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 Sensei... You didn't miss me ?

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2 participants
AuteurMessage
Miko Suzuke
♠ Lycée - Deuxième année
Miko Suzuke


Genre : Féminin Verseau Chat Age : 24
Adresse : Chambre 202
Compteur 20

KMO
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MessageSujet: Sensei... You didn't miss me ?   Sensei... You didn't miss me ? EmptySam 6 Aoû 2016 - 16:30

"Je l'aime et ne l'oublierais jamais !"

5 ans plus tôt

Miko en avait vu des professeurs passer pendant toute sa scolarité de la primaire au collège. Il y en avait eu de toutes sortes, tous plus différents des un que des autres, des vieux comme des jeunes, des grands comme des petits, des gros comme des maigres, des stricts comme des drôles, des hommes comme des femmes. En même temps, quand on prend un enseignant particulier pour chaque matière et chaque année, c'était bien plus facile. Et dans tout ces choix possibles, est ce qu'elle en avait aimé un ? Jusqu'à ce que ce calvaire finisse, elle pensait que non que même si elle était une enfant plutôt bonne à l'école, jamais elle n'aimerait l'enseignement et surtout un de ces enseignants parce que pour elle l'apprentissage était une punition et non pas un endroit où elle aurait pu trouver son prince charmant ! Mais de toute façon, elle ne savait pas réellement pourquoi elle l'aimait bien celui là en particulier. Peut-être parce qu'il était gentille ? Il y en avait eu pleins d'autres avant lui qui l'était aussi. Parce qu'il était un bel homme ? Non, elle se fichait de l'apparence des gens. Parce qu'il était jeune et pouvait la comprendre ? Ça peut être une raison mais selon la jeune fille, personne ne pouvait la comprendre, elle et sa vie. Non pas parce qu'elle vivait la plus horrible des vies de petites filles, car elle savait qu'il y avait toujours pire mais plutôt parce qu'elle était loin de vivre la meilleure alors qu'elle en a toutes les capacités. Ses parents sont riches, savaient être gentille avec elle et lui offrir tout ce qu'elle voulait et puis tout ce qu'elle voulait, c'était juste du temps libres pour jardiner et passer un peu de bon temps avec ses amies. Décidément, c'était trop demandé.

La première fois qu'ils se sont vu, c'était dans le bureau de la petite fille. Cette dernière était assise toute droite sur sa chaise dos à la porte. Ce qui  fait qu'ils ne ce sont pas vu directement. Elle attendait là patiemment que son cours particulier pendant les grandes vacances passe le plus vite possible. Ce n'était pas son premier de la journée et ça n'allait pas être son dernier. Cependant, son attitude ne changeait pas à chaque fois. La jeune écolière restait de marbre, avec une touche de tristesse dans ses grands yeux, on aurait dit une poupée vu qu'elle ne bougeait pas un petit doigt. Il y avait aussi le fait qu'elle était terriblement blanche de peau, que ses grandes boucles anglaises noires étaient fait à la perfection et qu'elle avait une belle longue robe bleu en soie. En faite non, c'était plutôt une marionnette qui répétait les même gestes à chaque fois. Quand son professeur entra, elle se leva machinalement de sa chaise, se courba et fit les présentation avant même qu'il ne puisse placer un mot.

- Bonjour, monsieur Yoshida. Je suis Miko Suzuke, j'ai 11 ans. Ravie de vous rencontrer. J'espère que vous pourrez me faire avancer en mathématique. Malgré mon jeune âge, je voudrais, comme le stimule notre contrat, que vous m'appreniez les bases de la troisième. (système français) Ne vous inquiétez pas, je saurais suivre et comprendre tout ce que vous me dites.

Son discourt finit, la jeune fille se réinstalla sur son siège comme elle l'était avant. Cette monotonie pouvait faire peur mais c'était signe d'une bonne éducation, donc tant mieux pour sa famille. Miko n'avait pas à mettre son grain de sel là dedans.


