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 Let's pray [& Aslinn]

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Mei Shiozaki
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
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Mei Shiozaki


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MessageSujet: Let's pray [& Aslinn]   Let's pray [& Aslinn] EmptyLun 29 Aoû 2016 - 12:48

Someday
I will tell you what I said in my prayer

Voyager. Parcourir. S’arrêter le temps d’un instant. Reprendre sa course. Continuer cette rechercher constante de nouveautés. Mei n’avait pas l’âme d’une artiste en soi. Elle aimait certes aller aux musées, s’informer de temps à autres sur les dernières représentations théâtrales ou encore écouter de la musique classique quand l’envie lui prenait. Elle s’était même essayé au piano étant petite, rien de concret elle avait d’ailleurs vite fini par délaisser cette activité, abandon qu’elle se mettait à regretter quelques fois. Mais au-delà de ces tentatives, elle se trouvait être loin d’être en position d’inspirer qui que ce soit par un quelconque talent qui la définirait en tant que tel. Mais la jeune fille avait ce don pour admirer les choses et lorsque ces ‘choses’ dépassaient ses attentes, elles venaient alors piquer sa curiosité. La laissant silencieuse. Dans un silence qui était le bienvenu, ce calme lié à un moment de réflexion plus ou moins poussée, ce calme qu’on accueillait avec un sourire qui se voulait être chaleureux accompagné d’un regard complice. Que vois-tu Mei ? lui demanda-t-on une première fois. Oui, raconte-moi ce que tu aperçois, puis une seconde dans un ton pressé. On lui réclamait une réponse, mais elle en en procurer une. Petite, elle se serait alors mise à décrire en surface, les détails lui importaient peu ou ne lui venaient tout simplement pas. Parée d’une innocence qu’on s’efforçait presque à préserver, on ne le lui aurait pas quémandé plus amples informations. Mais Mei aurait voulu qu’on lui en demande plus. Mei aimait discuter et elle l’aimait encore plus quand les gens jouaient les curieux avec elle, se prêtant au jeu des question-réponses qui n’en finissait plus. Elle ne montrait toutefois pas sa déception quant à cet arrêt brut. Cependant, plus elle grandissait et plus des interrogations en tout genre gagnaient son esprit. Et si on lui posait à nouveau cette même question du que vois-tu elle aurait alors eu plein de choses à dire. Comme si ses yeux s’étaient réellement ouverts, comme si plus aucun filtre ne brumait sa vue. Mais plus personne ne le faisait. Et s’il s’en rapprochait, on ne l’écoutait plus vraiment. Elle n’avait juste plus cette candeur d’antan. Cette naïveté qui rendait toutes paroles intéressantes et qui réussissait à attirer l’attention des adultes.

Alors la jeune femme s’en allait, un matin ou bien un après-midi, elle s’en allait on ne sait où. Dépassant sa peur de se perdre, dépassant sa réticence à se retrouver face à un imprévu, la creepy partait souvent une heure ou deux. Elle choisissait au préalable un endroit qu’elle avait découvert au travers de sites ou de photos sur des blogs. Toujours inédits à ses yeux, quelque fois éloigné du lieu où elle résidait. N’ayant pas d’autre moyen de transport que le métro ou le bus, elle passait souvent la moitié du temps dans ces derniers s’il arrivait qu’elle choisisse un de ces lieux reculés. Positive, elle voyait dans cette contrainte une façon d’observer ce qui l’entourait, d’analyser les gens et leurs manières d’être. Dans ces temps-là elle ressentait toujours le besoin d’être seule. La brune se retrouvait à se questionner elle-même. Que vois-je donc ? Et plutôt que d’y répondre aussi bien à voix haute que dans sa tête, elle y dévoilait sa réponse au travers de photographies. Elle n’était peut-être pas artiste, mais elle avait des passions. Elle ne voulait pas le devenir et même si cela la faisait tanguer entre l’envie de l’être et celui de garder la photo comme une activité secondaire, elle ne pouvait réfuter le fait que cela prenait une grande place dans sa vie. Mei capture un endroit, une personne, un moment pour s’en souvenir, mais aussi car en premier lieu cela l’a intrigué ou cela a effleuré sa curiosité.

Descendant du bus, elle sentait le macadam brûlant sous ses pas. Sa salopette en jean lui parut bien épaisse sur le coup et son haut d’un blanc crème lui colla à la peau. Elle se sentit inconfortable, la main levée de sorte à éviter aux rayons de soleil de venir croiser son regard. Elle but une gorgée de sa bouteille d’eau et s’engagea vers le chemin tracé à sa droite. Le centre du quartier Amanie n’était pas son objectif aujourd’hui. Non, ce jour-là la Japonaise avait d’autres plans. Elle aperçut un amas de personnes s’entassant devant les grilles du parc d’attraction, elle les vit tous affronter à leur manière la chaleur et leur souhaitait intérieurement bonne chance pour la journée éprouvante qui les attendait. Jetant un regard du côté de la route, elle changea de trottoir lorsque plus aucune voiture ne circulait. L’ombre y était plus présente, on pouvait d’ores et déjà sentir la fraîcheur de la forêt avoisinante. Quelques pas plus tard, elle tira sur la fermeture éclair de son sac à dos pour en sortir son appareil photo. Loin d’être imposant, il était pratique à emporter partout et lui permettait ainsi de ne pas manquer une occasion d’alimenter son envie de saisir le moment présent. Un click se fit entendre et ses fines lèvres s’étirèrent en un sourire satisfait.

