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 Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]

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2 participants
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Yuuta Fukuro
♣ Université - 4ème année
Yuuta Fukuro


Genre : Masculin Poissons Singe Age : 32
Adresse : 01, allées Aki, Appartement D04
Compteur 79

KMO
                                   :

Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] Empty
MessageSujet: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyVen 29 Déc 2017 - 21:52


GrillaBeats - Ni Hao:


Les lumières de la ville défilaient comme des étoiles filantes multicolores dans le ciel ; les néons des échoppes devenant des comètes que l’œil ne réussissait pas à capturer. Ce spectacle s’offrait à Yuuta, lascivement assis dans une voiture, son regard et son imagination fuyant à travers les vitres teintées de l’automobile. Son esprit sautait de lumières en lumières, tentant de lires les lettrines qui disparaissaient aussi vite qu’elles apparaissaient, la Subaru bleue de laquelle il était passager avalant le bitume des rues de la ville à grande vitesse.

Il avait la tête légère, son corps flottant au-dessus du siège en cuir, son esprit se promenant dans des mondes imaginaires au son de la musique trop forte qui résonnait dans tout l’habitacle. Celle-ci, de son cru, mélangeait un doux beat en fond avec une mélodie au Guzheng qui transportait tout esprit calme dans des contrées inventées de toute pièce. Que ce soit des montagnes au pic neigeux, des champs vert à perte de vue ou encore les ruelles d’une ville imaginaire, la douce mélodie qui se répétait inlassablement invitait l’auditeur à se laisser aller à son imagination, appréciant le voyage qu’il espérerait durer le plus longtemps possible.

Du moins, c’est ce qu’espérait Yuuta avant que la musique change subitement.


Sarin Assault – Undead II:


La douce mélodie se transforma en un ramassis de basse rapide. Celles-ci étaient crachées par les caissons à l’arrière du véhicule, les vitres et portes de la voiture vibrant au son de chacune d’entre elles, créant une mélodie de vibrations qui venaient se mêler au désordre musicale qui avait soudainement pris d’assaut l’habitacle. Le nuage sur lequel Yuuta était posé s’était alors transformé en une tempête, annonciatrice d’un cataclysme en approche.

A la place du conducteur, excité comme une puce et tapant son volant au rythme de la musique frénétique, se trouvait Akira Fukuro, petit cousin de Yuuta. Totalement pété, roulant bien au-dessus de la limite de vitesse, il avait un œil fixé sur la route et un autre sur son musicien de cousin qui n’avait pas l’air autant excité que lui.

« ALLEZ COUZ’ ! MORE HYPE ! C’TE SOIRÉE VA ÊTRE D’LA BOMBE ! » Il criait pour se faire entendre par-dessus la musique bien trop forte qui continuait à marteler l’intérieur de la voiture ainsi que la tête de Yuuta. « Y’AURA D’LA BONNE ZIK ET D’LA BONNE MEUF ! T’VERRA LES JAP’ ELLES SONT BONN… »

Excédé par l’amas de bruit qui ne semblait pas vouloir arrêter de saturer ses oreilles, Yuuta éteignit alors la musique qui provenait du téléphone portable de son petit cousin relié à l’autoradio. Aussi étrange que cela puisse être, le silence qui s’en suivit en était presque assourdissant ; un léger acouphène semblant prendre la place dans l’oreille du jeune musicien.

« Rah, couz, pas cool ! Allez ! » Se reconcentrant sur la route sans pour autant décélérer, Akira fit une petite moue déçue à l’encontre de son cousin. Le fait qu’il était pété rendant son expression plus factice plus qu’il ne l’aurait voulu. « Une Silent organisée par l’conservatoire d‘Keimoo ! T’imagine pas l’nombre d’potes qui sont grave vénèr’ d’pas avoir r’çu d’invit’ offi’ ! »

« J’suis juste pas motivé, c’est tout. » Yuuta avait espérer que cette simple réponse aurait suffi à son cousin, désirant apprécier encore un peu l’état second et paisible dans lequel il était. Cependant, celui-ci lui jeta un regard interrogateur, demandant plus de détails. « Ok, c’est le conservatoire qui organise cette soirée pour les artistes de la région, mais sérieux, on est forcé d’y aller ? J’vois pas l’utilité. »

Akira leva alors les bras en l’air, lâchant le volant momentanément avant de le reprendre en main, en signe de frustration.

« C’mon ! Une invit’ officielle ! Pas d’queue à faire, y’aura d’la meuf et d’l’alcool. T’veux quoi d’plus ? » Tournant la tête vers son cousin, Akira tenta alors de lui sourire, n’arrivant finalement qu’a un rictus étrange. Yuuta lui avait bien dis de ne pas gober après avoir fumé. « And if you can’t beat it, you can ask someone to blow it ! »

Yuuta roula des yeux. Forcé à parler, forcé à se concentrer sur les bêtises qui lui étaient dites, il venait définitivement de perdre son high. Il n’avait jamais connu son petit cousin autant irritant ; même si lors de ses visites au japon il avait cette attitude cliché de rappeur/racaille, Yuuta n’avait jamais connu l’étendue de la chose du fais qu’il ne restait jamais assez longtemps pour passer plus de temps avec Akira.

Finalement, il ne répondit pas, c’était inutile car il le savait dans un état totalement second. Désespéré, Yuuta compris alors que la soirée allait être longue ; visiblement, il allait devoir surveiller les faits et gestes d’Akira afin d’éviter qu’il leur attire des ennuis. Le conservatoire de musique était sorti de ses habitudes classiques pour organiser une Silent Party, désireuse de redorer l’image de celle-ci auprès des jeunes artistes de la région. La plupart la jugeant trop vieux-jeu pour s’y intéresser. Il était sûre que tout fauteur de trouble seraient mis à la porte illico-presto.

C’était sûrement cliché de la part de Yuuta de penser cela, mais il imaginait qu’un wannabe rappeur totalement pété allait vite faire tâche au milieu des joueurs de musiques classiques du conservatoire. Encore plus si celui-ci cherchait à draguer l’entier de la gente féminine présente : c’est qu’il n’avait pas la langue dans sa poche quand il était "loin" et ne voyait aucun problème à directement exprimer son but lorsqu’il parlait avec une femme.

Le soupir exaspéré que lâcha Yuuta lors de cette réalisation fut masqué par le crissement des pneus de la Subaru d’Akira : ils étaient arrivés et celui-ci s’était enfin décidé à ralentir la cadence afin d’entrer dans le parking proche de la boîte de nuit, l’air de rien. Yuuta aussi était dans un état second depuis le début du voyage et il ne remarqua qu’au moment où son cœur rejoignit son ventre durant le freinage la vitesse à laquelle ils avaient roulés tout le long du trajet.

Sortant de la voiture, il fut accueilli par le froid mordant de cette nuit de fin décembre qui se faufila sous sa veste, rafraichissant son corps en un instant et anéantissant toute espoir qu’avait Yuuta de pouvoir retourner dans sa bulle douillette. Fermant au mieux sa veste pour le court trajet qui le séparait de l’entrée de la boîte, il n’eut pas le temps de faire quelques pas que le bras de son petit cousin vint l’attraper autour du cou, le faisant se pencher en avant, Akira l’entraînait d’un pas joyeux vers l’entrée.


Yo, yo ! Here we go ! Make place or I’ll break yo face !
Imma here to party, mind ya biz’ I want no hoes talkin’ to me silly !
Goofy, sexy, crazy, back away ‘cause i need no molly !
To feel good i just need my weed and for this beautiful thing to swallow my seed !


Akira avait fini son rap en pointant des deux mains vers une fille aux cheveux noir non loin d’eux, un sourire s’étirant de part et d’autre de ses oreilles. Libre de l’étreinte forcée de son cousin et se redressant, Yuuta se facepalma intérieurement de ce qu’il venait de se passer. Les regards commençaient à se tourner dans leur direction, c’était mauvais signe. Profitant d’un petit temps de silence, ce fut lui qui attrapa alors son cousin par le cou.

«Akira ! Shut the hell up, man ! On va se faire recaler avant même de passer l’entrée ! »

Malgré le soudain revirement de situation, Akira gardait son panache et ce sourire amusé sur son visage ; pour un peux et Yuuta aurait cru que les yeux de son petit cousins s’étaient même mis à briller de mille feux.

« Ah ! T’es motiv’ now ? The green finally kick’d in ? »

« Non, t’as pété mon high ! » La moue que fit Akira était, cette fois-ci, réelle ; il avait l’air vraiment désolé que toutes ses singeries aient fait redescendre Yuuta. « Mais vu que tu m’as tiré jusqu’ici alors autant voir c’que la soirée vaut, non ? »

« Ah ! Couz’, tu fais plaiz’ à entendre ! Et j’pense qu’j’ai c’qui t’faut pour t’r’monter l’moral ! » Yuuta n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’Akira sortit alors quelque-chose d’une poche intérieur de sa veste. « Un p’tit stick de r’montée ? »

A ce moment-là, l’esprit de Yuuta s’embrouilla ; la proposition était plus qu’alléchante, tapant exactement dans ses faiblesses. Son esprit alors débuta un long débat interne portant sur le bienfondé d’en rajouter une couche pour lui mais surtout pour Akira : Yuuta en aurait bien besoin histoire d’à nouveau retrouver la quiétude qu’il avait ressentis en début de soirée, mais Akira, lui, allait sûrement repartir de plus belle dans ses bêtises et il était déjà arrivé à un point critique.

« Allez couz’, ça peut pas t’faire d’mal. » Voyant l’hésitation de son cousin, Akira commença à faire vaciller le joint devant les yeux de son cousin tel un pendule pour l’hypnotiser. Les yeux bleus de celui-ci suivant le mouvement de balancement. « AK-47, out et bien dosé. Du bonheur vert bâton ! »

L’hésitation était grande pour Yuuta ; son cousin, aussi fumeur de longue date, semblait bien savoir jouer l’avocat du diable. Comme pour forcer un peu plus l’esprit indécis de Yuuta à accepter, celui-ci fit passer le joint sous le nez du jeune garçon, histoire de lui faire sentir les douces effluves de la weed que le stick contenait.

« Et qu’pour toi ! J’smoke pas, j’montrai qu’la garde pour pas qu’on t’grille. » Un sourire malicieux s’était dessiné sur ses traits de visage. Akira ne laissa pas Yuuta le temps de réfléchir plus avant, allumant le stick après avoir isolé son cousin des regards indiscrets. « En plus c’est moi qu’à les cartons d’invit’, t’auras même pas a causé à l’accueil. Promesse d’Fukuro ! »

La main de Yuuta avait agis sans l’accord de sa tête qui était toujours en train de tergiversée : attrapant le stick qui lui était tendu, il ne fallut pas long avant que la tant convoitée fumée entre dans sa bouche et débute son chemin jusqu’au système cérébrale du jeune garçon. Après quelques instants à fumer en silence, Yuuta sentit alors le brouillard reprendre sa place dans son esprit, celui-ci arrêtant de réfléchir et se laissant aller dans le moment présent. Une dizaine de minutes après, ils sortirent de leur cachette et allèrent, en silence, jusqu’à la porte d’entrée de la boîte pour enfin y faire leur entrée.

Une Silent Party avait pour caractéristique principale que la musique était diffusée dans des casques que les gens portaient, ainsi, aucune musique ne vint accueillir les deux garçons lors de leur entrée. Seul des voix chantant les paroles de la musique diffusée pouvaient être entendues plus loin. L’entrée était une salle avant la principale où se déroulait le concert silencieux et contenait un long comptoir derrière lequel se trouvait l’accueil des invités. D’un pas sûr, un Akira énergique emmena un Yuuta déphasé jusqu’à l’une des personnes chargée de l’accueil.

« Bien le bonsoir, mad’moiselle ! Mon ami et moi sommes attendus ! » Akira, un sourire radieux sur le visage tendis alors l’invitation officielle que Yuuta avait reçu, celle-ci valable pour le jeune garçon et un accompagnant de son choix. « Vous faut-il quoi que ce soit de notre part pour faciliter notre accès à la salle des fêtes ? »

La jeune fille arqua un sourcil interrogateur derrière son comptoir tout en prenant le carton que lui tendait le jeune garçon, après avoir rapidement scanné l’invitation, elle la reposa et s’adressa au deux jeune homme avec un sourire radieux et accueillant.

« Bienvenu à la Silent Party du conservatoire de Keimoo ! Nous vous remercions d’avoir répondu présent à notre invitation et espérons que vous vous amuserez durant cette soirée. » Yuuta remarqua que la voix de la jeune fille était entraînée à s’exprimer clairement, elle devait être une hôtesse de métier ou devait avoir l’habitude de parler à une foule. « Afin de nous assurer de votre identité, nous vous demandons de bien vouloir nous transmettre vos cartes d’identité. Celles-ci seront gardées par nos soins en guise de caution pour les casques que nous vous remettrons. Vous pourrez les récupérer à ce comptoir lors de votre départ. »

Machinalement, les deux garçons sortirent leurs cartes d’identité respectives et les donnèrent à l’hôtesse qui, en retour, leur posa deux casques sur le comptoir ainsi que deux bracelets jaune après avoir vérifiée leur identité, celle de Yuuta en particulier.

« Les bracelets jaunes vous donnent accès à la partie VIP de la soirée, à l’étage, vous y trouverez des places assises ainsi que les mêmes commodités qu’au rez-de-chaussée. Merci de les garder constamment sur vous et de manière visible pour la sécurité gardant l’accès à la zone. » Elle prit alors un casque dans ses mains et le retourna, présentant l’arrière de ceux-ci et pointa un commutateur qui se trouvait sur chacune des parties du casque. « Le commutateur de gauche vous permets de régler le volume à votre guise, celui de droite vous permets de choisir entre les 3 canaux de musiques qui sont diffusés en temps réel dans la salle. Une couleur distincte pour chaque canal vous permettant de reconnaître ce que vous écoutez ainsi que les personnes vous entourant. »

Elle pressa le commutateur de la partie droite du casque et un néon sur celui-ci s’illumina en bleu. Elle pressa alors deux fois le commutateur pour montrer le changement de couleur de bleu à vert puis vert à rouge. Après avoir vérifié que les deux casques fonctionnaient, elle les reposa sur le comptoir avec un sourire, ses yeux scrutant Yuuta plus intensément. Ce qu’Akira ne manqua pas de remarquer.

« Si t’aime c’que tu mates, check sa carte et ajoute-le sur Facebook. » Il se pencha en avant sur le comptoir afin de se rapprocher d’elle et fis mine de ramasser les casques. « L’est pas d’ici donc l’est un peu timide. Donc l’soit pas avec. Y mords pas ; il y va tout en douceur. »

Gros beauf, il fit un clin d’œil à la jeune fille avant que Yuuta, qui avait eu l’air dans les vapes jusqu’à présent lui mette une tape derrière la tête.

« Et lui n’arrive pas accepter que j’aime un autre homme que lui, saleté de jaloux. »

Bien que le jeune musicien ait tenté de mettre le plus de conviction possible dans sa phrase, il semble que celle-ci n’ait pas eue l’effet escompté. Ainsi, sentant la honte lui monter à la tête, il attrapa les deux casques, les deux bracelets et le bras de son petit cousin pour l’attirer dans la salle principale.

Enfilant son casque et son bracelet, il jeta alors des éclairs du regard en direction d’Akira qui avait retrouvé son sourire mesquin et amusé à la fois.

« Ferme-là ! J’ai pas besoin que tu racontes des conneries sur moi ! » Il se passa alors une main sur le visage, découragé, murmurant quelques-chose sur le fait qu’il n’arrêtait pas de marcher dans les pièges d’Akira, puis scanna du regard la salle qui était bondée et repéra l’escalier menant à l’étage. « Je monte, j’vais me poser et tenter de profiter de mon high. »

Akira, pas le moins ébranlé du monde tendit simplement sa main en l’air, invitant Yuuta à faire un high five qui ne vint pas. Toujours souriant et ravis d’autant exaspéré son cousin, il rebaissa la main et hocha simplement la tête en signe qu’il avait compris.

« Et moi j’pars chasser ! On s’r’trouve en-haut ! » Il n’avait pas fini sa phrase qu’il s’était déjà quasiment engouffrer dans la foule qui chantait et dansait au rythme de musiques qui ne s’entendaient pas. « Pas d’folie pendant mon absence ! »

Secouant la tête, Yuuta pris le chemin des escaliers, les monta puis après avoir montré son bracelet alla au bar se chercher une bière fraîche. Une fois celle-ci coulée et en main, il alla s’asseoir sur un canapé vers le bord pour regarder les gens danser, son esprit toujours brumeux et ses pensées toujours loin de l’endroit où il se trouvait.

C’est à ce moment-là que le temps perdu son cours : sirotant sa bière et profitant de la musique qui passait sur le canal rouge, son esprit se mis à nouveau à se balader dans son imaginaire alors qu’il regardait les danseurs en contrebas. Combien de temps cela dura-t-il ? Il ne put le dire. Cependant, il fut sorti de sa rêverie alors qu’il était à la fin de sa bière et que son téléphone portable vibra. Plissant les yeux face à la forte luminosité que dégageait son écran, il eut un petit rire amusé lorsqu’il vit qu’il avait reçu une notification Facebook : quelqu’un l’avait ajouté.

