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 Being an outlaw is easier when you're not alone. (PV. Nikolaï)

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2 participants
AuteurMessage
Loan Arai
♠ Lycée - Quatrième année
Loan Arai


Genre : Masculin Vierge Dragon Age : 23
Adresse : 07 rue Akaiberry, dans le quartier Hebi
Compteur 125
Multicompte(s) : Donovan Turner

KMO
                                   :

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MessageSujet: Being an outlaw is easier when you're not alone. (PV. Nikolaï)   Being an outlaw is easier when you're not alone. (PV. Nikolaï) EmptyMar 23 Jan 2018 - 20:37


Il faisait déjà nuit à ce moment là, la lune était cachée par de nombreux nuages noirs et le vent s'était levé à la seconde où le crépuscule avait disparu de l'horizon. La pluie était aussi fine que glacée, portée par les nombreuses bourrasques comme si l'univers tout entier voulait empêcher Loan d'atteindre son but. Comme tous les samedis soirs, le jeune rebelle se rendait dans le quartier de Bougu pour y chercher la personne qui lui vendait des cigarettes. Aucuns des commerçants du coin, même douteux, n'acceptaient de lui vendre sa drogue, cependant il avait rencontré un homme, dont il ne connaissait pas le nom, prêt à lui vendre ce qu'il voulait pour le triple du montant habituel en magasin. L'arnaque était évidente mais l'adolescent s'en fichait. Il avait besoin de fumer et se servait tout simplement dans les portes-monnaies de ses parents lorsqu'ils avaient le dos tourné pour payer sa dose de nicotine hebdomadaire. De toutes façons il préférait largement sur-payer le produit que d'être à la solde de la mafia Japonaise ou de certains Yankees à cause de son addiction.

Loan déambulait dans les ruelles du quartier douteux, son skateboard sous l'aisselle droite. Les rues étaient totalement trempées et il risquait surtout de glisser et de se blesser dans un droit tout sauf accueillant. Le rebelle était certainement tout sauf suicidaire, pour une fois il préférait assurer le coup. Ses mains étaient toutes les deux cachées dans les poches de son blouson noir, sa tête protégée par sa capuche, les écouteurs dans ses oreilles et il fixait le sol, fatigué. Il n'avait ni envie d'être là ni envie d'être chez lui, il aurait préféré se balader dans un autre pays et surtout accompagné comme par exemple avec Ayame, Akio ou Chrissy, cette dernière maîtrisant parfaitement l'anglais, même s'il ne les connaissait pas plus que ça. Il voulait juste partir. Mais pour l'instant il était coincé ici, à déambuler dans des rues sinistres pour un paquet de cigarettes.

Après une dizaine de minutes sous la pluie, le rebelle arriva enfin à sa destination. Il s'agissait d'un bar miteux, The Bitter End, où traînait souvent des gens louches. C'est d'ailleurs à cet endroit précis qu'il avait entendu parlé de son tatoueur, qui était prêt à exercer son art sur quiconque pouvait le payer. L'adolescent diminua le volume de la musique, posa sa planche à roulette à droite de la porte et l'ouvrit très lentement comme si quelque chose s'apprêtait à lui sauter dessus de l'autre côté. Une fois à l'intérieur il retira sa capuche, laissant apparaître sa mine fatiguée et ses cernes. Le rebelle s'approcha doucement du bar où quelques poivrots siégeaient et jeta un coup d'oeil au barman qui lui répondit en pointant une table avec son index. Loan était devenu une sorte d'habitué, tous les samedis soirs il venait à ce même bar payer à la fois sa dose de nicotine et une boisson en guise de "remerciement" -évidement il était "forcé" sinon les échanges ne pourraient plus se faire ici- envers le patron pour le laisser trafiquer ici sans soucis. L'adolescent se rapprocha de l'endroit indiqué et s'assit sans adresser un regard envers la personne devant lui. Les deux savaient pourquoi ils étaient assis ici à cette endroit précis, les discussions étaient inutiles, du moins pour Loan.

- "T'as ce que je veux ?"

L'homme en face de lui se mit à rire extrêmement fort, mettant mal à l'aise le lycéen. Il répondit alors, d'une voix forte et grave pleine d'ironie.

- "Oula ! Doucement Cow-Boy. Tes parents ne t'ont jamais appris à dire bonjour aux grandes personnes ?"

Loan sentit son oeil tressauter et sa mâchoire se contracter. Il détestait cet homme qu'il ne connaissait même pas et le souhaitait mort, cependant il était son seul moyen d'avoir des cigarettes, il ne pouvait pas se permettre de l'insulter. Ravalant sa fierté et sa haine, l'adolescent dit tout bas.