Les arbres se firent voir. Mei se sentit tout d’un coup bien petite face à eux. La tête levée, quelques mèches de sa chevelure prise dans un chignon vinrent tomber sur sa nuque. Elle les retint de sa main libre, l’autre trop occupée à tenir fermement l’objectif puis tenta non sans difficulté de les remettre à leur place. Cette simple action eut pour effet de la fatiguer et de la faire soupirer. L’humidité était terrible. Des voix parvinrent à ses oreilles et la firent se retourner. Il y avait plus de monde que prévu, le temps en était la cause. Les enfants gambadèrent dans les quelques hautes herbes et elle en fut presque envieuse. Ses pupilles les fixèrent et elle accéléra le pas comme prise d’adrénaline. Il lui en fallu peu pour se retrouver à leur hauteur. L’étudiante les laissa la dépasser pour ensuite les photographier, discrètement pour ne pas les déranger et se faire remarquer. Néanmoins, elle dû se résoudre à arrêter de les suivre comprenant qu’ils avaient coupé par la forêt pour simplement rejoindre leur résidence.

(..)

Ce labyrinthe fait de feuillage était grand, beaucoup trop, si bien que Mei s’était égarée. Pour ne pas changer. La jeune fille tournait sur elle-même et dans son action on la voyait chercher du regard une quelconque personne, n’importe qui ferait l’affaire. Elle n’osait plus avancer, ne voulant prendre le risque de se perdre davantage.

« Ce n’est pas possible. Je crois bien que je vais passer ma vie à tenter de retrouver mon chemin moi. »

Dépitée ou bien agacée, Mei pensait bien ne pas pouvoir continuer sa petite aventure solo encore très longtemps.
Elle balayait les environs du regard et s’arrêta net. Les sourcils légèrement froncés, les yeux plissés et la tête plus en avant que le corps.

« Excusez…moi ... ? » tenta-elle timidement.

Sans réfléchir, ses jambes l’avaient d’ores et déjà guidées vers cette inconnue. Mais elle ne s’engagea plus quand une couleur vive empli ses yeux. Ces derniers s’écarquillèrent. Le brun, le noir et même le blond étaient des teintes familières pour elle, cela ne la surprenait plus. Mais la chevelure qui s’était présenté à elle était tous sauf habituelle. Mei ne pouvait détacher son esprit de cet orange vif. C’était nouveau. Et dans ce fond vert, il agressait la rétine sans pour autant donner envie de détourner les yeux.  Il y avait quelque chose de sauvage qui contrastait avec la petitesse de sa propriétaire. Toutefois ce n’est pas ce qui l’importait. La Japonais se savait plus grande que la moyenne et malgré les vingt bons centimètres qui les séparaient, c’était bien cette fille devant elle qui se faisait bien plus voir qu’elle. Oui, elle était voyante et se mariait étrangement bien avec l’environnement. Il n’y avait pas que ça et dieu sait que Mei prenait déjà un moment à se remettre de cette découverte. Sa chevelure de feu était faite boucles, de vraies boucles. Pas ceux que les asiatiques tentaient de reproduire du mieux qu’elles pouvaient. Tel un automatisme, elle porta ses doigts fins sur ses propres mèches, lisses et banales. Elle en oublia presque sa venue auprès d’elle puis finis par prendre la parole.

« Est-ce vous…tu. » Quel pronom utiliser ? Alors elle reformula sa phrase Où se trouve le chemin pour regagner le centre-ville ? »

Et il n’y avait pas que ses cheveux flamboyants qui n’étaient pas d’ici, ses traits ne reflétaient rien de Japonais non même rien d’asiatique. Que ce soit ses tâches de rousseurs ou bien ses yeux verts, tout lui faisait comprendre qu’elle n’était pas d’ici.

« I guess you didn’t understand what I just told you. »
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MessageSujet: Re: Let's pray [& Aslinn]   Let's pray [& Aslinn] EmptyVen 2 Sep 2016 - 21:29

Quelques accords à la guitare électrique ; l’accompagnement à la batterie.
J’ouvre doucement les yeux.

« If you want to hang out, you've gotta take her out, cocaine
If you want to get down, get down on the ground, cocaine »


Je cligne pour laisser à mes yeux le temps de s’habituer à la luminosité.

« She don't lie, she don't lie, she don't lie,
Cocaine »


Je ne pensait pas que je m’endormirais vraiment.
J’observe le blanc du plafond. Mon esprit est vides. Les paroles de la musique sont tout ce qui résonne dans ma tête. Rien d’autres. Pas de pensée voulue. Simplement du blanc.  

« If you got that lose, you want to kick them blues, cocaine
When your day is done, and you want to ride on cocaine »


Clapton. C’est une reprise en plus il me semble. Mais j’aime bien ce morceau. J’aime bien les sonorités de la guitare de Clapton, et puis, les paroles sont ambiguës d’une certaine façon. ‘’La drogue. Elle te fait planer, puis tu t’écrase’’. Je n’arrive pas a savoir s’il dit que la cocaine est ‘’bien’’ ou ‘’mal’’.  