Damn’ you, Akira Fukuro ! You silly man !



Akira !


Où était-il passé ? Depuis combien de temps s’étaient-ils séparés ? Cette soudaine réalisation le tira encore plus de son état second, son imaginaire passant rapidement en revue toute les bêtises que celui-ci aurait déjà pu faite à l’heure actuelle. Se relevant du canapé, il commença à scanner la foule en contre-bas, espérant trouver son pété de petit cousin et espérant qu’il ne s’était pas attiré d’ennui.


Dernière édition par Yuuta Fukuro le Mar 13 Fév 2018 - 22:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyVen 29 Déc 2017 - 23:15

Rien n'allait aujourd'hui. D'abord a cause de cette après-midi qui n'en avait pas finit de la décevoir.
Elle n'avait finalement pas obtenue les tissus demandés, elle n'avait pas trouvée la suite de sa chanson pour Arata, et elle n'avait pas achetée cette guitare qui avait volé son cœur au premier regard. Et puis elle était tombée, deux fois. Trop maladroite, mais a ce point, c’était presque effrayant. C’était a croire que chaque pavé qui était un peu trop surélevé vis a vis du reste de la chaussée était un piège mortel pour ses pas. Elle était rentrée chez elle pour se changer, en apercevant l'énorme ecchymose noire qui lui recouvrait la hanche, elle avait simplement soupiré. Ce n’était pas vraiment étonnant finalement.

Si elle devait se changer, c’était qu'elle avait une soirée ce soir la. Rien de bien incroyable, a vrai dire, c’était plutôt le contraire en vérité. Elle était encore une fois obligée d'y aller faire un tour. Jonathan avait était clair. « Keimoo est la ou tu centralises la première année de ta carrière, tu dois absolument être vue partout. Si tu peux chanter c'est encore mieux, mais tu dois faire en sorte qu'on ai l'image de l'étoile de la ville quand on pose les yeux sur toi. Je veux que personne ne puisse te considérer comme une inconnue quand tu marches dans la rue ».

Elle soupira en se regardant dans le miroir, tout en enfilant ses collants. Elle voulait simplement jouer de la musique, elle n'avait sans doute pas prit en compte tout ce qui venait avec cette célébrité naissante. Avec Reira, au moins, elle aurait eu une amie avec qui gérer. Mais elle était en solo, elle devait faire avec. Elle ne s'habilla pas spécialement chaudement, songeant qu'il ne ferait pas froid dans la pièce. Un endroit ou chacun être cloîtré dans sa musique avec un casque. C’était une horreur pour elle.

Alors qu'elle descendait l'escalier, faisant un signe de tete a Taki, l'un des majordomes des Masuda, qui attendait pour l'emmener, elle se demandait vraiment l'utilité pour elle d'aller dans un lieu de ce type. Aucun. Une « Silent party », cela n'avait rien a voir avec de la musique. La musique était une communion, un échange d'émotion. C’était une flamme qui brûlait dans sa poitrine et qu'elle faisait passer a chacun des gens avec qui elle partageait ce moment d'une intensité folle pour son cœur. Ici, il n'y aurait rien d'autre que des âmes froides, cherchant vainement a se réchauffer avec une technologie qu'elle ne comprendrait jamais. Elle prit sa guitare avant de s’engouffrer dans le véhicule.

Comme a son habitude, la station de radio diffusait une représentation en différée de la grande pianiste Adelaide Stein Masuda. Taki semblait etre plus qu'un fan de la mère de la famille qu'il servait, il était impossible de faire un trajet en sa compagnie sans entendre des morceaux de la génitrice d'Ayame. Elle écoutait cependant attentivement, en songeant que cet art musicale serait bien absent de sa soirée. Si elle n’était pas uniquement une pianiste classique, elle ne pouvait considérer que c’était ennuyant. Surtout quand elle avait pleurée en écoutant Haruki, le pianiste fantôme de l'académie Keimoo. Un souvenir qui ne serait jamais plus autrement qu'une pensée.

Elle descendit de la voiture une fois arrivée. La rue n’était pas bondée, mais il y avait un peu de monde sur le trottoir devant l'entrée du bâtiment. Un bon nombre de personne se retourna en la voyant arriver, chuchotant sur son passage. Si elle avait déjà une grosse notoriétés, il n'y avait pas un seul membre du conservatoire de la ville qui ne l'a connaissait pas. Elle même connaissait un bon nombre de membre, malgré le fait qu'elle n'y avait jamais étais, pratiquant en autodidacte. Aussi, elle fit quelques sourires aux différentes personnes qu'elle rencontrait.

Elle faisait la queue depuis quelques minutes, observant les alentours d'un air ennuyée, sa guitare habituelle sur le dos, son manteau a la main. Elle n'avait pas froid, étrangement. Elle était juste agacée d’être la. Elle observa les personnes juste avant elle, et commença a chercher ses papiers quand ce fut son tour. Elle posa son manteau sur le sol avant de chercher dans la housse de sa guitare, jusqu'à ce que celle qui semblait être la pus proche au niveau de l'accueil lui dise d'approcher d'elle.

- Masuda-san, pas besoin de tes papiers ou d'invitations, je suis certaine que tu en a sans devoir te demander la moindre preuve. Je suis contente que tu sois venues, j’espère qu'on pourra discuter un peu plus tard, quand j'aurais accueillit tout les invités.

Elle redressa la tête pour reconnaître Aiko Fujita, avec qui elle etait allée a l'école pendant longtemps avant qu'elles ne soient séparés dans des classes différentes, Aiko étant plus vieille. Elle lui sourit en inclinant la tete et en refermant la house de sa guitare. Aiko lui proposa de mettre son manteau et sa guitare au vestiaire, mais la jeune Masuda refusa tranquillement, en réajustement son instrument sur son dos.

- Merci, Aiko-chan, mais je vais garder ma guitare. Mais merci pour la proposition, ce poste te va a merveille, tu sembles etre faites pour ça.

Elle lui sourit, et son interlocutrice lui retourna son sourire en rougissant un peu. Passée la surprise, il était assez habituel pour les interlocuteurs d'Ayame qu'elle soit aussi familière avec des gens qu'elle ne connaissait pas tant que cela. Elle récupéra son casque et son bracelet, avant que Aiko ne lui propose d'aller a un endroit plus calme que le carré VIP ou allaient les gens ayant des invitations. Ayame se doutait que la célébrité de sa mere en etait pour quelque chose. Elle faisait partie des plus gros donateur du conservatoire de la ville, et ce depuis des années.

- Merci pour la proposition, mais je ne vais sans doute pas rester très tard, de toute manière, bonne soirée Aiko-chan.

Elle lui sourit avant d'entrer tranquillement plus profondément dans le bâtiment. L'endroit etait très grand, et surtout remplit de monde. Elle soupira alors que chaque personne qu'elle croisait semblait vouloir lui faire la bise et lui adresser la parole. Aussi, elle marchait plus vite vers l'escalier, la tête basse, pour ne pas que l'on cherche a l'apostropher d'avantage. Elle monta les marches quatre a quatre, dans cette ambiance étrange mêlant bruit et silence. Elle n'avait pas enfilé son appareil, ne parvenant pas a s'y résoudre, et elle marchait entre les tables, les fauteuils et les canapés, jusqu'au bar, pour récupérer un coca. Elle constata que toute les consommations étaient incluent dans l'invitation et remercia le barman en souriant, avant de retourner vers la rambarde dominant la foule.

- Qu'est ce que je fou la.....

Elle posa son casque sur une table, en songeant qu'elle n'en avait de toute façon pas besoin. Il y avait moins de monde en haut, et personne ne semblait vouloir venir lui parler dans l'immédiat. Il était sans doute trop tôt, songea t'elle avant de s'accouder a la rambarde qui dominait la piste de danse, sirotant distraitement son coca. Elle se mit a observer les gens danser, en imaginant avec exactitude la musique qui aurait pu passer pour que tel ou tel personne danse de la manière ou ils bougeaient. Et dans sa tête, la musique apparut clairement, comme si elle était vraiment audible dans la pièce. Elle ferma les yeux, sans penser qu'elle etait la seule personne du bâtiment sans casque. En songeant que du point de vu des gens, elle n'avait absolument rien a voir avec cette atmosphère, elle et sa guitare plongée dans l'obscurité uniquement bravé par les néons.
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Yuuta Fukuro
♣ Université - 4ème année
Yuuta Fukuro


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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptySam 30 Déc 2017 - 22:39

La piste de danse était illuminée de trois couleurs différentes : bleu, vert et rouge, chaque personne écoutant le canal qu’il préférait. Il était intéressant de voir quels canaux étaient les plus prisés du public et à quel point les gens changeaient entre ceux-ci durant leur soirée. Un moment une majorité de vert fit son apparition puis vint le rouge, le bleu et une fois de plus le rouge. Créant une sorte de guirlande de Noël changeant inlassablement sa couleur principale.

Cela posait aussi une autre question : les DJs présents sur la scène faisaient-ils attention à cela ? Est-ce que le DJ du canal rouge passait une musique plus connue lorsqu’il voyait sa couleur disparaître de l’ensemble des casques ? Un de ces DJ cherchaient-ils uniquement à plaire au plus grand monde, changeant les morceaux qu’il avait prévu à la base pour cette soirée ? Yuuta ne savait pas vraiment quelle réaction il aurait eu à la place de l’un d’eux.

Cependant, bien que son esprit analysait les variations de couleurs de la salle, une autre partie s’inquiétait pour son petit-cousin, ou plutôt ce que celui-ci était en train de faire. Connaissant le phénomène, il devait être en train de danser dans un coin, de l’alcool à la main et le corps vibrant au son de la musique sur laquelle il s’était connecté. Cependant, vu l’état second de celui-ci et ses derniers mots : "je vais chasser", l’esprit de Yuuta ne cessait de s’imaginer des situations dans lesquels son petit-cousin aurait pu s’empêtrer.

Il cherchait dans la salle une personne en train de casser la soirée a d’autre, de préférence une fille. Il s’imaginait bien Akira, grande gueule adorable qu’il était, en train de tenter de charmer une jeune femme. Celle-ci, qui n’avait rien demandé à personne, mal à l’aise devant les avances peu respectueuses du jeune rapper. Par la même, il cherchait aussi à trouver un mouvement de foule soudain qui serait synonyme de l’éclat d’une bagarre sur la piste de dance. Après tout, vu l’état d’Akira, il serait bien du genre à draguer une fille en couple et qui le lui aurait déjà dit plusieurs fois. Forçant le chéri de celle-ci à prendre les devants et repousser le jeune garçon.

Il semblait à Yuuta que tout était possible lorsqu’il s’agissait de femme et de son petit-cousin.

Son esprit embrumé présenta alors une image à Yuuta qui le fis ricaner, un sourire amusé s’étirant d’oreille à oreille sur son visage : et si celui-ci, tout pété qu’il était, avait harponné la mauvaise personne ? Et s’il avait claqué les fesses d’une fille type "Grosse Bertha" ; forte, avec une attitude "no-bullshit" et qui lui aurait immédiatement retourné la gentillesse avec une claque magistrale ? Il pouvait imaginer la scène : une bavaroise, cliché sortis tout droit de l’Oktoberfest, claquant son petit-cousin puis utilisant son sac à main pour continuer à le frapper.

Et lui dans tout ça ? Il se tiendrait à côté, l’air las, fournissant les munitions à la femme pour qu’elle continue sa revanche sur Akira. Comme un dans dessins animé à la Tom & Jerry, il lui passerait tout ce qu’il lui passerait sous la main.

Regardant autour de lui, Yuuta alimenta son imagination afin qu’il continue le petit scénario qu’il s’imaginait et qui le faisait de plus en plus rire. Ainsi, la bavaroise recevrait en main propre son verre de bière qui reposait sur la table-basse derrière lui, le casque qu’il portait autour du cou, la bouteille posée sur le comptoir du bar VIP et la guitare cachée dans la fourre de la fille accoudée plus loin.

Guitare ?

L’esprit embrumé du jeune garçon s’arrêta alors dans son délire, ses yeux se tournant alors vers la fille aux cheveux noirs qui était aussi accoudée à la rambarde, plus loin de lui sur sa droite. Sa vision comique de la punition de son petit-cousin fut alors remplacée par une flow de question vis-à-vis de cette personne, la principale étant pourquoi elle avait une guitare, dans une fourre, en plein boîte de nuit. Avait-elle mal lue le carton d’invitation ?

Tournant la tête et toute son attention sur celle-ci, d’autres questions naquirent dans sa tête, poussant de côté les délires que sont esprits embrumé créait. Pourquoi avait-elle sa veste sur elle ? Venait-elle d’arriver ou allait-elle partir ? Pourquoi personne ne l’accompagnait ni lui parlait ? Était-il le seule à la voir ? Était-elle en fait le fantôme d’une musicienne venue regarder ces jeunes gens profiter de la vie et de la musique ?

Yuuta secoua alors la tête, comme pour faire sortir cette dernière pensée de sa boîte crânienne ; cette dernière réflexion étant, évidemment, un produit de son imagination déréglée par la weed et l’alcool.

Cependant, la vision de cette jeune fille avec une fourre de guitare ne cessait de le perturber. C’était trop spécial, dans une soirée comme celle-ci, pour pouvoir passer à côté. Curieux comme il l’était, il savait qu’il n’arriverait pas à passer une bonne soirée à moins d’avoir quelques explications, aussi farfelue qu’elles seraient. C’est pourquoi il prit son verre et commença à marcher en direction de la jeune-fille-fantôme-musicienne.

« Qu’est-ce qu’elle fait ici ? Je pensais pas que c'était son genre… »

Passant à côté d’un groupe de fille assise sur des canapés, Yuuta avait capté un bout de leur conversation qui était, visiblement, dirigé vers la jeune fille fantôme qui n’en n’était finalement pas un. Le groupe de fille regardait aussi dans sa direction, murmurant entre elles comme pour ne pas se faire entendre par celle qui était accoudée plus loin, toujours l’air perdue dans ses pensées. Yuuta s’arrêta alors dans ses pas, regardant aussi celle-ci qui, maintenant qu’il était un peu plus proche, semblait s’ennuyer dans cet endroit.

Devait-il aller lui parler ? Après tout il avait maintenant la confirmation qu’elle était bien réelle, même connue par d’autre personne présente dans la salle. Pour sûre il y avait quelqu’un qui allait la rejoindre, non ? Ce n’était pas sa place d’aller la déranger, pour lui dire quoi au final ?  Et pourtant, bien qu’il ait eu réponse à une de ses questions, cela ne restait qu’une seule réponse à une seule des nombreuses questions qu’il s’était posé. Ça ne lui suffira pas, il lui faudra un peu plus pour avoir l’esprit tranquille et pouvoir retourner vaquer à ses occupations. Il reprit alors sa route, mais cette fois-ci il dévia par le bar de la zone VIP.

« Un Kamikaze, avec deux verres à shot, s’il vous plaît. » S’accoudant au bar alors que le serveur partait préparer le cocktail dans une bouteille à mix, Yuuta sentis ses jambes faiblir quelques instants, son corps râlant de l’état dans lequel le jeune garçon le plongeait. Il interpella le serveur rapidement d’un geste de la main. « Bouteille et verre à shot en plastique, s’il vous plaît. »

Se retournant pour vérifier que la jeune fille était toujours là, il prit une grande inspiration ; une part de son esprit le poussant à aller lui parler et une autre lui criant qu’il était stupide, pété, avais bu et allait juste faire une bêtise.

« Voici pour vous ! Attention à ne pas tout boire seul ! »

Le barman lui fit un sourire et Yuuta le lui retourna simplement, ajoutant qu’il promettait de ne pas boire tout seul. Il prit la bouteille en plastique dans les mains, juxtaposa les deux verres à shot sur le bouchon et repris sa route vers la jeune fille. En quelques pas, il avait fini de réduire la distance entre lui et elle, posant ce qui l’encombrait sur la table-basse entourée de deux canapés qui était proche d’elle.

Après avoir versé un peu de cocktail dans les deux verres à shot, il en prit un avec lui et osa finalement s’approcher de la rambarde, regardant la foule en contrebas, souriant de voir que cette fois-ci, la couleur bleue dominait la salle. Il changea alors le canal du casque qu’il portait autour du cou, se penchant en avant pour se poser ses coudes sur la rambarde.

« Étrange soirée que celle-ci : des gens dansent alors qu’on n’entends pas de musique, des gens murmurent alors que c’est une boîte de nuit… » Il avala alors d’un coup son shot, appréciant le breuvage alcoolisé et sucré du Kamikaze. « … et une musicienne s’ennuie alors qu’il s’agit d’une fête pour la musique. »

Il se tourna alors pour regarder la fille, espérant que son entrée à l’Akira, version soft et édulcorée, n’ait pas fais un flop et ait eu l’effet escompté que son esprit embrumé avait espéré.

« Ce qui soulève quelques questions : pourquoi une personne avec une guitare au dos n’est-elle pas en train de participer à cet événement musical ? » Il scruta un peu mieux la réaction de la jeune fille, espérant par la même occasion ne pas passer pour un creeper ; il venait de se rendre compte qu’elle était plutôt jeune. « Elle n’aurait pas reçu le mémo concernant le genre de la fête ? »

Jetant un coup d’œil, il vit le casque, non porté et sur la fréquence rouge. Visiblement il n’avait pas été utilisé.