Maintenant

Voilà cinq mois qu'elle est rentrée au lycée. Cinq mois qu'elle n'est plus la petite fille parfaite à sa maman. Cinq mois qu'elle a son propre style de vie. Au revoir long cheveux qui étouffait son visage, bonjour superbe carré un peu... totalement décoiffé ! Au revoir foutu robe qui serrait à fond sa poitrine, bonjour grand t shirt où l'on nage dedans ! Au revoir cours ennuyeux à en mourir et bonjour jardinage pendant toute la journée !!! Au revoir maman, au revoir papa, bonjour Fumi, sa meilleure amie. Bref comme on peut le voir, depuis sa rentrée, on peut dire que sa vie a pas mal changé. Même si elle reste une élève à bonne note, elle est aussi devenu l'élève la plus absente du campus. En réalité, la jeune femme est présente dans l'académie mais pas aux bons endroits à vrai dire. Elle n'est jamais allée une seule fois dans une salle de cours mise à part en science et lorsqu'elle a passé ses examens. Et en réalité, elle aurait mieux fait de ne jamais y aller. Elle qui pensait ne plus jamais être triste dans sa vie à partir de maintenant. C'était il y a deux mois, lors des contrôles de fin de trimestre. La lycéenne découvrait pour la première fois ses camarades de classes et ses professeurs et elle ne fut pas si perturbé que ça. Elle a passé ses examens un par un, tranquillement en étant totalement sûre de ce qu'elle faisait. Jusqu'au moment où elle arrive au cours de maths.

La brune était en avance sur tout le monde. Elle ne voulait pas être en retard, vu que le test était à huit heures et que d'habitude à cette heure là, elle dort. L'adolescente avait rangé parfaitement son bureau de manière optimal à ce qu'elle réussisse son évaluation. Elle était assise droite sur sa chaise comme elle en avait eu l'habitude avant. Bref, son comportement en classe était irréprochable et n'avait pas changé après toutes ses années mais pourtant physiquement, ce n'était plus la même. Mais maintenant qu'elle s'était habituée à ce look, il ne lui était pas venu à l'esprit qu'on ne puisse pas la reconnaître. Elle attendait alors que tout le monde arrive un à un. Le professeur n'arriva pas toute suite, il y avait d'abord les autres élèves studieux qui sont eux aussi venu vingt minutes plus tôt, et c'est seulement après eux, qu'il apparu. Il avait lui aussi sûrement dû changer depuis leur dernière rencontre, lui aussi avait prit en maturité mais malgré des changements remarquables, aux yeux de Miko, il était rester le même. Il aurait pu se teindre les cheveux en blonds, porter d'énormes lunettes d'intello, s'habiller avec des rouleaux de papier toilette, elle le reconnaîtra toujours. Son amour de jeunesse. Elle resta un moment sous le choc. Il y avait une chance sur mille - enfin non peut être pas - qu'elle retombe sur lui car après tout ils n'ont pas gardés contact ! Cependant, il était bien là, droit devant elle. Et alors qu'elle l'admirait comme s'il était un dieu, ce dernier ne lui porta pas autant d'attention. Il avait sûrement dû la regarder bizarrement car c'était aussi la première fois qu'il l'a voyait de l'année, mais rien de plus... Mais ça elle ne le remarqua pas tout de suite.

La lycéenne passa alors tout le temps de son examen à scruter son professeur, enfin elle essaya quelques instants de se concentrer mais c'était trop difficile avec ce qu'il y avait en face d'elle. Quand la sonnerie qui annonça la fin du test retentit, la brune se dépêcha d'essayer de le finir mais c'était trop tard. Elle se leva alors avec une tête de déterré et posa tout simplement son contrôle sur le tas. La jeune fille avait eu honte d'elle, elle savait qu'elle ne s'était pas donné à fond du coup, même si elle aurait préféré attendre son professeur pour lui parler, l'adolescente est juste partie en courant. Tel une lâche. Elle s'en ai voulu ! Pourquoi tu ne lui as pas parlé ? Pourquoi tu ne lui as pas dit qu'il te manquait ? Pourquoi tu es aussi idiote ?! Puis quand elle eu ses notes... 48 sur 100... BAKA BAKA BAKA BAKA ! Et quand elle découvrit qu'elle était convoquée pour un cours de soutien... CE FUT LE DRAME ! Elle ne voulait vraiment pas y aller... Pourtant elle y était bien obligée, non pas parce que c'était inscrit sur la feuille, mais parce que l'adolescente ne voulait pas continuer à avoir de mauvaises notes sur son bulletin. Même si c'était la seule car dans les autres matières, elle avait eu de bonnes notes. Néanmoins lorsqu'elle vit que le professeur qui a organisé cela était personne d'autre que monsieur Yoshida. Ça a tout changé ! Mais encore une fois, alors qu'elle était terriblement heureuse de le voir, lui, la traitée encore comme une simple élève qui séchait les cours. La brune supporta alors cela pendant toutes les heures de soutiens et ne dit jamais un mot par rapport à leur passé. C'était dur mais heureusement pour elle, elle était forte et un peu idiote aussi !