« She don't lie, she don't lie, she don't lie,
Cocaine »


Je remonte le dos, puis m’étire. Je ne pensais vraiment pas que je m’endormirais. J’ai quasiment dormis pendant une semaine complète pourtant. Trois jours que je suis sortie de cet hôpital ; il me manque toujours deux jours de mémoire. Je ne sais toujours pas comment ni pourquoi est-ce qu’Hisaka et Haneko m’ont retrouvée sur la plage, la tête ouverte. Sur les lieux, rien qui n’indique ce qui à pu se passer ; dans mon sac, il ne manquais pas mon argent ou mes papier. J’étais, apparemment, sortie acheter du thé avant d’aller sur la plage. Quand je suis retournée sur les lieux, rien n’est revenue. Pas de flash back, pas de morceaux de mémoires qui reviennent comme dans les film. J’ai juste vu la mer.  
Je soupire avant de remettre mon dos droit pour faire craquer mes vertèbres.

Je me suis endormie sur mon lit sans m’en rendre compte. Un casque vissé sur les oreilles, ma musique en mode aléatoire. Je me réveille sur Cocaine.
Nice.

Un autre après midi de vacances sans rien faire. J’ai étalé mes jambes sur mon lit, et lancé de la musique en espérant avoir l’illumination d’une activité que je pourrais faire pour chasser mon ennui ; mais le sommeil est venu me prendre avant que je ne trouve quoi faire. Ceci-dit, ça m’aura quand même occupé une bonne heure, au vu de ce qu’indique mon portable.
Maintenant, il faut retrouver quelque chose à faire.
Quoi ? Je ne sais pas . Pas encore.
Pour l’instant,je vais aller prendre une douche.

[…]

Assise sur un siège du tram, je regarde le paysage défiler. Mon casque a retrouvé sa place sur mes oreilles ; m’isolant du reste du monde. Je suis passée d’Eric Clapton à Led Zepplin. C’est la même période. Y a t-il une certaine logique derrière le mode aléatoire de mon portable ? Peut-être. Mais s’il y en a une, je doute que ça soit par rapport a la date de sortie des chanson. C’est plus probablement un heureux hasard de me retrouver a écouter à la suite des musiques des années soixante-dix. Enfin, ceci-dit ; j’ai quand même pas mal de musique des années soixantes-dix sur mon portable. Merci Ewen, tu viens d’un beau pays.
Je soupire en pensant à mon ami anglais qui m’a donné toutes ces musiques. Il me manque. Ils me manquent. Ishya, Ewen et Yanae sont les seuls qui pourraient éventuellement de faire regretter d’être partie de l’Irlande. Mais trop de choses me poussent vers l’avant. Je me contenterais de Skype jusqu’a ce qu’il décident de venir me voir au Japon. Ishya aimerai bien. Les deux autres sont moins chaud ; mais je ne perds pas espoir. Un jour, ils viendrons me voir.
Je souris a cette idée.
Ewen au Japon. Ça serais hilarant.

La tempe appuyée contre la vitre, je continue d’observer de le paysage. Je ne sais pas vraiment dans quel but j’ai pris le tram. Ou non, je ne sais pas vraiment pourquoi est-ce que j’ai décidé de sortir. Prendre une douche m’a fait du bien, même si nous sommes plein milieu de l’après midi, et que ce n’est pas vraiment une heure pour prendre une douche. Mais ça ce n’est pas grave. Personne n’a le droit de me juger parce que je prends une douche.
Puis après m’être douchée, j’ai décidé de sortir. Ma chambre devenais ennuyeuse. Il faisait beau quand je suis sortie, puis un gros nuage est passé au dessus de moi et il a plut. Je me suis réfugiée dans le premier tram qui est passé, et maintenant je laisse le tram me porter. Il ne pleut plus depuis un certain temps. Je pourrais ressortir.
On arrive dans le quartier Amani. C’est ici qu’il y la forêt ou nous avons pris les photos avec Hisaka. Un frisson me parcourt l’échine. Ce ne pas vraiment que des bons souvenirs qui refond surface.
Je vais descendre tient. Pour voir si la forêt à une autre allure quand je suis dans une condition différente. Je me lève, ma place est directement occupée. Et non, je ne suis pas seule dans le tram ; même s’il était loin d’être aussi bondé que ce à quoi je peux être habituée, il y a quand même un petit japonnais pour se presser sur mon ex-siège.
La porte s’ouvre, je sort.
Il fait lourd. C’est vrai qu’il vient de pleuvoir, et nous sommes toujours au mois d’Août. La chaleur, associée à l’humidité ambiante est étouffante. Je sort quand même. On m’a déjà pris ma place, je ne pourrais plus m’asseoir.
Je me dirige vers la forêt. Les maison ne sont plus très nombreuses quand l’écran vert apparaît devant moi. Ça ne m’avais pas vraiment manqué. Je ne me sens pas vraiment de retourner dedans. En plus ça va être boueux avec la pluie. Non, vraiment. Je vais rester sur le bitume.

Je commence à marcher lentement le long de la forêt, sans trop avoir l’intention de rentrer dedans. J’ai l’impression de contourner un fauve, vu ce qui m’est arrivé là dedans.  