« Ou alors elle est trop cool pour faire comme les autres ? »

Yuuta lui fit alors un large sourire amusé pour lui faire comprendre que ce n’était pas une attaque contre sa personne, juste des questions qu’il avait et qu’il exprimait tout simplement, sans réel filtre ni retenue. Cependant, lorsqu’elle alla lui répondre, il l’arrêta net, secouant un doigt devant elle en signe de négation.

« No no, not like this. » Tout sourire, il prit alors le deuxième shot et le tendit à la jeune fille. « As the saying goes : "A shot for your thoughts". That’s the rule. »

C'est, qu'après tout, il avait promis au Barman de ne pas tout boire tout seul.
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMar 2 Jan 2018 - 22:49

Son pied battait le rythme d'une musique imaginaire, sans jamais s'interrompre. Son regard etait braqué dans la direction de la piste sans jamais s'en détourné, comme doté d'une concentration sans faille. C'etait l'une des qualités qui lui avait permis d'apprendre aussi rapidement les divers instruments qu'elle connaissait aujourd'hui. Il lui avait suffit d'un an pour devenir une joueuse de guitare plus que confirmée, et que dire de la flûte traversière qu'elle avait apprit a utiliser en a peine trois mois. Tout ce qui etait lié a la musique, elle le retenait instantanément, et si on cumulait ça au fait qu'elle etait une acharnée de travaille sur ce qu'elle aimait, cela donnait le résultat qui etait en train d'imaginer plusieurs mélodies en simultanés, sans jamais perdre le fil d'une seule, en observant les différentes danses.

Elle avait longtemps rechignés a danser, et c’était loin de ce qui l'attirait le plus, mais elle avait prit quelque cours pour atteindre un niveau correct. C’était un atout pour la carrière qu'elle voulait entreprendre, mais elle ne baserait jamais un de ses concerts sur ça. C’était quelque pas, rien de plus. Sa musique était la pour palier cet état de fait. Sa voix, était largement assez incroyable pour ne pas donner un sentiment de vide aux spectateurs. Ce n’était pas pour rien qu'elle avait acquis rapidement de la popularité. Ce n’était pas pour rien que toute les personnes qui levaient la tête depuis qu'elle était accoudé a la balustrade lui faisaient un signe de la main et un sourire. Elle répondait mollement, sans vraiment regarder, sa tête tournée vers la musique qu'elle imaginait intérieurement.

Elle n'entendit absolument pas le garçon qui venait de lui parler. Cela lui arrivait souvent, et Arata aurait dit que c’était «La Ayame en position off », car cela lui arrivait souvent. Il n’était pas rare d’être avec elle dans la rue, et de ne pas se rendre compte qu'elle s’était soudainement arrêtée, le regard attrapé par une quelconque vision qui lui avait prise toute son attention. Et elle pouvait rester au milieu d'une rue, le regard vers le ciel, vers un mur, vers un objet, les mains dans le dos, le sourire aux lèvres, perdue dans cette position étrange pendant de longues minutes. Si la secouer un peu pouvait la réveiller, les gens préféraient l'observer dans cette étrange posture au lieu de la déranger.

La deuxième question sembla lui faire prendre conscience de la présence du garçon a ses cotés. Elle tourna la tête vers lui, alors qu'une larme provenant indéniablement de son visage volait dans le mouvement. Elle passa le dos de sa main contre sa joue, sans rien dire, avant de tourner a nouveau son regard vers la piste de danse. Elle semblait réfléchir. Ou plutôt, hésiter a parler. Elle ne répondit tout simplement pas a sa question, le laissant continuer. Il semblait de toute façon bien partis, pour faire la conversation.

Elle ne pleurait pas, c’était simplement l'émotion qui la prenait toujours quand elle jouait d'un instrument, chantait, ou, comme c’était a cet instant précis, simplement, lorsqu'elle pensait a la musique. Une émotion intense qu'elle ne trouvait nul part ailleurs. Si Arata avait était la, il aurait évoqué qu'elle était dans une de ses « transes ». Le genre de chose que seul ceux qui l'avait déjà vu comme ça pouvait vraiment souligner. Elle n'etait plus elle même, elle était la musique. Elle tourna a nouveau la tête en écoutant les paroles du garçon, avant de lui sourire, semblant amusée. Trop cool ?

- Ou alors pas assez.


Elle avait répondue d'une voix extrêmement basse, douce, mais facilement audible. Il n’était pas difficile de l'imaginer chanter en entendant cette voix. Elle se rendit compte qu'il l'avait interrompu, se retournant pour récupérer quelque chose. Elle découvrit une boisson alcooliser et soupira intérieurement. Si son frère avait était la, il l'aurait attrapé par le col en le pendant par dessus la balustrade, dans le vide. Si cela avait était Haneko, elle lui aurait probablement mit une gifle en lui disant de ne pas faire boire une adolescente. Peut être un de ses coups de pieds retournés comme elle en avait le secret ? Et si Reira avait etait la.....douce Reira, qu'aurais tu fais ? Songea t'elle.

- Je ne bois pas vraiment, et puis je n'ai de toute façon pas le droit, je suis navrée. Mais merci de l'invitation cependant, c’était une gentille attention pour moi.

Elle soupira, cette fois de façon largement audible, en retournant son attention vers la piste. Peut être que le problème venait d'elle ? Après tout, si ils semblaient tous ravi d’être ici, c'etait que cela devait être amusant. Et pourtant, les voir tous séparés les uns des autres, chacun dans leurs petites bulles, avait le don de la mettre profondément en colère. Si elle avait eu un objet, elle l'aurait peut être envoyer s'écraser sur l'espace qu'elle observait, histoire qu'ils se retournent pour l'écouter, qu'elle puisse les ramener a la réalité. Elle se mordit la lèvre, serra la barrière, puis considéra que c’était inutile, et prit seulement la parole, d'une voix toujours plutôt basse.

- Dites moi alors. Ou se trouve la musique ici ?

Elle retourna son regard intense dans sa direction, l'air de poser une question qui l'intriguait réellement, ce n’était pas rhétorique, elle voulait savoir ce qui faisait que les gens aimaient être la. Elle se retourna vers le casque qu'elle avait posée sur la table un peu plus tôt, le détaillant. Cet objet qui avait ruiné la soirée, de son point de vu, était la comme pour la narguer. Elle recula légèrement de la barrière, croisant les bras sous sa poitrine comme pour marquer son désappointement :

- La musique est un moment de communion. Elle unit les gens, elle donne accès a un monde ou chacun peux voir les autres sans que tout préjuger n'ai lieu. Il n'y a plus de défaut ou de qualité. Il n'y a plus que de la joie. Que du bonheur. Et pendant un maigre instant, quelqu'un peux définitivement se sentir dans un monde ou il n'est plus confronté aux problèmes du quotidien. Mais la.....

Elle désigna l'endroit en ouvrant un bras, faisant un tour de la salle :

- Ici la musique n'est qu'un objet d’égoïsme. Chacun est cloîtré dans son petit univers sans se rendre compte que ce qui est important dans la musique, c'est l'univers globale qu'il procure. Bien sur que parfois, il est agréable d'écouter seul de la musique. Mais venir dans une grande salle, avec des dizaines de personnes, pour écouter de la musique seul, je trouve cela....


Elle s’arrêta un instant, comme si elle n'arrivait pas a mettre des mots sur ce qu'elle pensait. Elle regarda a nouveau la piste, puis le garçon, avant de conclure, d'une façon toujours aussi passionnée :

- Cela me met en colère.

Elle soupira une troisième fois, en songeant qu'il devait la prendre pour une folle. De toute façon, si il ne l'avait pas reconnut comme tout les autres, c'est soit qu'il n’était pas d'ici, soit qu'il n’était pas très musique. Elle ne le reverrait probablement jamais, et elle n'avait pas l'habitude de contenir ce qu'elle avait envie de dire, elle était plutôt du genre a être franche et se moquer des niveaux sociaux. Elle avait eu plus d'un problème avec la hiérarchie a l'école, avec les professeurs, ou avec d'autres adultes, en les appelant par leurs prénoms, ou parlant trop familièrement. Mais elle recommençait systématiquement, si bien que les gens avaient petit a petit commencés a être habitués.

- Ma...Masuda-san ?

Elle se retourna quand une petite voix l’interpella dans son dos. C’était Aiko Fujita, la jeune femme de l'accueil qui lui avait parlée plus tot. Étrangement, elle semblait plutôt rouge et mal a l'aise, regardant tantôt Ayame, tantôt le garçon a ses cotés. Elle s'inclina en tendant une lettre épaisse fermée par un cachet rouge fluo. Ayame la prit lentement avant que la jeune femme recule :

- C'est de la part du directeur. Pour Masuda-Stein-sama, votre mere. Il veux l'inviter pour la remercier pour ce qu'elle fait pour le conservatoire depuis des années. Si vous pouviez lui remettre ceci, ce serait vraiment parfait. Oh, et il me dit que si vous voulez, il voudrait que vous veniez au conservatoire pour donner une représentation a des jeunes de notre age, pour qu'ils puissent entendre d'une bouche plus proche d'eux des conseils pour progresser.


Elle la regarda un instant, plusieurs émotions passant sur son visage. Elle ferma les yeux, serrant les mains sur l'enveloppe, avant de les ouvrir a nouveau, un sourire incroyablement authentique sur le visage. Difficile de dire si elle faisant semblant ou non.

- Aiko-chan, merci pour le message, je ferais la transmission pour ma maman. Quand a la proposition, je vais voir si j'ai le temps, j'irais directement voir le directeur, ou je lui enverrais une réponse sous peu. Merci d'avoir prit de ton temps pour me donner tout ça.


Elle inclina la tete, et Aiko lui sourit, avant de s'incliner de façon un peu plus basse devant Yuuta, et s’éclipsa. Ayame l'observa partir, puis quand elle ne l'eu plus dans son champ de vision, observa la lettre avant d'ajouter d'une façon un peu plus molle que précédemment :

- Je veux bien essayer un verre finalement.....
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMer 3 Jan 2018 - 17:27

« Dites-moi alors, où se trouve la musique ici ? »

Les yeux de Yuuta s’étaient alors "embrasés" d’intensité, une certaine frustration naissant en lui. Pas de ce qu’elle lui avait dit, non, mais quelque-chose d’autre sur lequel il n’arrivait pas encore mettre le doigt dessus. Quelque-chose dans la voix de la jeune femme peut-être ? Il ressentait comme un message dans le message, une demande dans la demande. Il était intrigué, suivant de ses yeux ceux si intense qui lui faisait face, ne manquant pas de voir la touche de tristesse qui semblait imprégné ce regard qui lui avait semblé pourtant si enfantin et joyeux.

« La musique est un moment de communion. Elle unit les gens, elle donne accès à un monde où chacun peux avoir les autres sans que tout préjuger n’ai lieu. » Yuuta plissa alors les yeux, son cœur s’accélérant. « Il n’y a plus de défaut ou de qualité. Il n’y a plus que de la joie. Que du bonheur. » Le jeune garçon fit alors une grimace intérieur ; cela semblait si faussement dit, comme un message préenregistré, récité sans fondement. « Et pendant un maigre instant, quelqu’un peux définitivement se sentir dans un monde où il n’est plus confronté aux problèmes du quotidien. Mais là… »

À nouveau, les yeux du jeune garçon se plissèrent ; le message qu’il venait d’écouter semblait comporter deux vérités, deux points de vue différent. Comme l’un récité en surface et l’autre susurrer dans le secret. Qui était cette fille et pourquoi parlait-elle ainsi de la musique ? Il faillait ouvrir la bouche pour l’interrompre mais se retenu, celle-ci ouvrant son bras comme présentant de manière générale la salle.

« Ici la musique n’est qu’un objet d’égoïsme. Chacun est cloitré dans son petit univers sans se rendre compte que ce qui est important dans la musique, c’est l’univers global qu’il procure. Bien sûr que parfois, il est agréable d’écouter seul de la musique. Mais venir dans une grande salle, avec des dizaines de personnes, pour écouter de la musique seul, je trouve cela… »

Yuuta regarda la jeune fille, détaillant son visage, ses traits si jeune, si pure. Elle devait être la convoitise de bien des jeunes filles, le crush de bien des jeunes hommes. Pourtant, sous tout cela, il semblait au garçon qu’il y avait quelque-chose d’autre, comme une tâche sur ce si beau tableau. Il chercha à nouveau son regard du siens, l’invitant à continuer, à ne pas se refermer, à ne pas arrêter de chanter cette mélodie qui semblait timidement sortir de son cœur.

Don’t be afraid, little birdie, sing without fear when i’m near.

« Cela me mets en colère. »

La surprise se dessina alors sur le visage du jeune garçon à l’esprit toujours quelques peux embrumés. Colère ? Pourquoi ? N’y avait-il pas là une belle métaphore de la danse entre la musique et la vie ? Des gens, tous dans leur monde, tous dans leur bulle se retrouvant sous l’étendard de la musique, partageant tous un amour pour celle-ci ? Dansant, chantant, invitant l’autre à partager ce moment, à sortir de son monde, de son canal, pour se retrouver sur une même longueur d’onde et partager cela ensemble ?

Il allait ouvrir la bouche mais, à nouveau, il fut interrompu par quelqu’un d’extérieur qui était venu les déranger, ou plutôt la jeune fille pour être plus précis. C’était la fille de l’accueil, Aiko-chan il semblait, tenant une enveloppe avec un cachet rouge fluo. La gêne était visible sur son visage lorsqu’elle s’adressa à la jeune fille… Masuda ? Ca disait quelque-chose à Yuuta, comme un nom lointain déjà entendu dans plusieurs conversations, sûrement pris comme exemple pour imager un exemple ou un cas. Cependant, la gêne qu’il eut lorsqu’il se rendit compte que la fille de l’accueil était là effaça tout questionnement dans sa tête vis-à-vis de ce nom de famille qui lui semblait familier.

Rougissait-il ? Il ne savait pas, par contre il avait senti une bouffée de chaleur lorsque ses yeux croisèrent ceux de la jeune fille. Il détourna les yeux, honteux et gêné de devoir la recroiser si tôt durant la soirée. Il aurait espéré la revoir, de loin, très loin, à la sortie de la soirée. Il avait même espéré qu’il y aurait eu un remplacement du temps qu’il sorte, ou soit forcé à sortir, de cet endroit.

Il n’écouta qu’à moitié ce qui se disait, ne se sentant pas à sa place dans la discussion qui semblait très officielle et privée. Cependant, il ne put s’empêcher de donner quelques coups d’yeux aux deux filles, enregistrant par la même "Masuda-Stein-sama".

Two buttock Chopin ?

Alors, tout cliqua en place ; le nom de famille Masuda lui était revenu, l’image si parfaite de la fameuse pianiste flashant devant ses yeux, perçant la brume qui l’empêchait de réfléchir convenablement. Regardant la jeune fille en face de lui, il comprit alors qu’il avait l’un des enfants Masuda pour interlocuteur.

Elle a eue des enfants ? Elle ?!

C’était une surprise pour le garçon ; il avait toujours vue cette femme comme un métronome vivant du peu dont il en avait entendu parler. Étant dans un univers plus moderne que la musique classique, il n’était pas souvent du genre à devoir parler des nombreux musiciens qui peuplaient ce genre. Cependant, quand il le faisait, Adélaide Stein-Masuda était un nom qui revenait souvent dans la discussion, ses grandes qualités étant comptées au jeune garçon plus d’une fois.

Ainsi donc une femme pareille avait eue des enfants. Il n’en croyait pas ses oreilles lui qui avait toujours imaginé une femme froide, travailleuse au plus haut point et ne vivant que pour et par le piano. C’était cliché mais il avait toujours vu Adélaide Stein-Masuda comme une jeune fille, très svelte, pâle et socialement bloquée, ne jurant que par le piano.

Et une femme pareille a eu une fille aussi radieuse ?

C’était un mindfuck complet pour le jeune garçon qui n’en revenait pas ; comme si on venait de lui annoncer que la lune avait engendré le soleil. C’était presque inconcevable. À moins que… Yuuta regarda alors la jeune Masuda, la surprise toujours visible sur ses traits mais son esprit analysant celle-ci, se posant qu’une seule question à son égard : à quel point tout cela était-il faux ?

« Aiko-chan, merci pour le message, je ferais la transmission pour ma maman. Quant à la proposition, je vais voir si j’ai le temps, j’irais directement voir le directeur, ou je lui enverrais une réponse sous peu. Merci d’avoir pris de ton temps pour me donner tout ça. »

Mais très vite la question se changea alors qu’il se concentrait sur la voix de la jeune fille, maintenant sûre que celle-ci était musicienne et pas une débutant non plus : il pouvait entendre la force dans la voix de celle-ci, la fermeté et l’assurance qui s’en dégageait. C’était une voix entraînée à parler, s’exprimer et assurément à chanter. Les tonalités, l’articulation et la musicalité de cette jeune Masuda était plus que bonne, voir parfaite. Yuuta se sentant même honoré de pouvoir porter une oreille attentive à pareille beauté.