La jeune fille laissa alors deux semaines après cela. Deux semaines où elle a réfléchit à tant de scénarios, où elle s'est tourmentée la tête avec des questions et a surtout été triste. Puis après s'être dit qu'elle ne méritait pas ça, l'adolescente alla voir son professeur. Elle l'attendait à côté de la porte de la salle de cours. Quand ce dernier allait enfin la quitté, elle l'interpella.

- Yoshida sensei ? Ne vous rappelez vous donc pas de moi ?
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Hayden Yoshida
♥ Professeur de Mathématiques {Lycée}
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KMO
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MessageSujet: Re: Sensei... You didn't miss me ?   Sensei... You didn't miss me ? EmptyDim 14 Aoû 2016 - 23:27

Une craie blanche se dérobe d’entre mes doigts, provoquant un instant de répit inattendu pour ma classe de 4ème année. Le temps que je me baisse pour la ramasser, j’ai cru entendre quelques soupirs de l’autre côté du bureau. Amusé, je me retiens de faire une remarque à ce sujet pour détendre l’atmosphère, mais le temps presse et n’est pas à la détente, malheureusement. Le calme règne dans la salle de classe, et l’ambiance est bien différente du lycée de banlieue dans lequel j’ai enseigné durant mon stage. Mes yeux émeraude balaient rapidement la salle avant de se focaliser sur le tableau noir. Une fois de plus, la craie crisse contre ce dernier. Sans me retourner, je sais qu’une grande partie ont déjà repris les notes. Pour beaucoup d’entre eux, cette année scolaire représente un tournant dans leur vie, un rouage d’importance cruciale pour leur avenir. En effet, j’ai dos à moi une vingtaine d’individus préparant leurs concours d’entrée à l’université. Si certains n’ont pas de soucis à se faire car le porte-monnaie de leurs parents suffira à leur faire intégrer une filière quelconque dans le même établissement, d’autres n’ont pas cette chance et doivent redoubler d’efforts pour accéder aux études supérieures. Si je compatis autant, c’est bien parce que j’ai connu la même pression, quelques années plus tôt.

Mes quatre années de lycée avaient filées devant moi. Plus que la majorité de mes camarades de classe, j’avais pourtant conscience du privilège que j’avais de me tenir en ces lieux, d’autant plus que j’étais devenu boursier après une première année à viser l’excellence. Pour moi travailler avait toujours été une évidence, presque autant que l’idée de devenir enseignant. C’est au cours de mes aventures passées sur ce campus que je l’ai réalisé, que je ne voulais rien d’autre que continuer de fréquenter ces lieux après mon diplôme, et surtout continuer à répéter le cycle : apprendre puis transmettre. Il ne restait plus qu’à savoir quelle matière je désirais enseigner. Le choix n’avait pas été facile, j’ai toujours eu un penchant pour les sciences. A l’issu de ma troisième année, je me voyais plus dans les sciences physiques, mais c’est la dernière qui m’a fait basculer pour les mathématiques.

« Qui peut me rappeler comment on prouve que cette suite est géométrique ? Et quelle est sa raison ? »

Le programme chargé de cette année d’étude charnière réduit considérablement le temps réservé aux interactions, à la correction des exercices par les élèves eux-mêmes, mais je fais de mon mieux pour ne pas supprimer totalement ces instants où la frontière entre étudiant et professeur s’affaisse un peu. Savoir qu’ils seront quasiment inexistants à l’université m’attriste un peu, et c’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’a poussé à vouloir donner des cours dans le secondaire plutôt qu’à la fac. Etre coincé sur une estrade à donner un cours magistral est très peu pour moi, un homme qui recherche avant tout le contact humain dans son métier.