« Excusez…moi ... ? »
Qui me parle ?
Je pivote, pour voir la brune qui c’est adressée à moi. Ses yeux sont ouverts en grand. Et bien quoi ? Mes cheveux peut-être ? Oui oui, ils sont oranges. Ces yeux ne semblent pas capables de me voir moi. Simplement mes cheveux. Je la regarde d’un air abattu. Pas besoin de m’aborder pour tout simplement regarder mes cheveux tu sais. Puis surtout, je suis contrainte de lever les yeux bien trop haut a mon goût pour la regarder. Non mais… Tu n’a pas honte d’être asiatique et aussi grande ? Oui, parce que tout sur elle crie qu’est est asiatique, sauf sa taille. C’est la femme du type qui est venu me chercher à la gare ou quoi ? L’abattement se transforme en énervement assez rapidement. Je déteste être toisée de haut. En soit même, qu’elle regarde mes cheveux ne me gêne pas ; après quelques mois au Japon, j’ai compris qu’ils ne se lasseraient pas. Le problème, c’est que les yeux qui me regardent sont situés à un bon trente centimètres au dessus de moi. Et ça, je n’aime pas.
J’ai déjà un air renforgné quand elle reprend timidement la parole. Je, tu. Utilise ce que tu veux et va voir ailleurs.
Ah. Perdue.
Parce qu’en plus il faut que ce soit moi qui t’envoie ailleurs ?
Soupir.
C’est sûr qu’il n’y a pas plus local que moi. Bravo ! Tu as bien choisis la personne à qui demander ton chemin.
D’ailleurs à l’air d’avoir calculé que j’étais étrangère. D’un autre coté, c’est écrit sur a tête que je ne suis pas d’ici, au sens propre. Sont anglais n’est pas trop mal. Bien formulé. Simplement, elle n’échappe pas à l’accent des Japonais quand ils parlent anglais. Enfin, je ne suis pas vraiment un exemple non plus en terme d’accent. Avec mon accent Irlandais à couper au couteau, je n’ai pas vraiment le droit de juger là dessus. Par contre, ça serais dommage de ne pas la charrier sur le fiat qu’elle pense que je ne comprends pas le japonnais.

-Uh… Thuig mé go han-mhaith. Tù thòg me le turasòireachta ?

Mouvement dédaigneux du menton vers elle. Et là c’est toi qui ne comprends pas et qui va désespérer un peu. Il faut bien que ça serve de temps en temps de parler couramment Irlandais. Avant que je tombe sur un Japonais qui comprenne ça, il y a encore du chemin à faire. Je ricane avant de lui envoyer un sourire sadique.

-J’ai très bien compris. Je suis une touriste qui parle couramment Japonais.

Je continue avec ce même sourire. Le but était de la mettre ouvertement dans l’embarras.
Bref. Continuons.

-Je n’habite pas vraiment dans le quartier par contre. Le plus simple pour retourner dans le centre est probablement de prendre le tram.

Je soupire avant de pivoter légèrement sur moi même et indiquer la direction d’où je viens d’un mouvement de tête.

-Je peux t’accompagner jusque là si tu veux. Je n’ai rien à faire de toutes façon.

Je termine de pivoter sur moi-même pour faire un demi-tour complet et commencer a marcher vers l’arrêt ; sans réellement attendre sa réponse. Comme je l’ai dit, je n’ai rien à faire. Alors longer là forêt dans un sens ou dans l’autre ne change pas grand-chose pour moi.

Le ciel recommence à ce couvrir. Ne me dites pas qu’il va encore y avoir une averse… Surtout qu’en ce moment, ce n’est pas vraiment le petit crachin irlandais auquel je suis habituée. C’est de la pluie. De la vraie pluie. J’accélère un peu le pas.

-Il vaut mieux se dépêcher. J’ai peur qu’il se remette à pleuvoir bientôt...

Je ne sais plus exactement combien de temps est-ce que j’ai marché avant que la grande -trop grande- brune m’interpelle. Des gouttes commencent à tomber.
Non non non…. Je ne devais pas prendre une deuxième douche…
J’accélère encore un peu ; jusqu’a ce qu’il commence à pleuvoir plus franchment. Ça ne sera pas long, j’en suis sure ; mais c’est suffisant pour bien me mouiller, ce sont de grosses gouttes qui tombent.
Je tourne la tête vers la brune pour voir si elle suit. Elle a l’air. Avec les pattes qu’elle a, de toute façon, ça ne doit pas être difficile de me suivre.

-Euh.. On court ?

Un instant.

-Ou non, là ! En attendant que la pluie s’arrête.

Il n’y a pas grand-chose autour de nous. Mais il y a ça. Un vieux bâtiment abandonné. Quoi ? Je ne sais pas vraiment. Mais en tout cas, il nous abritera.
Je me dirige rapidement vers l’entrée. Il y a un auvent qui devrais nous protéger de la pluie au moins un peu... Mais qu'est ce que c'est que ce temps pourri aussi. Il faisait beau il y a dix minutes à peine. Soupir. Je suis sûre que le temps m'en veux. Pour quoi ? Je ne sais pas; mais il m'en veut.
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Mei Shiozaki
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MessageSujet: Re: Let's pray [& Aslinn]   Let's pray [& Aslinn] EmptyVen 30 Sep 2016 - 18:38