Cependant, alors qu’il écoutait attentivement, une image s’empara plus précisément de son esprit : celle d’un oiseau en cage. Il trouva là l’image de ce qu’il détestait tant chez ces fanatiques de la musique classique : tout dans la technique et rien dans le ressentis. C’était pourquoi il appelait Adélaide Stein-Masuda et tous les autres pianistes qu’il trouvait trop porté sur la perfection et non pas l’émotion des "two buttock Chopin", en souvenir d’un Ted Talk de Benjamin Zander auquel il avait participé.

Les yeux encore légèrement écarquillés, il reprit un air normal, effaçant la surprise sur son visage lorsqu’Aiko-chan le salua. Il la salua en retour, affichant son plus beau sourire pour le dernier coup d’œil que celle-ci lui donna, Yuuta tentant un signe discret de la main en sa direction. Il retomba sur ses pattes lorsqu’il entendit la jeune Masuda lui parler.

« Je veux bien essayer un verre finalement… »

Son cœur se serra alors devant l’expression qu’avait la jeune fille, celle-ci accentuée par l’image qu’il avait eue d’elle. Petit oiseau enfermé dans une cage dorée. En silence, il prit alors le shot qu’elle lui avait d’abord refusé et remplit le sien par la même occasion.

« Comme je l’ai dit : "Un shot pour une réflexion", c’est la règle. »

Il posa alors le shot sur la table basse devant la jeune fille, prenant place en face et levant le siens à ses lèvres.

« Il y a de la musique partout où l’on veut en trouver, dans des notes jouées trop précisément par un virtuose ou dans un martèlement aléatoire d’un enfant sur un jouet. L’important, c’est le moment, l’instant que la musique souligne. » Il eut alors un sourire, répondant à la question de la jeune fille d’auparavant, amenant gentiment sa propre question pour celle-ci. « La musique rapproche les gens, les font se souvenir d’un moment unique, d’un instant particulier ou d’une rencontre inoubliable. Combien de ces moments, de ces instants ou de ces personnes pouvez-vous relier à une musique en particulier ? »

Il ne but pas tout de suite, sa réflexion n’étant pas terminée. Il avait une question bien spécifique à demander à cette jeune femme.

« N’est-ce pas ce qu’il se passe ici ? La création de souvenir sur des morceaux de musiques particuliers ? Après tout, n’est-ce pas là la meilleure façon de créer sa propre musique : vivre ? » Il avala alors son shot, suivant la règle, sa réflexion maintenant terminée. Il se pencha alors un peu en avant, regardant la jeune fille intensément. « Petite question : Un oiseau peut-il chanter faux ? »


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyVen 5 Jan 2018 - 23:01

Elle se pencha en avant, le verre a la main. Le breuvage légèrement transparent s'agitant dans son verre alors qu'elle faisait des mouvements circulaires avec le poignet, au dessus du vide, le faisant tourner dans son contenant. Elle dressait alors son bras pour que le liquide soit en face de ses yeux, et elle essaya de voir la piste a travers la boisson alcoolisée. Soudainement, elle pencha légèrement le verre sur le coté, et un petit centilitre de liquide roula hors du verre, tombant comme au ralentis sur la piste en dessous d'eux. Elle redressa le récipient pour ne pas trop en renverser, et observa alors les alentours.

- « Personne n'a rien vu... »

Elle tourna un regard vers le garçon qui s'est mit a lui parler. Elle ne savait même pas qui c’était, ce qu'il faisait la, et surtout, ce qu'il essayait de lui dire. Il venait plus ou moins de dire ce qu'elle pensait, en fait. Et en regardant chacune des personnes encrés dans un monde ou l'autre était prohibé, ou la musique était solitaire, ou la joie était froide et calculée, non, elle n'arrivait pas a comprendre l’intérêt de ces casques. Il était vrai qu'il était possible de se mettre sur des canaux identiques, mais se couper des gens de la sorte, tout ça a cause d'un appareil, était totalement idiot de son point de vu. Elle ne répondit pas directement a sa question, et désigna plutôt une fille dansant dans un coin de la salle :

- Maeda-chan, elle fait de la trompette depuis qu'elle a trois ans. Elle a remportée plusieurs prix quand elle était au collège, et on lui avait destiné une grande carrière de trompettiste dans un orchestre. Aujourd'hui, elle est en dernière année d'économie a l'université de Keimoo. Parce qu'on lui a fait comprendre qu'elle n’était pas assez rugueuse sur ses notes graves. Traduction ? Tu es trop talentueuse, hors de notre route.

Elle désigna un garçon, vers l'escalier vip, qui regardait mollement la piste avec un casque sur les oreilles.

- Lui, c'est Amane-san. Il joue des percussions, il a était première partie, et accompagnateur dans beaucoup de festival dans plusieurs villes du pays. Des étrangers avaient même décidés de lui proposer un contrat dans un festival aux États-Unis. Et aujourd'hui, il est vendeur dans un konbini. On lui a refusé le contrat au dernier moment en lui disant qu'il n’était pas assez investit. Ce que tu as dis, je suis parfaitement d'accord. La musique est partout. Elle nous accompagnes a tout moment de notre vie. Cependant, elle n'a pas vocation a nous séparés. Et dans cette salle, pourtant, c'est exactement ce que les organisateurs de cet événements font. Pourquoi crois tu que c'est uniquement sur invitation ? Les musiciens qui sont ici vont pouvoir constater encore une fois que la seule musique a laquelle ils ont accès, ces cette musique qui les murs en dehors de la joie qu'ils avaient au départ en l'écoutant, en la pratiquant, en l'aimant. Cette joie qu'ils donnaient aux autres, aujourd'hui, même les autres ne veulent plus leurs donner. A la place, on leurs donne un casque. Ça me dégoutte.

Elle observa son verre, et repensa a la suite de la phrase qu'il lui avait fait. Vocation a créer des souvenirs. Peut être que certaines personnes appréciaient cet endroit. C’était même sur. Elle avait donné son argumentaire, mais il n’était valable que pour les musiciens de cet endroit. Il n'y en avait d'autre, des gens, qui n'avaient pour amour de la musique que l'écoute. Elle se demanda si eux trouvaient un intérêt la dedans. Elle s'en voulait, dans un sens, de juger quelque chose comme ça. Certains avaient l'air de s'amuser, qui était elle pour les trouver idiots ? Elle ne pouvait s’empêcher de penser que de la « vraie » musique ne pourrait que les mettre d'avantage en joie qu'ils ne l'étaient actuellement. Elle avait comme un sentiment d’insuffisance. Ils étaient comme enfermés, en pensant être heureux, alors que si on ouvraient la cage, tout le monde se rendraient compte que ce qu'ils prenaient une seconde auparavant pour quelque chose d'incroyable, n’était rien qu'une façade imaginé pour les rétreindre.

- Tu trouves qu'ils vivent ? Je trouve qu'ils essayent de ne pas mourir.

Elle remonta le verre du vide d’où pendait son bras, et prit une gorgée. La sensation de brûlure irradia son corps, et elle ne pu s’empêcher de tousser, se cramponnant a la rambarde alors qu'elle se pliait légèrement sous l'effet de la boisson. Elle se redressa, l'air d'avoir reprit légèrement ses esprits. Elle estima sans doute qu'une gorgée était bien suffisante pour elle, et s'écarta du bord pour poser le verre sur la petite table adjacente. Aoki traversa la piste, pour retourner a son poste, et elle la suivit du regard :

- Personne ne chante faux. Jamais. Il n'y a pas de talent. Certaines personnes travaillent pour s'améliorer. Mais personne n'est jamais mauvais. Une tonalité n'est jamais fausse, puisqu'elle existe. Cela paraît logique pour moi. Je ne suis pas née en sachant jouer du piano. Mais quand je suis née, j'étais déjà capable de produire des sons, comme nous tous. Et si le sourd et muet n'a malheureusement pas la capacité d'entre et de produire de la musique, il peux toujours en sentir les vibrations. La musique est partout.

Elle pensa a Haruki. Avec lui, elle était la seule membre du club de musique a avoir une autorisation exclusive de pouvoir n'avoir aucun autre club. Peut être que c’était parce qu'ils étaient meilleurs ? Elle ne l'avait jamais pensée. Elle connaissait la valeur d'un grand nombre d'étudiants du club de musique. Certains n'avaient rien a lui envié en chant, ou dans la pratique des instruments qu'elle jouait. Au delà de toute cette histoire, elle savait que l'académie avait fait en sorte de les élevés, afin de pouvoir en rabaisser d'autres. La vie marchait ainsi après tout. Et pourtant, elle était sur que n'importe qui du club était capable de rendre une foule joyeuse. Parce qu'ils pouvaient communier avec eux. C’était un échange.

- Le conservatoire a toujours fais en sorte de mettre en valeur ses perles, comme ma mère, fut une époque, tout en poussant vers la sortie ceux qu'ils considèrent comme des déchets. Puis ensuite, ils font de belles soirées, comme celle ci, en envoyant de jolies cartons d'invitations. Et ils en profitent même pour me demander de venir.....voila pourquoi je ne me suis jamais inscrite ici......alors que chaque musicien de cette salle pourrait faire une musique dix fois meilleures que ce qui passe dans ces casques.....voila pourquoi la musique ne devrait pas être payante. Tout me révulse dans cet endroit....

Elle sembla soudainement se souvenir qu'elle parlait avec un inconnu. Elle redressa la tête vers le garçon, aussi surprise de le voir que de s’être entendue elle même parlée. Elle ne s’était pas attendue a être aussi vindicative, d'autant que son discourt s’était avéré être très brouillon, sans doute peu compréhensible, et extrêmement haineux. Elle soupira et s'inclina devant le garçon a deux reprises avant de reculer :

- Je suis désolé, monsieur. Je ne voulais pas être aussi, ahum.....violente. C'est a cause du silence, je n'ai pas l'habitude, et ça a le don de me stresser. Je vais te rembourser le verre que j'ai renverser. Il te suffit de dire a Ikumo, le barman, que la note est pour moi, il me connaît bien, il travaille avec moi lors de mes concerts.

Elle s'inclina a nouveau, l'air un peu mal a l'aise, chose extrêmement rare chez elle. Elle observa l'enveloppe et l'ouvrit rapidement avec soin, lisant la lettre pour sa mère qui était une succession de belles paroles pour la caresser dans le sens du poil, ce qui était totalement inutile, la connaissant, et la partie qui lui était adressé. Elle mémorisa rapidement la date qui lui était proposé, et déchira cette petite carte avant de l'enfoncer dans sa poche, remettant la lettre pour sa mère dans l'enveloppe. Elle regarda le garçon, et s'inclina une nouvelle fois, avant de retourner s'appuyer sur le rebord, ne voulant pas le déranger d'avantage.
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMer 7 Fév 2018 - 12:45

Yuuta eu un simple sourire ; elle marquait un point mais ne semblait pas comprendre celui qu’il tentait d’exprimer. Mais comment lui faire comprendre ?

La patience était de mise dans cette salle silencieuse où tous, sauf eux, écoutait de la musique et se déhanchait sur ses rythmes. À nouveau, Yuuta regarda la foule, proche de la jeune Masuda, regardant le plaisir que les jeunes en dessous prenaient à apprécier le moment présent. Une partie de lui s’attristant que la jeune fille à ses côtés n’en fasse pas partie.

Après tout, son discours parlait au cœur du jeune garçon, celui-ci se gonflant de regret pour la vie qu’il imaginait que celle-ci avait vécue.

Du coin de l’œil, il observa la jeune fille, sa posture droite, ses manières délicates et raffinées. Il ne pouvait pas imaginer autre chose qu’un joli oiseau en cage lorsque ses yeux se posaient sur elle, son cœur à nouveau touché lorsqu’elle se mit à lire la lettre qu’on lui avait apportée, divers sentiments passant légèrement sur son visage avant qu’elle finisse par déchirer une petite carte et la cachée dans une de ses poches. Malgré sa curiosité piquée par ce que cette carte pouvait bien contenir pour recevoir pareil traitement, il ne fit rien pour l’exprimer.

Il ne fit rien à nouveau lorsque celle-ci se leva pour retourner vers la rambarde à regarder un spectacle qu’elle disait la révulser, alors que lui pensait plutôt qu’elle désirait les rejoindre.

À nouveau calme et serein, Yuuta se versa non pas un verre mais deux qu’il avala directement, appréciant la douceur sucrée de la boisson sur son palet et la chaleur de l’alcool dans sa gorge. Il resta un instant à observer le carré VIP de la salle, regardant ceux qui s’y étaient arrêtés. Il était à moitié surpris de voir que la plupart des regards se fixaient, bien que brièvement de peur d’être attrapé, sur la jeune Masuda, seule à sa rambarde.

Il entreprit alors de se lever et retourna vers le bar après s’être versé un autre verre, terminant ainsi le cocktail qu’il avait apporté pour les deux. Après tout, la jeune fille ne semblait pas vouloir jouer son jeu ni prendre part à la dégustation, il aurait été triste de laisser pareil breuvage seul dans son coin. Une fois arrivé au bar, il posa un seul verre et le shaker vide sur le comptoir, remerciant le barman et profitant, par la même occasion, de lui demander quelque-chose de spécial.

C’est qu’il n’avait pas encore terminé avec la jeune Masuda.

« Une caisse, s’il vous plaît. » Le barman le regarda, surpris de sa demande, son interrogation visible sur son visage : une caisse ? D’alcool ? « Juste une caisse vide, sans trou, si possible. »

Yuuta n’ajouta rien, se retournant, vérifiant que la jeune fille était toujours là où il l’avait laissé, le barman cherchant s’il avait ce que le jeune garçon lui demandait. Après quelques instants, Yuuta reçut de sa part une caisse de vin en bois, sans autre trou que ceux qui faisaient office d’anses pour la portée.

Remerciant le barman sans demander son reste, il retourna, caisse en main, vers la jeune fille, posant le conteneur en bois sur la table et retournant s’accouder à la rambarde à une distance réglementaire de la jeune virtuose. Malgré le fait que c’était sûrement interdis, il sorti une cigarette qu’il alluma, se délectant de l’effet mélangé de la nicotine lui montant au cerveau et de l’alcool travaillant son corps et son cœur.

« Je pense plutôt qu’ils vivent comme jamais. » Il interpella en douceur la jeune fille, ne désirant pas l’effrayé par ses manières plutôt brusques voir rustres qu’il pensait avoir avec le mélange de cannabis et d’alcool qu’il avait consommé. « Aujourd’hui, il ne faut pas savoir danser, il faut maîtriser plusieurs types de danses. Il ne faut pas savoir jouer de la musique, il faut être un virtuose. Il ne faut pas se plaire à soi-même, il faut plaire à tout un publique à la fois. » Tirant une bouffée de fumée qu’il recracha dans le coin inverse d’où se trouvait son interlocutrice, il reprit sa tergiversation. « La simplicité n’est plus de ce monde, inconnue de la société. La musique est simple mais ce sont les hommes qui la rendent compliquées. Un enfant de trois ans peut faire de la musique en tapant sur une caisse et s’en réjouir, seul les plus âgés n’y voient aucune harmonie et tant de chose à y améliorer. »

Pointant alors celle qu’elle avait précédemment désignée comme la trompettiste Maeda. « Ici, maintenant, il n’y a pas de partition à suivre, pas de notes à maîtriser, que de la musique à apprécier. » Il pointa alors celui qu’elle avait désignée comme le percussionniste Amane. « Ici, maintenant, il n’y a pas de publique à ravir, pas d’avenir sur lequel s’inquiéter, que du bon temps à prendre loin de tous les soucis de la vie. » Il regarda alors la jeune fille un instant avant de reprendre la consommation de sa cigarette. « Peut-être que la manière n’est pas la meilleure qui soit, je l’accorde, mais chaque instant de liberté n’est-il pas bon à prendre, même si celui-ci n’est pas amené de la meilleure manière qui soit ? »

Il prit alors le verre qu’il n’avait pas ramené, faisant couler un peu de sa salive dedans pour y éteindre le mégot qui avait été rapidement consommé.

« Mais je peux comprendre que sortir de sa cage dorée n’est pas chose aisée, après tout, qui voudrait délaisser le confort de l’habituel, tout aussi cruel soit-il, pour la dangerosité de l’inconnu ? » Il eut un petit rire tout en regardant la foule. « Moi le premier. » Il posa alors rapidement le verre sur la table basse derrière eux. « C’est à se demandé si, le Canari, cet oiseau qui chante exprès faux lorsqu’il est proche de sa parenté, ne saurait plus chanter juste à force d’être enfermé près d’un parent. » Il prit alors un air faussement interrogé. « A force d’années et d’habitude, le désirerait-il encore s’il en avait l’opportunité ? Si la cage lui était ouverte un instant, désirerait-il en sortir et en profiter ou y resterait-il à médire ceux qui osent le faire ? »

Assurément, il avait dépassé les bornes sur ces allusions, mais c’était ce que son cœur lui dictait et ce que son esprit, en état passable d’ébriété, lui avait laissé dire. Assurément, sobre, il ne l’aurait pas fait. Mais après tout, il faisait une mini lecture sur la liberté, alors pourquoi ne pas suivre ses propres conseils et oser ? Il sifflota alors une petite mélodie pour lui-même, y ajoutant quelques paroles, toujours accoudé à la balustrade.