« Midori-san ? »

Devant l’absence de réaction des jeunes adultes, déjà trop habitués à ne faire qu’écrire pendant les cours, j’ai dû interroger de moi-même un élève au hasard dans la salle. Et aujourd’hui c’est tombé sur ce pauvre Midori qui a du mal à aligner trois mots quand tout le monde le regarde. Heureusement pour lui, son calvaire est de courte durée puisqu’il me donne la bonne réponse. Je lui adresse un sourire bienveillant pour tenter de le mettre plus à l’aise. Ce garçon devrait prendre plus confiance en lui. J’ai à peine le temps d’inscrire la réponse au tableau et le cours se termine. Des bruits de chaise et des râles se font entendre. Plutôt mécontent – bien que je ne sois pas spécialement surpris – je me retourne vers les étudiants en fronçant les sourcils. Je peux comprendre que cette journée a été difficile pour eux, mais je n’avais pas donné le signal pour se relâcher. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres fines. C’est les vacances.

« Pour la rentrée, vous finirez cet exercice. Je vous invite également à consulter l’ENT, j’y ai déposé les sujets d’examen d’entrée à l’université de Tokyo. A faire pour le mois prochain. »

Cette fois c’est bien le signal pour annoncer officiellement le début du break d’été. Enfin, certains d’entre eux ont encore leurs clubs à assurer. Quant à moi, j’ai mon lot de copies et des cours à préparer qui vont m’occuper pour les prochains jours. Après avoir rangé mes affaires et salué les derniers à rester dans la salle, je m’engouffre vers le couloir, prenant au passage une grande bouffée d’air frais. Un parfum de liberté, rempli de douceur et de légèreté, a envahi l’espace. Le dos droit, je m’apprête à faire un tour en salle des professeurs quand une petite voix féminine m’interpelle. Si elle ne m’avait pas appelé, je ne l’aurais pas vue. A côté de la porte coulissante se trouve une élève à la coupe au carré, cheveux noirs mi-longs typique des japonaises. Seul son style vestimentaire est un peu en décalage par rapport aux valeurs prônées par l’établissement.

Mes iris verts se posent sur le visage juvénile alors que j’analyse au ralenti les propos qu’elle me tient. Si je me rappelle d’elle ? Je fronce les sourcils. Evidemment que je m’en souviens. C’est la fille qui est arrivée en retard au cours de soutien deux semaines plus tard, mais est-ce vraiment à ça qu’elle fait allusion ? L’air franchement surpris, je la regarde droit dans les yeux et lui fais part de mon étonnement.

« Eh bien, tu es en 2ème année au lycée non ? Et tu étais au cours de soutien il y a quinze jours ? »

En dehors de ça, je ne vois pas de quoi elle pourrait parler. Je fais pourtant mon maximum pour parcourir rapidement mes souvenirs, mais rien ne particulier ne me vient à l’esprit. C’est une adolescente d’une dizaine d’années que moi, à moins qu’elle ait un jour été une camarade de classe de Chris…je ne vois pas trop comment nous aurions pu nous croiser. Et même si c'était ça, je n'ai jamais été très présent dans la vie de mon cadet jusqu'à ces dernières années, j'ignore totalement comment elle se souviendrait de moi. Confus, je lui adresse un sourire crispé exprimant ma gêne vis-à-vis de la situation. N'ayant pas encore reçu de réponse, j'enchaîne sur une hypothèse qui me paraît tout de même un peu farfelue.

« Tu es une amie de mon frère ? »

Je reconsidère rapidement mon interrogation. En plus de deux ans de colocation, il ne me semble pas avoir vu un seul des amis de Chris dans l'appartement, alors une fille...j'avoue que ça me surprendrait énormément. Non, ce n'est définitivement pas ça, mais alors quoi ? Il ne me reste plus qu'à attendre pour en savoir plus.
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