Cette couleur qui s’emparait de sa vue se mit à bouger, ses pupilles brunes suivant le mouvement pour très vite s’abaisser sur la personne qui avait eu la chance, du moins c’est ce qui lui traversa l’esprit, de naître avec une chevelure pareille. Petite personne qui de son regard réussit à en imposer plus que Mei avec sa grandeur. Elle, resta silencieuse, observatrice comme toujours. Laissant ses mots se faire entendre par l’inconnue, des mots prononcés dans une langue qui lui avait donné du fil à retordre. Dans sa tête se formèrent alors d’autres phrases plus ou moins bien formulées. En effet, s’il s’avérait que la rousse ne comprenait rien au japonais elle devrait de ce fait réunir toutes ses connaissances pour poursuivre la conversation. Ces yeux verts l’analysent, les rôles sont inversés le temps d’un instant et la jeune fille ne sait où se mettre c’était comme si elle prenait désormais conscience qu’elle l’avait interpellé sans réfléchir, sans plan B. Les secondes passent et la voix de ce qui pourrait être sa sauveuse se fait entendre. Qu’est-ce que, quoi ? fut l’unique chose à laquelle elle pensait. Très bien ce n’était ni de l’anglais, ni du japonais. Si l’on pouvait se terrer encore plus dans le silence, Mei le ferait. Prise d’une légère panique elle ne sut comment réagir, quoi répondre. Et son interlocutrice prenait un malin plaisir à la voir perdue face à cette phrase sortie de nulle part dans un langage peu connu. Prête à s’excuser et à partir elle se stoppa net.

« Tu parles japonais ? Ah quel soulagement ! » s’exclama-t-elle sans vraiment prendre en considération le sourire particulier de l’étrangère.

Pour être soulagée, elle l’était et pouvait désormais être sûre de très vite retrouver son chemin. Elle suivit des yeux les gestes de l’Irlandaise un air peu convaincu sur le visage. Ce n’était pas qu’elle ne la croyait pas, oh non elle était bien mal placée pour remettre en cause la parole de qui que ce soit. Disons plutôt que Mei se trouvait dans sa phase ‘je suis totalement perdue’, elle n’avait et ne se faisait plus confiance, ainsi il était préférable pour elle de suivre quelqu’un qu’importe la distance qu’ils devaient parcourir. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsque la rebelle lui proposa de l’accompagner, c’était comme si elle avait lu dans ses pensées. Elle eut à peine le temps d’acquiescer que celle-ci s’était d’ores et déjà mise en route.

« Merci, c’est gentil de ta part et désolée si tu étais occupée, promis ça ne va pas prendre longtemps je saurai me débrouiller après ! »

Mensonge ou semi-vérité, elle ne savait pas réellement, mais elle tenait tout de même à la remercier. Elle tentait de calquer son rythme de marche sur le sien. La sentant accélérer, elle eut l’impression qu’elle essayait de la semer pour très tôt remarquer les nuages s’accumuler dans le ciel. La météo n’était vraiment pas de son côté que ce soit ce jour-là ou les autres qui l’avaient précédé.  Combien de fois s’était-elle retrouvé sous une pluie battante ? Mei entendu brièvement l’étrangère lui proposer de courir et elle avait tantôt d’accepter, ne voyant pas d’autres solutions. Toutefois la rousse se rétracta l’instant d’après et la Japonaise manqua de trébucher. Sa tête pivota vers l’endroit en question. Elle plissa légèrement les yeux et haussa les épaules, s’il fallait attendre que la pluie cesse n’importe quel lieu ferait l’affaire. Elle la suivit une nouvelle fois et plus elles se rapprochèrent de ce dit bâtiment et plus la jeune étudiante avait l’impression d’y reconnaître quelque chose. Les nombreuses recherches qu’elle avait faites auparavant lui revint en tête. Elle avait sûrement dû voir une photo de ce qu’il représentait auparavant, avant qu’il ne soit abandonné. La vue brouillée par les gouttes de pluie, ce n’est qu’après être arrivé au pied de l’édifice que tout devint clair. Les tags et les graffitis n’arrivèrent pas à faire oublier sa signification.

« Est-ce que c’est bon pour nous de rentrer là-dedans ? » l’air hésitante, elle reprit « On ne s'y rend plus, mais ça reste une église. »

Jetant un coup d’œil au ciel désormais grisâtre, Mei savait pertinemment qu’elles ne pouvaient pas se permettre d’attendre que quelqu’un, si encore c’était possible qu’il y ait une autre personne, vienne leur donner l’autorisation de se réfugier à l’intérieur. ‘Aider son prochain’ n’est-ce pas ce qui était écrit dans la Bible ? Alors elle prit les devants et s’avança vers la porte pour actionner la poignée et découvrir ainsi dans quel état avait-on laisser le lieu. Elle s’excusa avant de poser un pied sur le sol sale. Si l’extérieur était plus ou moins correct, il n’en était rien une fois qu’on y pénétrait. Il faisait frais, les bancs saccagés, il n’y avait plus aucun tableau et la seule chose qui nous confirmait bien l’identité de ce bâtiment était l’autel encore présente et recouvert d’écriteaux rouges. La végétation avait poussé en abondance, il suffisait d’un rayon de soleil pour rendre ce lieu presque surnaturel.

La pluie se faisait entendre, le pire restait à venir et l’idée même d’être à l’abri à temps soulagea la brune qui avait des difficultés à se sentir à l’aise.

