   Come and sit by my side [Montaro] EmptyDim 17 Juin 2018 - 5:55

J’avais le cerveau tout retourné. Mon cœur palpitant certainement bien plus que la normale avait peut être fait écoulé trop de sang, et c’était ivre d’émotions que je regardais Aaron, qui troublé par les gestes qu’il venait de poser, ne semblait pas savoir où se mettre. Moi je voulais le prendre avec moi, le mettre dans ma poche, l’emporter partout où j’irais tant sa déclaration venait me toucher et me rendait à la fois euphorique. J’étais heureux, et depuis longtemps je ne m’étais pas senti aussi extasié, aussi bien avec une personne -sans compter évidemment les effets paradoxaux qu’il me procurait, à savoir bouffées de chaleur, difficultés respiratoires et tout ce que la maladie d’amour pourrait concevoir en soit.

Néanmoins, même si j’étais à la fois tout excité et anxieux concernant le rendez-vous que je venais d’accepter, il fallait que je me contienne, après tout, nous étions toujours dans l’académie, qui plus est, dans un lieu pas forcémment très charmant, duquel, après avoir enlacé mon camarade, je nous pressais de sortir.

N’ayant aucune idée de l’heure qu’il pouvait être j’ignorais s’il nous restait encore beaucoup de temps à partager, de toute évidence, ce n’était jamais suffisant, puisqu’à chaque fois, j’avais irrésistiblement envie de le revoir. Ce dernier ne se semblait pas non plus décidé à me quitter, puisqu’une fois hors des toilettes, il m’entrainait à nouveau vers le rayon des bandes dessinés, s’installant sur un pouf.

Je savais que le temps s’écoulait peu à peu, puisque les rayons, généralement bondés après les cours, commençaient clairement à se vider, et c’était sans compter les cents pas de la bibliothécaire, qui rangeait de façon plutôt énervée les nombreux livres qui n’étaient pas à leurs places. Intérieurement, je me sentais un peu coupable d’avoir instauré ce petit jeu avec Aaron, puisque par conséquent, je lui avais peut être causé un peu plus de travail. Mais après tout, elle était tellement désagréable…

Je me laissais donc tombé sur le fauteuil tout près de celui de mon camarade, soufflant un moment, la journée s’étant avérée tout de même plus mouvementée qu’espéré. Mais c’est alors qu’Aaron se mit à me serrer la main, et me regarder d’un air sérieux, désireux visiblement de m’annoncer quelque chose…

Troublé par son attitude, je me redressais aussitôt, penchant mon visage vers le sien, visant à lui signaler que j’étais totalement disposé à l’écouter. Je le laissais donc me questionner, d’une voix douce, accompagnée d’un petit sourire rassurant, et de caresse sur le dos de ma main, concernant mon problème avec l’alcool.

Il m’était extrêmement difficile de soutenir son regard à présent, et bien que je lui portais une estime inégalable, je ne me sentais vraiment pas capable d’aborder le sujet de cette façon, au beau milieu de la bibliothèque, sachant qu’il me quitterait peu après. Je ne pouvais tout simplement pas laisser ce problème gâcher à nouveau un moment parfait, ce nuage pleuvoir sur l’idylle qu’il venait de m’annoncer.

Et surtout, je n’avais jamais clairement parlé du sujet, toujours fuyant quand on tentait de m’y confronter, l’obstination de mon entourage laissant clairement à désirer, ce dernier se contentant de me plaindre ou me damné…

Pourtant, lui, je le savais sincère. Je sentais qu’il voulait m’aider, qu’il ne voulait pas me juger, même si ce dernier était certainement inévitable, l’esprit humain ayant besoin de qualifier tout ce qu’il rencontre… Cependant, je voyais bien qu’il tenait à moi, et qu’il tenait à m’aider. C’était bien une des premières fois que ça m’arrivait, et pourtant, c’était clair, net, il voulait mon bien. Mais moi… J’étais à la fois conscient d’avoir des problèmes, mais incapable de me l’avouer. Comme si je ne le savais qu’à moitié. Un peu comme si je n’étais qu’à moitié là, flottant entre deux horizons bien différents, me noyant dans l’un éperdument lorsque l’autre commençait à se troubler.

Je dégageais légèrement brutalement ma main de celle d’Aaron, et m’agrippait à ma précieuse fiole, où restait un fond de liqueur que j’avais déniché grâce à de faux papiers. Les lèvres sèches et tremblantes, les yeux un peu mouillés, je voulais porter ce liquide à mes lèvres, m’abrutir quant aux demandes d’Aaron.

Si je l’avais fait, il aurait certainement été profondément choqué, ne m’aurait peut être plus jamais parlé, m’aurait jugé pathétique ou pitoyable, quelle est la différence ?

Cependant, dans un élan de courage, je la lui tendais, détournant mon regard du sien, toujours tremblant, plantant mes griffes inexistantes sur mon genoux droit.

« C-C’est tout ce qu’il me reste pour la semaine. G-Ga-Garde la jusqu’à ce qu’on se revoit. Je suis désolé… je crois pas encore pouvoir parler. J’ai jamais vraiment essayé, mais j’ai l’impression que… j’y arriverais pas. »

Je savais qu’il avait comprit depuis le départ que c’était ça le problème. Il voulait que j’en parle, peut être pensait-il que ça me délivrerait, quelque chose dans le genre. Quoiqu’il en soit, lui tendre ce flacon était un gage de bonne foi venant de ma part, et cela me demandait tellement d’efforts qu’intérieurement, je me haïssais.

Comment est-ce que j’allais faire une fois que je l’aurais quitté ? J’étais définitivement trop mal pour rester sobre maintenant qu’il venait de me confronter au problème. Pourtant, en avouant, c’était ce que je m’étais engagé à faire, je lui avais laissé l’intégralité de mon stock, ce n’était pas pour faire machine arrière.

Il voulait m’aider. Il fallait que je collabore, quand bien même cela m’était extrêmement couteux.

Après quelques respirations légèrement plus marquées, je le regardais à nouveau dans les yeux. Son regard m’apaisait, mais j’avais le cœur bien lourd. Et la sonnerie n’arrangeant pas les choses: à présent, il fallait se quitter.

Le fait qu’Aaron s’approche de moi, qu’il me caresse la joue, les lèvres, qu’il dépose un baiser sur ma tempe suffisait à m’apaiser. Il continuait de m’apprécier, même si j’avais des problèmes, même si j’en étais le seul fautif, il ne me jugeait pas, du moins, pas ouvertement.

Mais c’est certainement lorsqu’il mentionna la soirée que nous allions passé que je me sentis vraiment soulagé. Alors il n’annulait pas. Il voulait toujours de moi. J’étais tellement heureux que je ne pensais même plus à un quelconque moyen de me réfugier, et n’eus pas le temps de lui faire mes adieux qu’il m’avait déjà quitté.

C’était la tête remplie de confusions que je regagnais ma chambre étudiante, bien décidé à me reposer suite à cette journée épuisante, dans l’espoir que les secondes s’accélèrent suffisamment pour me retrouver à ce fameux vendredi soir...
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