- "Salut ... T'as ce que je veux ?"

L'homme ne répondit pas et se contenta de fouiller la poche de son manteau noir pour en sortir le fameux paquet qu'il tendit au rebelle. Mais juste avant qu'il ne puisse l'effleurer des doigts, il le tira vers lui avec un sourire narquois au visage.

- "Doucement petit malin, est-ce que t'as l'argent au moins ? D'ailleurs ... Tu sais quoi ? Ce paquet tu vas le payer cinq fois le prix habituel. Juste car tu m'emmerde gamin. Maintenant paie et va chier. Et si tu veux te plaindre va en parler à la police ! Oh j'oubliais ... C'est pas légal de fumer à ton âge hein ?"

Loan sentit une rage venir du plus profond de son âme. Il n'avait pas du tout assez d'argent pour le payer. Il vit alors, sur la table, un cendrier en verre. Peut-être que l'enflure se calmerait s'il se recevait un coup dans les gencives ? Non. Ce n'était pas une bonne idée. De plus il risquerait de le tuer si le coup était mal placé. Être arrêté pour homicide était bien plus grave que pour un vulgaire paquet de cigarette, cependant les mots, eux, ne pouvaient pas être appréhendés. L'adolescent se leva et se mit à lui hurler dessus, retenant ses mains pour ne pas attraper le cendrier.

- "Quoi ?! Tu te fous de ma gueule là ?! Sale enculé ! J'ai ta putain de thune pour le prix HABITUEL ! Toi va chier avec ton argent de merde et passe moi mes putains de clopes ! Crois moi, si y'avait que toi et moi dans cette putain de pièce t'aurais espéré ne pas me faire chier sale connard !"

Le rebelle vit sur le visage de l'homme un rictus se dessiner. Il lança le paquet sur la table et tendit sa main vers lui.

- "Ahah ! Très bien gamin. Passe moi mon argent maintenant. C'était drôle de faire ça mais tu vaux clairement pas le déplacement. Démerde toi pour trouver un autre dealer."

Loan lui tendit les billets qu'il prit juste avant de partir du bar. Loan posa ses bras sur la table et la tête sur ses bras. Il n'avait plus personne à qui acheter des cigarettes à part la mafia. Il était effrayé, il ne voulait pas commencer à faire des petits boulots pour eux car il savait ce qui allait se passer. La famille Arai n'auraient plus aucuns enfants s'il venait à commencer. Désespéré, l'adolescent sortit du paquet une cigarette et l'alluma, inhalant la fumée toxique avant de la recracher quelques secondes plus tard, réfléchissant à un moyen d'obtenir de nouvelles cigarettes.
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Nikolaï S. Evans
♥ Professeur de Biologie-Chimie {Université}
Nikolaï S. Evans


Genre : Masculin Poissons Tigre Age : 38
Adresse : 9 Rue Akaiberry - Hebi
Compteur 115
Multicompte(s) : Ophiuchus M. Odegard

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: Being an outlaw is easier when you're not alone. (PV. Nikolaï)   Being an outlaw is easier when you're not alone. (PV. Nikolaï) EmptyDim 5 Aoû 2018 - 20:47

22:00.
Les yeux bleus de Nikolaï s'ouvrent sur la noirceur du plafond qu'il fixe durant quelques bonnes minutes. Il se redresse du canapé où il s'était endormi, poussant inconsciement les cadavres de bouteilles et seringues qui trainaient là, à ses pieds qui se posent maintenant au sol. Ne découvrant pas la fraicheur du parquet du fait qu'il ait dormi avec ses chaussures,  l'une de ses mains vient de se perdre dans ses cheveux blonds, tendis que l'autre vient prendre appuis sur le rebord du canapé recouvert de cendres. Il tousse. Son bras se dérobe sous lui. Il n'avait visiblement pas eu le temps de retirer le garrot de fortune utilisé pour cette dose. Il soupire, baille puis l'arrache avant de le lancer à ses pieds sans y prêter attention.
Nikolaï se lève doucement, poussant des pieds toutes les merdes au sol avant de marcher sur l'une d'elles et se dirige vers la salle de bain, étonnement propre comparée au reste de cet appartement du quartier Bogu.