« Pourquoi avoir délaissé ce lieu ? C’est triste. »

Triste ou incompréhensible ou les deux. Inconsciemment elle dirigea l’objectif de son appareil photo en direction d’un des murs qui n’était presque plus perceptible, le feuillage l’habillait et cela lui rappela la fameuse phrase « La nature reprends ses droits », oui tout ici montrait bien que l’homme n’avait plus sa place et qu’il n’avait plus aucun contrôle. Elle prit plus qu’une photo, changeant de côté tout en essayant de se faire discrète comme pour ne pas déranger cette nature qui grandissait et s’établissait dans le plus grand des calmes.

« Je me demande s’ils l’ont fermé car plus personne ne voulait venir ? »

Question qu’elle se posait au final plus à soi-même comme il lui arrivait très souvent de le faire. N’attendant pas de réelle réponse, elle concentra son attention sur les vitraux qui trahissaient les récents travaux de reconstruction de l’église avant sa fermeture l’année dernière. Ils étaient colorés, vives et les teintes se mélangeaient. La chevelure vive de l’écossaise contrastait bien avec l’environnement, ainsi même si l’endroit aurait été plus grand -même s’il l’était déjà bien assez- Mei savait qu’elle arriverait à la retrouver. Elle se tourna d’ailleurs vers cette dernière.

« Dis…avant tu m’as dit quelque chose. C’était quoi ? Enfin qu’est-ce que ça voulait dire, c’était en quelle langue ? »

L’endroit accaparait certes sa curiosité, elle n’en oubliait pas moins cette interrogation survenue dès qu’elle eut entendre cette phrase qui l’avait alors laissée perplexe.
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MessageSujet: Re: Let's pray [& Aslinn]   Let's pray [& Aslinn] EmptyLun 10 Oct 2016 - 22:05

La petite grande -trop grande- asiatique semble définitivement heureuse de me voir repasser au Japonnais. Le soulagement sur son visage est explicite, et c’est ce qui m’amuse. J’ai voulu lui faire peur avec mon Irlandais, et ça à l’air d’avoir plutôt bien marché. Un sourire en coin étire mon visage pendant qu’elle me remercie de l’accompagner. C’est beau, de voir à quel point c’est facile de jouer avec les Japonnais. Je ne me lasse pas. Et puis, elle a beau être grande, celle-ci à l’air de tellement bien correspondre au cliché asiatique je ne risque pas de me gêner pour la charrier encore un peu dessus.

Enfin bon. Pour l’instant je vais laisser mon élan d’altruisme de la journée parler et ramener cette brune chez elle. C’est amusant de me dire ça, parce concrètement, de nous deux, je suis celle qui est le moins à sa place ici. Bon, extérieurement on va dire ; parce que ça fait déjà un certain temps que je suis au Japon, et que même si je n’en ai pas l’air, je commence à bien m’habituer.
Mais qu’importe le temps que je passerais ici ; je n’aurais jamais l’air d’une locale.
Je ricane à cette pensée. Non, jamais ; sauf éventuellement aux yeux d’un aveugle.

La pluie recommence à tomber. Il a fait beau. Il avait fait beau.
Pendant… une dizaine de minutes ? Un quart d’heure peut être. Le temps n’est vraiment pas stable. Pourquoi est-ce que je suis sortie de chez moi ? Je m’ennuyais, je sais. Mais j’aurais pu me faire du thé et continuer de m’ennuyer ; plutôt que de sortir et aller m’ennuyer sous la pluie.

Même en courant, et vu comme c’est partit, on sera trempées en arrivant à l’abri de l’arrêt de tram. Mon regard se pose sur un bâtiment abandonné. Je n’ai pas envie de finir trempée, et c’est un cadeau qu’on à posé à coté de moi.
Je me stoppe dans mon élan pour proposé à la brune d’aller se réfugier dedans. Enfin, ‘’propose’’. Disons que j’y vais, et temps pis pour elle si elle veut absolument finir trempée.

Elle n’a pas l’air de vouloir finir trempée non plus au final, car elle me suis sans poser de questions.
Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est ce bâtiment, mais la brune, elle, en sait un peu plus.

Est-ce qu’on peur rentrer là dedans ?
Est ce qu’il est écrit ‘’ne pas entrer’’ ? Non. Donc, oui, on peut entrer.
Un église donc. Raison de plus pour rentrer. Dieu devrais nous abriter. Il est supposé être bon non ?
Allez, mon pote dieu va nous protéger du courroux du ciel.

Dire que mes parents voulaient aussi faire de moi une bonne Chrétienne. Je pense qu’ils auraient difficilement pu faire mieux pour réussir à me dégoûter. J’y ai eu droit ; à la messe, au baptême et à tout ce qui suis. Une jolie suite de cérémonie dont je perçois tout à fait l’utilité concrète.
Alors bon, aller squatter dans une église, ce n’est pas trop un problème non ?

-Bah. Rentre. Il est gentil en principe Dieu non ? Il va bien accepter de nous héberger un moment ?

Dit comme si c’était un évidence sur un ton presque ironique ; la brune n’avais au final pas besoin de mon approbation, puisse que la porte est déjà ouverte, le temps que je finisse ma phrase. Elle est encore plus pressée que moi de se mettre à l’abri on dirait. Ceci-dit, avec la pluie qui devient de plus en plus forte, je ne vois pas trop qui aurais envie de rester dehors alors qu’un toit nous est offert juste à coté.