♪ He finally said to me that he had one last cigarette to smoke and it was time to give it up.
But he laughed and added he wasn’t sure which to give up, his life or the habit.
He said it’s my habits that made my fingers weak, when my chances came i couldn’t grab it.
But it’s my life that makes it hard and when my opportunities were there for free, i chose my habits. ♪


Il sentis qu’il avait dit ce qu’il avait à dire, ça ne restait que son avis, que sa vision de la chose et comme il la ressentait pour cette jeune fille. Qu’elle le comprenne ou non, l’accepte ou non, c’était son choix, il n’y pouvait rien si le message n’était pas passé ou s’il ne lui parlait pas. Cependant, il n’en n’avait pas fini, après tout, il avait une Masuda à ses côtés et n’allait pas passer cette opportunité.

Il lança alors un regard à la jeune fille, un sourire sur ses lèvres et les yeux pétillants d’une envie malicieuse de retourner la salle et son concept avant d’en partir, après tout, le mélange d’alcool et de cannabis l’inhibait et il désirait bien en profiter.

«Bien, démarrons une RÉVOLUTION ! » Il retourna alors la caisse en bois sur la table basse, invitant la jeune fille à s’asseoir en face. « Attrapez votre guitare, mademoiselle, et faisons une musique qui rappellera à l’ordre tout ceux dans cette salle, faisons leur entendre ce que vous voulez leur faire comprendre. » Il sourit à nouveau, déformant les mots d’une chanson qu’il avait entendu il ne savait plus où. « Pour toutes tes chansons, je serais tes percussions. »

Allait-elle suivre ou non ? Il ne le savait pas, ce qu’il savait, c’est que son petit tour avec sa cigarette et ses manières un peu bruyantes avait attirées une bonne fois pour toute l’attention de toutes les personnes du carré VIP, ceux-ci n’ayant plus peur d’être attrapées à regarder la jeune Masuda.
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMer 7 Fév 2018 - 20:10

Elle l'écoutait attentivement, sans le regarder pour autant. Il avait raison. En fait elle était totalement d'accord avec ce qu'il disait, a une exception prêt. Pour elle, ce n’était pas ça la liberté. Elle pouvait concevoir cependant que la liberté était de faire ce qu'ils voulaient avant tout. Elle n'allait pas les empêcher de s'amuser. Si c’était ça. Mais elle les connaissait, pour la plupart, et elle était intimement convaincu qu'ils auraient tous préférés jouer les uns pour les autres, sans aucune restriction qu'imposait ce casque. Mais difficile de refuser l'invitation du conservatoire de la ville, quand c'etait elle qui déterminait si ils allaient pouvoir évoluer ou non. C’était une cage, et en ça, il avait raison.

Elle songea a sa mère. Elle s'en était rendue compte longtemps avant. Elle l'avait détestée car elle avait écœuré son frère bien aimé. A cause d'elle, il ne ferait sans doute plus jamais de piano par plaisir. Il ne posait les mains sur un clavier que quand elle l'incitait a le faire, et si il obtempéré, c’était juste qu'il ne pouvait rien refuser a sa petite sœur. Elle aurait tellement voulu jouer sur scène avec lui, mais cela n'aurait jamais lieu.

Mais pas que ça. Elle n'avait jamais eu son attention. Ces cours qu'elle avait donné a Arata. Elle aurait tellement voulue recevoir les mêmes. Être juste un peu formaté, comme elle avait voulue le faire avec son fils aîné. Mais non. Il avait eu toute cette attention, et elle n'avait pas récidivé sur sa cadette. Avait elle eu peur ? Peur qu'elle se fasse dépassé. Non. Aucune chance. Adelaide Stein Masuda n'avait pas cette prétention. Elle était froide, distante, mais assurément pas hautaine. Il n'y avait aucun esprit de compétition résident chez cette femme, simplement une incroyable maladresse, et une extrême timidité. Elle était dans sa bulle, et en voyant que son fils ne l'y avait pas rejoins, elle s’était isolée. Et pourtant Ayame avait tout fait. Mais ce n’était pas elle qui lui avait apprit a faire du piano. Ce n’était pas elle qui l'avait emmené a l’hôpital quand elle était malade, ou qui lui avait préparé des repas. Non, Adelaide s'enfermait dans sa solitude musicale, loin de sa fille qui aurait juste voulue passer un peu plus de temps avec elle. Créant un fossé qui ne serait jamais comblé.

Elle soupire un instant. Après tout, ça, elle ne l'a pas vraiment réalisé. Elle est juste éloigné de sa mère, et considère que c'est la faute entière de cette dernière. Elle s'est déjà excusée envers le garçon, et ne recommencera plus, se demandant même pourquoi il lui parle encore. Puisqu'il trouve ça si bien, il n'a qu'a y aller, au lieu de lui parler pour ne rien dire, vu qu'au final, elle était quasiment totalement d'accord avec lui. Elle avait l'impression qu'il changeait ses tournures de phrases pour qu'elle finisse par dire qu'elle était d'accord avec elle, alors que c’était le cas depuis le début. Elle n'avait juste pas la même position par rapport a lui. Il regardait l'homme, elle regardait le musicien. Et dans ce temple sacré de la musique, c’était pour elle le principal.

- The Listener.

Bien sur, elle avait tendue l'oreille a son fredonnement. Étant une véritable encyclopédie musicale, elle n'avait pas eu beaucoup de difficultés pour reconnaître la chanson. Le rap n’était pas ce qu'elle pratiquait le plus, mais sa reprise improvisé qu'elle avait fait lors d'un concert quelques mois plus tôt avait fait plusieurs milliers de vues sur youtube. A force de chanter tout ce qu'elle entendait, elle était capable de créer et d'improviser dans la plupart des styles.

Le garçon posa alors une caisse vide, en lui faisant signe, pour attirer son attention. La caisse avait sans doute contenue des bouteilles d'alcools diverses. Elle regarda la caisse un moment, en songeant qu'elle aurait aimée mettre en avant ses talents de percussionniste a l’œuvre. A dire vrai, si cet instrument faisait partit des quatre de son répertoire principal, elle jouait beaucoup plus de sa guitare, de son piano, et de sa flûte traversière. Cette dernière, symbole de douceur et de beauté, l'avait rendue extrêmement populaire auprès de la gente féminine, quand la guitare était plus impressionnant pour un auditoire masculin, d’après ce qu'elle avait remarqué au niveau de son public dans les différents bars ou elle avait jouée.

- Qu'est ce que tu fais, on va se faire sortir.

Comme a son habitude, elle n'avait pas du tout remarquée l'auditoire qui avait braqués les yeux sur eux deux. Une révolution ? Elle retourna la tête vers la piste. Elle aurait bien aimé danser. Mais pas avec un casque. Ce qu'elle voulait, c’était danser avec eux, pas entre eux. Elle était intimement persuadée que la musique, la vraie, était un partage. Il semblait un peu étrange, était un peu rouge. Il venait de boire deux shot a la suite, après tout, et ce ne devait pas être ses premiers. Elle aurait des remontrances. Pas de sa mère, qui n'en avait que faire d'elle. Pas du directeur qui ne pouvait pas perdre une mine d'or comme elle. Jonathan lui par contre lui ferait sans doute la leçon, sur le fait de garder une image respectable. Mais elle ne voulait pas être respectable. Elle voulait simplement faire ce qu'elle voulait quand elle le voulait. Comme d'habitude, en fait. Elle le gérerait. Elle gagnait toujours ses débats avec son manager. Elle lui fit un sourire lumineux, en laissant son étui glisser de ses épaules :

- Hum, laisses moi réfléchir deux minutes....

Elle la posa sur le canapé, l'ouvrant tranquillement. Elle fit glisser sa flûte hors de la housse en question, qui faisait quasiment la taille de son petit bras, et fit de même avec sa guitare. Elle l'appuya sur le sol, avant de s'étirer un peu. Sa guitare semblait ne plus être de la première jeunesse. Elle était entaillée de partout, largement abîmé. Elle était vivante, et l'avait suivit depuis ses sept ans dans toute ses chansons. Si elle était riche, il était évident que l'argent pour elle n’était pas une fin en soi, et qu'elle n'en abusait jamais. Ses vêtements étaient assez banale, et l'aurait était encore plus si Léa ne passait pas son temps a faire des test sur elle, comme un cobaye. Et ses instruments, son piano mis a part, ne valaient pas une fortune. Elle regarda le garçon. Elle ne pouvait pas chanter quelque chose qu'il ne connaissait pas, et il ne devait pas connaître ses propres chansons. Aussi elle prit la parole lentement en continuant sa séance d'échauffement improvisée :

- Tu connais Sign de Flow ?

C’était carrément mainstream, mais elle etait quasiment sur qu'il connaisse. C’était effectivement très connu sur l'archipel, et ailleurs. Et de toute façon elle adorait faire des reprises de tout et n'importe quoi. Elle empoigna sa guitare lentement, l'accordant tranquillement en agitant ses petits doigts de pianiste sur les cordes pour émettre des sons qui se répercutaient dans le silence, attrapant l'attention de tout ceux qui n'écoutaient pas de musique et qui n'avaient pas déjà posés leurs yeux sur eux.

♪ I realize the screaming pain
Hearing loud in my brain
But I'm going straight ahead, with the scar ♪

Elle s’arrêta, faisant une ou deux vocalises pour ajuster sa voix parfaitement au timbre de la chanson. Satisfaite de son instrument, elle leva la tête vers le garçon :

- Ça te va ?
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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyLun 12 Fév 2018 - 19:50


16 Juillet 2006 – "Chez Joe", Seattle.

Encore une !

Le corps de Yuuta était au bout, sa réserve d’énergie vidée, tout ce qu’il avait pu boire ou gober pour le faire durer était épuisé. C’était la fin… Et pourtant sa tête en réclamait encore : encore une fois, encore une dernière. Comme un amoureux demandant un dernier baiser à sa dulcinée avant de la quitter pour un temps donné.

Mais son corps allait-il tenir ?

L’adrénaline était tombée, le doux engourdissement qu’elle créait faisant place à la douleur d’une presque heure de musique non-stop. Peu à peu, il sentait l’entier de son corps l’alerter de ses problèmes : ses jambes étaient prises de spams incontrôlables, son dos ne pouvait pas rester droit sans que des lames s’y plantent profondément, il n’avait plus aucune sensations dans ses bras et ses doigts crispés sur ses baguettes depuis trop longtemps étaient dans l’impossibilité de se desserrer.

La liste pouvait être allongée si l’on comptait sa nuque douloureuse à force d’hochements musclés, ses doigts ensanglantés à cause du manque de place qui les faisait rencontrer les bords de ses tomes ou encore ses tympans qui sifflaient car, encore par manque de place, les colonnes d’amplis l’entouraient de toute part.

Et pourtant, malgré la douleur et la fatigue, il se sentait vivant comme jamais.

Là, encastré dans un coin d’un salon d’une maison en cours de construction, manquant de place pour jouer convenablement, il donnait tout ce qu’il avait dans cet endroit qui semblait être un enfer tout autre que celui décrit par Dante. Mélange de sueur, de chaleur et de sang, le petit appartement n’accueillait qu’une cinquantaine de personnes : au moins une vingtaine serrée comme des sardines dans le salon, le reste aggloméré autour de celui-ci dans d’autres pièces ou sur la terrasse dehors.

Et tous participaient, tous se vidaient de leur énergie : sautant, criant, se jetant dans tous les sens aux sons de riffs électrisants et rythmiques endiablées. Corps brillants et ruisselants de sueur faisant grimper le thermomètre d’une façon fulgurante.

Pas une âme n’avait été épargnée par cette fièvre qui s’était propagée aussi vite qu’un incendie en pleine canicule. Eux, petit duo inconnu au bataillon, à qui il avait été demandé de simplement "chauffer la salle" pour un groupe local bien plus connu, ils avaient pris tout le monde par surprise, embrasant chaque arbre qui était venu s’enraciner ici pour la soirée. Chaque canopée avait pris feu dès la moitié du premier morceau.

Était-ce parce qu’ils s’adonnaient totalement à la musique, dispensant chaque parcelle d’énergie possible dans leurs membres ? Était-ce parce que la musique était simple et entrainante, les paroles compréhensibles et mémorables ? Ou était-ce le défi qu’ils avaient lancé au public avant de commencer leur set qui avait tant aidé à mettre le feu aux poudres ?

"Last Man Standing ! Une bière à tous ceux qui nous suivront jusqu’au bout !"

Qu’importe la réponse, le résultat était là. Auditeurs, artistes, ils étaient tous un dans la musique, tous vivant dans l’instant présent. Qu’importent d’où ils venaient et où ils allaient, là, maintenant, ils étaient tous libre. Qu’ils sachent danser ou non, ils dansaient. Qu’ils sachent chanter ou non, ils chantaient. Qu’ils soient heureux ou non, ils souriaient.

Et le sourire de Yuuta ne cessait de grandir, tout comme celui de Mik dont le regard croisait le sien plus d’une fois.

Guitare en main, le visage marqué par la fatigue, les veines ressortant sur l’entier de son corps maculé de sueur. Yuuta pouvait voir dans les yeux de son guitariste le feu qui était encore présent malgré sa voix défaillante, malgré son corps qui tenait à peine debout. Leurs deux regards brillants de mille feux, se posant mutuellement à chaque fois la même question.

« Encore une, ça te va ? »

-X-

« Ça te va ? »

Un sourire ne put s’empêcher de s’afficher sur son visage. Tout ce qui venait de se passer lui rappelait des souvenirs d’antan ; l’alcool, la chaleur de la salle et ce feu dans les yeux de cette fille en face de lui, manche en main, attendant son signal pour commencer à jouer.

« Yes, little birdie. » Oh qu’il était heureux d’avoir révisé ses classiques avant d’être venu sur sol nippon ! Oh qu’il était heureux de pouvoir voir en face ce que ce feu qu’il avait vu pouvait donner. Combien en embraserait-elle si l’opportunité lui était donnée ? « Après tout, j’ai le job le plus simple ; je n’ai qu’à donner le tempo. »

Encore un sourire avant qu’il tape à plusieurs endroits de la boîte, écoutant les différentes tonalités que celle-ci pouvait lui offrir pour varier les sons du rythme. Après tout, simplement battre le tempo serait bien triste. Puis son visage se ferma un petit peu : on parlait musique, c’était sérieux.

Il jeta un regard à la jeune Masuda, plus envieux que jamais d’entendre ce qui se cachait au fond d’elle. La musique révélant beaucoup des gens. Il tapa alors le tempo sur sa boîte, enchaînant avec la rythmique dont il se souvenait, son oreille tendue à la voix qui débuta la chanson, sa percussion s’incrustant en fond juste de quoi varié les plaisirs des oreilles, supportant simplement la musicalité de la guitare et du chant.

Et quelle voix, quelle surprise !

Il n’y avait aucun doute à avoir sur la qualité de cette voix qui s’était élevée dans le silence de cette salle, effaçant immédiatement tout ressentiment qu’il avait dans son cœur. Une voix entraînée, belle, musicale, qui dévoilait une grande maîtrise de cet instrument si technique. Bien qu’elle fût tout de même "trop parfaite" pour le Sampler qu’il était - après tout il cherchait à améliorer les imperfections, pas ce qui l’était déjà – il se délectait de ce son si doux aux oreilles.

Regardant autour de lui, il vit que l’attention s’était encore plus portée sur la jeune fille ; des auditeurs silencieux et timide écoutant et regardant l’étrange spectacle qui venait soudainement de faire son apparence dans ce lieu incongru. Pourquoi ne venaient-ils donc pas ? Ne comprenaient-ils pas la beauté de ce qu’il se passait ? Yuuta ne pouvait pas croire que cet événement, organisé par le conservatoire de la ville, était rempli d’oreille bouchée à ce point.

Autant y remédier tout de suite.

Libérant une de ses mains, l’autre continuant de taper un tempo basique, il utilisa celle-ci pour inviter les groupes disséminés au balcon VIP à venir les rejoindre. Il fallut deux essais pour que finalement un groupe de deux filles et un garçon se lèvent de l’endroit où ils étaient terrés pour se rapprocher du concert improvisé. Il fallut encore une nouvelle invitation sous forme d’une petite tape sur le canapé pour que ceux-ci s’asseyent, sourire aux lèvres, prouvant au jeune garçon que ce n’était pas une mauvaise idée.

Et comme pour tout mouvement de foule, il ne suffisait que d’un ou deux téméraires pour que d’autres suivent leur pas. Rapidement, un petit conglomérat d’une dizaine de personnes se trouvait autour d’eux, des canapés et chaises furent délogés de leur place pour créer un cercle confortable autour de l’artiste à la voix si douce. Un sourire approbateur s’affichant tout du long sur les lèvres du garçon aux cheveux blancs.

Little birdie, il semble que je me sois trompé ; tu es bien plus libre que je ne l’aurais pensé. Mea Culpa.

La chanson toucha à sa fin, des applaudissements suivants la disparition de la musique qui accompagnait cette voix qu’il ne cessait d’admirer. Aussitôt, comme faisant écho à ses propres pensées, plusieurs demandèrent une autre chanson à la jeune Masuda, ne manquant pas de la complimenter par la même occasion.