Il se scrute longuement dans le miroir, inspectant ses yeux puis les plis du coussin qui lui sont restés sur la joue comme un garçon qui aurait fait une sieste un peu trop longue. En y pensant un peu, il ne savait plus si cette soirée avait débuté la veille ou l'avant veille. Notre Russe baille à nouveau puis se passe de l'eau sur le visage afin de se débarasser de l'engourdissement de ses machoires et peut être même de la douleur que lui procurent ses dents qu'il a sûrement trop serrées durant cette longue.. longue soirée.
Des grognements lui parviennent du salon, des bruits de capsules et autres déchets qui tombent au sol dans un petit tintement indistinc sonnant le difficile réveil des autres fêtards dans un état tout aussi léthargique que le sien. Il est temps de partir.
Il traverse le salon d'un pas décidé, récupérant sa vêste sur le rebord du canapé il ne prend pas la peine de jeter un oeil aux gens allongés dans le salon. Il passe la porte d'un bond et dévale les escaliers qui craquent sous lui sans crier gare. Il arrive dans la rue où il se mêle sans problème aux saoulards de Bogu sans se retourner sur l'immeuble qu'il venait de quitter.
Nikolaï n'a pas pris la peine de fermer à clef, il n'était pas chez lui.

Il pleut.
Après avoir porté une cigarette à sa bouche, Nikolaï enfile sa capuche sans prêter attention à où ses cheveux pouvaient bien se placer. L'enfonçant bien jusqu'au bout afin de cacher sa blondeur et de se fondre dans la masse, il va de son autre main chercher un briquet dans sa poche afin d'allumer sa barre de mort sur laquelle il tire avidement. Prenant une courte pause, il parviens à se faire bousculer par un autre saoulard qui ne devait pas l'avoir vu, si bien que celui-ci vint à renverser le contenu de sa bouteille de bierre aux pieds de Nikolaï qui se contenta de le repousser du bras. Continuant de marcher dans les rues mal fâmées de Bogu, il atteint désormais la petite porte dérobée qui donnait sur l'arrière salle du 'Bitter End' un autre bar miteux qui anime les rues de Bogu la nuit venue.
Il toque, la porte s'entrouvre. Un homme le toise, hoche la tête et vient à le laisser entrer.
Sans le remercier Nikolaï s'engage dans le couloir, à la recherche de sa table préférée à laquelle il s'installe en jetant une liasse de billet en son centre.
Les cartes s'abattent, les mises sont lancées, les jeux se font.
Nikolaï ne perd pas la face mais ne gagne pas le gros lot.
Après une grosse heure de jeu il récupère ses gains et se voit se diriger vers bar après avoir passé une porte recouverte d'un rideau.

Le bitter end, ce bar moisi où la petite mafia vient à se retrouver.
Un bar moisi où Nikolaï peut épuiser ses stocks si facilement qu'il se sent obligé d'aller faire du social au-près de ses habitués afin d'entretenir leur fidélité. La musique de fond se mélange aux conversations sans queue ni tête d'ivrognes assis de part et d'autre de la salle.
Il y fait sombre, l'atmosphère lourde. Sans prêter attention aux âmes qui se mouvent ici et là de la pièce, Nikolaï balaye l'espace du regard. Ses yeux viennent alors se poser sur un jeunot en altercation avec l'un des types assis à une petite table, lui offrant un ptit moment de distraction alors qu'il sirotte son Gin tranquillement, s'attendant à une probable baston il observe avec attention les gestes de chacun et ce qui se trame à cette table.

Tous ces cris pour de vulgaires clopes ? Nikolaï n'en croit pas ses yeux et se prend même à ricaner. Lorsque le dealer vint à se lever, le russe fit de même et demanda une bière avant de s'avancer en direction du jeunot à la planche de skate posée au pied de la banquette sur laquelle il vint à s'installer. Il n'était pas difficile de voir que le petit en face de lui se trouvait bien contrarié. Décidant de ne pas l'embêter d'avantage, sa voix teintée d'accent russe vient briser le silence tout en posant la bière devant lui.

'Si ce type ne peut pas obtenir ce que tu désire, je suis celui qu'il te faut' dit-il en le toisant de façon intense.' Mais je crois comprendre que tu es en quête de cigarettes, je peux t'en avoir, et sûrement moins chères que celles qu'il te vend.' Il sirote son Gin à nouveau et retire enfin sa capuche, dévoilant ses cheveux blonds au petit en face de lui. 'Directement importées de Russie' lançant sur la table l'un des paquets pleins qui lui restaient de la soirée d'où il revenait, Nikolaï se tourna face à la petite piste de danse où se dandinaient quelques filles peu vêtues, les regardant sans gêne de haut en bas, un petit sourire se dessinant au coin de ses lèvres.
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