Je la suis à l’intérieur.

J’ai beau avoir très peu de considération pour ma propre confession, je reste bloquée un instant en entrant. Il y a une majesté qui se dégage de l’endroit et me couple le souffle. Je fais quelques pas de plus, fermant la porte derrière moi, finissant d’enter dans le sanctuaire.
La végétation à complètement repris ses droits dans cet espace ; et la dégradation qu’on subit les vestiges leur donne presque plus de valeur.
J’aime, vraiment, beaucoup.

La voix de la brune résonne, suive de la mienne pour répondre.

-Je trouve ça beau moi… Bien plus beau qu’une église normale.

J’ai prononcé ces mots sans détourner le regard de ce que m’offre l’espace intérieur de l’église.
Puis je cligne et fait quelques pas de plus pour m’avancer dans la nef. Un sourire d’enfant apparaît sur mon visage. Ce n’est ps la première fois que je me retrouve dans un bâtiment abandonné ; mais l’effet que me procure cette découverte reste le même. C’est tout un espace à découvrir.

Au moment ou je m’apprête à m’élancer pour aller voir de plus près l’autel et prendre la place de ces prêtres qui m’ont ennuyés de longues heures à l’époque ou mes parents me forçaient à les suivre ; la brune se rappelle à moi en posant une question, a laquelle je n’ai pas plus de réponse qu’elle.

-Je n’en sais rien du tout.

Je me retourne vers elle lui adresse un grand sourire joueur.

-Peut-être que si on explore tout le bâtiment on finira par trouver !

Je refais les quelques pas que j’avais fait dans l’autre sens pour retourner aux cotés de l’asiatique et suivre sont regard vers les vitraux encore entiers d’une des façades. Bien trouvés. Ils sont jolis en plus. Je suis sûre que s’il y avais du soleil plutôt que de la pluie dehors l’intérieur de l’église deviendrais encore plus beau. Ça rajouterais des couleurs. Ça le rendrais presque féerique en fait…

Je stoppe ma contemplation quand la voix de la brune vient troubler le silence une fois de plus. Quand je redescends les yeux vers a brune, ce n’est plus le vitrail qu’elle regarde, mais moi. J’arque un sourcil en même temps qu’un demi sourire se dessine sur mon visage.
Qu’est ce que j’ai dit déjà ?

Je me souvient parfaitement avoir parlé Irlandais. La tête déconfite de la grande brune m’avais bien plus d’ailleurs.
Je prends quelques secondes pour retrouver mes mots, puis m’adresse à la brune avec un large sourire bien plus franc que celui que je lui avait donné quand je m’était adressée à elle en Irlandais.

-Simplement ce que j’ai répété après en Japonnais. Je t’ai dit que j’avais compris, et demandé si tu me prenait pour une touriste.

J’ai un sourire en coin, plus sarcastique ; mais explicitement amusé.

-Ce qui était d’ailleurs vraisemblablement le cas.

Mes épaules s’inclinent légèrement vers l’avant, en même temps que je fait tourner mes pieds pour retourner explorer l’église.
Au bout de quelques pas, je me décide de répondre à la deuxième partie de sa question, tout en continuant d’avancer, levant un peu le menton, mais son non plus tourner la tête vers la brune désormais derrière moi.

-C’était de l’Irlandais. Je le parle couramment.

Je soupire, rebaissant les yeux devant moi.

-Mais ça ne sert pas à grand-chose. Même en Irlande la langue officielle est l’anglais, l’Irlandais n’est presque plus parlé. Mais comme mes parents restent très ‘’traditionnels’’, il me le font parler depuis que je suis toute petite.

J’incline la tête sur le coté en soupirant, puis la remet dans son axe en lâchant mes derniers mots à mis voix.

-Complètement inutiles...

Je fini d’avancer jusqu’à l’avant de la nef, faisant face à l’autel. Un nouveau sourire se dessine sur mon visage alors que je décide de monter les quelques marches qui me séparent de la table. La nature à trouver sa place ici aussi. Du lierre à grimpé dessus, donnant à l’autel un petit coté exotique. Comme si cette table allais recevoir un quelconque sacrifice.
Je ricane à cette idée et me place derrière l’autel, surplombant l’église.

J’adresse un regard joueur à l’asiatique.
Spoiler:
-Tu penses que je ferais un bon prêtre ?

Je considère moi même mes propres épaules, avant d’enchaîner.

-Bon, il me manque la toge. Oh ! Peut-être que…

Je me retourne et par inspecter l’arrière du chœur.

-Peut-être on peut trouver un vieux vêtement de prêtre abandonné si on cherche bien.
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Mei Shiozaki
► Université - 4ème année - Vice Capitaine Natation
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MessageSujet: Re: Let's pray [& Aslinn]   Let's pray [& Aslinn] EmptySam 8 Avr 2017 - 22:01

Spoiler:

L’Irlande. Lieu aussi lointain qu’inconnu. Il y avait certes les « on dit » flottant dans sa petite tête, cela allait de « L’Irlande est un pays…vert, très vert, peut-être trop. » à « L’Irlande et sa langue incompréhensible. » La première idée ne lui plaisait peu, là où il y avait de verdure, il y avait des paysages pittoresques à l’image de ceux filmés dans les documentaires diffusés sur des chaînes publiques. Un seul regard vers l’écran de télévision suffisait pour se sentir voyager, s’évader et tenter de capturer le semblant de liberté se reflétant à la vue du panorama. Ainsi, Mei se demandait plus d’une fois si cette impression d’escapade n’était qu’une illusion, quelque chose de trop beau pour être vrai, quelque chose d’embelli parce que là était le but des reportages. Toutefois, Aslinn se tenait devant elle à ce moment précis et elle représentait ces rochers, ces prairies, l’humidité et les longues journées. Si la jeune rouquine symbolisait à merveille sa terre d’origine, alors la brune allait faire de l’Irlande sa prochaine destination. Quant à la seconde idée…et bien disons qu’elle s’avérait véridique et la creepie ne se voyait pas apprendre cet idiome qui lui paraissait bien plus compliqué que tous ses cours réunis. La rebelle poursuivait sa phrase et rassura par la même occasion la Japonaise. L’anglais étant plus abordable pour elle, l’île gagnait de nouveau des places sur sa wishlist.

« C’est assez particulier…comme langage, mais j’imagine que c’est une chance de pouvoir le parler. » finit-elle par répondre avec un léger sourire.

Par ce sourire Mei impliquait beaucoup de choses et surtout cette attache aux traditions. La jeune fille connaissait que trop bien cette envie des parents que de transmettre ce qu’ils ont vécu, ce qui leur a été inculqué et voit en leurs enfants une chance de faire perdurer des règles plus ou moins légitimes. Un autre débat pour un autre temps. Elle recentra son attention sur sa nouvelle camarade de l’après-midi. La voilà qu’elle gravissait les quelques marches la séparant des bancs à l’autel, elle prit un peu de hauteur. Néanmoins, tous savaient bien qu’il en fallait un peu plus pour dépasser la Chinoise. Puis, la lycéenne lui offrit un de ces sourires allant de pair avec son extravagante personnalité. L’église abandonnée venait de trouver un nouveau chef en son lieu. Le sentiment d’insécurité disparu, la jeune femme fut comme influencée par cette douce folie encore nouvelle pour elle. Et depuis son spot, la chevelure brasillant ne ressortait que plus belle, il en devenait presque impossible de détourner les yeux.

« Voyons…certains pourraient contester ta position, mais comme on dit les absents ont toujours tort. »

Un pas en avant conclut sa phrase. En s’avançant, ses doigts frôlèrent le haut du bois froid et son esprit imaginait ces fameuses personnes qui seraient en contradiction. L’église ne semblait pas si vieille que cela, aussi quand bien même le christianisme fut apporté par du temps d’Edo, l’étudiante ne pensait pas que l’ancien religieux maître des lieux suivait d’aussi près ce dogme. Le nombre de prêtre tentant d’établir leurs propres règles existaient autant que le fait que le nombre de croyants japonais ne se comptaient plus en millions. Qu’allait faire la ville de Keimoo de cet endroit ? La laisser aux mains des amateurs d’explorations ou le remettre à neuf à l’avenir ? Personne ne le savait réellement, en attendant Mei et Aslinn s’approprieraient ce site le temps d’une heure ou deux. Et cette dernière était déjà lancée. Voilà qu’elle parlait de chercher une toge et la surprise se lisait sur le visage de la troisième année. Très vite, elle se pris au jeu s’aventurant à la recherche de cet habit.

« Je pense qu’on peut trouver ça, mais je ne suis pas sûre que ce soit en assez bon état pour le porter… »

Derrière un amas de branches, un bout de tissu. Lucky day ou simple coïncidence. En deux temps, trois mouvements le vêtement poussiéreux était à ses pieds. La tâche de le ramasser se transformait en un vrai parcours du combat au moment où ses longues mèches décidèrent de s’accrocher aux feuillages. Agaçant, mais pas agacée, la Japonaise libéra sa chevelure d’un geste vif et secoua la veste de sport bleu foncé qui reposait facilement depuis quelques mois.

« Trouvé ! Pas sûre pour autant que tu aimerais la mettre. Attends je vais encore bien la secouer, ça fera peut-être l’affaire. »

Sourcils froncés, elle fit de son mieux pour éviter de mauvaises surprises lorsqu’Aslinn l’enfilera. C’était un peu grand, froid et plissé, mais avec un peu d’imagination on tenait là un habit de religieux à a pointe de la modernité. Revenant sur ses pas, Mei se dirigera vers l’Irlandaise, puis se mit derrière elle lui indiquant qu’elle allait l’aider à l’enfiler. Ses mains posées sur ses petites épaules accentuaient leur différence de taille et elle due légèrement reculer pour ne pas avoir les boucles rebelles dans le visage, cela la fit rire, presque autant que les scènes qui allaient suivre. Avant que le sermon commence, il lui fallait de prendre place et au premier rang s’il-vous-plaît. Elle avait connu plus confortable comme siège retenant une grimace au contact du froid se faisant ressentir même à travers le jeans. Quel contraste total quand on sait qu’il faisait un temps insupportable dehors.

« Alors, quelle est la bénédiction du jour ? J’espère que tu ne vas pas me décevoir, moi ta seule fidèle ! »

Croisant les bras, une plaisanterie déguisée en défi, la brune s’apprêtait à capturer cet instant unique. Elle ne croyait pas en dieu, mais pour Aslinn elle pouvait faire une exception.
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