« Oui, Masuda-san, encore une ! » Ça paraissait sûrement étrange qu’un étranger semble si entrain à la faire chanter, mais, ma fois, Yuuta savait qu’il fallait profiter des bonnes choses tant qu’elles étaient là et une envie brûlait son cœur depuis la moitié de la chanson précédente. « Mais en anglais cette fois, pour moi. »

Il lui fit un petit sourire amical malgré certains sourcils relevé de la part des gens qui les entouraient. L’alcool lui faisais sûrement oublier ses manières, mais au point où ils en étaient, elle et lui,  il avait depuis longtemps tout balancé par la fenêtre : ce n’est pas comme si elle allait forcément se souvenir de lui, ni de cette soirée.

« Speak, de The Chariot, mais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], si vous connaissez. » Encore des sourcils levés, c’était embêtant, mais une partie de son cerveau lui rappela tout de même que ces gens devaient plus la côtoyer que lui. Le respect était quand même de mise. « Si cela ne vous embêtes pas, bien sûr, Masuda-san. »

Scannant la petite foule autour d’eux qui s’était encore agrandie de quelques âmes, il demanda rapidement s’il y avait un percussionniste parmi celle-ci, transmettant automatiquement sa caisse à celui qui leva la main timidement. Par la même occasion, il tendit sa main vers la jeune fille : si elle acceptait de bien vouloir chanter pour lui, il jouera les notes du piano à la guitare pour l’accompagner.

« Pour toutes tes chansons, je serais ton violon. Si vous voulez bien chanter cette chanson, je vous accompagnerais à la guitare. » C’était ballsy, c’est sûr, après tout c’était son bébé et Yuuta avait pu expérimenter, à travers Mik, ô combien certains guitariste ne prêtait pas leur enfant si facilement. Encore plus à un illustre inconnu à l’aire encore quelques peux bourrés. « Sinon, j’irais vous chercher à boire, rien d’alcoolisé, pour que votre voix tiennent les nombreuses chansons que notre publique semble vouloir vous demander. »

Pour signe d’approbation, plusieurs des gens réunis autour d’eux hochèrent de la tête, certains timidement et d’autres remplient de volonté ; il semblait que ses manières avaient donnés quelques peux confiance à certains timides du lot. Elle était la star de la soirée maintenant, la révolution avait débutée.
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♠ Lycée - Quatrième année
Ayame Masuda


Genre : Féminin Sagittaire Dragon Age : 23
Adresse : Hiryuu - 3 rue de la chance - Immeuble Legends - App. 14
Compteur 231
Multicompte(s) : Satoshi Sakutaro/Sportif

Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] Empty
MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyLun 12 Fév 2018 - 22:33

Il semblait ok pour cette chanson, et elle soupira en songeant qu'elle ne s’était pas préparé a chanter. Elle sursauta presque a cette pensée. Depuis quand avait elle besoin de se préparer ? Il lui suffisait de plonger dans le moment, il lui suffisait de faire comme a son habitude, de laisser sa voix s'échapper, de se laisser aller. Comme quand elle était toute seule. Comme quand elle chantait, en festival, dans les bars le soir, lorsqu'elle faisait des concerts. La musique etait tout ce qu'elle avait, c’était sa vie entière. Et elle n'avait qu'a la montrer aux gens.

Elle commença a faire des « lalala » du plus aiguë au plus grave, puis remontant vers les aigus. Alors qu'il semblait tester les accords potentiels qu'il pouvait obtenir de la boite qu'il avait devant lui, elle commença a chanter le tout début de la chanson a voix basse, de sorte que personne n'entendait vraiment. Elle recommença les trois premières phrases une bonne dizaine de fois, agitant ses doigts avec agilité sur sa guitare, comme pour prendre le bon tempo. Elle sursauta en se rendant compte que Yuuta était en train d'attendre son signal. Elle lui fit un sourire, pas aussi enjouée qu'habituellement pour elle, cependant. Et elle commença.
Sign by Flow:

♪ I realize the screaming pain 
Hearing loud in my brain 
But I'm going straight ahead, with the scar ♪

Les percussions résonnèrent soudainement, faisant battre un peu plus vite son cœur.

♪ wasurete shimaeba ii yo, kanji na kunacchaeba ii 
surimuita kokoro ni futa wo shitanda
kizutsuitatte heiki da yo, mou itami wa nai kara ne 
sono ashi wo hikizuri nagara mo ♪

♪ miushinatta 
jibun jishin ga 
oto wo tatete 
kuzureteitta ♪

♪ kizukeba kaze no oto dake ga... ♪

Elle semblait soudainement différente. Sa voix quand elle parlait était douce et modéré, alors que quand elle chantait, elle sortait littéralement de sa poitrine, pour devenir puissante et entraînante. Cependant, elle ne se lâchait pas complètement, c’était évident.

♪ tsutae ni kita yo, kizuato tadotte 
sekai ni oshitsubusarete shimau mae ni 
oboeteru kana namida no sora wo 
ano itami ga kimi no koto wo mamotte kureta 
sono itami ga itsumo kimi wo mamotterunda ♪

♪ kizutsukanai tsuyosa yori mo, kizutsukenai yasashisa wo 
sono koe wa dokoka kanashisou de ♪

♪ kake chigaeta 
BOTAN mitai ni 
kokoro karada 
hanareteita
mou ichido kokoro wo tsukande... ♪

Cependant, elle était loin de chanter aussi bien que d'habitude. Si actuellement c'est extrêmement agréable, ceux qui l'avaient déjà vu en concert pouvaient froncer les sourcils. La vraie Ayame Masuda n’était pas encore vraiment la.

♪ tsutae ni kita yo, kizuato tadotte 
sekai ni oshitsubusarete shimau mae ni 
oboeteru kana namida no sora wo 
ano itami ga kimi no koto wo mamotte kureta 
sono itami ga itsumo kimi wo mamotterunda ♪

♪ mitsuke kita 
ano nakigoe wa 
machigainaku sou 
jibun no datta
subete wa, kono toki no tame ni... ♪

Elle stoppa sa guitare, lui faisant signe de la main d’arrêter les percussions, pour finir sans instruments.

♪ kitto hajime kara wakkatetanda 
mou nidoto jibun dake wa hanasanai de...
kizuite kureta, kimi e no aizu
ano itami ga kimi no koto wo mamotte kureta ♪


♪ tsutae ni kita yo, kizuato tadotte 
sore nara mou osoreru mono wa naindatto... 
wasurenai de ne egao no wake wo ♪

♪ ano itami ga kimi no koto wo mamotte kureta 
ano itami ga kimi no koto wo mamotte kureta 
sono itami ga itsumo kimi wo mamotterunda ♪

Sa voix s'étrangla un peu, alors qu'elle soupira en baissant le visage sur la fin de la chanson. Elle sentait comme un blocage dans sa poitrine. Elle sortit son téléphone de sa poche, s'apercevant du nombre important de messages qu'elle avait reçue depuis deux heures, mais elle fut interrompu par plusieurs personnes qui semblaient vouloir enchaîner. Une fille vint la voir.

- Tu es sur que ca va, Masuda-san, tu n'est pas comme d'habitude.

- Oh, euh, oui oui, je m'échauffe juste !

Elle sentait son cœur se chauffer lentement. Tout simplement parce que soudainement, elle venait de communiquer avec les autres. Elle se leva lentement, en lui donnant sa guitare sans aucune crainte. Elle n’était pas du tout le genre de personne a s’inquiéter pour ce genre de détail. Si quelqu'un voulait jouer de son instrument, elle était même prête a lui donner. Après tout, elle pouvait acheter cinq nouvelles guitares tout les jours si elle en avait envie. Elle brancha ses écouteurs, en tapant sur youtube la musique qu'il venait de lui proposer. Elle ne connaissait pas, mais comme d'habitude, son incroyable mémoire musicale allait faire le travail. Ainsi, elle l'écouta trois fois, juste assez pour connaître le texte, assez court, par cœur, et connaître parfaitement la mélodie. Les spectateurs avaient carrément doublé en nombre, et il avait donné la caisse a un garçon qu'elle connaissait de vu, a coté.

- Faisons ça.

La chanson ne dura qu'une minute. Elle ne savait meme pas vraiment ce qu'elle avait chanté. Elle n'etait vraiment pas très forte en Anglais. En revanche, son accent était parfait. On aurait pu le confondre avec un natif. Elle avait beaucoup entraîné les accents des différentes langues dans lesquelles elle chantait, prenant des cours pour les maîtriser. Et maintenant, elle pouvait chanter aussi bien en Japonais, qu'en Français, Anglais ou encore Espagnol, sans que quelqu'un puisse penser qu'elle n'avait pas une seule idée de la traduction des paroles qui sortaient de sa bouche.

♪ Lovers, beg your forgiveness right now.
Fathers, speak to your kids right now.
To the prince, to the king, to the fathers of the free,
Beg for your workers and pray to God for me.
Bleeding hearts, bleeding crowns.
Hope is only around right now.
Prisoners of love forgive them right now.
Prisoners of love forgive them and speak right now. ♪

Lorsque la fin de la chanson approcha de son terme, sa voix continua de s'élever dans les airs, sur la dernière syllabe, d'une puissance et d'une netteté clairement impressionnante. Certaine personne dans l'assistance restèrent sans voix devant cette petite créature qui parvenait a remplir parfaitement chaque mètre carré de la gigantesque salle avec sa voix. Ce fut a ce moment que son déclic arriva. Le fameux déclic, la fameuse «Aya-transe » dont se moquait souvent Arata, qui arrivait a la petite Masuda. Alors que les gens commençaient a applaudir devant le concert des trois artistes, elle, ne semblait pas satisfait. Elle n’était plus vraiment la même maintenant, elle semblait survolté. Elle sauta sur ses pieds, et sans vraiment lui demander, elle reprit sa guitare des mains de Yuuta, un grand sourire sur le visage, l'air prête a vraiment commencer a jouer.  Elle sauta sur la table a la surprise général, écartant les verres du pied en les faisant se brisant sur le sol. Elle n'avait de toute façon meme pas remarqué ce qu'elle venait de faire. Elle gratta lentement les cordes, pour récupérer le tempo, et recommença a chanter.

Change by Miwa:

♪ chAngE nabikanai nagasarenai yo 
ima kanjiru koto ni sunao de itai no 
chAngE nando demo umare kawaru no 
kanashimi mo dakishimete hashiridasu yo ♪


♪ TANOSHII uragiri ni atte torawarenai atashi ga koko ni iru no 
tarinai tsukinai nandatte motto hizumasete yo 
PATAAN kashita konna sekai ja jibun ga tare na no ka wakaranaku naru 
waku ni hamaritakunai wa kimetsukenai de yo ♪


♪ michi naki michi wo yuku no 
soko ni ittate matteitatte nani mo hajimaranai ♪


C’était totalement différent maintenant. Ce n’était plus la Ayame qui avait chanté la première chanson. Si la seconde avait servie d'amuse-bouche, alors celle la ressemblait enfin a ce que la jeune brune avait l'habitude de proposer. Ceux qui la connaissaient se levèrent soudainement pour la suivre, beaucoup plus enthousiastes maintenant. Et pour ceux qui n'avait encore jamais était a un de ces concerts, ou encore était dans un bar ou elle jouait, ils étaient entraînés par cette nouvelle pousse. A cet instant, pour tout ceux présent dans la salle, il n'y avait personne pour douter qu'elle arriverait un jour au sommet.

♪ chAngE nabikanai nagasarenai yo 
ima kanjiru koto ni sunao de itai no 
dareka no omoidoori ni wa sasenai wa 
chAngE nando demo umare kawaru no 
kanashimi mo dakishimete hashiridasu yo 
anata no moto ni wa mou kaerenai wa 
atashi wa atashi rashiku  I wanna chAngE ♪


♪ nande sonna tameratte mitasarenai anata wa doko ni iru no? 
kienai sabinai furikitte motto HOW rasete yo 
kawatta kara kizuku sekai wa ima no atashi wo utsushite kureru desho 
anata no omou mirai wa nani ga utsutteiru no? ♪

♪ ai naki asu e yuku no 
hikitomenai de koshikutatte atashi wa susumitai ♪


Elle se retourna vers un groupe de filles qui s'étaient approchés. Comme la plupart des gens de la salle, elle savait très bien a qui elle avait affaire. Elle attrapa la main de l'une d'entre elle. Une petite blonde d'une vingtaine d'années, a l'air charmant. Elle l'a tira avec elle. Puis elle attrapa la main d'un garçon, qui se tenait en retrait timidement. Ils étaient tout les deux chanteurs, ils avaient tout les deux perdus leurs places en tête d'affiche pour des nouveaux plus prometteur. Elle remonta ensuite sur la table.

♪ chAngE tomaranai furimukanai yo 
itsudatte shinjitsu motometeitai no 
namida mo itooshiku omoeru kigasuru 
chAngE wasurenai nakushitakunai 
yorokobi mo dakishimete hashiridasu yo ♪


♪ anata no moto kara hanarete shimatte mo 
atashi wa atashi rashiku  I wanna chAngE ♪

Ils semblèrent comprendre lentement ce qu'elle attendait d'eux. Ils reprirent en cœur a partir de la fin du refrain, pour enchaîner tout les trois. Si la voix d'Ayame était clairement audible vis a vis d'eux, ils n’étaient pas du tout ridicule. Ce que voulait la Masuda, ici, c’était de toute façon s'amuser, vraiment. Et pas enfermé avec un casque sur la tête

♪ atashi ga kawatta saki ni anata ga iru nara 
anata ga kawatta saki ni atashi ga iru nara ♪


♪ chAngE chAngE hashiridasu yo ♪


♪ chAngE nabikanai nagasarenai yo 
ima kanjiru koto ni sunao de itai no 
dareka no omoidoori ni wa sasenai wa 
chAngE nando demo umare kawaru no 
kanashimi mo dakishimete hashiridasu yo 
futari de onaji keshiki ga mireru nara 
anata no moto ni wa itsuka kaeritai wa 
atashi wa atashi rashiku  I wanna chAngE ♪

Elle laissa sa tête retomber en arrière, couverte de sueur. Alors que plus de la moitié de la salle déclencher un tonnerre d'applaudissement, elle regardait le plafond, alors que des larmes roulaient sur ses joues. Ca y est, elle y était. Elle prenait son pied, enfin. Elle redressa son regard en titubant légèrement, l'air assez fatigué. Cependant, comme d'habitude, cela ne durerait qu'un instant, avant qu'elle ne puisse enchaîner. Voyant que le garçon avait toujours son regard fixé sur elle, elle lui envoya son instrument accompagné d'un « attrape », et ajoute :

- Bon, qu'est ce que l'on chante maintenant ?
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Yuuta Fukuro
♣ Université - 4ème année
Yuuta Fukuro


Genre : Masculin Poissons Singe Age : 32
Adresse : 01, allées Aki, Appartement D04
Compteur 79

KMO
                                   :

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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMar 13 Fév 2018 - 14:22

Qui était-il, lui simple Sampler à l’oreille affinée, pour écouter pareille mélodie ? Qu’avait-il fait de bon pour oser entendre pareille mélopée, pareille voix chanter ? Le spectacle était des plus prenants, était-ce les paroles ou l’artiste les prononçant ? Qu’importe, son cœur était en joie, même si une petite amertume y grandissait gentiment, grimpant comme du lierre sur le tronc d’un arbre.

Il avait tort, complètement : la jeune Masuda n’était pas un oiseau en cage, encore moins un Canari qui aurait perdu la vraie nature de ses chants. Non, c’était un oiseau des plus intéressant, libre, voletant là où il le devait, imprégnant le monde de sa douce voix. Créant par la même occasion mille questions tournant maintenant dans sa tête comme l’eau entraînée dans le siphon d’un évier.

Si elle chantait en pleine nuit, le soleil se lèverait-il plus vite pour elle ?

Ses doigts glissants sur le manche de la guitare, son esprit occupé à analyser la teinte de sa voix alors qu’elle accédait à ma demande qui aurait pu paraître étrange, Yuuta ne pouvait s’empêcher d’apprécier la qualité des paroles qui émanaient de la jeune Masuda : la couleur de ceux-ci révélant la profondeur du cœur de la jeune fille, dépeignant un tableau des plus prenants, créant des yeux brillants parmi l’auditoire qui les entouraient.

Il avait déjà entendu cette chanson mille fois, chantée par plusieurs artistes différents sous son impulsion, mais jamais son cœur n’avait été autant enclin d’accéder à ces paroles demandant de se préparer en vue d’une terrible tragédie à venir. Il aurait voulu avoir son enregistreur sur lui à ce moment afin d’enregistrer cet instant, pas plus long qu’une minute, mais qui, de son point de vue, avait la capacité de marquer le temps à jamais.

Alors que lui ne pouvait s’empêcher de crier cette chanson quand son cœur désirait la chanter, elle, le faisait avec la douceur d’une mère et la puissance d’une vocaliste de renom. Alors qu’il utilisait la force brute de la musique pour s’échapper de sa cage, elle, utilisait une douceur et une maîtrise sans pareille pour s’en échapper ; il était un feu dévorant qui consumait les parois qui l’entouraient, elle, était une petite flamme intense qui les faisait fondre avec douceur.

Ils étaient pareils, mais chacun dans une extrême opposée.

Libéré de ses obligations de devoir participer musicalement, Yuuta s’enfonça alors paisiblement dans le canapé qui était maintenant bien plus occupé qu’auparavant. Mais qu’importe ! Les mains passant derrière sa tête, ses jambes se croisant et ses yeux se fermant, il profitait de l’instant présent, écoutant la chanson qui suivit, et, à nouveau, appréciant la surprise musicale qui s’offrait à lui.
Sans la vue, son acuité musicale n’en était que plus poussée, chaque variation et tonalité de la voix de la jeune Masuda étant passée en revue, méthodiquement analysée par son esprit de Sampler.

Il fut donc surpris lorsque d’autres voix se joignirent à la chanson, supportant les notes et rajoutant d’autres couleurs à celle de la jeune fille. C’était comme se retrouver dans un champ de géranium et se rendre compte que des coquelicots s’y étaient glissés, timides mais présent, ajoutant une cassure bienvenue dans un paysage que l’on aurait déjà pensé parfait. Il aurait voulu que cette chanson dure plus longtemps, mais, comme toute bonne chose, celle-ci pris fin, le champ de fleur dans son esprit accueillant soudainement le bruit du tonnerre, une bonne partie de la salle ayant quittée leur casque pour s’intéresser à la révolution sonore qui avait atteint un point de non-retour.

Ses yeux se rouvrirent, voyant la jeune fille, comme en transe, prenant son pied au milieu de cette foule qui ne cessait de l’applaudir, demandant encore une autre chanson. Yuuta, lui-même, suivant le mouvement, sourire aux lèvres, désireux de voir où elle les transporterait la prochaine fois. À sa grande surprise, la guitare lui revint rapidement en main ; était-il vraiment la bonne personne pour choisir une chanson ? Il ne voulait pas tuer le mood joyeux qui s’était installé dans cette salle.

Ses doigts glissaient le long des frettes du manche de la guitare, son esprit vaquant à trouver une chanson qui collerait à l’ambiance générale, facile pour chacun à reprendre et qui, il l’espérait, était connue de tous. Mais rien ne lui venais ; à force d’avoir trop voulu étoffer son répertoire avant de venir au Japon, il y avait maintenant dans sa tête bien trop de choix différents pour pouvoir y trouver quelque-chose qui lui convenait.

Hésitant, il regarda l’attroupement qui les entourait, voyant que la flamme qui était dans les yeux de la jeune Masuda s’étant répandue dans les leurs, maintenant envieux de se joindre au chœur que la jeune fille avait créé la chanson précédente. Cependant, ce ne fus que lorsque son regard tomba sur le timide percussionniste que la chanson qui lui sembla parfaite apparue dans son esprit : Happy Days d’Ai Otsaku.


: Happy Days - Ai Otsaku:


Le refrain pouvait être repris par la plupart des gens présents et c’était le but qu’il recherchait, au final : faire participer un maximum de gens. Automatiquement, ses doigts glissèrent sur le manche, les premières notes retentissant dans la salle, les regards s’illuminant lorsque tous comprirent quelle chanson j’avais choisi. Petit bonus personnel : le percussionniste semblait des plus heureux à l’idée de pouvoir se dépenser un peu plus sur sa caisse.

Se tournant vers la jeune fille toujours debout sur la table basse, Yuuta commença alors la chanson, debout, guitare en main, sourire aux lèvres. Le silence tomba dans le public, la voix de la jeune fille remplissant à nouveau la salle entière, les paroles chantées pénétrant directement dans les cœurs de chacun, le rythme joyeux de la percussion invitant chaque auditeur à sautiller sur place.

Puis vint le refrain et Yuuta se sentit à nouveau comme à un concert d’Eye2Eye, la brutalité en moins : chaque personne sautillait sur place, dans un pogo gentillet mais attendrissant, chaque filles présentes se joignant à la jeune Masuda pour scander "Happy Days" alors que les garçons répondaient à leur suite. Très vite, le refrain devint comme une compétition de ceux qui sauraient faire le plus de bruit, une légère fièvre les prenant tous dans ce jeu qui en amusait plus d’un.

Le salon VIP à l’étage s’ébranlait à chaque petit saut de ses occupants, des rires se mêlant au chant, des sourires illuminant chaque visage. La jeune Masuda était le leadeur, la star au milieu de tous ces gens chantant, dansant au rythme d’une simple guitare et d’une caisse à vin. Yuuta ne manqua pas de remarquer le sourire et la joie qui semblait transpirer de tout l’être de la jeune, pensant que le fait d’être pareillement entourée, formant un seul corps dans la musique avec toutes ces personnes, devait remplir la jeune fille d’un bonheur qu’il ne pouvait pas vraiment imaginer.

Bien que la chanson sembla trop courte à chacun et que celle-ci se termina sur une partie instrumentale. Yuuta avait décidé de ne pas laisser la chose se terminer ainsi, l’engouement de toutes les personnes présentes étant plus qu’addictive. Alors que la musique se devait de s’arrêter et qu’il arrêtait de gratter la guitare, il continua à scander le Happy Days du refrain, poings tendu en l’air, tel un slogan d’une armée prête à partir au combat.

La salle le suivi immédiatement, l’engouement reprenant de plus belle, chacun scandant le Happy Days avec joie, les danses reprenant. Il passa alors la guitare à la personne à côté de lui et en profita pour se pencher en avant, respectueusement, en face de la jeune Masuda alors que le bruit qui les entouraient ne cessait de croître.

« Je dois m’excuser, mademoiselle Masuda, car je vous ai jugée sur votre nom et non votre personne. » Bien que le refrain continuait à être scandé de plus belle, que la guitare et la percussion avaient repris pour faire tourner en boucle le refrain que tous aimaient tant chanter, Yuuta s’était rapproché de la jeune fille pour qu’elle puisse entendre ses paroles, restant tout de même à une distance raisonnable de celle-ci. « Vous n’êtes pas un oiseau en cage et encore moins un Canari qui a perdu son chant. Excusez-moi d’avoir fait preuve d’aussi peux de tact envers votre personne. Vous êtes vraiment quelqu’un à part, ne perdez jamais ce feu qui est en vous. » Il fit alors un geste du bras vers la salle, montrant la joie qui l’habitait et les danses qui y prenaient part entre chaque étudiant présent, terminant ses excuses avec un sourire sincère. « Voyez l’incendie que vous avez déclenché rien qu’en étant vous-même. Continuez comme ça ! Restez vous-même, toujours ! Les gens en ont besoin, même s’ils n’oseront peut-être jamais l’avoué. »

Il se pencha alors à nouveau en avant puis, n’attendant pas son reste, se fraya un chemin parmi la foule qui demandait déjà à la jeune Masuda une autre chanson. Une autre idée lui était montée à la tête en voyant l’engouement de la salle et sentant la température de celle-ci monter gentiment ; la révolution avait démarrée mais pas tous pouvait en profiter, il allait y remédier sur-le-champ.

Qu’importe que cela lui vaille une expulsion en ordre de la soirée, c’est qu’après tout, il avait bien vu les gens de la sécurité qui n’avaient cessés de l’épier depuis qu’il avait abordé l’enfant Star de l’endroit. Par chance, sur le chemin, il croisa une tête familière qui semblait, elle aussi, avoir dessaoulé de son état second.

« Hey ya, couz’ ! » Akira, lui aussi, avait ce sourire joyeux sur les lèvres. Celui-ci lui donnant ce côté enfant que Yuuta lui connaissait tant. « J’te laisse 30 sec tout seul et tu m’retournes l’endroit comm’ça ?! » Il jeta un regard derrière son cousin, voyant d’où celui-ci venait, son sourire amusé étirant encore plus son visage. « Avec du beau monde à c’que j’vois ! »

Cette fois-ci, c’était au tour de Yuuta de sourire, ses yeux s’illuminant d’une petite lumière que son cousin connaissait bien. Il n’eut pas besoin de dire grand-chose que celui-ci lui rendis le même sourire. Hochant simplement de la tête pour lui signifier que, qu’importe la mauvaise idée qu’il avait en tête, il le suivrait.

Passant le garde de la sécurité dont l’attention était maintenant portée sur la petite fête qui avait pris de l’ampleur au salon VIP, les deux garçons descendirent les escaliers les menant à la salle principale avec peine ; un grand nombre de non-VIP tentant de rejoindre le carré normalement réservé qu’à certains privilégiés, désireux d’être au plus près du leader affiché de la révolution festive : Ayame Masuda. Ce n’est qu’après quelques instants que les deux cousins arrivèrent au sol, partant directement en ligne droite pour les tables de DJs vide, ceux-ci s’étant arrêtés de diffuser de la musique au vu du manque d’intérêt soudain des jeunes présents.

En chemin, Yuuta expliqua le plan à Akira qui ne put s’empêcher de lui mettre une tape dans le dos en guise d’encouragement avant de partir dans un autre coin de la salle. Yuuta était sûre qu’Akira allait remplir sa part de la mission, c’était donc à lui de ne pas foirer la sienne. Passant inaperçu vu la liesse qui était en train de se produire plus loin, le garçon aux cheveux blancs passa derrière les tables de mix, attrapant le micro de celui derrière la table verte, l’enclenchant et modifiant les réglages de celui-ci sur la tables de mix.

Passant mon propre casque sur la fréquence de la même couleur, il fut rapidement heureux de voir que les quelques mots qu’il prononça dans le micro  lui arrivèrent aux oreilles sans être diffusés dans la salle. Son plan allait fonctionner, il en était sûr. Sortant de sa cachette, Yuuta avança jusqu’à l’endroit de la salle qui se trouvait sous la rambarde où il avait laissé la jeune Masuda. Ni une, ni d’eau, il interpella un des jeunes qui s’y trouvaient et qui le reconnu, Yuuta lui jeta alors le micro, criant pour se faire entendre par-dessus le bruit de chant à l’étage.

« POUR MASUDA-SAN. »

Timing parfait, Akira arrivait en même temps dans son champ de vision, les bras tel une guirlande de Noël, remplis de casque déjà branchés sur le canal vert. Un simple hochement de tête et ils se dirigèrent directement vers la porte d’entrée. Le cœur de Yuuta ne faisant qu’un bond lorsqu’ils remarquèrent que même ici la sécurité avait changé son attention ; plus personne ne surveillait la porte, si ce n’était les gens à l’accueil, tous étant sûrement en train de vérifier au bon déroulement de la liesse qui se déroulait en dessus.

« Hey ! Où allez-vous avec ces casques ?! Vous n’avez pas le droit c’est la propriété de… »

« Aiko-chan, c’est ça ? » Alors qu’Akira continuait son chemin en direction de la sortie, Yuuta bifurqua directement en direction de la réceptionniste qui était venue vers la jeune Masuda auparavant. Affichant un large sourire, il se pencha un peu sur le comptoir pour mieux la regarder. « Je suis Yuuta Fukuro, vous avez ma carte d’identité. Je prends la pleine responsabilité de ces… » Il se retourna pour voir les bras remplis de son cousin qui tentait d’ouvrir la porte avec ce handicap. « Quinzaines de casque. »

« E… Excusez-moi, Fukuro-san, mais c’est contre le… »

« Règlement ? » Il arqua un sourcil, gardant un instant le silence. « Ce qui serait contre le règlement serait de ne pas faire partager cette voix à l’étage aux gens qui sont dehors, non ? C’est bien le conservatoire de musique qui organise cette soirée, non ? » Il se releva alors du comptoir, soulevant les épaules d’un air désinvolte et reprenant son chemin vers la porte d’entrée. « Déjà qu’ils ne peuvent pas entrer au chaud, la moindre serait d’au moins leur partager un peu de la chaleur de ce qui se déroule là-haut. »

La jeune femme allait intervenir à nouveau, poussée par ses collègues à faire ainsi, mais Yuuta n’était pas prêt à se laisser arrêter non plus ; en quelques enjambées,  il était à la porte et en ouvrait le battant pour laisser passer son cousin alors qu’il lança un dernier regard, sourire aux lèvres, en direction de la jeune fille au comptoir.

« Yuuta Fukuro, n’oubliez pas ! »

Le tour était joué : le nom d’Ayame était maintenant à la tête des festivités et son nom était du côté des fauteurs de troubles. Il était maintenant assuré que si la fin de soirée se passait sans accrocs, le nom relié à la tête des festivités s’en verrait élevé et que, si quelque-chose tournait mal, la faute serait directement mise sur lui.

Là aussi, ça avait un petit goût des concerts d’Eye2Eye.

Arrivé dehors, dans le froid mordant et sans veste. Il profita de s’allumer une cigarette et d’en tirer une bouffée afin de faire sortir le stress qui était en lui. C’est que, mine de rien, jouer devant tant de gens, passer outre plusieurs règlements et faire face à toute une organisation officielle représentée par une jeune fille derrière un comptoir avait de quoi stresser tout à chacun.

« Mesdames, messieurs ! Bien que vous ne puissiez entrer ce soir pour faire la fête, je lis sur vos visages la déception de ne pas savoir ce qu’il s’y passe. » Sa voix portait au loin, attirant les pauvres âmes qui étaient forcées de rester dehors par manque d’un carton d’invitation à lui. « Cependant, voici de quoi vous partagez un peu de la chaleur de ce qu’il se passe à l’intérieur. » La distribution des casques commença, seul deux restant finalement sur les bras d’Akira. « Canal vert uniquement. Ouvrez bien vos oreilles car vous n’êtes pas prêt d’entendre à nouveau pareil concert avant longtemps. Qui casse, paie ! »

Lui-même, décidant de rester dehors au froid, plaça le casque sur ses oreilles afin d’écouter la douce voix de celle qui tenait le micro au bout. Un sourire s’affichant sur ses lèvres alors que quelques couples, eux-mêmes écoutant la chanson qui était diffusée en ce moment, se mettait à danser sous les flocons tombant.

« Tssk. Quand j’pense qu’j’croyais qu’c’était moi qu’allait faire une connerie. » Akira s’était adossé au mur à côté de son cousin, clope en main, un seul écouteur du casque sur les oreilles. « T’sais qu’t’es sûrement partis pour une belle engueulée, hein ? Pas forcément des orga d’la soirée, mais Oba-san va t’tuer quand elle apprendra ça. »

Bizarrement, ce n’était pas les flocons se déposant sur sa personne qui le firent frissonner mais l’idée de me revoir sa grand-mère après ce fiasco.

Et merde…
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Ayame Masuda
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Ayame Masuda


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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMar 13 Fév 2018 - 20:31

Elle avait chantée ainsi pendant prêt d'une heure. A la fin, la totalité de la salle avait rejoint le petit groupe de départ. Elle invita successivement tout les chanteurs a se produire avec elle, puis la plupart des guitaristes a se relayer au niveau de son instrument. Elle acheva de chanter bientôt, sans pour autant arrêter le spectacle. Elle passa le micro a un autre, et descendit finalement de la table, avant de retourner vers la barrière. Elle s'y accouda a nouveau tranquillement, en sifflotant l'air de la musique qu'ils etaient en train de chanter derrière. Elle était satisfaite. Elle n'avait pas voulu faire de cet endroit un de ses spectacles, a la base. Elle voulait que ce soit la porte ouverte a tout ceux qui n'avaient pas encore baissé les bras. A voir le résultat, il y en avait un certain nombre.

L'instrumental était accompagné par une sono depuis un moment, si bien qu'elle se retourna pour ramasser sa guitare, posé sur un canapé. Elle fit un sourire en réponse aux gens qui voulaient la féliciter pour sa prestation. Elle n'avait plus vraiment envie de parler a présent, juste de partir. Elle n'avait plus vraiment envie de rester. Une fois l'instrument rangé, elle attrapa son manteau qu'elle enfila, de même que sa guitare qu'elle passa sur son dos. Elle regarda autour d'elle, mais le garçon du début n’était plus la. Elle haussa les épaules en descendant les marches vers la sortie.

Elle n’eut pas longtemps avant d'atteindre la fraîcheur de l’extérieur. Elle passa a coté de plusieurs jeunes gens ayant un casque sur les oreilles, et elle ne tarda pas pour savoir comment ils étaient arrivés la. Elle même s'exfiltra en baissant la tète pour éviter d'avoir a parler a nouveau. Personne ne l'a remarqua. Elle sortit son téléphone de sa poche, qui indiquait deux heure trente deux du matin. Il etait déjà si tard. Elle n'avait pas vu le temps passer. Une tonne de messages avaient accompagnés les premiers qu'elle n'avait pas voulu ouvrir, plus tôt.

Il semblait que le petit spectacle avait eu plus de succès qu'escompté. Son youtube avait était consultés plusieurs centaines de fois, par des curieux qui avait relayé l'information sur le net. Elle envoya un message a Hisaka pour lui transmettre l'information. Il devait sans doute dormir, a cette heure. Un message d'Arata qui lui disait qu'il avait toujours su qu'elle avait la fibre rebelle et qu'il viendrait lui donner des oranges en prison. Elle éclata de rire a ce message, un rire libérateur, alors que le l'air extérieur venait de lui redonner des couleurs, sans même se rendre compte un seul instant qu'elle n’était qu'a quelque pas de Yuuta. Comme d'habitude, une fois dans sa bulle, il etait difficile de se rendre compte des choses qui se passaient autour d'elle. Et encore moins des gens qui l'observaient intrigués suite a son rire soudain.

Elle continua a descendre dans les messages qu'elle avait reçu. Il y avait beaucoup de mails anonymes qu'elle effaçait au fur et a mesure sans vraiment y répondre. Elle aimait passer du temps avec les gens, cependant, elle avait, dés le début de sa progression sur scène, fait bien attention de ne pas mélanger avec sa vie personnelle. Pour garder l'anonymat le plus longtemps possible. Elle tomba alors sur un message qui l'a fit pâlir légèrement. Le numéro était sans doute celui qui sonnait le plus souvent sur son téléphone. Une seule phrase. «J'arrive dans pas longtemps ».

Jonathan.

- Aie, je suis morte.

Elle ricana a nouveau, en regardant l'heure du message. Prêt de vingt cinq minutes plus tôt. Il était sans doute déjà la. Et elle l'aperçut justement marchant sur le trottoir, dans son costume tiré a quatre épingles, comme d'habitude. Elle lui fit un petit sourire et un signe de la main, mais elle etait persuadé qu'il allait encore la sermonné pendant une bonne vingtaine de minutes dans le froid. Elle fit un pas en avant, se rendant compte soudainement que Yuuta était la. Elle lui fit un sourire avant de se retourner vers son bourreau, qui prit la parole sans lui laisser le temps de s'expliquer.

- Je te demande d'aller a une soirée histoire de garder des relations saines avec tout le monde, d'y rester une ou deux heures, de faire quelque sourire, discuter avec les organisateurs, accepter d'écouter un peu de musique. J'ouvre mon téléphone, et qu'est ce que je vois dans les instantanés de la ville ? Que tu as pris les commandes de la soirée. Sincèrement, je ne sais pas quoi dire.....


Elle lui fit un sourire a moitié amusé. Comme a son habitude, elle ne s'en voulait pas le moins du monde :

- Au moins je me suis plus occupée que prévue !


Il leva les deux mains devant lui, paumes vers Ayame, en soupirant, laissant apparaître un petit sourire :

- C’était parfait, exactement ce que les gens attendent de toi. J'ai au moins trois nouvelles propositions de partenariat. Encore un peu, et Tokyo sera a nous !


Elle tapa des deux mains contre celle de son agent avec complicité. Il souriait, d'une façon a la fois soulagé, mais avec une certaine fierté. Aprés plusieurs années de collaboration, tout son travail portaient ses fruits. Il avait bien fait de ne pas retourner a New York dans l'entreprise de son pere. Il était heureux d'avoir fait confiance a Ayame. Cette dernière se retourna vers Yuuta :

- Eh, toi, désolée, je connais pas ton prénom. Merci pour la soirée, c’était cool.

Comme d'habitude, aucun respect de la hierarchie Japonaise, elle allait droit au but, sans prendre de gants. Mais c'etait souvent pour cette raison que tout le monde l'appreciait. Elle attrapa le crayon qui se trouvait dans la poche de Jonathan et qui ne le quittait jamais. Il n'emit aucune contestation, s'éloignant vers la voiture qui tournait sur le bord de la route un peu plus loin. Elle prit le bras du garçon, et écrivit son numéro dans la paume de sa main :

- Du coup, si tu veux faire un truc, hésites pas. Je te dois bien ça. Salut !


Sans d'avantage de cérémonie, elle lui fit un signe de la main, avant de s'éloigner en recommençant a chantonner. Sa démarche etait presque composé de petit bond joyeux, qui reflétaient bien son caractère. Et alors qu'elle prenait place sur le siège de la Berline noire conduite par Taki, le butler qui s'occupait d'elle depuis son enfance, elle n'essaya même pas d'ignorer le flot de paroles qui sortaient de la bouche de Jonathan, surexcité par les événements qui s’enchaînaient. Elle ne pensait qu'a la soirée, et a celles a venir.
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Yuuta Fukuro
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Yuuta Fukuro


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MessageSujet: Re: Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé]   Silent Night [ PV Ayame ] [Terminé] EmptyMar 13 Fév 2018 - 22:37

S’il y avait bien une chose pour laquelle Yuuta était heureux, c’était le nombre d’emmerdes dans lesquelles il était tombé étant plus jeune. En soit, à force de se retrouver empêtrés jusqu’au cou dans des histoires sans queue ni tête, il avait développé une sorte de sixième sens aux problèmes ; il les sentait venir de loin, comme le SpiderSense de Spider-man mais version "tu vas t’en prendre une, sévère."

Bon, pour être honnête, vu par où il était passé, on aurait même pu appeler ça un douzième sens.

C’est sûrement pourquoi, alors qu’il commençait gentiment à se frigorifier dehors, il cherchait déjà comment se sortir de la fosse qu’il avait creusée et s’y était jeté les deux pieds en premier. Mais comment corriger le tir alors que la soirée entière, normalement une Silent Party, avait autant déviée de son but premier ? Bien sûr, il avait utilisé l’excuse comme quoi il s’agissait d’une soirée du conservatoire - et donc y chanter était naturel, non ? – avec la fille de l’accueil, mais il n’était pas vraiment certains que les organisateurs prendraient ceci comme une bonne excuse.

Sans parler que, depuis qu’Akira l’avait mentionné, son esprit ne cessait d’imaginer les remontrances auxquelles il aurait droit une fois qu’Oba-san apprendrait pour ce soir.

Il y était vraiment jusqu’au cou.

Fort heureusement, l’idée libératrice vint d’Akira lui-même alors que celui-ci ricanait bêtement, joint au bec et mobile en main.

« Y’a quoi de si marrant ? » C’était un miracle que Yuuta pouvait encore formuler des questions ; ses dents claquant si rapidement à cause du froid. « Ca fais bien dix minutes que tu rigoles bêtement face à ton écran. »

« Mat’ça ! » Il tourna alors l’écran pour que le jeune garçon puisse mieux le voir et, mise à part des graphiques divers qui y était affiché, celui-ci ne voyait toujours pas ce qu’il y avait de marrant. « C’est les stats des retweets d’la soirée. Mat’là, c’était l’début. » Ceci expliquant cela, Yuuta voyait maintenant que les retweets d’avant et de début de soirée était vraiment médiocre. « Et là, c’doit être quand z’avez commencé vot’ p’tite révolution avec la Masuda. »

Si seulement les graphs de  l’économie de certains pays pouvaient être comme ça, il n’y aurait plus de pauvreté dans le monde ; le tout partait en flèche, devenant le premier sujet de trends non seulement dans la ville de Keimoo, mais dans toute la région et plusieurs de ses environs. Qui l’aurait cru ? Yuuta avait là sa bonne excuse, un pressentiment au fond de lui le lui criant très fortement.

Ni une, ni deux, il copia l’adresse du site, affichant les dits graphs sur son propre téléphone portable. Timing impeccable car une fois que le poids sur son cœur commença à s’alléger, une main se plaça avec dureté sur son épaule, le faisant pivoter sur place avec une facilité déconcertante.
Là, anciennement derrière lui et maintenant devant lui, se trouvait deux armoires à glace de la sécurité accompagnés d’un homme inconnu au bataillon et d’une Aiko-chan à l’air gênée.

« C’est bien lui, Yuuta Fukuro ? » Le ton n’était pas des plus joviale, pire, Yuuta ne savait pas vraiment si c’était adressé à lui ou non. La tension monta d’un cran, Akira ayant disparu comme un ninja et Aiko-chan semblant hésiter à répondre à la question qui lui était en fait destinée.

« Yuuta Fukuro, c’est bien moi, oui. » Contrecoup de ce douzième sens mentionné auparavant : la capacité de s’empêtrer tout seul dans les emmerdes alors qu’une porte semblait s’être ouverte pour l’éviter. « C’est à quel sujet ? »

La partie de son cerveau qui lui criait, il y a encore quelques minutes, de ne pas tirer sur le stick que lui passait Akira fit un grand facepalm mentale. Atta boy ! Sans autre, il fut empoigné par l’épaule plus fortement et fut escorté à l’intérieur. Il n’était pas difficile de comprendre ce qui allait arriver, après tout, on ne se faisait jamais escorté par deux monuments de muscles avec "Sécurité" écrit sur leur t-shirt pour se voir offrir un thé. Yuuta fit quand même un sourire à cause du fait que, pour la première fois, ce genre de personnage l’emmenait à l’intérieur et non à l’extérieur.

Passant les détails de la remontrance propre en ordre dont il eut droit une fois les portes d’entrée passées, il ne fallait retenir de cette entrevue qu’une chose : s’il n’avait pas une bonne raison d’avoir perturbé le bon cours de la soirée, il allait en subir les conséquences. Même une menace d’expulsion du pays avait flottée dans les airs. Une fois la menace exprimée, son sang n’avait fait qu’un tour dans tout son corps ; il ne pensait pas que ça irait si loin. D’ailleurs, il ne savait vraiment pas s’ils en avaient le pouvoir et, personnellement, il ne voulait pas vraiment le découvrir.

Prenant son courage à deux mains et pour seule réponse, Yuuta leva juste son téléphone portable comme l’avais fait Akira pour lui auparavant. Il comprit alors pourquoi celui-ci lui avait tantôt fait d’expliquer ce qu’il était censé voir ; la tête que faisait l’organisateur principale de la soirée en disait long sur sa compréhension de l’excuse fournis par le jeune homme.

« Résultats de votre soirée, monsieur. » Il avait dessaoulé rapidement, il fallait dire. Yuuta reprenait à nouveau des pincettes dans sa façon de parler, faisant bien attention de ne pas chiffonner encore plus l’organisateur déjà bien énervé. « Des jeunes qui apprécient une soirée, c’est bien. Des jeunes qui retweet à outrance à propos de celle-ci, c’est encore mieux ! » La poudre aux yeux semblait faire un peu de son effet, l’organisateur se relevant, l’air plus dubitatif qu’énervé. « Jusque-là, votre soirée aurait été bien. Sans plus. Mais maintenant, avec tout ce buzz, vous êtes assuré de pouvoir en refaire une dans les plus brefs délais et d’avoir le double du nombre de personne désireux d’y participer. » Il osa alors un dernier coup, quitte ou double ; soit ça passait, soit il sera vraiment bien dans la M. « Vous-même vous savez le nombre de grande pompe qui n’a pas désiré venir ce soir, imaginez ô combien elles vont être déçue de ne pas avoir participée maintenant. Un millions de retweet avec un nom connu comme figure de proue, et pas le plus petit d’entre eux : Ayame Masuda ! »

C’était peut-être un peu trop abusé de sa part, une prière silencieuse allant droit à la jeune fille, qui, il l’espérait, ne savait pas à quel point il utilisait son nom pour se sortir de ce traquenard. Après tout, il espérait bien que lors de la description de ses méfaits, le fait qu’il ait été en sa présence ait été mentionné : si c’était le cas, et aux vues de la notoriété de la jeune femme, il devait avoir été affiché comme le vilain petit canard qui avait osé ternir les ailes si blanches et pures du petit oiseau qui continuait d’émerveillé la salle de ses chants.

Après une mûre réflexion, l’organisateur s’en alla sans un mot, les deux armoires à glaces le laissant sur place par la même occasion. C’était plutôt… Surprenant ? Frustrant ? Yuuta n’arrivait pas vraiment dire ; c’était presque comme s’il s’attendait à plus. C’est qu’on ne l’avait jamais empoigné puis laisser partir sans que rien ne lui arrive.

Toujours un peu surpris, ses pas finirent par l’amener vers l’accueil où la plupart des gens se trouvant derrière le comptoir le regardait avec un mélange de dédain et de curiosité pour la plupart. Seule Aiko-chan, toujours souriante malgré tout ce qu’elle avait dû avoir à gérer cette nuit-là, s’approcha de lui immédiatement avec sa veste en main. Rapidement, elle lui remit celle-ci ainsi que sa carte d’identité en échange du casque qu’il portait toujours autour du cou.

Il fallait avouer que de la voir le servir de manière si pressée fis un petit coup au cœur de Yuuta ; gêné de ses manières et d’ô combien il avait dû paraître comme un odieux personnage pour elle, il n’osait même pas la regarder faire. Se contentant d’un petit « merci », « merci pour votre travail » et « aurevoir » rapide avant de s’éclipser définitivement de cet endroit.

« Oï couz’ ! Alors ? » Son sourire n’était pas assurément des plus engageant ni des plus radieux. Yuuta avait fait le con ce soir, énormément même et maintenant il s’en voulait. Qu’est-ce qui lui avait pris ? On aurait dit qu’il avait 15 ans à nouveau. « Hey, Yuuta… M’inquiète là ! »

Yuuta posa sa main avec douceur sur l’épaule de son cousin qui cherchait de son regard ses yeux qui continuaient de regarder le sol.

« C’est rien, couz’, t’inquiète pas pour moi. Va chercher ta veste, on s’en va. »

Il obtempéra immédiatement alors que des gens de la sécurité sortaient de l’établissement afin de récupérer les casques qu’ils avaient distribués il y avait de cela plusieurs minutes. Voulant vérifier l’heure, il regarda son mobile : 2h30… Ok, distribué il y a de ça plusieurs heures…

Un petit rire le fit sursauter et, tournant la tête pour voir d’où il venait, il vit la jeune Masuda sortir de l’endroit où s’était déroulé son concert sauvage. Une nouvelle crainte le prenant au ventre ; maintenant que tout était fini, il n’osait pas vraiment affronter la jeune fille en face, au calme, entouré de quasiment personne. Demi-tour sur lui-même et il déguerpissa rapidement, l’air de rien, direction la route et son trottoir qui lui semblait bien plus accueillant que devant la porte d’entrée de l’établissement.

C’était sans compter le fait que, continuant à regarder son téléphone, la jeune fille continua d’avancer dans la direction où il était lui-même partis. Loi de Murphy obligeant, il semblerait.
Il était donc coincé là à devoir attendre que la jeune Masuda lève le nez de son téléphone, le voit et vienne lui remonter les bretelles du haut de ses trois pommes.

Mais rien n’y fit, alors qu’elle releva le nez de son téléphone pour être accueillie par un homme bizarre en costume, elle le vit et, contrairement à ce qu’il avait cru, lui fis un sourire duquel transpirait la même joie de vivre que celle qu’elle avait déjà montré à l’intérieur. Yuuta était sur le cul.

S’ensuivit alors une discussion avec l’étrange personnage qui mis tout de suite un goût acide dans la bouche du jeune garçon. Une seule question montant dans sa tête : C’est qui celui-là ?! Au fur et à mesure de l’échange, il comprit leur relation tout en tentant de faire des petits pas glissés sur le côté pour s’éloigner des deux personnages. Mais à nouveau, il semblait que ce n’était pas la manière dont devait se terminer la soirée pour lui.

« Eh, toi, désolée, je connais pas ton prénom. Merci pour la soirée, c’était cool. » La jeune Masuda vint de nouveau à lui, crayon en main, attrapant sa main pour écrire dans sa paume un numéro de téléphone et repartant sans même lui laisser le temps de trouver une phrase à lui répondre pour paraître cool malgré les circonstances. « Du coup, si tu veux faire un truc, hésites pas. Je te dois bien ça. Salut ! »

Il ne put faire qu’un signe de la main à la jeune fille avant que celle-ci disparaisse dans la Berline qui l’attendait. Et lui, bouche-bée, restait sur le trottoir à regarder la voiture s’en aller.

Pincez-moi, je rêve ! Y viens de se passer quoi là ?

Comme répondant à sa question, Akira arriva quelques instants après, le sortant de sa transe avec une tape énergique dans le dos qui manqua de le faire tomber en avant.

« Hey, couz’, t’es sûr qu’ça va ? » Il passa devant Yuuta, son regard cherchant à nouveau les yeux de celui-ci qui regardaient encore un petit instant dans le vide. « On dirait t’as vu un fantôme ! »

Avec un sourire et pour seule réponse, Yuuta leva simplement la paume de sa main contenant le numéro devant les yeux de son cousin.

« AH C’PAS VRAI ?! J’Y CROIS PAS ! » Akira leva alors les bras en l’air, exaspéré alors qu’ils prirent tous deux le chemin jusqu’à la voiture garée plus loin. « T’FOU L’DAWA COMME JAMAIS, T’FAIS CHOPER MAIS PAS R’PRENDRE ET EN PLUS T’CHOPES L’NUM DU MEUF ?! »

Yuuta ne pus m’empêcher de rire et continua de le faire même après s’être retrouvé au chaud dans la voiture.

« Hey, pourquoi t’ris, c’pas drôle, sérieux, t’es trop un chanc… »

« C’est pas ça, couz’, c’est juste que j’ai compris un truc. » Akira quitta la route des yeux un petit instant, lançant un regard interrogateur à son cousin avant de se reconcentrer sur la route et ce qu’il s’y passait. « Avant, j’ai rencontré un mec habillé en costard, l’air trop sérieux et aux paroles trop sévères. On aurait dit un pingouin frustré. » Rien que la vision fis ricaner à nouveau Yuuta. « Et les pingouins, ça sait pas voler, c’est pour ça qu’il semblait si énervé contre le petit oiseau. »

Pour seule réponse à ses absurdités, Akira arqua un sourcil vers son cousin puis soupira. Il devait penser que celui-ci était encore loin alors qu’en fait, seul lui pouvais réellement comprendre ce qu’il entendait par là.


~* RP Terminé *~

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